LE COMA DES MORTELS de Maxime Chattam – l’avis du Club Stephen King

[NOTRE AVIS SUR] LE COMA DES MORTELS, de Maxime Chattam chez Albin Michel

Le nouveau livre de Maxime Chattam est sortit la semaine dernière aux éditions Albin Michel. L’occasion pour nous de vous donner notre avis, un peu en retard, sur LE COMA DES MORTELS.

LE COMA DES MORTELS
de Maxime Chattam
Albin Michel
Sortie : 1 juin 2016
Présentation de l’éditeur : 

Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre?

Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?

Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.

Et rarement de mort naturelle.

Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.

Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.

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NOTRE AVIS SUR « LE COMA DES MORTELS »

LE COMA DES MORTELS de Maxime Chattam est un livre que j’ai dévoré en 2 nuits, ne le lâchant que parce qu’à un moment donné il le faut pour aller travailler le lendemain. Je l’ai dévoré, tout en le savourant, car je l’ai adoré.

Je le dis souvent, et je le redirai sans cesse : j’aime les romans de Stephen King pour une raison toute simple. C’est un auteur qui n’écris pas pour l’argent, mais pour se faire plaisir. Ainsi, bien que des thèmes sont récurrents dans son oeuvre littéraire, il ne se répète pas, il ne réécrit pas incessamment les mêmes histoires. Il prend le temps d’installer et d’enrichir les personnages avant de les lancer dans des situations incongrues. Il change constamment de genre car il écrit non plus pour l’argent, mais pour se faire plaisir. Parce qu’il a besoin de cette activité créative et qu’il continuera à le faire jusqu’à ce Dieu l’en empêche, ce qui veut donc dire qu’il peut prendre des risques à se lancer dans des histoires qui peuvent très bien ne pas trouver une oreille attentive à sa fiction, ses idées, ses messages.

C’est ce que j’aime chez un auteur : quand il sort de sa zone de confort pour proposer des histoires qui ne soient pas toujours les mêmes (sinon cela devient lassant) et que les intrigues qu’il imagine et couche sur papier parviennent malgré tout à capter et garder l’attention.

Avec LE COMA DES MORTELS, Maxime Chattam change de genre, de style, et se réinvente.

Il continue sur sa lancé initiée avec son roman précédent, QUE TA VOLONTE SOIT FAITE pour nous donner un roman original débutant paradoxalement par sa fin pour nous amener au commencement de l’histoire.

Dès les premiers mots, LE COMA interpelle le lecteur pour ne pas le lâcher. Le ton est donné d’emblé : la lecture qui suit n’est pas une malbouffe, mais une cuisine duement préparée qui va, avec son originalité, chercher à satisfaire les palais les plus distingués.

Espérons seulement que le chef n’est pas Hannibal… 

Tel un met délicat ou un whisky âgé, le livre qui nous est délivré peut-être savouré tel quel, mais le goût peut également être décortiqué plus en profondeur pour tâcher d’en découvrir les différentes couches de saveur.

Ceux qui l’ont lu, et nous ne rentrerons pas dans le détail pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, savent qu’il y a différents niveaux de lectures qui mènent à réfléchir et à redécouvrir voir relire l’histoire sous d’autres angles.

Fascinante, l’intrigue porte autour de Pierre, un homme qui a chamboulé sa vie et autour de qui les personnes disparaissent et meurent…

Il me parait difficile d’en parler davantage sans en dévoiler trop. Ce livre doit être lu et les surprises découvertes au fur et à mesure pour comprendre sa richesse.

Sachez néanmoins que, présenté comme un roman noir, LE COMA DES MORTELS est purement et simplement un roman audacieux, une ôde à la vie et à l’éveil. Mais ne vous y méprenez pas : le tout y est écrit par Chattam, avec la noirceur que cela sous-entend!
 

Le lecteur y est un voyeur passif mais qui ne peut que s’interroger tout au long de l’histoire sur ce qui se déroule sous ses yeux pour essayer de prendre la pleine mesure de ce qui lui est présenté.

Mais, comme c’était le cas avec QUE TA VOLONTE SOIT FAITE, même une fois fermé, il est difficile de ne pas repenser sur la teneur des événements et des personnages.

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EN COMPLEMENT : 

> Si vous l’avez lu, vous pouvez venir discuter du livre sur le forum des Chattamistes

Interview d’1h de Maxime Chattam à travers Facebook

Maxime Chattam au sujet de son livre LE COMA DES MORTELS :

Lire les premières pages du COMA DES MORTELS :