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Interviews

Stephen King : Part 2. Captain Trips – Stuart Tinker, gardien d’un temple royal

X – Stuart Tinker, gardien d’un temple royal

 

 

Stuart et Penney Tinker sont les propriétaires de la librairie Betts Bookstore sur Main Street à Bangor dans l’état du Maine. Ce magasin est un véritable temple voué aux fidèles lecteurs de Stephen King. On y trouve de tout ! Rares sont ceux qui n’y trouvent pas leur bonheur. Stu et Penney nous ont guidés très gentiment tout au long de notre séjour à Bangor… Et nous les en remercions énormément. Nous remercions aussi Stu de bien avoir voulu répondre à notre interview.

 

 

Lou Van Hille : Depuis combien de temps êtes vous propriétaires de Betts Bookstore ?

Stuart Tinker : Le magasin existe depuis 1938 mais nous en sommes propriétaires depuis 6 ans.

Lou Van Hille : Nous nous sommes rendus chez Bookmarc’s [NDT : Une autre librairie de Bangor] il y a deux jours et nous avons vu que Stephen King viendra y dédicacer des livres le mardi 27 Août. N’avez-vous pas peur de la concurrence que cela peut entraîner ?

Stuart Tinker : Steve aide les petites librairies comme Boomarcs ou Betts Bookstore. Il ne fera pas de séances dans des grands magasins comme Borders. Borders est le plus grand magasin de la région. Ils ont ouvert leurs portes en Mars ou Avril 1996. Ce magasin est vraiment immense. Ils doivent avoir environ 3 ou 4 millions de dollars de livres disponibles. Mais ils ne peuvent pas gagner d’argent à Bangor. Il n’y a que 32 à 33 mille habitants ici. La demande est bien en dessous de l’offre. Mais à chaque fois qu’ils vendent un livre, c’est un ouvrage que nous ne pourrons pas vendre… Ce qu’ils ont fait, c’est s’implanter dans cette ville de taille moyenne et relancer la concurrence afin d’éliminer toutes les petites entreprises. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un seul dollar, mais eux pourraient continuer à perte durant 4 ou 5 ans. Pas nous ! Il nous faut des rentrées d’argent chaque mois… Après un bout de temps, les petites librairies finissent par capituler et pour eux, la guerre est alors gagnée. Ils ont de meilleures offres de la part des éditeurs ; ils peuvent acheter des livres dans de meilleures conditions ; ils peuvent payer avec 6 mois de retard, mais pas nous ; ils peuvent renvoyer les livres abîmés… Cela ne parait vraiment pas juste mais ce sont les affaires ! C’est vraiment gentil de la part de Steve de donner un peu de son temps et de faire tout ce qu’il peut pour nous aider.

Lou Van Hille : Il y a une heure environ, nous avons eu la chance d’être témoin d’une scène assez incroyable concernant une véritable fan de Stephen qui venait tout droit du New Hampshire pour lui apporter une veste qu’elle avait fait faire pour son anniversaire. Cela nous amène à parler du fanatisme. Betts Bookstore a vraiment tout d’un temple pour les fans de S. King. Cependant, Steve n’aime pas trop les fans. N’avez vous pas l’impression de le trahir un peu en faisant ce genre de commerce ?

