« Scare up the vote » : Stephen King et Joe Hill participent à un événement incitant les américains à voter

En début de semaine, Stephen King, Joe Hill et d’autres personnalités du genre, ont participé à « Scare up the vote », un événement en ligne pour inciter les américains à voter.

Difficile de passer à côté si vous suivez un peu l’actualité : les élections américaines ont commencé et le vote principal se déroulera début novembre.

De plus, il ne vous aura pas échappé que Stephen King déteste au plus haut point l’ancien président Trump, qu’il attaque ouvertement depuis plusieurs années sur Twitter mais également dans ses romans. Pour Stephen King, Donald Trump est un sociopathe au comportement criminel.

A quelques semaines donc d’élections capitales concernant le futur de la démocratie américaine, le milieu du genre a décidé de lancer un événement en ligne, une discussion avec des personnalités du milieu de l’horreur pour inciter les citoyens américains à aller vote.
C’est ainsi que « Scare up the vote » a eu lieu en début de semaine et la vidéo est disponible sur Youtube.

On y retrouve notamment Mike Flanagan et sa femme Kate Siegel (vers 1h23, conversation durant laquelle on ressent une véritable inquiétude — légitime — exprimée par Kate) ainsi que Stephen King et Joe Hill (vers 2h).

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Avant de parler politique, Joe décide de poser quelques questions sur le thème de l’horreur à son père. 
(Ce qui suit n’est pas une retranscription complète, mais une synthèse)

Quels sont les films d’horreurs ultimes?
– Stephen King, lui répond : « La nuit des morts vivants » (George Romero, 1968) / « L’enfant du diable » (Peter Medak, 1980) et « The Descent » (Neil Marshall, 2005)
– Joe Hill, lui, sélectionne : « L’exorciste (William Friedkin, 1973) / « Dawn of the Dead » (George Romero, 1978 ou le remake de 2004 on ne sait pas) et s’autorise à sélectionner « Ca – chapitre 1 » (Andy Muschietti, 2017)

Les films d’horreurs passé trop inaperçu, qui mériteraient à être plus connus 
– Celui qui vient immédiatement à l’esprit de Stephen King est « The Babadook » (Jennifer Kent, 2014), ainsi que « Strange Darling » qui vient de sortir au cinéma, aux USA.
– Joe, de son côté, cite « The Dark and the wicked » (Bryan Bertino, 2020), qui l’a choqué et perturbé

Un roman qu’ils auraient aimé avoir écrit
– Stephen King répond immédiatement « La foire des ténèbres » de Ray Bradbury (1962)
– Quand son père lui retourne la question, Joe de son côté s’autorise à choisir dans la famille et répond donc « Ca », dont il admet qu’il a en quelques sortes toujours essayé d’écrire à sa manière, et que d’une certaine manière son roman « Nosfera2 » s’en rapproche. Et que c’est également un peu le cas de son prochain roman, « King Sorrow », dont l’intrigue s’inscrit dans plusieurs temporalités

Puis la conversation tourne vers la politique, la raison initiale de la conversation
 

 
Joe évoque alors le décès d’Amber Thurman, une femme qui n’a pas pu recevoir les soins médicaux dont elle avait besoin en Georgie : elle n’a pas pu être opérée car les nouvelles lois anti-avortements rendaient l’opération illégales depuis le renversement de la loi par la Cour Suprême américaine.
Cette histoire l’a profondément choqué et est une des raisons pour laquelle il a voulu participer à cet événement.

Stephen King réitère le fait que Donald Trump est un choix très dangereux, et qu’il remarque que des choses écrites par Margaret Atwood dans son roman dystopique qu’est « La servante écarlate » commencent à apparaitre et s’installer dans la société américaine

Stephen King compare Trump à un vieux fromage coulant.

A l’inverse, il considère Kamala Harris comme étant une candidate jeune, très capable, calme et apprécie ses positions notamment sur le droit à l’avortement qui devrait revenir aux femmes. Elle est aussi pour une sorte de sécurité sociale pour les soins médicaux, et Stephen King apprécie également sa politique d’immigration. Mais, il déclare que s’il y a plein de raisons pour lesquelles il encourage à voter pour Kamala, la raison principale est avant tout… qu’elle n’est pas Trump, qui est un danger pour la démocratie.

Stephen King et Joe Hill appellent tous les citoyens américains à aller voter.
 

Au passage, signalons que Stephen King a fait une donation de 430 000 dollars au camp démocrate du Maine pour lutter contre le camp républicain (partit de Donald Trump).

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