Hodder, l’éditeur britannique de Stephen King, sort la semaine prochaine la version poche de « Fairy Tale » (Conte de fées), ainsi qu’une version exclusive à Waterstone avec une retranscription de l’interview réalisée l’année dernière lors d’un festival littéraire
Rappelez-vous : l’année dernière, Stephen King participait à un festival britannique littéraire lors duquel il recevait le prix de l’excellente littéraire.
Si malheureusement aucune vidéo de l’événement n’avait finie par être partagée, nous allons malgré tout avoir une retranscription de l’interview.
En effet, Hodder, l’éditeur britannique de Stephen King, sort le jeudi 8 juin la version poche de « Fairy Tale » (Conte de fées).
Mais en complément de la version poche traditionnelle, Hodder sort en exclusivité chez Waterstone (chaine britannique de librairies), une version poche aggrémentée d’un bonus : celle d’une version éditée et adaptée de l’interview de Stephen King lors de cet événement !
Ce bonus sera bien entendu en anglais, mais pourrait être susceptible d’intéresser les lecteurs anglophones.
> Pour le commander cette version poche sur le site de l’éditeur
Mise à jour du 22 juin 2023 :
Nous avons pu obtenir le bonus de cette édition.
Comme cela avait été précisé, il s’agit d’une version éditée et adaptée de l’interview de Stephen King réalisée lors du festival, correspondant à 4 pages d’extraits et passages de la discussion du festival intitulées « Les conte de fées, l’écriture et le monde réel »
Sur les contes de fées :
Stephen King précise qu’il voulait sortir des conventions habituelles des conte de fées et en faire une version sombre, « parce que ce sont les morceaux des conte de fées que les enfants se souviennent ». Et que c’est la littérature sombre qui l’a toujours attiré.
Stephen King souhaitait alors faire une gentille transition du monde réel au monde fantastique, parce qu’il aime le monde réel et voulait le montrer parce que cela aide l’aspect fantastique.
Sur son oeuvre littéraire :
Stephen King voit son oeuvre comme un ensemble. Il y a des personnages qu’il aime retrouver. Et il y en a certains qui continuent de le fasciner. Comme avec « La Tour Sombre » dont il a écrit l’incipit à la fac. Et cette phrase, « L’homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait », a résonné en lui pendant de longues années.
Son défunt ami, Peter Straub, avait l’habitude de dire que la fiction est un effort de trouver un sens à des conflits non résolus. Et Stephen King pense que c’est vrai, et que les auteurs que l’on découvre à un jeune âge libère de la couleur dans l’imagination du lecteur.
Il a toujours aimé l’idée de pouvoir entrer dans un placard et en sortir dans un autre monde. Il a donc intégré l’idée de portes vers un autre monde dans « La Tour Sombre », mais on retrouve aussi l’idée dans « 22/11/63 » ou encore dans « Conte de fées ».
Sur le Radar, le chien du héro dans « Conte de fées » :
Si Stephen King a un corgi dans la vraie vie, qu’il surnomme affectionneusement « la chose du mal », il voulait un gros chien dans « Conte de fées », parce qu’il savait qu’à un moment de l’histoire, il devrait mordre les fesses d’un méchant personnage.
Il admet qu’il a sans doute toujours été un peu méchant avec les chiens dans ses histoires, mais pourtant les lecteurs comprennent que « Cujo » a essayé d’être un bon chien. « Et tous ceux qui ont eu un chien, un chien fidèle âgé qui est décédé, savent que ça blesse. Cela implique beaucoup de deuil ».
Sur l’intégration de son passé dans ses livres :
Il s’inspire forcément de son passé dans ses histoires, mais déclare qu’ayant écrit tellement de livres, s’il n’écrivait que sur son passé, ses livres seraient ennuyeux. « Donc je pense que les écrivains apprennent à être des observateurs ». Ils apprennent à écouter les gens parler, ce qu’ils font et comment ils se comportent.
Stephen King déclare que cela aide à beaucoup lire et regarder beaucoup de séries et de films. Mais aussi, que ce qui aide le plus c’est ce qui est mauvais, car cela permet d’apprendre quoi éviter.
Sur la lecture avec les enfants :
Stephen King considère que c’est super de lire pendant une heure, tous les soirs, avec les enfants. « Les enfants apprécient cela. Ils apprécient le temps passé avec un parent. » Il recommande donc de leur dire, jeune, de couper la télévision, leur ordinateur et leur téléphone pendant une heure poure lire.
Et pareil pour les adultes : Stephen King leur recommande d’apprendre à éteindre leurs appareils pour passer du temps ensemble, avec leurs enfants. « Et je pense que plus on lit, mieux c’est. Je trouve que l’on comprends mieux la vérité et que plus on lit plus on devient critique « .