Stuart Tinker : Non car ce sont ses livres que nous vendons et tout ce qu’il autorise à la vente. Son travail c’est d’écrire des livres. Le notre est de les vendre. Nous essayons aussi de faire quelques interférences entre les fans et Steve. Il y a un bon nombre de gens qui veulent aller jusque chez lui et frapper à sa porte. En général, ils passent d’abord ici et nous essayons de les en dissuader. Pour revenir à cette fille du New Hampshire, elle a dépensé $600.00 pour cette veste, ce que je n’aurais jamais fait, et elle voulait lui offrir. Et je la comprends. A sa place, je n’aimerais pas faire tout ce chemin pour me retrouver bloqué à la fin. Je comprends qu’elle ait envie de lui remettre en mains propres. Steve lui ouvrira peut-être… peut-être pas… Mais vue la veste, je crois bien qu’il ouvrirait (Rires); Steve n’aime pas les fan clubs. Je pense qu’il en est gêné plus que par le fait qu’il ne les aime pas. Il ne comprend pas les raisons de ce genre de mouvements fanatiques. Dans sa tête, Steve est resté le même depuis son adolescence. Il est simplement Stephen King. Le succès et l’argent ne l’ont pas fondamentalement changé comme c’est souvent le cas. C’est pourquoi Steve est gêné lorsqu’il monte sur la scène d’un auditorium et qu’un millier de personne se met à l’applaudir, alors qu’il n’a même pas prononcé un mot. Steve travaille dur pour ce qu’il gagne. On ne lui a jamais rien donné dans les mains, et c’est ce que j’apprécie le plus chez Steve et son épouse. Ce sont des personnes qui ont vraiment les pieds sur terre et ils se sont battus pour avoir tout ce qu’ils ont aujourd’hui. Penney et moi travaillons dur. Nous n’avons pas réussi comme eux et nous n’y arriverons jamais, mais à notre façon, nous avons fait le magasin avec ce qui nous avait été donné au départ et nous faisons de notre mieux. (…). Steve est très bon dans ce qu’il fait et c’est cela que les gens apprécient. C’est étrange de voir par exemple tous ces gens descendre à Graceland pour l’anniversaire d’Elvis Presley alors qu’il est mort depuis plus de 10 ans. C’est vraiment un truc bizarre et c’est ce genre ce chose qui dérange Steve. Il ne veut pas que cela se produise pour lui (…).

Lou Van Hille : Avez-vous lu tous ses livres ?

Stuart Tinker : Oui, tout ce qui a été publié jusqu’à présent, y compris les deux nouveaux THE REGULATORS et DESPERATION.

Lou Van Hille : Lesquels préférez-vous ? Et pourquoi ?

Stuart Tinker : Mon Top 3 serait le suivant : THE STAND (LE FLEAU), THE TALISMAN, et IT (CA). Je préfère ses longs romans. Il y développe mieux les histoires et l’on peut s’y impliquer beaucoup plus. Votre imagination prend le dessus. Tout particulièrement dans It Il a écrit It en pensant à Bangor. J’ai toujours vécu ici et les lieux qu’il nous montre dans It, par exemple où les enfants grandissent, ce sont des lieux que je connais depuis toujours. Ce qui m’étonne le plus, c’est que Steve a réussi à décrire parfaitement tous ces lieux dans It, au travers des yeux d’enfants, car il n’a pas grandi à Bangor. THE STAND… Je ne crois pas qu’il le surpassera un jour. Je sais bien, qu’il prétend le contraire, qu’il n’a pas encore exploité l’écriture de sa meilleure plume mais je n’y crois pas. Je pense que THE STAND est simplement un livre parfait avec une histoire parfaite. Et à chaque relecture vous découvrez tout un tas de nouvelles choses. C’est simplement une grande histoire. En ce qui concerne THE TALISMAN, c’est cette image de sauts d’un monde à un autre qui m’a charmé. Parfois, on ne sait plus vraiment ou l’on se trouve alors que l’on ne cesse de passer d’un monde à l’autre. On peut laisser voyager son imagination d’un monde moderne à un univers médiéval (…).

Lou Van Hille : Mais ne pensez-vous pas que Stephen King a un problème pour écrire la fin de ses longs romans ? Il lui faut en général près de 1000 pages pour bien situer l’action et en quelques dizaines de pages, tout s’achève.

