Creepshow (BD)
Editions – Sommaire – Résumé – Couvertures
Titre Original : Creepshow (1982)
France :
– BD : produit dérivé officiel du film « Creepshow »
– Illustrée par Berni Wrightson
– Editions françaises : Albin Michel (1983 et 1985), Soleil (2011)
Traducteur : Janine Bharucha
Si vous souhaitez commander le livre :
Une nouvelle série de comics (BD) « Creepshow » est commercialisée, aux USA… mais pas écrite / sans contribution de Stephen King :
– Creepshow : série 1 (2022)
– Creepshow : série 2 (2023)
– Creepshow : série 3 (2024)
Sommaire de la BD « Creepshow » de 1982 écrite par Stephen King :
- La fête des pères
- La fin solitaire de Jordy Verrill
- La caisse
- Messes basses à marée basse
- Ça grouille de partout
LES ADAPTATIONS DE LA SAGA EN FILM ET SERIES :
> CREEPSHOW, 1982
> CREEPSHOW 2, 1987
> CREEPSHOW 3, 2006
> CREEPSHOW, nouvelle série, 2019
Il s’agit d’un recueil de cinq histoires présenté par un mort, qui commente aussi les histoires
La Fête des Pères
Comme chaque année, dans le manoir des Grantham, on célèbre la fête des pères. les convives présents d’attendent plus que Tante Bédélia. Cette dernière comme chaque année, va se repentir dans le tombeau familial, sur la tombe de son père qu’elle a tué à l’aide d’un cendrier car son père était très pénible et pour se venger de celui qui a tué son fiancé. Mais cette année, son père se réveille et réclame le gâteau de la fête des pères qu’il n’a pas obtenu le jour ou il a été tué.
SPOILERS (surlignez le passage suivant si vous voulez des informations clés de l’histoire…)
Il tue donc sa fille. Les convives, impatients de commencer le repas, laissent Robert aller chercher Bédélia dans le tombeau. Mais Robert est tué par la tombe qui lui tombe dessus.
Le père revient au manoir avec son gâteau de fête des pères : la tête d’une des convives : Mme Danvers.
La Fin Solitaire de Jordy Verrill
Jordy Verril, un simple d’esprit, se trouve dans son jardin quand il voit une météorite s’écraser non loin de chez lui. il court la chercher en se disant qu’il pourra, peut-être, en tirer une somme d’argent en la vendant à un professeur d’université. Cela lui permettrait de rembourser un emprunt. Jordy veut faire refroidir le météore brûlant… Mais l’eau étant trop froide, le fait éclater et un liquide ressemblant a du pus s’en échappe et se répand sur la main de Jordy et dans le cratère formé après sa chute.
Des cloques vertes poussent sur les doigts de Jordy et ce dernier imagine le médecin voulant l’amputer. Devant un miroir il se touche le visage et la langue… Ceux ci deviennent verts, comme si de l’herbe avait poussée dessus.
Le cratère et le seau se retrouvent recouverts d’herbes eux aussi.
SPOILERS (surlignez le passage suivant si vous voulez des informations clés de l’histoire…)
Le lendemain, Jordy se réveille avec le torse complètement recouvert. Il veut se faire couler un bain, et voit son père, au travers du miroir, lui déconseillant de le faire. Mais Jordy l’ignore. Il pense que le bain le soulagera des démangeaisons causées par l’herbe qui lui pousse de partout…. En fait, ce qu’il ne sait pas, c’est que l’eau accélère le processus.
Jordy, complètement recouvert, arrive finalement à prendre un fusil, malgré les mauvaises herbes, et se tire une balle en pleine tête.
Dehors, la Nature se recouvrent des rapidement de mauvaises herbes…
La Caisse
Un gardien d’université découvre sous un escalier une vieille caisse en bois datant de 1834. Il appelle le professeur Stanley, afin d’étudier le contenu. Celui ci quitte la fête organisée chez lui et les deux hommes tentent alors d’ouvrir la caisse.
En glissant son bras a l’intérieur, le gardien se fait littéralement happé dans la caisse. Stanley court chercher de l’aide. Il croise un étudiant qui finit lui aussi dans l’estomac de la créature immonde que renferme la caisse.
SPOILERS (surlignez le passage suivant si vous voulez des informations clés de l’histoire…)
Se réfugiant chez Henry, un ami, Stanley lui raconte tout. Une idée traverse l’esprit d’Henry : Ne pouvant plus supporter sa femme alcoolique et infidèle, il décide de l’emmener a l’université en cadeau au monstre. Une fois celle ci arrivée à l’université, il la pousse sous les escaliers mais cela ne se passe pas exactement comme il le souhaitait: elle se défend et la bête ne se montre pas…
Finalement le monstre tue tout de même sa femme avant de regagner sa caisse où il se sent en sécurité. Stanley cadenasse alors la caisse. Il l’emmène alors, avec les autres macchabées, et la jette dans l’étang de Ryder.
