Les nouvelles rares ou inédites de Stephen King
(Lou Van Hille & Christophe Hayot)
Un grand nombre d’œuvre écrites par Stephen King restent encore à ce jour soit inédites soit confidentielles car très peu connues et diffusées lors de leur sortie à un très petit nombre d’exemplaires. Nous vous proposons ici de passer en revue toutes celles dont nous avons connaissance accompagnée du maximum d’information que nous avons été en mesure de trouver. Cette liste n’est en aucun cas exhaustive dans le mesure où l’on retrouve encore certains écrits dont on ignorait l’existence. C’est le cas de notamment de la première nouvelle que nous vous présentons :
Jhonathan and the Witchs
Cette histoire fut écrite par Stephen King alors qu’il n’avait que 9 ans, en 1956. Il l’écrivit pour sa tante Gert qui en échange lui offrit un quarter dollar. L’histoire se déroule dans un monde d’heroic fantasy. il s’agit de l’histoire du jeune Jhonathan qui quitte son foyer et part à l’aventure. Il se voit attribué la lourde tache d’affronter trois sorcières et de mettre un terme à leur existence. Malgré quelques maladresses et de nombreuses fautes d’orthographe, on peut déjà sentir un style et une qualité naissante.
The Killer
C’est une nouvelle d’une page écrite en 1963 alors qu’il avait 14 ans. Il l’envoya au magazine cinématographique Spacemen mais elle ne fut publiée que 31 ans plus tard dans Famous Monsters of Filmland.
King y raconte l’histoire de quelqu’un qui travaille dans une usine d’armement. Ce quelqu’un s’empare d’un revolver alors que les gardes arrivent. Au cours de la fusillade il est abattu alors qu’il ne demandait qu’une chose : Dites moi qui je suis. La réponse se trouve dans la toute dernière phrase de la nouvelle.
Bien que King était encore jeune lorsque cette nouvelle fut écrite, son style était déjà bien forgé et la fin de cette nouvelle est totallement kingienne…
People, Places and Things
Il s’agit en fait d’un recueil de nouvelles écrites par Chris Chesley, un ami d’enfance de King et Stephen King lui-même. L’ouvrage fut publié à compte d’auteur une première fois en 1960 puis une seconde fois en 1963.
Ce recueil contient 18 nouvelles d’une page chacune : 8 écrites par King, 9 écrites par Chesley et une par les deux auteurs. Nous n’aborderons ici que celles écrites par King. La première s’intitule The Hotel at the End of the Road. Il s’agit de l’histoire de deux jeunes punks qui se retrouvent prisonniers d’un hotel. Les deux jeunes deviennent tels des statues de cire dans un musée. Ils sont incapables de bouger, sont prisonniers de ce lieu mais sont cependant toujours vivants. Comme le signale Stephen Spignesi, l’hotel de cette histoire ressemble étrangement à l’Overlook. Il s’agit probablement de l’arrière-arrière-grand-père de celui-ci. La seconde histoire s’intitule I’ve Got to Get Away. L’histoire ressemble étrangement à la nouvelle intitulée The Killer sauf que cette fois-ci on ne met pas fin au personnage central mais on le remet en circulation en lui effaçcant la mémoire. A la fin on se retrouve au point de départ. La troisième histoire s’intitulait The Dimension Warp mais a été hélas perdue.
Dans The Thing at the Bottom of the Well on retrouve un jeune garçondont la passion est de torturer des animaux. A la fin de la nouvelle le garçon et retrouvé au fond d’un puit; on lui a fait subir les mêmes supplices qui faisait subir à ses victimes. On peut ressentir dans cette histoire le passage de la mort de Patrick Hockstetter dans It. La nouvelle suivante s’intitule The Stranger. Dans cette histoire on retrouve Kelso Black le personnage qui apparaissait dans la première histoire. Dans cette histoire Kelso Black rencontre le diable. Il s’agit en fait d’une première ébauche de Randall Flagg que l’on retrouve dans The Drawing of the Three ; The Stand ; The Eyes of the Dragon… Toujours selon Stephen Spignesi, cette petite nouvelle de 234 mots annonce les talents d’un grand auteur. La sixième histoire écrite par King s’intitule I’m Falling. Hélas, cette histoire a aussi été perdue.