Stuart Tinker : c’est la preuve que ce sont des bons livres. La fin arrive trop tôt et lorsque tout se termine vous aimeriez lire encore et encore cette histoire. Et vous vous dites alors « c’est une plaisanterie ? Où est passée la suite » (Rires) « Allez Steve, écris une suite ! » (…) Mais on peut découvrir des chapitres inédits de certains romans dans les manuscrits originaux. THE TALISMAN par exemple. On peut le lire à la Bibliothèque des collections spéciales à l’Université d’Orono. Nous avons eu, au magasin, les deux premiers jets de THE NAPKINS, qui allait devenir THE EYES OF THE DRAGON (…).Il y avait quelques changements dans l’histoire. Pas grand chose mais simplement quelques changements. Nous avons eu aussi une partie du Manuscrit de THE DEAD ZONE dont quelques pages à la fin du roman qui ont été coupées. Cela ne changeait en rien la fin de l’histoire mais c’était très intéressant de les lire et de voir ce qu’il avait l’intention de faire avec THE DEAD ZONE, et pourquoi il l’a changé.

Lou Van Hille : Un peu comme BEFORE THE PLAY, qui était l’introduction de The Shining, ut coupé du roman. Y-a-t-il une chance pour que cette nouvelle redevienne un jour le prologue du roman ?

Stuart Tinker : Je ne pense pas. Vraiment pas. Je ne pense pas que Steve veut travailler de nouveau avec Double Day. J’ai peut-être tort et cela n’est que mon point de vue. Mais je ne vois pas pourquoi il ferait marche arrière pour publier ce roman de nouveau (…). De plus, la nouvelle BEFORE THE PLAY a elle aussi été publiée. Elle est disponible. Les gens qui la veulent peuvent l’acheter et je ne pense donc pas que ce serait d’un très grand intérêt.

Lou Van Hille : une rumeur a circulé concernant le fait que vous vouliez développer une Newsletter concernant Stephen King et que suite à cela une tension serait née entre Steve et vous… Qu’en est-il ?

Stuart Tinker : Cela n’est tout à fait vrai. A une époque, nous voulions faire renaître CASTLE ROCK MAGAZINE et nous avions reçu l’appel d’une personne qui voulait travailler que nous sur ce projet, mais Steve n’était pas très chaud, car il n’aime pas les fans Club. De plus, cela prend tant de temps. Même si ce n’est qu’une seule fois par mois à répandre durant 10 ou 15 minutes à la question « Et qu’est-ce que vous écrivez en ce moment ». Il n’a simplement pas le temps de le faire. Le CASTLE ROCK MAGAZINE d’origine était une entreprise familiale et donc, pour eux, vivant quotidiennement aux côtés de Steve, c’était beaucoup plus facile. De plus, Stéphanie (note : La sœur de Tabitha) travaillait au bureau de Steve. Elle avait accès à toutes les informations nécessaires et coordonnait le tout. Steve écrivait lui aussi quelques articles pour le magazine, tout comme Tabitha, mais cela restait une entreprise familiale et je ne pense pas qu’il puisse y avoir un autre CASTLE ROCK MAGAZINE. Nous aurions bien aimé le faire mais comme Steve n’a pas donné son accord, nous avons simplement laissé tomber.

Lou Van Hille : Qu’en est-il des autres Newsletters comme PHANTASMAGORIA, SKIN, STEVE’S RAG, CLEAVER etc. ?

Stuart Tinker : Il y a un besoin non négligeable de la part des fans d’avoir continuellement des informations et ces Newsletters sont indispensables. Je pense que Steve n’a pas compris leur importance. Si le bureau de Steve donnait son autorisation pour ce genre de manifestation et diffusait toutes les informations nécessaires aux Newsletters, il n’y aurait plus l’éternel problème des courriers croissant des fans qui arrivent tous les jours au bureau… « Quand va être publié la TOUR SOMBRE IV ? » ; « Qu’est-il arrivé à ce personnage ? »… Toutes ces questions qui ne cessent de revenir encore et encore. Je pense que les Newsletters leur rendraient service, mais apparemment, ils ne sont pas d’accord. (…) Steve n’apprécie aucune Newsletter, qu’elle soit sérieuse ou non.

