La série « Castle Rock » a débuté mercredi dernier aux USA où les trois premiers épisodes ont été diffusés sur la plateforme Hulu, ainsi que sur iTunes via l’Apple TV.
Inspirée par l’univers de Stephen King, les créateurs ont décidé d’y glisser, plus ou moins subrepticement, différentes références et clins d’oeils à Stephen King. Néanmoins, les créateurs ont déclaré que les easter eggs qu’ils ont intégré à la série ne sont pas fait à la légère, mais dans une optique légitime et apportant un véritable intérêt à l’histoire.
Les références du générique de « Castle Rock »:
Le premier épisode ne comporte pas de véritable générique, qui n’apparait qu’à partir du second. Mais à partir de celui-ci, le générique (d’à peine 20 secondes) fourmille de références à Stephen King, créant ainsi une véritable hommage.
On remarque donc :
– Un exemplaire ouvert du livre « Bazaar«
– La table de matière du livre « La Ligne Verte«
– Une nouvelle référence à Bazaar avec le clocher d’une église qui n’est autre qu’une vue empruntée à l’édition originale du livre
– Des gros plans avec les couvertures de « ça » et « Cujo«
– Une page (du livre Salem) ouverte au chapitre 19, chiffre hautement symbolique dans l’univers de Stephen King dont « La Tour Sombre ».
– Une carte du Maine, où peuvent y être remarquées différents lieux directement associés à King :
— « Crash site », le lieu du crash, près de Haven, correspond bien entendu aux Tommyknockers avec son vaisseau spatial retrouvé sous-terre
— Chester’s Mill et 11h44 : la ville et l’heure à laquelle un mystérieux Dome a recouvert la ville
— Arrow Head, près de Bridgton : qui n’est autre que le nom d’une expérience militaire ayant ouvert un portail vers une autre dimension, ayant libéré les monstres et la « Brume » dans la nouvelle du même nom
— Pop 1500 pour Castle Rock, correspond vraisemblablement à la population de 1991
— Little Tall Island, est bien entendu l’île du roman « La tempête du siècle«
— Total Eclipse of the sun, Saturday : cela nous montre que cette carte provient d’un journal qui mentionne l’éclipse solaire devant avoir lieu et qui fait partie intégrante des livres « Jessie » et « Dolores Claiborne«
(Au passage, le site IGN propose une carte virtuelle intéractive associée à Castle Rock, avec des lieux verrouillés, que nous découvrirons sans doute dans les prochains épisodes !)
Parmi les références suivantes, les noms suivants sont présentés :
– Mélanie Lynksey, sur une page de « Dolores Claiborne«
– Bill Skarsgard, sur une page du livre « Shining«
– Jane Levy, sur une page du livre « Misery » : « Misery’s return » (Deuxième partie, Chapitre 6, page titre du chapitre)
Puis, les pages feuillettées affichent des reproductions de couvertures : « Misery », la hache correspond encore à une ancienne couverture de Misery, puis la couverture américaine de « Rêves et Cauchemars«
– Le nom de l’actrice Sissy Spacek, est affiché sur la page de titre de Cujo, ainsi que le soleil de la couverture américaine de « Différentes Saisons« , et un tampon de la bibliothèque de Castle Rock
– JJ Abrams, apparait sur une double page : se trouve la citation « All work and no play makes Jack a dull boy » (le texte que Jack Torrance du livre « Shining« , réécrit sans cesse), et plus reconnaissable, à droite, se trouve un plan de la prison de Shawshank (la nouvelle de Différentes Saisons, adaptée en film sous le nom « Les évadés »)
– Chambre 217, la chambre hantée du roman « Shining » ( qui avait été modifiée dans le film « Shining » de Stanley Kubrick)
– Un extrait du livre « ça » à travers la référence « They float, Georgie » (Ils flottent, Georgie), et dessous mais on n’en est pas sûr, le chiffre 1408, comme la nouvelle de Stephen King
– Le nom de Stephen King est lui affiché dessus « REDRUM » et « MURDER », la référence évidente au livre Shining qui, rappelons le, avait été traduite en français par « LAMORT » et « TROMAL » ainsi que le numéro de chambre 217, rayé pour la 237.
Enfin, le titre de la série, « Castle Rock« , apparait dessus le titre de CUJO, une référence à Shining, et « Pennywise lives », rappelant que Pennywise (Grippe-sou en français) est vivant, donc le livre « ça« .
Et toutes ces références sont placées en l’espace d’à peine 20 secondes!
Il est plus souvent facile de comprendre de manière visuelle, donc on vous propose de découvrir les références et clins d’oeils (easter eggs) à l’univers de Stephen King via cette vidéo de GameSpot :
On vous propose également de découvrir :
– notre guide des personnages principaux de la série « Castle Rock » (promis sans spoiler)
– notre traduction et versions sous-titrée du documentaire « A la recherche de Castle Rock« , autour de la série et de Stephen King.