Stephen King au sujet de l’écrivain Philip Roth, récemment décédé

L’écrivain américain Philip Roth est récemment décédé, et le site du New York Times lui ont offert un hommage en demandant à un certain nombre d’écrivains leur livre préféré du défunt auteur.

Parmi ceux-ci se trouvent Stephen King : 
« Pastorale Américaine est un des cinq meilleurs romans que j’ai jamais lu, peut-être le meilleur. C’est une histoire musclée complétée par des personnages, surtout Swede Levov, qui bruscule leur chemin dans la mémoire de quelqu’un. Le cadre est relativement petit, mais l’ambition est épique. Peu (ndlr : d’auteurs) peuvent passer les années aussi bien que Roth. Il fait partie des meilleurs de la fiction américaine ».

Ce n’est pas la première fois que Stephen King met en exergue ce livre. En effet, l’écrivain l’avait mis en deuxième position de ses 10 livres préférés, dans un classement publié en 2006 dans le magazine Entertainment Weekly.
Il avait alors déclaré : 
« Je pense tout le temps que je dois avoir vu l’ensemble du talent de Roth, et je n’arrête pas d’avoir tort. Ce roman de 1997 au sujet d’un homme essentiellement simple et bienveillant, Swede Levov, et de ses tentatives désespérées de comprendre comment un mouvement radical de la fin des années 60 a séduit sa fille au point qu’elle sombre dans la folie et dans le meurtrer, est probablement le meilleur livre de Roth. Il n’y a pas de réponse ici, seulement une grande histoire serpentant son chemin au coeur des ténèbres américains ».

Que raconte le livre PASTORALE AMERICAINE?

Pastorale Américaine, est publié aux éditions Gallimard et Folio depuis 2001. 

La présentation du livre : 
Après trente-six ans, Zuckerman l’écrivain retrouve Seymour Levov dit « le Suédois », l’athlète vedette de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l’invincible, le généreux, l’idole des années de guerre, le petit-fils d’immigrés juifs est devenu un Américain plus vrai que nature. Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise Miss New jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d’érables centenaires: la pastorale américaine. Mais la photo est incomplète. Hors champ, il y a Merry, la fille rebelle, et, avec elle surgit, dans cet enclos idyllique, le spectre d’une autre Amérique en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainte Angela Davis, des rues de Newark à feu et à sang…

Si vous souhaitez vous laisser porter par le conseil de Stephen King et découvrir le livre :