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Troisième Humanité, de Bernard Werber (Albin Michel, 3 octobre 2012)

TROISIEME HUMANITE (Bernard Werber)

 

[troisieme humanite bernard werber - Photo]

Mon avis
 


 

Troisième Humanité : 3 octobre 2012, chez Albin Michel

550 pages

COMMANDER : « TROISIEME HUMANITE », de Bernard Werber sur AMAZON 


 

Synopsis (présentation promotionnelle)

 

Nous sommes à l’ère de la deuxième humanité.

Il y en a eu une avant.

Il y en aura une… après.

En Antarctique, le paléontologue Charles Wells (descendant du célèbre encyclopédiste Edmond Wells) et son expédition découvrent, à 3 000 mètres sous terre, les restes de squelettes humains d environ 17 m.

A Paris, le biologiste David Wells, fils de Charles, voit son projet d étude sur le rapetissement humain sélectionné par un tout nouveau programme de recherches consacré à « l évolution future de l humanité ». Aidé par deux femmes, il va créer une micro-humanité dix fois plus petite que la nôtre : les MH. D abord asservis et martyrisés, ces micro-humains ne tardent pas à se révolter pour s émanciper de la domination des Grands humains et, au terme d une guerre aux allures d Armageddon, créer leur Microland. 

Quant à nos trois apprentis sorciers, ce rôle de démiurge les confronte à des questions métaphysiques auxquelles ils ne s étaient pas préparés…

 

 

 

 


Mon avis sur ‘Troisième Humanité’, de Bernard Werber

 

 

Avec « Troisième Humanité« , Bernard Werber nous propose un roman qui mêle à son habitude, différents sujets : écologie, humanisme, évolution du monde et de la vie sur terre, visions de l’avenir, apprentissage de la vie & des valeurs communautaires…

 

Le sujet principal du roman n’est pas la religion ou ce qui se passe après la mort, mais l’évolution du monde pour arriver au stade où nous sommes aujourd’hui : plus de 7 milliards de personnes se partageant un espace restreint, et des ressources tout aussi limitées.
 

L’originalité de « Troisième Humanité » est donc de voir Gaia être un personnage à part entière : nous distinguons le monde tel qu’elle le voit, avec les problèmes d’une humanité croissante, puisant dans ses ressources ‘naturelles’ (par exemple, les forêts & le pétrole, le sang même de Gaia). Gaia devra d’ailleurs parfois se protéger et réagir pour contrer la croissance exponantielle de l’humanité, qui ne fait que la fragiliser.

 

Bernard Werber possède son propre style : intrigues imbriquées et dont les chapitres permettent de couper temporairement le rythme. Bernard ne perd pas ici ses habitudes, et « Troisième Humanité » est donc décomposé comme suit : 

– La voix de Gaia qui nous explique l’évolution qu’elle a réalisé pour créer la vie, afin d’arriver à son « plan secret » (avoir un « moyen de protection » contre d’éventuelles comètes ou corps célestes venant la blesser),

– Destins parallèles de plusieurs scientifiques qui ont chacun leur vision de l’élément qui pourra sauver, à terme la planète. Parmi eux, 2 scientifiques en particulier.

David (descendant d’Edmond Wells) pour qui la survie de l’Homme se situe dans la taille : il ira étudier les pygmées en Afrique qui vivent en symbiose avec Gaia.

Aurore, pour qui, la féminisation du monde est un point majeur pour la continuité de la vie sur Terre. Elle étudiera alors les enfants des amazones, qui ont une résistance hors normes aux radioactivités.

– Des points ‘actualités’, puisque David regarde les informations sur son téléphone : un bon moyen pour partager des ‘anecdotes’ de l’actualité récente.

– L' »Encyclopédie du Savoir Relatif & Absolu » d’Edmond Wells.

 

Sur fond écologique, Bernard Werber écorche également la politique, tant française qu’internationale.

 

Bernard Werber est un des 2 auteurs que je suis particulièrement (l’autre auteur étant bien entendu Stephen King), et j’étais impatient de commencer ce roman.

Mon erreur a été de le débuter à 3h du matin : grosse erreur, car j’ai immédiatement accroché (notamment le point de vue de Gaia et la présentation de l’évolution), et je ne voulais pas le poser, mais au contraire, je souhaitais continuer à tourner les pages.

 

Par ailleurs, en parlant de Stephen King, un point qui m’a sauté aux yeux : à l’instar de l’auteur américain qui dissémine dans l’ensemble de son oeuvre des éléments de La Tour Sombre (et pas que), Bernard Werber multiplie ici les références à ses oeuvres passées : Les Fourmis, Le Papillon des Etoiles, L’Arbre des possibles, Un amour en Atlantide (nouvelle), Les Enfants d’Eve… les références sont nombreuses.

 

Si vous aimez les livres de Bernard Werber, je vous recommande fortement « Troisième Humanité« .
Si vous ne connaissez pas son oeuvre, je pense qu’il s’agit d’un bon point de départ, car ce roman est plutôt représentatif du style et des thématiques abordées par Bernard Werber, et l’originalité de son oeuvre.
Je considère d’ailleurs que ce roman, de par sa vision écologique et Gaia, possède tous les éléments nécessaires d’un best-seller… si un éditeur américain/britannique souhaitait prendre la peine de le publier.

Pour ma part, je suis impatient de lire la suite… qui devrait sortir dans un an.

 

 

 





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