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Théâtre

LES YEUX DU DRAGON, la pièce de théâtre

LES YEUX DU DRAGON, LA PIECE DE THEÂTRE

 

 
La fiche du livre LES YEUX DU DRAGON

En Belgique, le roman LES YEUX DU DRAGON va être produit en pièce de théatre officielle. 
  L’auteur du scénario est Olivier Clément, comptable qui a pu obtenir l’autorisation de la part de l’avocat de Stephen King a force d’envoyer des emails pendant près d’un an à raison d’un par semaine.

La première s’est déroulée le 11 novembre avec les comédiens de Comedia 77, sur la scène de La Ruche Théatre à Marcinelle (Belgique).

 


 

Olivier Clément, auteur de la pièce       [English version at the bottom]

Je suis en fait comptable mais aussi passionné de théâtre. Je suis comédien amateur dans la région de Charleroi, en Belgique, et j’ai joué dans de multiples rôles depuis 12 ans.

Je suis un fan de Stephen King et j’ai lu beaucoup de ses romans. Cependant, « Les yeux du dragon » a toujours été l’un de mes préférés. Pour moi, il ne s’inscrit pas dans le type « conte de fée ». D’ailleurs, comme le dit le juge Peyna dans le roman : « Il n’y a plus de nains ni de trolls ». Stephen King a volontairement utilisé un univers sans créature magique pour se détacher du genre héroic fantasy. Il nous délivre une histoire qui fait la part belle aux humains, à leurs dilemmes, leurs sentiments, leurs difficultés dans la vie de tous les jours, dans leurs relations entre parents et enfants, dans les choix auxquels nous faisons face tous les jours et dont d’autres vies pourraient dépendre.

Tout cela m’a profondément touché et secoué à chaque fois que j’ai relu ce roman. Nous sommes face à des parents qui aiment leurs enfants mais qui ne leur disent que rarement et qui sont capable de les frapper pour les protéger malgré eux ; face à un jeune homme, manipulé par un génie du mal,  qui laisse croupir son propre frère par aveuglement ou jalousie et qui se repent sincèrement du mal qu’il a fait ; face à une erreur judiciaire comme on en entend parfois parler à notre époque, avec toutes les conséquences et toutes les traces que cela peut laisser dans le mental des innocents ; face à l’amour sans limite d’un homme pour son épouse ou d’un fils pour son père et au déchirement lors de la perte d’un être cher.

Tout cela n’est il pas très proche de nous, même si ça se passe au royaume de Delain ?

Voilà la raison de mon envie de transformer cette histoire en pièce de théâtre.

J’ai donc pris chaque chapitre, l’un après l’autre, et je les ai ré écrit en dialogue. Ensuite, je les ai replacé dans l’ordre chronologique de l’histoire, j’ai enlevé ce qui était superflu ou impossible à mettre sur une scène de théâtre, j’ai privilégié l’histoire, les personnages, les sentiments, le combat entre le bien et le mal et j’y ai ajouté une touche de magie grâce à un comédien qui est aussi un magicien professionnel et qui fait des tours de magie sur scène tout en jouant le rôle du conteur, celui qui construit l’histoire au fur et qui inter agit avec le public.

J’ai contacté au départ les éditions Albin Michel qui m’ont donné les coordonnées d’un agent à Los Angeles qui m’a donné celles d’un avocat à New York, JD Kramer, avec qui j’ai correspondu depuis. J’ai effectivement envoyé un e-mail toutes les semaines à ce monsieur pour ne pas qu’il m’oublie et jusqu’à ce que j’obtienne une réponse de sa part. Un peu comme Andy Dufresne dans « les évadés » pour obtenir sa bibliothèque.

J’ai effectivement douté parfois que ça puisse fonctionner. Entre autre parce que c’est un travail de longue haleine que cette adaptation. Et puis, à une époque, Mr Kramer m’avait dit qu’une adaptation cinématographique était en projet et que le cinéma primait sur le théâtre. Heureusement pour moi, ce projet a capoté et j’ai donc eu le droit de mettre de scène ce que j’avais passé de longues heures à écrire.

Ma motivation a toujours été sans faille cependant. Je voulais absolument réaliser ce rêve, même si ce devait être le seul rêve de ma vie que je concrétise, je devais voir ça de mes yeux, je me devais d’accomplir au moins une chose dont on se souviendrait en parlant de moi.

Ensuite, est venue la mise en scène. Il fallait donner vie à ces mots, faire passer à travers mes comédiens tous ces sentiments qui m’avaient tellement émus à la lecture du roman. Il fallait aussi trouver des idées de mise en scène qui pouvait aller au-delà du roman, être original, mettre un peu de moi dans toutes les scènes. Je pense y être arrivé car les gens qui me connaissent et qui ont vu ce spectacle m’ont souvent dit : « on te reconnaît dans beaucoup de scènes », et ça me fait très plaisir.

