UNE FILLE COMME LES AUTRES
Titre original : The Girl Next Door publication aux USA : 1989 (sous le pseudonyme de Dallas MAYR)
Roman publié en France en 2007 éditeur : Bragelonne
Stephen King | Introduction à |
Jack KETCHUM | Une fille comme les autres |
Résumé du roman
Un simple fait-divers dans l’Amérique des années cinquante. Dans une banlieue paisible où la vie est tranquille et ordinaire, une adolescente, Meg, et sa jeune soeur handicapée ont été placées chez une tante éloignée après le décès de leurs parents. La tante a une certaine idée de l’éducation. Ses brimades, d’abord anodines, font vite place à des accès de rage, des caprices cruels, et bientôt un atroce supplice dans lequel elle entraîne ses trois fils, puis les autres garçons du voisinage. L’un d’eux, pourtant, refuse de participer mais ne peut se résoudre à s’opposer à l’autorité de cette femme. Il sait qu’il doit prendre une décision d’adulte : faire un choix entre l’amour et la luxure, entre la compassion et le mal.
Mon commentaire :
Le titre fait un peu eau de rose, mais… c’est trompeur : ce livre est tout sauf rose, et derrière ces apparences se trouve une oeuvre horrible, sadique, et malgré tout… fascinante! Malgré les horreurs décrites on ne peut se résoudre à fermer pour de bon le livre, bien que le livre ne soit qu’un enchainement d’évènement dont l’horreur grandissante ne se termine à son paroxysme…
On demeure impuissant, fasciné devant tout ça, devant les émotions du (principal) protagoniste, et on est aigri, en colère contre les personnages. On ne peut pas être d’accord, mais malgré cela on reste impuissant, la seule chose que l’on puisse faire, est espérer un avénement qui ne fera que calmer les ardeurs des personnages, malgré la croissance iréluctable des horreurs (qui est parfois « censuré » ou du moins, pas évoquer davantage , par le procédé de narration, car l’histoire est raconté dans les souvenirs d’un homme mur, qui se résigne à raconter un pan de sa vie qui l’a bouleversé à tout jamais).
Le livre se termine sur une note de l’auteur, expliquant la genèse des origines du récit, qui si Jack ketchum ne l’expliquerait pas on pourrait penser qu’il soit un véritable sadique (n’est-ce pas le cas???) et qu’il ai vécçu cela ou l’es fortement désiré. Il n’en est rien, car c’est inspiré d’un fait divers qui l’avait bouleversé…
La qualité du récit, et l’emprise sur le lecteur n’est pas relâché jusqu’à la toute fin du récit… Pour cela, je ne saurai que recommander ce roman, qui pour ma part me donne envie (suis-je sadique?) de lire les autres oeuvres de Dallas Mayr, as : Jack ketchum.