L’histoire suivante s’appelle The Cursed Expedition. Nous quittons ici le fantastique pour entrer dans le monde de la science-fiction. Des astronautes se rendent sur la planète Vénus pour découvrir que celle-ci est vivante. La planète dévore tous les astronautes qui y pose le pied. L’histoire se termine avec Vénus qui attend le prochain astronaute. La huitième histoire s’intitule The Other Side of the Fog. Cette nouvelle rappelle un peu The Mist.
Il s’agit de l’histoire d’une personne perdue dans le brouillard et le temps. C’est sans doute l’histoire la plus achevée du recueil. Vient ensuite Never Look Behind You, la nouvelle co-écrite avec Chris Chesley.
C’est l’histoire d’un voleur qui est surpris par une vieille femme en haillons. Il se retourne pour la regarder et elle lui dit alors : Oui, beaucoup d’argent mais tu n’en profitera pas. Elle tend alors les mains vers lui et il est frappé à la gorge par des éclairs. On le retrouve mort quelques jours plus tard. Un jeune homme se demande comment il a été tué. Un second jeune homme lui dit qu’il est content qu’il soit parti. La nouvelle se termine sur la phrase :
Il a été chanceux, il n’a pas regardé derrière lui. L’histoire est étrange et ne semble pas avoir de sens réel.
The Star Invaders
Cette nouvelle de 17 pages fut publiée à compte d’auteur en juin 1964. Elle est dédiée à Johnny. Elle compte deux partie distinctes. Dans la première partie Jerry Hiken, un des derniers défenseurs de la Terre face à une invasion extra-terrestre, est capturé par les envahisseurs et est torturé afin qu’il leur révèle l’endroit où se trouve Jed Pierce, l’esprit brillant à l’origine d’une arme de riposte. Face à la résistance de Hiken, ils ont recours à la torture psychologique. Hiken fini par céder et leur dît tout ce qu’il sait avant de se suicider.
La seconde partie se déroule dans la cachette de Pierce. Les envahisseurs attaquent mais Pierce réussit à détruire leurs vaisseaux un à un jusqu’au dernier.
The Aftermath
Cette œuvre fut écrite par Stephen King à l’âge de 16 ans en même temps qu’il commençait à travailler sur Getting It On qui deviendra par la suite Rage. C’est la première fois que King travaille sur une œuvre d’une certaine longueur, celle-ci comptant 76 pages soit 45000 à 50000 mots répartis en trois unités. Il s’agit d’un récit post-apocalytique. L’Armaggedon est intervenu le 14 août 1967. Le récit, centré sur Larry Talman, un adolescent de 18 ans, tente de répondre à la question : Les démons du gouvernement sont-ils plus mauvais que les démons de l’anarchie? alors que la poignée de survivants n’a qu’une fin : survivre du mieux qu’elle peut. Déjà les éléments kingiens sont présents dans cette œuvre de jeunesse : – la destruction de la société contemporaine – la perte du contrôle sur la technologie – les personnages typiquement kingiens des gens normaux qui possèdent des capacités mentales extraordinaires.
Harrison State Park ’68
Il s’agit ici d’un poème qui fut publié dans le magazine Ubris dans le courant de l’automne 1968.
The Float
Cette nouvelle fut écrite en 1968 et vendue au magazine Adam pour la somme de $250. King a égaré cette nouvelle et n’a jamais été en mesure de se procurer un exemplaire paru dans Adam Il l’a réécrite sous le titre The Raft qui fut plus tard publié dans le recueil Brume.
Sword in the Darkness
C’est l’œuvre inédite de King la plus longue. Elle compte 485 pages (environ 150000 mots). Elle fut écrite entre 1968 et 1970 et achevée le jeudi 30 avril 1970 à Orono, Maine. On y fait aussi parfois référence sous le titre Babylon Here dans certaines études. Elle fut envoyée à 12 maisons d’édition et fut refusée 12 fois.
Ce roman, qui comporte quatre parties, se veut l’histoire d’une émeute raciale mais est en fait celle d’un lycéen qui perd sa mère et sa sœur et doit alors s’occuper de son père qui est victime d’une crise de nerfs.
Cette histoire est décrite comme une histoire sur le racisme, la violence, l’inceste, la tromperie, le chantage et la luxure. King considère cette œuvre comme un roman raté.
