RICHARD BACHMAN (pseudonyme de Stephen King)
Photographie officielle de Richard Bachman.
En vérité, le vendeur d’assurance de Kirby McCauley
(l’agent de Stephen King de l’époque)
Biographie officielle
Les livres de Richard Bachman et et détail des premières éditions
(Richard) Bachman dévoilé
Articles complémentaires
AVANT RICHARD BACHMAN, UN AUTRE PSEUDONYME : JOHN SWITHEN
Avant d’être Richard Bachman, Stephen King avait d’ores et déjà utilisé un autre pseudonyme : John Swithen, utilisé une fois seulement, pour la publication de la nouvelle « The Fifth Quarter » (« Le cinquième quart »), dans le magazine Cavalier, en avril 1972.
En effet, Stephen King avait déjà publié des nouvelles chez Cavalier, et les dirigeants du magazine souhaitaient que le nom de Stephen King reste associé à de l’horreur… alors que la nouvelle The Fifth Quarter est davantage policière.
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BIOGRAPHIE OFFICIELLE
Richard Bachman est né à New York au début des années 40, et a rejoint l’armée après le lycée, pendant 4 ans en tant que garde côte, puis 10 ans dans la marine marchande. Après cela, il s’est installé dans le New Hampshire, où il a tenu une ferme de taille moyenne. Bachman écrivait la nuit, après que les corbeaux aient retournés dans leur nids. Bachman souffrait d’insomnies chroniques.
Richard Bachman et sa femme, Claudia Inez Bachman, ont eut un enfant, un garçon, qui mourut dans un accident à l’âge de 6 ans. Apparemment, il tomba dans un puits et se noya.
Le premier roman de Bachman, Rage, a été publié (note : les dates sont celles de la vo), Marche ou crève en 1979, Chantier en 1981, Running Man en 1982, et La peau sur les os en 1984.
En 1982, Richard Bachman fut diagnostiqué avec une tumeur au cerveau, difficile à relirer. Du moins, c’est ce que le docteur cru, mais il mouru en 1985 d’un « cancer du pseudonyme ».
En 1987, le film Running Man fut diffusé, avec Arnold Schwarzenegger. Le film fut globalement une déception et, hormis le titre, n’eut aucun rapport avec le livre.
En 1989, Richard Bachman fut mentionné dans le livre de Stephen King : La part des ténèbres, en tant qu’inspiration pour le livre.
En 1994, neuf ans après sa mort, alors que sa veuve se préparait à déménager, elle découvrit un carton rempli de manuscrit dans la cave. Le carton contenait un certain nombre de romans et de nouvelles, plus ou moins finalisées. Le plus complet fut un roman nommé Les régulateurs. Claudia emmena le manuscrit à l’ancien éditeur de Richard Bachman, Charles Verrill, qui trouva que le livre était dans la continuité de ses précédents livres. Après quelques changements mineurs et avec l’autorisation de la veuve Bachman, (maintenant Claudia Eschelman), Les régulateurs a été publié en septembre 1996, et, en octobre de la même année, le roman La peau sur les os devint un film de Paramount Pictures.
[En même temps que la sortie des Régulateurs, Stephen King publia Désolation un roman comprenant les mêmes protanogistes, mais une histoire différente. De même, les couvertures des livres mises côtes à côtes font une illustration complète.]
Une édition limitée des Régulateurs a été publiée par Dutton et chaque exemplaire possède un chèque signé par Bachman avant son décès.
En 2006, soit 22 ans après le décès de Richard Bachman, Stephen King a trouvé un manuscrit de Bachman, intitulé Blaze. King l’a lu et a décidé de le publier après l’avoir remanié. En juin 2007, le livre a donc été publié avec une note de Stephen King.
