Notre avis sur le livre « La voix de la Terre » de Bernard Werber
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Titre : La voix de la Terre
Auteur : Bernard Werber
Edtions : Albin Michel
Date de publication : 1er octobre
ISBN : 978-2226259882
Présentation de l’éditeur :
7 joueurs, 7 visions du futur.
Chacun tente d influencer l avenir.
Mais c est sans compter sur le 8e joueur,
notre mère la Terre,
qui n a pas dit son dernier mot …
Le plus scientifique de nos romanciers poursuit sa saga des micro-humains sur fond d apocalypse. Alors qu une 3e guerre mondiale se profile à l horizon, Gaïa, la Terre, semble vouloir se rebeller contre ses habitants. Humains et micro-humains prêteront-ils attention à sa voix ?
Notre avis sur, LA VOIX DE LA TERRE, par Bernard Werber
Bernard Werber est, sans conteste, mon auteur préféré après Stephen King. Ce que j’aime avant tout chez lui, c’est sa capacité à écrire des histoires intriguantes autour de sujets universels, ainsi que de mélanger les genres et anecdotes, de façon à toujours avoir l’air de faire apprendre ou découvrir quelque chose aux lecteurs.
J’ai eut l’opportunité de lire « La voix de la Terre » avant sa sortie et j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un très bon roman, qui, via quelques 600 pages couvre beaucoup de choses. Enormément de choses en fait quand on y pense!
LA VOIX DE LA TERRE, est le troisième et dernier tome de la saga « Troisième Humanité« . Ce livre est très riche.
Ainsi, à travers plusieurs centaines de pages on suit les aventures de David Wells & Hypatie, les Emachs (dont la reine 109), mais surtout l’Humanité qui doit faire face à multiples périples.
Ce livre m’a ébahi de plusieurs manières :
– la richesse des éléments abordés (me demandant parfois si il n’y avait pas trop de sujets, et qu’il aurait fallut en faire plusieurs livres)
– la cohérence de l’ensemble, et la continuité avec laquelle tout s’enchaine.
Dans ce nouvel opus on retrouve bien évidemment les sujets chers à l’auteur, et des références à ses travaux précédents (exemple : LE PAPILLON DES ETOILES), ou encore à des noms d’amis (Timsit, Loevenbruck, Amzallag pour n’en citer que quelques uns), ou encore des ‘expériences’ telles que l’hypnose ou l’acupuncture.
Comme je ne cesse de le répéter, les sujets abordés sont multiples. On retrouve bien évidemment les thèmes des deux derniers romans, en y ajoutant une thémaltique centrale au roman. Le risque ultime à laquelle nous devons faire face : un astéroïde qui menace d’éradiquer toute vie sur Terre.
Une thématique majeure autour de laquelle tournent d’autres sujets liés : la place dans la société d’organismes créés génétiquement (en l’occurrence, les micro-humains), la communication avec Gaïa (donnant le titre au livre), la paix internationale et la géopolitique qui en découle, la question de la surpopulation, le sujet de la démocratie (à travers un vote planétaire)… sans oublier des sujets plus personnels tels que l’hypnose, l’acupuncture ou encore les vies antérieures.
Le lecteur, lui, n’est pas non plus en reste car voyage à travers plusieurs décors. France, Egypte, îles, désert, astéroïdes, la Lune, et n’oublions pas un acteur majeur qu’on a entraperçu lors des deux derniers livre : Gaïa, qui s’exprime, ici… ouvertement, et pas forcément de la manière à laquelle on s’attend!
Je pense que vous devez deviner, à travers ces quelques lignes, la richesse du récit de Bernard Werber.
Un récit qu’on lit vite, que l’on dévore malgré son rythme soutenu (on a pas le temps de s’ennuyer) permettant de couvrir l’ensemble des sujets qu’il a décidé d’aborder à travers les 2 parties du roman : 1) l’âge de l’astéroïde / 2) l’âge de la guerre.
Après ma lecture je me suis parfois demandé si il aurait pas été préférable que le récit prenne davantage de temps et soit moins « pressé », voir peut être partagé en 2 livres… mais j’en suis venu à penser que c’était un choix judicieux de la part de Bernard Werber que de tout traiter en un livre car au final on se retrouve d’ores et déjà avec 600 pages, pour le troisième livre d’une trilogie. Et peut-être qu’il a envie de passer à d’autres univers.
Le livre conclut la trilogie de « Troisième humanité », et une interrogation me taraudait : est-ce que Bernard Werber en a réellement fini avec ce récit ou, au contraire, va t’il continuer avec « Demain, les femmes ».
Je ne connais pas sa vision concernant ses prochaines intrigues, mais il m’a confirmé que ce récit est terminé.
>>> Résumé :
Je ne suis sans doute pas le lecteur le plus impartial concernant Bernard Werber, mais « La voix de la Terre » m’a séduit et surpris par plusieurs aspects.
La lecture est sans répits, et on n’a pas le temps de s’ennuyer.
De nombreux éléments s’enchainent parmi lesquels le ressenti de Gaïa concernant les habitants de sa surface, habitants qu’elle a chéri pendant des milliers / millions d’années, de manière à se protéger des menaces externes susceptibles de la mettre en péril… qui prend aujourd’hui forme.
Comme à son habitude avec ses précédents romans, Bernard Werber continue à faire réfléchir, et confirme ici son statut d’auteur-philosophe et d’éveilleur.
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>>> Lire aussi l’essai : « Comment l’hypnose a influencé mon travail d’écrivain »