Stud City
Dans The Body c’est une histoire qui est censée être écrite par Gordie Lachance. En fait elle fut écrite par Stephen King et publiée dès l’automne 1969 dans le magazine Ubris, un magazine littéraire.
Slade
Durant l’été 1970, Stephen King écrit une nouvelle intitulée Slade qu’il qualifie de western comique. L’histoire se compose en fait de huit parties qui furent publiées dans The Maine Campus les 11, 18 et 25 juin, les 02, 09, 23 et 30 juillet et le 06 août 1970. En 6500 mots King nous raconte l’histoire de Jack Slade, un pistolero, qui ne cesse de pleurer la perte de son amour, Polly Peachtree.
Donovan’s Brain
Il s’agit à nouveau d’un poème, qui fut publié dans le magazine Moth en 1970 et qui constitue une réflexion sur le film du même nom.
In the Key Chords of Dawn
Ce poème fut publié en janvier 1971. Il s’agit d’une méditation de 24 lignes sur le sport et la responsabilité.
A Possible Fairy Tale
C’est un essai contre la guerre d’environ 600 mots qui fut écrit en 1970 et publié dans l’édition spécial de Maine Campus, le journal étudiant de l’Université du Maine, intitulé The Paper.
Il fut également inclus dans The Complete Stephen King Encyclopedia de Stephen Spignesi.
Silence
Ce poème fut publié dans le magazine Moth en 1970 est un monologue de douze lignes, et peut être vu comme les prémices du poème Paranoid: A Chant/Paranoïa : une mélopée.
Culch
Il s’agit d’un essai de quatre pages écrit à la fin des année 1970.
The House on Value Street
En 1975 Stephen King commença la rédaction du roman The House on Value Street mais une autre idée germa dans sa tête et ce roman devient rapidement The Stand
The Corner
C’est un roman avorté que King commença à écrire en 1976. Dans Art of Darkness de Douglas Winter King déclare que cette année-là a été particulièrement mauvaise pour lui en ce qui concerne l’écriture.
Welcome to Clearwater
Stephen King commença ce roman en 1976 mais le finit jamais.
Your Kind of Place
C’est un essai non publié de quatre pages de Stephen King disponible dans la boite 1010 à l’université d’Orono. Dans cette même boite on peut également trouver la nouvelle de 8 pages Time in a Glass That Ran. Il s’agit d’une nouvelle autrefois intitulée The Last of Her.
The Doors
D’après Michael Collins il s’agirait d’un roman non fini, non publié, non prévu et jusqu’à présent inconnu.
Textes de Stephen King depuis publiés :
The Blue Air Compressor
D’abord paru dans Onan, le magazine littéraire rédigé par les étudiants de l’université du Maine en janvier 1971, une version retravaillée a été publiée dans le magazine Heavy Metal en juillet 1981.
L’histoire est celle d’un écrivain qui se rend dans une maison au bord de la mer qui appartient à la veuve d’un de ses amis. Cette dernière est si grosse que Gerald Nately, l’écrivain en question, écrit une histoire à propos d’elle. Lorsqu’elle découvre l’histoire, elle se moque de lui. Il fini par la tuer en lui enfonçant le tuyau d’un compresseur dans la gorge et en l’allumant. Elle gonfle et éclate presque instantanément.
The Glass Floor
Cette nouvelle fut publiée durant l’automne 1967. Il s’agit de l’histoire de Charles Wharton dont la sœur vient de trouver la mort. Il décide de visiter la maison où on l’a retrouvée et plus particulièrement la pièce où son corps a été retrouvé. La particularité de cette pièce est de posséder un sol fait de miroir. C’est la pièce elle même qui semble être à l’origine de la mort de la sœur de Charles. A la fin de l’histoire il y trouve lui-même la mort.
The Darkman
Ce poème fut publié pour la première fois dans Ubris durant l’été 1969. C’est dans cette œuvre qui reprend de manière condensée le contenu du chapitre 17 de The Stand/Fléau qu’apparaît pour la première fois le personnage qui deviendra plus tard Randall Flagg.
Brooklyn August
Il s’agit d’un poème dont le thème est le base-ball. Il fut publié pour la première fois dans Io en 1971 puis dans plusieurs livres sur le base-ball. Il fait maintenant partie du recueil Nightmares and Dreamscapes mais n’a pas été traduit en français dans Rêves et Cauchemars.
