Steve’s Rag 16 – King dans la rue

King dans la Rue

Nous voici de retour avec l’avis de certains lecteurs Kingiens…

Je lis rarement du Stephen King ; en fait, je suis une grande fainéante et lire un livre me demande un très gros effort. Pourtant, j’aime bien les histoires d’horreur. Ce qui me plaît chez Stephen King, c’est le suspense et les scènes qui sont tellement bien décrites qu’elles paraissent réalistes. On se demande si c’est vraiment de la fiction ou alors la réalité ?!
Salovan S. – 19 ans
Première année de Psychologie

A longueur de journée, j’ai plein de livres relativement sérieux à lire. Alors, le soir, je change complètement de littérature pour me détendre. Les romans de Stephen King, c’est du fantastique, du suspense, juste ce qu’il me faut. C’est un style que j’aime bien. Le premier que j’ai lu était Cuio ; Je l’avais emprunté à la bibliothèque. Avant cela, je ne connaissais pas Stephen King et lorsque j’ai vu Cuio, j’ai voulu savoir de quoi ça avait l’air.
François B. – 22 ans
Maîtrise d’Histoire

La première fois, c’est mon petit frère qui me l’a prêté, c’était CHARLIE et comme ça m’avait beaucoup plu, j’ai continué avec les gros volumes comme le FLEAU, CA, BAZAAR. Je trouve que ses histoires ne font pas peur (sauf peut-être SALEM et SIMETIERRE) mais on est vite pris dedans et on a très vite envie de connaître la fin de l’histoire. Pour aller vite, je lisais trois livres en même temps et à la fin, j’étais triplement contente.
Hélèna S. -21 ans
Seconde année de DEUG SV

Je n’en ai pas lu assez pour vous en dire beaucoup sur les livres de Stephen King, mais pour le peu que j’ai lu (SALEM, DANSE MA CABRE et MINUIT 4), j’ai assez bien aimé… Mais il n’est pas mon préféré. Je trouve qu’il a quand même un bon style, une belle façon d’écrire. Mais, à présent, je ne lis plus ses romans ; les derniers qu’il a écrits ne m’inspirent pas beaucoup.
Éric – 31 ans
Libraire

J’aime bien Stephen King. On lit avidement du début jusqu’à la fin. J’aime le suspense. Pour moi, le plus horrible de tous ses romans, c’est Simetierre, il est assez audacieux- J’ai commencé à en lire grâce à ma meilleure amie qui me trouvait trop fleur bleue. Depuis, je n’ai pas arrêté. Mais il y en a un que je ne lirai pas, c’est CHRISTINE : je l’ai vu en film et il fait peur. Je m’imagine toutes ces Christines qui me foncent dessus… J’aime aussi beaucoup les nouvelles et il y en a deux ou trois que j’ai trouvé horribles. Je pense que c’est mieux de lire ses romans en anglais. Ce n’est plus pareil lorsque c’est traduit.
Déborah M. – 21 ans
Seconde année de DEUG Anglais

L’INFLUENCE QUE KING A SUR MOI.
Toutes les fois que je finis de lire un King, je réagis d’une façon bizarre. Quelques fois, j’oublie que ce n’est que de la fiction, rien de réel. Par exemple, lorsque j’ai terminé LA PEAU SUR LES OS, je changeais de trottoir dès que je voyais un gitan ! Pourtant, je n’ai rien contre ces gens là, mais la seule idée que l’un d’eux puisse me toucher et je paniquais. Ou bien, depuis que j’ai lu CA, je ne supporte plus les ballons et encore moins les clowns. Je m’imagine toujours que c’est Ca et non un homme déguisé en clown pour amuser les enfants. J’invente des histoires complètement dingues. Je suis devenue paranoïaque. Un jour, que j’ai entendu du bruit dans mon lavabo, j’ai tout de suite pensé « ce sont eux qui se nomment Légion et ils sont venus me chercher afin que je flotte avec eux en bas. Comme les ballons ». Avec ça, mon entourage pense que « j’ai un plomb qui a sauté, un circuit qui a grillé  » et il se demande ce que je vais encore inventer après la lecture d’un Stephen King. Si je raconte tout ça, ce n’est pas pour vous effrayer et vous empêcher de lire les histoires géniales du Maître, bien au contraire. Non seulement, ça met un peu de piquant dans votre vie, mais en plus (et surtout), vous ne regardez plus les choses de la même façon, après cela ; vous faîtes plus attention à tout ce qui vous entoure… Malgré les « Rêves et Cauchemars  » que provoquent les histoires de Stephen King, j’attends toujours avec impatience de finir un livre afin d’en commencer un autre.

Farah Chanfi.