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Liste des livres de Richard Bachman
Dates de publication françaises des livres de Richard Bachman :
Chantier, 1987
La peau sur les os, 1987
Running man, 1988
Marche ou crève, 1989
Rage, 1990 (Ce livre n’est plus commercialisé sur décision de Stephen King)
Les régulateurs, 1996
Blaze, 2008
Bachman dévoilé
Par Steve Brown (traduit par herbertwest )
Steve Brown est celui qui a découvert que Stephen King était l’homme qui écrivait les livres de Bachman. Voici ce qui s’est passé :
Quand j’ai reçu un exemplaire promotionnel de La Peau Sur Les Os, je n’avais pas lu plus de deux pages que je me suis dit « soit c’est Stephen King, soit c’est le meilleur imitateur du monde ». J’ai alors commencé à envisager le fait qu’il pouvait s’agir de Stephen King. C’était plus ou moins une sorte de jeu, mais rien de bien sérieux ; j’ai pris le métro pour aller à la Library of Congress (ndt : la plus grande bibliothèque du monde, se trouvant à Washington, et regroupant des documents sur les droits), pour observer les documents concernant les droits. Tous les livres hormis le plus ancien était enregistrés au nom de Kirby McCauley (un gros indice, puisqu’il s’agissait de l’agent de Stephen King, mais Steve n’était pas son seul client). J’ai presque abandonné à ce moment-là puisque la bibliothèque venait juste de changer son système pour passer à un système informatique. Mais, pour en être absolument sûr, j’ai insisté auprès d’une des employées pour obtenir en main propre le document. Elle est revenue et me l’a tendu. Il y était écrit : Stephen King, Bangor, Maine. J’ai fait une copie de tous les documents et suis rentré chez moi.
J’admire et respecte Stephen King, et n’avais aucun désir de faire quoi que ce soit qui lui porte du tort. Alors j’ai fait des copies de tout, et écrivis une lettre expliquant mes recherches. Je lui ai dit que je souhaiterais écrire un petit article à ce sujet, mais je précisais aussi que si ça posait un quelconque problème, il devait me le signaler et je garderai ça sous silence. J’ai envoyé le colis à Stephen King chez Kirby McCauley. Je m’attendais en retour à ne recevoir qu’une petite note.
Deux semaines passèrent. Puis j’ai entendu un appel dans la grande librairie où je travaillais. « Je voudrais parler à Steve Brown. Vous avez un appel de Steve Brown sur la ligne 5. » J’ai décroché et une voix a dit : « Steve Brown ? C’est Steve King. Ok. Vous savez que je suis Bachman. Je sais que je suis Bachman. Qu’allons nous faire à ce sujet ? Parlons-en. »
Il ne m’avait pas traversé l’esprit qu’il m’appelerait, alors je ne m’étais même pas donné la peine de joindre mon numéro ou même le nom de la librairie. Il avait passé l’après-midi entier à appeler chaque librairie dans la ville de Washington pour essayer de me trouver !
Ainsi, nous avons parlé pendant quelques minutes et il m’a donné son numéro se trouvant sur liste rouge, puis il m’a demandé de l’appeler le soir. Je suis sorti acheter un magnétophone pouvant être raccordé au téléphone, et je l’ai interviewé pendant trois soirées au téléphone. Il était très détendu et très amusé. Il ne semblait pas le moins du monde en colère que je l’ai découvert. Il était extrêmement amical, dit qu’il n’en parlerait à personne d’autre que moi et que mon interview serait la seule longue interview à ce sujet.
Cela m’a pris du temps pour trouver un éditeur. Durant ce temps, Stephen King restait en contact avec moi et me déclara qu’il y avait de plus en plus de personnes ayant lu La Peau Sur Les Os qui le contactaient. Finalement, je l’ai publiée dans le Washington Post. Depuis lors, ça a fait le tour du monde.
Mon interview (contenant tous les mots « crus » que le journal m’a fait enlever) été réimprimée dans la compilation d’essais sur Stephen King écrite par Underwood/Miller : « Kingdom of Fear », pour ceux que ça intéresserait.
Je suis étonné qu’il n’y ait jamais eu de lettres recommandées, ou encore que Stephen King m’ai parlé de son plein gré et m’ai donné un long entretien de lui-même, sans que je le lui demande. Je pense qu’il savait qu’un jour la vérité éclaterait au grand jour, et il aimait l’idée que ce soit ‘un employé de bureau inconnu qui découvre le pot aux roses, plutôt que le New York Times et consorts.
Je ne me suis fait aucun profit du tout. Stephen King a mentionné mon nom dans l’introduction de la première édition des Bachman Books, mais cela a depuis disparu dans les dernières éditions.
Autres articles autour de Richard Bachman :
>>> Stephen King est Richard Bachman : l’article de Steve Brown et publié dans le Washington Post, celui qui a découvert l’identité de Stephen King
>>> Et Si Stephen King nous avait mentit et que Richard Bachman existait vraiment?
>>> Articles sur Richard Bachman dans le Steve’s Rag
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