Blaze
C’est le septième roman écrit par Stephen King, qui le qualifie d’imitation littéraire du roman de Steinbeck « Of Mice and Men/Des Souris et des Hommes ». Il comprend 173 pages et fut achevé le 15 février 1973.
L’histoire est celle d’un attardé mental qui kidnappe un bébé afin d’obtenir de ses riches parents qu’ils paient une rançon. Au fil de l’histoire, Blaze tombe amoureux de l’enfant.
George Beahm déclare que ce roman est sans aucun doute digne de Richard Bachman.
The Revenge of Lard Ass Hogan
Comme Stud City, il s’agit d’une histoire soi-disant écrite par Gordie Lachance dans The Body mais qui fut écrite par King et publiée en juillet 1975 dans Maine Review.
Le titre français dans Le Corps en est La Revanche de Gros Lard Hogan.
I Was a Teenage Grave Robber
Publiée en 1965, cette nouvelle raconte l’histoire d’un savant fou qui réalise des expériences sur des cadavres. Il expose les corps de ses victimes à des rayons radioactifs. Les rayons entraînent la mutation d’asticots en des globules grotesques de la taille d’une Buick. A la fin de l’histoire, le savant se fait dévorer par l’un de ces asticots.
La nouvelle fut à nouveau publiée en 1966 sous le titre In a Half World of Terror.
Weeds
Publiée en mai 1976 dans Cavalier, cette nouvelle est en fait la version originale du segment intitulé The Lonesome Death of Jordy Verrill dans Creepshow.
Under the Dome
En 1977 Stephen King commença à écrire un roman intitulé Under the Dome qui prit le titre The Cannibals en 1982. Ce roman était composé de 450 pages et avait été écrit alors que King se trouvait à Philadelphie. L’histoire qui y est racontée ressemble à celle de J.G. Ballards High Rise, c’est pourquoi King décida de ne pas la publier.
The Cat From Hell
Cette œuvre fut publiée à cinq reprises dont la première fut en juin 1977 dans Cavalier. A l’origine le magazine avait organisé un concours d’écriture d’une nouvelle. Le principe en était simple : Stephen King a écrit les 500 premiers mots d’une nouvelle dans le numéro de mars 1977 et les candidats devaient la terminer. La conclusion de la nouvelle par King fut publiée avec le récit du vainqueur dans le numéro de juin. L’histoire est fondée sur une photo de chat qu’on a donnée à King. Un tueur à gages est engagé pour éliminer un chat par un certain Drogan qui mène des expériences pharmaceutiques sur des chats jusqu’au jour où l’un d’eux commence à tuer les membres de la famille de Drogan. Il est à noter que cette nouvelle fut adaptée pour l’écran dans Tales of the Darkside.
The Night of the Tiger
Cette nouvelle fut publiée en février 1978 dans Fantasy and Science-Fiction.
Il s’agit de l’histoire d’un homme qui suit un cirque de ville en ville afin de voir un tigre qui s’appelle Green Terror. A la fin de l’histoire, le dompteur du tigre se transforme en tigre et ne fait qu’une bouchée de cet homme qui le suit.
La nouvelle fut publiée en français dans Fiction No 291 en juin 1978 sous le titre La Nuit du Tigre.
Man With a Belly
Cette nouvelle fut publiée à deux reprises dans Cavalier en décembre 1978 et un an plus tard dans Gent.
Un parrain sicilien engage un tueur à gages afin qu’il tue sa femme après l’avoir violée car celle-ci ne lui manifeste pas son respect comme elle le devrait. C’est une nouvelle qui s’inscrit dans la veine de Dolan’s Cadillac, The Fifth Quarter, Cat From Hell et annonce le personnage de Ginelli dans La Peau Sur les Os.
The Crate
Cette nouvelle correspond au segment de Creepshow du même nom. Elle fut publiée en juillet 1979 dans Gallery Magazine.
