Stephen King prend position contre Amazon dans le conflit Amazon / Hachette, dénonçant les méthodes de ‘voyou’
Alors qu’un bras de fer est en train de se réaliser, aux USA, entre le groupe d’édition Hachette et Amazon (je vous invite à lire une news du site Actualitte à ce sujet), où Amazon utilise sa force de frappe pour tenter d’imposer ses conditions à Hachette, Stephen King a décidé d’en parler dans une lettre / essai publié dans le magazine Entertainment Weekly.
Dans cet article (que nous ne reproduirons pas pour des raisons logiques de droit d’auteur), Stephen King fait le parallèle avec un bras de fer qui eut lieu lorsque le pont George Washington fut fermé pour des raisons politiques.
Il continue en affirmant la domination d’amazon sur le marché des ventes de livres, avant de comparer ce bras de fer à un racket de voyou, d’un puissant contre un autre magasin d’une rue imaginaire (la rue des livres, Book Street), de manière à ce que tous les autres commerces de la rue suivent.
Stephen King ajoute que si Hachette renégocie les termes du contrat en favorisant Amazon, il serait alors fort probable que les autres éditeurs doivent également se soumettre à ces termes.
Toujours selon l’auteur, Amazon déplorerai l’utilisation du terme de voyou concernant cette situation, car ayant une consonance négative, mais Stephen King déclare qu’il ne faut pas avoir peur d’utiliser les bons termes, car les méthodes de gros bras (qui sont bien ce dont il s’agit) ont pour objectif est d’instiller la peur.
Ainsi, il connait lui meme de nombreux auteurs qui ont peur de prendre position sur le sujet (visiblement pas lui), de peur que le site ecommerce enlève le bouton d’achat de leurs livres.
Enfin, Stephen King termine en citant un personnage de son livre LE FLEAU : « Country don’t mean dumb. » Ajoutant que cela est vrai, mais c’est aussi vrai de : « Legal don’t mean right ». (Ce qui est légal n’est pas forcément correct).