Lou Van Hille : C’est assez amusant que des lecteurs puissent demander ce qui est arrivé à tel ou tel personnage.

Stuart Tinker : (Rires) Steve a fait une déclaration lors d’une interview. Il y avait une personne qui lui a demandé : « Qu’est-il arrivé à ce personnage ?  » ce à quoi Steve a répondu : « Que pensez-vous qu’il puisse bien faire ? M’envoyer des cartes de vœux pour Noël ? » (Rires) (…) Certaines personnes se perdent dans ses livres.

Lou Van Hille : Votre avis sur les films ?

Stuart Tinker : Les films, en général, ne retracent pas les histoires correctement. Je pense que Steve raconte tellement bien les histoires qu’il vous entraîne dans le récit et votre imagination prend alors le dessus. (…) Mais avec les films, on vous envoie les images et vous devez faire avec elles ! Les films ne sont que des divertissements. C’est leur rôle et lorsqu’on les considère de la sorte, ils sont alors corrects. Tout le monde a tendance à critiquer MAXIMUM OVERDRIVE, mais je pense que c’était un bon film (…). Si vous regardez un film dans cette optique, alors les films de King sont bons… sauf GRAVEYARD SHIFT (LA CREATURE DU CIMETIERE). Celui là était horrible. Le jeu des acteurs était mauvais ; les accents des acteurs étaient mauvais… Aucun film ne pourra jamais remplacer les romans de Steve mais on prend du bon temps à les regarder.

Lou Van Hille : Que pensez-vous des changements apportés à certaines histoires pour la mise à l’écran ? DOLORES CLAIRBORNE par exemple.

Stuart Tinker : Dans DOLORES CLAIBORNE, ils ont changé le pivot central de l’histoire. Au lieu des rapports entre Vera Donovan et Dolores, nous avons les rapports entre Dolores et sa fille. Mais cela valait le coup. C’est un bon film que j’ai beaucoup apprécié. A moins que Steve ne prenne tout en main, il y a aura toujours des changements dans ses histoires. The stand est un bon exemple. Steve a passé beaucoup de temps sur la mini-série et le résultat est très fidèle au livre… si ce n’est que certains passages ont été coupés. Ils ont vraiment fait du bon boulot ! Mais Steve est un écrivain et non un cinéaste… On ne peut donc compter que sur quelques productions auxquelles il aura participé. Je pense que la mini-série THE SHINING sera aussi bonne que THE STAND car il a travaillé dur dessus. C’et une histoire qu’il apprécie tout particulièrement (…) et il voulait restituer l’ambiance qu’il ressent pour cette histoire. Steve l’a toujours dit et c’est pour cela qu’il en a fait une mini-série télévisée.

Lou Van Hille : Quelle sera la prochaine mini-série ? Il y a une rumeur qui mettrait THE TALISMAN en tête de liste des candidats possibles.

Stuart Tinker : Je n’en sais rien. Je sais que Stephen King et Steven Spielberg ne sont pas tout à fait d’accord sur le projet et je ne pense pas qu’il puisse y avoir quoi que ce soit tant que ce différend ne sera pas résolu. Je pense que le résultat d’un travail en commun de ces deux là ne peut entraîner qu’un film au-delà de toute espérance ! Spielberg possède la technologie et les effets spéciaux et Steve peut superviser l’histoire. Je pense que nous verrions l’un des plus grands films jamais réalisés.

Lou Van Hille : Dans le roman BLAZE, nous avons pu voir que King avait baptisé un de ses personnages Adelaïde Betts. Y a t’il un rapport avec BETTS BOOKSTORE ?

Stuart Tinker : Je ne sais pas mais je ne crois pas. Quand Steve a écrit ce roman, je suis sûr qu’il connaissait l’existence de BETTS BOOKSTORE car il venait souvent à Bangor (…) Quand il a commencé à être connu, il a fait de nombreuses séances de dédicaces ici car il y avait peu de libraires dans le coin. Cependant, je ne pense pas qu’il y a un lien. BETTS BOOKSTORE est cité dans LETTERS FROM HELL sans ambiguïté, mais c’est la seule référence dont nous sommes surs.

