Stephen King partage au Guardian les livres les plus importants de sa vie
Il y a quelques jours, le site du Guardian a partagé un « essai » de Stephen King dans lequel l’auteur partage « Les livres de ma vie », donc les livres qui ont eu une grande importance sur sa vie et l’ont donc construit, en tant qu’auteur.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Si vous aimez notre travail de traduction, n’hésitez pas à liker/commenter/partager en masse sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez également nous supporter (et obtenir des avantages exclusifs) via notre compte Tipeee, pour le prix d’un petit café 😉
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Mon premier souvenir de lecture
J’avais 5 ans, dans notre appartement au 3e étage à Stratford, dans le Connecticut. Le livre était « The 500 Hats of Bartholomew Cubbins » de Dr Seuss (livre inédit en français?)
Mon livre préféré en grandissant
Probablement « Dix petits nègres » d’Agatha Christie. Le polar parfait.
Le livre qui m’a changé en tant qu’adolescent
« Sa majesté des mouches » de William Golding. J’étais totalement investit dedans. Vous vous rappelez comment étaient les enfants lorsqu’Harry Potter était au sommet de la popularité? C’était moi avec Ralph et Jack. (Stephen King a écrit, il y a plusieurs années, une préface à ce roman, disponible ici dans notre article : ndlr)
L’auteur qui a changé mon esprit
J’avais 12 ans quand je lisais Studs Lonigan, de James T. Farrell. Il a fait ce que les romans pour enfants font, mais avec des problèmes d’adultes. J’ai compris Studs dès le début. C’est une trilogie qui suit un jeune ado optimiste de Chicago durant la Dépression, jusqu’à ce qu’il devienne un alcoolique désabusé dans le troisième volume. Ca a boosté mon cynisme d’adolescent et montré un portrait fictif des forces sociétales qui détruisent les américains. Une année ou deux plus tard, il a été dépassé par « Les raisins de la colère » de Steinbeck comme étant mon roman parfait sur la Dépression.
Le livre qui m’a donné envie d’être un écrivain
Sa majesté des mouches : c’était sur des enfants, et j’étais un enfant. L’histoire était simple et la descente dans la sauvagerie était réaliste. Je l’ai lu quand j’avais 12 ans, et c’est seulement plus tard que j’ai compris le symbolisme de la tête de cochon coupé et le sous-texte sexuel. J’ai pensé que si je pouvais faire quelque chose du genre, je serai heureux. Et vous savez quoi? J’avais raison.
Le livre auquel je suis revenu
« Un jardin de sable » d’Earl Thompson. Je voulais savoir s’il était aussi extrémiste que ce dont je me rappelais. Il l’était. Aussi, « Last exist to Brooklyn » d’Hubert Selby Jr. C’était mieux que ce sont je me rappelais, mais tout aussi radical.
Le livre que je ne pourrais plus jamais lire
Probablement « La tunique » de Lloyd C. Douglas.
Le livre que j’ai découvert plus tard dans la vie
« Le coeur est un chasseur solitaire » de Carson McCullers. Ecrit par une jeune femme qui n’était à peine plus qu’une enfant et qui se focalsiie sur l’importance de John Singer, un « sourd-muet » et trois personnages. Singer ne se préoccupe pas vraiment d’eux, mais ils pensent que c’est une personne qui sait tout. Comme les gens qui pensent à Dieu.
Le livre que je lis en ce moment
« After Midnight », un recueil de nouvelles de Daphne du Maurier, qui sortira en octobre 2025. (Et pour lequel Stephen King écrira une introduction)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Si vous aimez notre travail de traduction, n’hésitez pas à liker/commenter/partager en masse sur les réseaux sociaux.
Vous pouvez également nous supporter (et obtenir des avantages exclusifs) via notre compte Tipeee, pour le prix d’un petit café 😉
…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………………………