Squad-D
Il s’agit d’une nouvelle écrite pour le troisième volume de l’anthologie Dangerous Visions qui devait être publiée à la fin des années 1970. Squad D est l’histoire d’un père. Dale Clewson est le père de Billy Clewson, un jeune soldat tué durant la guerre du Viet Nam alors qu’il traversait un pont miné par le Viet Cong. Billy était membre de l’escouade D qui comptait 10 membres dont 9 furent tués ce jour là sur le pont. Le dixième membre, John Bortman de Castle Rock, Maine, était hospitalisé ce jour là et fut ainsi épargné. De son lit d’hôpital il a écrit une lettre à la famille de chaque membre de l’escouade et leur a envoyée accompagnée d’une photo des 9 membres disparus et sur laquelle lui ne figure pas. Il n’était pas là le jour où elle avait été prise et fi n’était pas là le jour où ils sont morts. Onze ans et un jour après Josh apparaît sur les photos. Dale Clewson n’en croit pas ses yeux. Il décide de téléphoner à John mais il apprend qu’il a fini par rejoindre ses amis car il s’est pendu la veille dans son garage.
The Bird and the Album
C’est un extrait de It qui parut dans A Fantasy Reader, édité par Jeff Frane et JackRems, en 1981.
Before the Play
Il s’agit en fait du prologue du roman The Shining, qui fut publié en août 1982 dans Whispers. L’histoire, divisée en cinq parties, montre principalement la construction de l’Overlook et certains événements tragiques qui s’y sont produits.
Skybar
C’est ce que l’on pourrait appeler une histoire à faire vous même. Elle fut publiée dans The Do-It-Yoursey Best-seller : A Workbook en 1982. Des écrivains professionnels donnent le début et la fin d’une histoire, à vous d’écrire ce qu’il y a entre les deux. La partie réservée à Stephen King occupe cinq paragraphes et commence ainsi: Nous étions douze en entrant ce soir là mais seulement deux d’entre nous ressortirent, mon ami Kirby et moi. Et Kirby était fou. L’histoire se termine par : Ceci m’est arrivé quand j’étais jeune.
The Revelations of ‘becka Paulson
Cette histoire fut publiée en août 1984 dans Rolling Stone et a également figuré dans une édition limitée du recueil Skeleton Crew/Brume. Il s’agit en fait d’un extrait de Tommyknockers. Le texte est légèrement différent de la version que l’on retrouve dans le roman. La traduction en français fait partie de l’anthologie 22 Histoires de Sexe et de Sang sous le titre Les Révélations de Becky Paulson.
The Plant, Part 1, Part 2, Part 3
Il s’agit à l’origine d’une sorte de carte de vœux. King n’aimait pas l’idée des cartes qui sont trop impersonnelles. Alors il a décidé de faire quelque chose de différent. The Plant aurait du être un roman épistolaire évolutif King avait prévu huit parties à ce roman et devait en envoyer une chaque année à ses proches. Seulement trois parties furent écrites. John Kenton, un éditeur, reçoit un jour une lettre de Carlos Detweiler qui veut faire publier un livre. Kenton lui demande de lui en faire parvenir un extrait et reçoit le manuscrit entier illustré de photos qui représentent un sacrifice humain. Il avertit la police, Carlos est interrogé mais promet de se venger. Kenton commence alors à recevoir des lettres d’une certaine Roberta Solrac (Carlos à l’envers) et un jour une plante mystérieuse arrive sur son bureau. The Plant est sans doute l’une des œuvre de King les plus recherchées ce qui explique son prix exorbitant chez les spécialistes.
The Return of Timmy Baterman
C’est en fait une nouvelle fois l’extrait d’un roman Pet Sematary/Simetierre qui fut publié dans Satyricon II Programm Book, le programme d’une convention édité par Rusty Burke en 1983.
Heroes For Hope Starring the X Men
Quand deux mondes se rencontrent, celui des Marvels et celui de Stephen King, afin de combattre la famine qui sévit en Afrique il en résulte le numéro 1 du volume 1 de ce magazine. En 1985 Berni Wrightson, l’illustrateur de Cycle of the Werewolf, Creepshow et The Stand, eut l’idée d’un bœuf sur papier et a rassemblé 18 scénaristes et 20 dessinateurs afin de réaliser une bande dessinée de 48 pages qui fut publiée par Marvel et vendu à $ 1,50 au profits des organisations caritatives qui combattent la famine en Afrique.
Stephen King a écrit le scénario d’une section de trois pages de cette B.D. (de 10 à 12).
Nous seront bientôt en mesure de vous en dire plus sur cette œuvre (lorsque nous l’auront reçue).
For the Birds
C’est une petite histoire d’une page que King qualifie de Science-fiction joke. Elle fut publiée en 1986.