Lou Van Hille : Pouvez-vous nous parler de Monsieur Lightfoot ?

Stuart Tinker : (Rires) Monsieur Lightfoot (Rires). C’est un jeune homme qui vient de Californie et qui a causé de nombreux problèmes à la famille de Steve. Je pense qu’il doit avoir quelques problèmes mentaux. Il y a une camionnette sur laquelle il a peint « Stephen King Shot John Lennon » (Stephen King a tiré sur John Lennon). D’après lui, il a découvert cette vérité en lisant U.S.NEWS, WORLD REPORT, NEWSWEEK ET TIME. Il y avait des messages codés prouvant la culpabilité de King et lui seul a su les décoder. Ces messages disaient selon lui que le gouvernement avait fait un marché avec Steve. Ils feront de lui un homme célèbre s’il tuait John Lennon (…). Lightfoot suit Steve dans la plupart de ses déplacements. Le service d’ordre a dû s’en débarrasser à plusieurs reprises. Il est venu deux fois à Bangor. Il se mettait au milieu de la route, devant le magasin, avec des grandes pancartes répétant inlassablement les mêmes idioties. Mais les habitants de la ville n’y font plus attention. Steve n’a rien entrepris pour l’arrêter (…). Il pense que s’il fait quoi que ce soit contre lui, cela ne pourrait qu’entraîner une mauvaise publicité pour lui. Il a donc décidé de l’ignorer espérant qu’il finira par se lasser. Mais il continue pour l’instant. C’est vraiment dommage de se gâcher la fille de la sorte (…).

Lou Van Hille : Quel est le roman de Steve que vous aimez le moins ?

Stuart Tinker : INSOMNIA. Je pense qu’il s’agit du pire ouvrage qu’il ait réalisé ! Je pense même qu’il n’aurait pas dû le publier. En général, lorsque je fais l’acquisition d’un nouveau livre de Steve, je le lis d’un trait, sans pause, même si je dois y passer la nuit. Je n’aime pas n’arrêter puis reprendre l’histoire. Mais quand INSOMNIA est sorti, j’ai commencé à le lire et je suis tombé endormi ! Il ne m’a pas trop accroché. Mais je pense qu’il y a peut-être des raisons extérieures au livre. Nous étions débordés au magasin à cette époque et cela a peut-être eu un rôle non négligeable. Par respect pour Steve, je vais relire INSOMNIA et lui donner une seconde chance.

Lou Van Hille : Trouvez-vous juste le fait que nous appelions INSOMNIA, DARK TOWER : INTERLUDE ?

Stuart Tinker : Steve lui-même inclut INSOMNIA dans la série de la Tour Sombre ; et je pense que c’est comme cela qu’il faut voir le roman.

Lou Van Hille : Quelles seront les prochaines publications de Steve ?

Stuart Tinker : Le sixième épisode de THE GREEN MILE vient d’être diffusé. DESPERATION est disponible en édition spéciale depuis début août mais le roman sera diffusé pour le grand public en même temps que THE REGULATORS, le 24 septembre. Steve a commencé en début Juin la rédaction du 4ème volume de THE DARK TOWER et a déjà écrit environ 700 pages. Il envisage la diffusion du roman pour juillet 97 mais je suis sceptique car les Éditions Donald M. Grant n’ont encore rien prévu pour l’édition limitée. Il n’a pas encore été décidé qui réalisera les illustrations ! Je pense plutôt que le roman sera diffusé pour Décembre 1997.

Lou Van Hille : Et le roman THE PRETENDER sur le rock and Roll ?

Stuart Tinker : Nous ne savons toujours pas si Steve va le publier ou non. Le roman devrait être achevé mais rien d’officiel le concernant n’a été annoncé.

Bangor, le 24 août 1996


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