J’ai choisi un décor dépouillé. Seuls quelques éléments sont utilisés de façon récurrente tels une table ou un lit mais habillés de façon différentes selon l’endroit où on se trouve. Il y a un trône dans la salle du trône (étonnant), une cheminée chez Peyna, une énorme tête de dragon créée par des enfants d’un atelier de bricolage local.

Les acteurs dont tous des amateurs, certains avec plus d’expérience que d’autres. Il y a 19 comédiens. Le plus jeune a 12 ans et joue le rôle du prince Peter enfants. Ils se sont tous donnés à fond dans leurs rôles et m’ont suivi à 200 pourcent dans ce projet, je suis très fier d’eux. Ils ont composé leur rôle selon les instructions que je leur donnais et ont réussi à ressentir et a faire passer les émotions que je voulais.

Flagg est très impressionnant, le conteur a un sens du public formidable et plaît à tout le monde par son originalité et ses tours de magie, la reine Sasha est superbe dans ses costumes et dans son jeu, Peter enfant est très juste et très vrai grâce à son jeune âge. Je ne les passerai pas tous en revue, mais leur travail est exceptionnel.

 

PHOTOS DE LA PIECE
 


Olivier Clement, author of the play :

Actually I am an accountant, but also passionned by theater. I have been acting in the Charleroi county in Belgium, and played different roles since I am 12.


I am a fan of Stephen King and I’ve read all of his novels. However, “Eyes of the Dragon’, have always been one of my favorites. For me, it is not a “fairy tale”. Beside, as the High Judge Peyna says in the novel, “there are no more dwarves.”
Stephen King purposely used a world without magic creatures to do not get tied to Heroic Fantasy. He delivers a story that give a well place to human beings, to their dilemmas, their feelings, their problems in the daily life, in their relationship between the parents and children, in the choices that we are facing everyday and whom other lives are depending.


All of this touch me and shake me everytime I read this novel. We are in front of parents that love their kids but that rarely tells them, and that are able to fight for protecting them; against a young man manipulated by evil, that leaves aside his own brother, because of blindness or by jealousy and he then truly repents for what he did; against a mistake of the law the way it sometimes occurs in the current world, with all the consequences and all the marks that it can leave in the mind of innocent people; against the limitless love of a man for his spouse or of a son for his father and at the tearing of the loss of a relative.

Isnt all of that close from us, even if it is in the Kingdom of Delain?

This is the reason why I wanted to turn this story in a play.

So I took every chapter, one by one, I rewrote them as conversations. Then, I sorted them in chronological order of the story, I took of what was unnecessary or impossible to put on a playscene. I favored the story, the characters, the feelings, the fight between good & evil, and I added some magic thanks to an actor which is also a professional magician and that does magic trick on scene while playing the storyteller, the one that builds the story and that interacts with the audience.

 

At first, I contacted Albin Michel (King’s French publisher) that gave me the contact details of King’s agent in Los Angeles, that gave me the details of a lawyer in New York, JD Kramer, which who I have been in touch since then. Indeed, I have been sending a weekly email to him to do not foget me, and until I had an answer. A little bit like Andy Dufresne in Shawshank Redemption, or him to get his library.

I sometimes had doubt that it would work. Inter alia because it is a long work. And at a time, Mr Kramer told me that a movie adaptation was on project and that the cinema was more important than theater. Luckily for me, this project failed and so I got the right to direct it for theatre, what I spent hours writing.

However, my motivation have always been flawless. I absolutely wanted to realise this dream, even if it would have been my only dream I would have realised, I needed to see that with my eyes, I had to complete at least a thing that people would remember while talking about me.

Then came the setting. I had to give life to these words, that the comedian show all the feelings that touched me while reading the novel. Ideas had to be found to go beyond the novel, to be original, put some of me in this scenes. I think I managed to do so because people that knows me and that have seen this show, told me “we recognise you in a lot of the scenes”, and that made me happy.

I choose a bared stage. Only few items are recurring as a table or a bed, but dressed different ways according to the place where it is. There is a throne in the room of the throne (surprisingly), a fireplace at Peyna’s, a giganteous head of dragon created by the kids of a local DIY workshop.

The actors are all novices, some have more experiences than others. There are 19 actors. The youngest is 12 and is playing Peter the prince, as a kid. All of them are really in their role and followed me at 200% in this project… I am really proud of them. They composed their role according to the guidance I was giving them, and succeed to feel and show the feelings that I wanted.


Flagg is really impressive, the story-teller is wonderful with the audience and please everyone with his eccentricity and his magic tricks, the queen Sasha is magnifiscent in her outfits & her role, Peter as a kid is very true and appropriate thanks to his youth. I wont go through all of them, but their work is exceptional.

About my projects, I am considering improving this one even more, and maybe playing it again in Belgium or somewhere else.

PICTURES OF THE PLAY

 





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