Henry et Stanley, se mettent d’accord pour ne rien dire a la police.
La caisse est fermée avec des cadenas et des chaînes, et la bête ne peut-être que noyée, n’est ce pas ? N’est-ce pas ???…
Messes Basses à Marée Basse
Découvrant que sa femme couche avec Henry, Richard devient fou et élimine les deux jeunes gens d’une cruelle manière. il les enterre face à la marée montante et, avec une camera, filme leur agonie. Il s’occupe en premier lieu de son épouse, Becky. Cela fait, il enterre henry, et lui montre le spectacle de Becky en train de se noyer.
Maintenant, la marée monte et Henry se noie lui aussi.
Richard, quant à lui, regarde le spectacle par l’intermédiaire d’un caméscope laissé sur place qui retransmet les images sur sa télévision.
Le lendemain, il part à la recherche des cadavres mais aucune trace… Il y a cependant un détail troublant : le câble de la télévision a été grignoté…
SPOILERS (surlignez le passage suivant si vous voulez des informations clés de l’histoire…)
Richard rentre prendre une douche, mais il n’entend pas, pendant ce temps, les deux amants rentrer chez lui. Ils se croisent, et Richard tire avec son revolver… Mais cela ne leur fait rien , hormis les traverser. Les deux amants morts-vivants sont revenus pour se venger…
Cette fois, c’est au tour de richard d’être enterré face a la mer montante…
Ca Grouille de Partout
Monsieur Upson Pratt, riche homme d’affaire acariâtre, a horreur des cafards dans son appartement, situé en haut d’un immeuble. Il les extermine dès qu’il en voit un.
Petit a petit, de nombreux cafards s’installent partout chez lui, sans qu’il ne s’en rende compte.
Il reçoit un coup de fil de la femme d’un ancien partenaire, qui s’est suicidé à cause des problèmes rencontré par l’entreprise, et celle ci lui souhaite de mourir lentement et atrocement…
SPOILERS (surlignez le passage suivant si vous voulez des informations clés de l’histoire…)
Soudain, une panne d’électricité… Et là, il voit les milliers, voire millions, d’énormes cafards installés dans sa maison, s’en prenant a lui.
Il se réfugie dans sa chambre, mais là encore c’est envahi. il fait une crise cardiaque…
Une heure plus tard, le courant revient. On ne distingue plus un seul insecte. L’appartement est propre comme un sou neuf.
Cependant, le corps d’Upson Pratt reste inerte sur le sol. Sa bouche s’ouvre et fait sortir de nombreux cafards…
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Liens avec d’autres histoires de Stephen King
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Avis personnel, herbertwest – Février 2004 :
Bande dessinée inspirée du film, mais avec certaines fins des histoires dans la bande dessinée (comme LA CAISSE, LA FIN SOLITAIRE DE JORDY VERRILL) plus optimistes que le film. BD dans l’esprit des EC Comics des années 50, avec toujours une morale traditionnelle des États-Unis.
Dans le monde des EC COMICS et celui de CREEPSHOW, le Bien et le Mal sont clairement distincts et le Mal obtient des « récompenses » justes et immédiates, car il s’agit toujours de vengeances, exceptions faites pour les histoires de LA FIN SOLITAIRE DE JORDY VERRILL, qui ne correspond pas à une vengeance et n’a pas non plus de morale, et LA CAISSE. Ces deux histoires furent d’abord écrites, sous la forme de nouvelle,s par Stephen King, contrairement aux autres.
La première étant parue en mai 1976 dans Cavalier et en avril 1979 dans NUGGET, sous le nom « WEEDS ».
La seconde fut publiée en juillet 1979 dans Gallery sous le même nom, « THE CRATE ».
« LA FÊTE DES PÈRES » est une histoire sympathique de revenants et de vengeance pour commencer la BD.
« LA FIN SOLITAIRE DE JORDY VERRILL », est fortement, et on ne peut le nier, inspirée par « LA COULEUR TOMBÉE DU CIEL » de Howard Philips LOVECRAFT, auteur qui a influencé Stephen King. Il le dit d’ailleurs lui-même (Lovecraft est un auteur que j’affectionne moi-même). On peut dire que c’est une manière de lui rendre hommage.
La fin du film est plus imaginative, bien que la BD démontre par « FIN ? » que ce n’est pas complètement finit… en effet, le film montre un travelling arrière de la maison, montrant les paysages verdissant . Le monde est donc condamné par ces mauvaise herbes venues de l’espace… C’est une très bonne histoire et, qui plus est, je serais tenté de dire : plausible…
« LA CAISSE » est une histoire classique de monstre tout en traitant à la fois sur le thème de la peur de l’inconnu et la curiosité… Ne pourrait on pas en tirer que la curiosité est un mauvais défaut?
« MESSES BASSES A MARÉE BASSE » est une histoire de vengeance. un homme rendu psychopathe a cause de l’adultère de sa femme.
