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Divers

Steve’s Rag 10 – 1976-1996, 20 ans d’adaptations

1976-1996 : Vingt ans d’adaptations cinématographiques

(Loic DeBeer & Pascal Deroy)


Si l’on devait décerner une palme d’or à un écrivain pour la retranscription de romans au cinéma, Stephen King pourrait bien la remporter sans le moindre problème. Il est, à ce jour, le romancier dont l’œuvre a été le plus souvent adaptée à l’écran.

Ses succès littéraires ne pouvaient que susciter l’intérêt des cinéastes afin d’assouvir les désirs croissants d’un public avide de sensations.

Pour commencer nous citerons l’exemple de CARRIE, premier récit de King transposé au cinéma en 1976, par Brian de Palma. Ce film fut très remarqué et s’avéra être un excellent coup de pouce pour la côte de popularité de Stephen King.

Les adaptations suivantes de ses œuvres n’allaient que confirmer la puissance du phénomène King encore à l’état embryonnaire à cette époque.

Depuis, des dizaines de films et téléfilms se sont succédés (avec des hauts et de bas…). On retrouve ainsi le très bon STAND BY ME et le sublime THE SHAWSHANK REDEMPTION, mais aussi l’échec complet de THE CHILDREN OF THE CORN. Il y a aussi le détournement pur et simple du nom de Stephen King avec THE LAWNMOWER MAN (devenu en Français LE COBAYE) sans oublier les adaptations contestées provoquant de sacrées divergences d’opinions (SHINING… par exemple).

En résumé, les résultats sont très variables et il y en a pour tous les goûts et les couleurs et il est heureux de constater que les adaptations n’ont pas porté uniquement sur les romans fantastiques ou horrifiques (ce qui aurait été à mon sens très réducteur). Cela permet au public de découvrir la diversité de l’œuvre de King.

J’aimerais également préciser qu’un film peut avoir plus d’impact qu’un livre (Les ouvrages de King, selon mon opinion, ne sont pas toujours faciles à lire : trop longs, trop lourds).

Aussi bon puisse-t-il être, Stephen King n’est pas exempt de faiblesses.

Comme tout problème que pose une adaptation, la principale question est

« Comment réussir à bien faire ressortir
l’idée maîtresse ou plutôt les tenants et
aboutissants de ses romans ? »

L’adaptation d’un livre à l’écran est un véritable casse-tête ! Certains producteurs et réalisateurs prennent le temps qu’il faut, d’autres non !

Les moyens et la marge de manœuvre allouée à telle ou telle réalisation pèsent fortement dans la balance, car il ne faut pas oublier que c’est aussi une affaire de gros sous.

En somme, toute une quantité d’éléments qui joueront un rôle capital quant à la qualité finale de l’adaptation (mais que l’on doit garder à l’esprit, puriste ou non). Il est aussi évident que l’on ne peut jamais retrouver l’intégralité d’un livre à l’écran. Cinéma et littérature font parfois mauvais ménage !!!

Stephen King semble avoir un petit faible pour le cinéma et il s’implique de plus en plus dans les projets d’adaptations (ce qui n’est pas sans me déplaire !).

Le public en redemande et King en personne est conscient de la résonance et la portée de ces ou ses adaptations.

Stephen King n’hésite d’ailleurs pas à exprimer ses déceptions devant certaines réalisations… Il a, par exemple, déclare que Stanley Kubrick n’a pas su saisir l’esprit du roman THE SHINING et que de ce fait, il a trahi son œuvre. C’est pourquoi Stephen King travaille actuellement sur une nouvelle adaptation de l’histoire, mais cette fois-ci, en série T.V., réalisée par Mike Garris et supervisée par Stephen King…. On ne peut pas nier que THE SHINING est un très bon film de Stanley Kubrick tout en étant une pitoyable adaptation du roman de King.

S.K. n’hésite pas non plus à appeler au boycottage les versions tronquées et les inévitables séquelles (séquelles dans tous les sens du terme !), phénomène américain à la fois jouissif et très embêtant.

Touche à tout, l’écrivain se complémente en se faisant aussi scénariste, acteur, mais aussi réalisateur (Une seule fois à ce jour). A ce sujet, d’ailleurs, la tendance générale est de dire que son long métrage (MAXIMUM OVERDRIVE) est un ratage (En ce qui me concerne, je reste cependant l’un de ses plus fervents admirateurs). A quand une nouvelle tentative ?

Au niveau des scénarios, Stephen King s’en sort bien, notamment avec CREEPSHOW et SLEEPWALKERS.

Ses apparitions en tant qu’acteur restent cependant les plus intéressantes, et sont, en général, toujours gratinées. Surtout quand il joue les abrutis (remember Jordy Verrill dans CREEPSHOW. C’est donc avec impatience que l’on attend sa prochaine prestation dans THINNER/LA PEAU SUR LES OS où il incarne un pharmacien nommé (Oh, surprise !) monsieur Banghor.

Pour finir, voici une suite très Karacho des réjouissances à venir et qui, je l’espère, se concrétiseront.

- APT PUPIL (UN ELEVE D0UE).
- THE MIST (BRUME).
- GERALD ‘S GAME (JESSIE).
– INSOMNIA incomberait à David Fincher (ALIEN 3 ; SEVEN).
– ROSE MADDER serait interprété et réalisé par Kathy Bates.
Ainsi que THE NIGHT FLYER et RAINY SEASON d’après NIGHTMARES & DREAMSCAPES (REVES ET CAUCHEMARS), et malheureusement un CHILDREN OF THE CORN IV qui vient tout juste d’être terminé.

Lille, le 04 Juin 1996.

[Note: Le tableau récapitulatif des adaptations cinématographiques a été retravaillé et inséré dans la rubrique Stephen King sous le chapitre Filmographie]





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