L’histoire commence à Londres où l’air est devenu si pollué que tous les pigeons meurent. L’action se situe en 1995. La mort des pigeons menace l’industrie du tourisme londonien. On décide alors de payer quelqu’un pour aller élever des pigeon à Bangor où le climat est similaire mais sans la pollution.
The Reploids
Cette nouvelle fut publiée dans le recueil Night Vision V en 1988. C’est une histoire étrange qui repose sur le principe de l’existence de dimensions parallèles.
An Evening at Gods
Au début des années 1990, on demande à Stephen King d’apporter sa contribution à une pièce de théâtre (une minute lui est demandée) dont les bénéfices iront à une association pour le développement du théâtre.
Le texte fut vendu aux enchères le 23 avril 1990 après la représentation. Dieu est assis chez lui, buvant quelques canettes de bière lorsque St Pierre entre pour lui demander des papiers. Dieu est en train de regarder un sitcom à la télé. La Terre est comme suspendue devant l’écran et il essaie de regarder par derrière afin de voir son programme.
The Bear
Il s’agit d’un extrait de The Waste Lands/Les Terres Perdues qui fut publié en décembre 1990 dans un numéro spécial de Fantasy and Science-Fiction qui comprenait également la nouvelle The Moving Finger.
Milkman
Il s’agit d’un roman inachevé dont deux extraits se trouvent dans le recueil Brume sous le titre en français Le Laitier.
The Shot Gunners
Au début des années 1980 Stephen King offrit un script original au réalisateur Sam Peckinpah intitulé The Shot Gunners. Il s’agit de l’histoire étrange de fantômes au siècle dernier apparaissant dans une ville de l’ouest pour empêcher les pendaisons et se venger. Ces fantômes n’apparaissaient pas à dos de cheval mais dans de longues Cadillac noires avec des vitres teintées. Peckinpah était en pré-production lorsqu’il décéda d’une attaque cardiaque en 1984. Personne n’a repris le travail depuis et The Shot Gunners reste une œuvre inédite.
HeadDown
Cet essai sur le base-ball est disponible dans le recueil Nightmares and Dreamscapes mais ne figure pas dans la traduction en français Rêves et Cauchemars.
The Man in the Black Suit
Cette nouvelle fut publiée le 31 octobre 1994 dans The New Yorker. Stephen King a reçu un prix littéraire pour cette nouvelle.
Monster in the Closet
C’est en fait un extrait du roman Cujo.
Blind Willie
Il s’agit d’une nouvelle récemment publiée dans un recueil intitulé Antheus The Final Issue édité par Daniel Halpern.
Lunch at the Gotham Café
Cette novella a été publiée dans le recueil Dark Love, édité par Nancy Collins, en novembre 1995. C’est l’histoire étrange d’une réconciliation entre une femme et son mari qui brusquement tourne au massacre.
Luckey Quarter
Cette nouvelle de quatre pages est paru en août 1995 dans USA Today Reprint.
Darlen Pullenest une femme de ménage dans un hôtel à Carson City, Nevada. Un matin elle entre dans une chambre et comme d’habitude commence par vérifier l’enveloppe destinée à recevoir un éventuel pourboire. Elle trouve un quarter, une pièce de 25 cents. Elle qui a des problèmes d’argent : sa fille a besoin d’un appareil dentaire, son fils veut à tout prix une console Sega pour Noël et elle doit son abonnement au câble. Elle ironise jusqu’au moment où elle trouve un mot dans l’enveloppe lui apprenant qu’il s’agit en fait d’un quarter porte-bonheur, un luckey quarter. Elle décide de faire une chose qu’elle n’a jamais faite avant : aller jouer au casino. Elle commence à gagner mais c’est là qu’intervient le plus extraordinaire…
Le 09 février 1996.
Lille, Maine
Ayant récemment fait l’acquisition d’un assez grand nombre d’œuvres rares ou inédites de Stephen Edwin King, nous vous proposerons une nouvelle rubrique dès le prochain numéro du Steve ‘s Rag dans laquelle nous vous donnerons des études détaillées d’œuvres précises… Histoires de vous donner un avant goût de ce que vous pourrez prochainement trouver sous cette rubrique, voici les titres des trois premières nouvelles qui seront détaillées : The Blue Air Compressor, Slade et The Man in the Black Suit… Rendez-vous en Mai pour le prochain numéro du Steve’s Rag !… Patience !!!