En pleine promotion pour son film « Life of Chuck » (mercredi dans les salles de cinéma françaises), le réalisateur Mike Flanagan parle également de l’adaptation en série de « Carrie » dont le tournage va prochainement débuter à Toronto.
En pleine promotion pour son film « Life of Chuck » (mercredi dans les salles de cinéma françaises), le réalisateur Mike Flanagan parle également de l’adaptation en série de « Carrie » dont le tournage va prochainement débuter à Toronto.
Concernant « Life of Chuck » :
Le film « Life of Chuck » se dévait d’être un film indépendant
Ce n’est pas une surprise, on sait depuis plusieurs années que le film « Life of Chuck » est un film indépendant. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le tournage a pu se faire pendant la grève d’Hollywood il y a quelques années.
Que ce soit dans une interview à Variety ou dans le récent épisode de Kingcast, Flanagan a révélé avoir lu « Life of Chuck » en 2020,en pleine pandémie. Et l’avoir immédiatement adoré.
A peine une heure et demi après sa lecture, il a envoyé un email à Stephen King pour lui demander les droits. « Je sais que l’on a beaucoup d’autres projets en cours, mais qui sait avec l’état du monde en ce moment. Cependant j’ai tellement aimé cette histoire, que si tu me fais confiance avec elle, je peux en faire quelque chose qui, si cela ne reproduis qu’une portion de ce que j’ai à l’esprit, ce sera sans doute le meilleur film que je puisse jamais faire.
Et a écrit un scénario durant un weekend.
Dans l’interview, Mike précise qu’il était important de garder la structure en 3 actes de l’histoire de King et que c’était donc important de faire le film de manière indépendante sinon les studios traditionnels n’auraient pas accepté cela.
Mais, chez Kingcast, il a révélé que ce n’était pas non plus une mince affaire de monter le projet, même de manière indépendante. Car les distributeurs avaient besoin d’une tête d’affiche qui aideraient à vendre le projet, son nom (et celui de Stephen King) ne suffisant pas, après plusieurs échecs box office d’adaptations de Stephen King.
Flanagan a vu Tom Hiddleston danser en ligne, et ça l’a inspiré à se rapprocher de lui. Et c’est ainsi que cela a commencer à avancer. Et que ses amis et acteurs/actrices habituels l’ont soutenu. Parfois uniquement en venant participer à une journée de tournage.
Dans une interview / portrait publié par le Washington Post, Flanagan dit penser qu’un studio n’aurait jamais financé le film, parce que non seulement ce n’est pas de l’horreur, mais ce n’est aussi rien de reconnaissable. Ressemblant à aucun autre film.
Même Mark Hamill révélait que quand on entend d’une collaboration entre King et Flanagan on s’attend à de l’horreur mais que le résultat est quelque chose d’atypique pour eux deux.
Mike Flanagan aurait aimé avoir Stephen King comme narrateur de « Life of Chuck »
Dans la conversation avec le Kingcast, Flanagan a évoqué avoir un temps espérer avoir Stephen King comme narrateur pour le film. Il adore ses lecture de « 1408 » ou encore de « LT’s Theory of Pets » (L.T. et sa théorie des A.F, dans « Tout est Fatal« ). Mais il a pu avoir son ami Nick Offerman, qui a une voix avec tout autant de cache.
Concernant « Carrie » :
Au début, Flanagan (comme Stephen King) étaient réticents :
Quand Amazon s’est rapproché de Flanagan pour lui proposer « Carrie« , Flanagan s’est demandé pourquoi. Parce que cela avait déjà été fait.
Puis Flanagan a trouvé une réponse excitante à sa question, et si King voulait qu’elle soit laissé tranquille au début, Flanagan a fini par lui envoyer le plan de la série et King a comprit qu’ils voulaient faire quelque chose de nouveau. Et lui a dit « Oh, maintenant je suis intéressé en tant que fan. Je suis impatient de voir où ça va. »
La vision de Flanagan donne l’aperçu d’une toute nouvelle histoire… qui va au-delà de Carrie
Le réalisateur rappelle que l’histoire a cinquante ans, et que les thèmes initiaux étaient le fait de devenir souffre-douleurs et ses conséquences. Dans un monde contemporain, être victimisé n’a pas le même poids et les impacts ont bien changé. Les principes sont les mêmes, mais ça va plus loin que juste sur le personnage de Carrie White. Flanagan continue en précisant qu’il ne pas en dire plus sur ce qu’ils font… mais peu en dire plus sur ce qu’ils ne font pas.
« Nous ne racontons pas l’histoire telle qu’elle a déjà été racontée et nous ne faisons pas une série sur la télékinésie. C’est présent, mais ce n’est pas le sujet. Il y a une version dans laquelle Carrie White porte une histoire sur l’origine tragique d’un superhéro. Je trouve qu’ils ont déjà fait ça. (Donc ce n’est pas ça, ndlr)
Donc nous nous concentrons bien plus sur la destruction de la communité à travers ces outils modernes. Qu’est-ce qu’il se passe dans un monde où internet a créé un environnement dans lequel on se croit anonyme? La scène de Carrie White dans les vestiaires, dans toutes ces itérations, est quelque chose d’horrible. Carrie White dans les vestiaires quand les gens ont un téléphone est une toute autre histoire »