Mais l’histoire prend aussi, à un moment donné, un virage a 180 °, et finalement c’est l’arroseur qui devient arrosé. Histoire très sympathique… je doute qu’elle donne envie de tromper sa (son) conjoint(e).
« CA GROUILLE DE PARTOUT ». Un histoire sur fond de vengeance écologique (les insectes se vengent de quelqu’un qui les annihile). Personnellement, je rapprocherais cette histoire d’une autre nouvelle de Stephen King: THE CAT FROM HELL. En effet, dans chacun de ces récits ce sont des vengeances écologiques (un chat vient pour se venger des autres chats sacrifiés par la médecine et les expériences de médicaments d’un vieil homme sénile). Autre point de concordance : le fait qu’à la fin de ces deux nouvelles l’animal sort de la bouche de son ennemi. Les cafards sortent de la bouche de l’acariâtre, et le chat sort de celle du chasseur engagé pour le descendre.
Autre thème principal indéniable : la peur des insectes : avec notamment le fait qu’il tue chaque insecte et qu’à la fin, Mr Pratt fait une crise cardiaque.
J’aimerais rappeler que la peur des insectes est dans le classement des peurs du Stephen King.
1- la peur du noir
2- la peur des trucs gluants
3- la peur des serpents
4- la peur des rats
5- la peur des espaces confinés (claustrophobie, donc)
6- la peur des insectes
7- la peur de la mort
8- la paranoïa (peur des autres)
9- la peur pour quelqu’un d’autre
(extrait de STEPHEN KING DE A a Z , de George Beahm)
C’est une excellente BD dans la pure tradition des EC COMICS avec un ton d’humour noir, humour que j’apprécie 😀 avec les jeux de mots du mort qui commente, ce qui n’est pas sans rappeler les CONTES DE LA CRYPTE et autres séries du même style. Dommage qu’il y est de la censure sur les mots qui devraient être vulgaires, remplacés par des signes d’injures des crois… lol enfin c’était en 1982… Donc les mentalités ont changées.
Pour moi cette BD est un bijou que ce soit pour sa valeur car très rare (et ce plus en version française), mais aussi par le fait que ce soit l’unique excursion du Stephen King dans ce domaine qu’est la BD.
Si je le pouvais, je souhaiterais aussi féliciter le dessinateur BERNI WRIGHTSON qui a fait un très beau travail sur les histoires du Stephen King.
Mes seuls regrets sont que les fins sont moins percutantes pour deux histoires que dans le film, mais elles restent tout de même plus qu’agréables. Aussi, dans le film, on trouve un PROLOGUE et ÉPILOGUE a ces histoires, qui donnent naissance au recueil :
Un adolescent (NB: il s’agit de Joe Hill dans le film, qui n’est autre que le fils de Stephen King) lit des bandes dessinées « CREEPSHOW » dans sa chambre.. son père le gronde et les jette a la poubelle…. Le vent fait tourner les pages et des histoires sortent de l’ouvrage… (vous comprenez lesquelles j’espère).
A la fin du film : des éboueurs trouvent les BDs et un intéressé les feuillète : une page est découpé sur un coupon d’achat pour une poupée vaudou : C’est le gamin du début du film qui l’a commandée. Il se venge ainsi de son père en enfonçant des épingles sur la poupée représentant celui qui l’avait grondé…
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Avis personnel, Herbertwest – Février 2011 :
J’ai écris le précédent commentaire, concernant CREEPSHOW… il y a 7 ans. C’est fou comme le temps passe vite.
Les éditions ont fait un très bon choix en rééditant CREEPSHOW. Cette BD était épuisée depuis bien longtemps, et les collectionneurs/ fans de Stephen King essayait quand même de l’acheter, à un prix minimum de 50€.
Pour un éditeur, il s’agit donc d’une véritable pépite qui devrait générer des ventes. Je suis d’ailleurs surpris qu’Albin Michel ne l’ait pas réédité. Néanmoins, l’édition anglaise est également épuisée et n’est pas non plus réédité. Cela m’étonne également. Selon les détails du copyright, cette édition a fait lieu d’un arrangement avec Plume, du groupe Penguin.
En tout cas, il s’agit de la deuxième réédition par Soleil d’une ancienne édition d’Albin Michel avec un texte de Stephen King. La précédente étant FRANKENSTEIN de Mary Shelley, illustré par Berni Wrightson.
Concernant le livre : les dessins sont bien entendus les mêmes, mais il s’agit ici d’une nouvelle traduction, réalisée par Nicolas Meylaender.
La couverture a également été retravaillée. Il ne s’agit pas de celle présentée sur amazon, qui semblait le projet de décembre 2010.
Le devant s’inspire de la couverture originale américaine, reprenant l’idée des EC Comics de l’époque… et le derrière correspond à une variation de la couverture de l’édition d’Albin Michel.
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| (Seconde édition : Le prix sur la couverture est 49F) Albin Michel | Soleil US, 2011 | |||
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