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Essais

Essai : un écrivain peut-il être trop productif?

Essai : un auteur peut-il être trop productif?

 

[stephen king photo i heart books]

 

 

Le site du New York Times vient de publier un essai de Stephen King, intitulé “Un écrivain peut-il être trop productif?”

 

Dans cet essai, Stephen King aborde la question sous les deux angles.

– Le premier est celui d’auteurs extrêmement productifs (avec les exemple de John Creasey, ayant publié plus de 564 romans sous 21 pseudonymes, ou encore Ursula Bloom & Barbara Cartland, ayant également tous deux écris plus de 500 romans), mais également celui d’écrivains ayant publié un chiffre plus modeste de livres (la populaire Agatha Christie, qui en a écrit environ 90).

– Le deuxième angle, est l’exact opposé : les auteurs qui n’ont publié qu’une poignée d’écrits en plusieurs décennies, mais qui sont reconnus pour leur talent littéraires. “Donna Tartt, un des meilleurs auteurs américains ayant émergé durant ces dernières cinquantes années, n’a publié que 3 romans depuis 1992. Jonathan Franzen, le seul auteur américain étant son égal, en a publié 5, dont ‘Purity’, son dernier, qui sera commercialisé mardi”.

 

Stephen King mentionne que le monde littéraire semble croire qu’un auteur “sérieux” ne peut pas créer un grand nombre de livres, citant à l’occasion une réplique de Truman Capote au sujet de Jack Kerouac : “Ce n’est pas écrire, c’est taper”.

L’auteur américain que nous adorons sur ce site, termine son essai en déclarant que selon lui, la prolificité est parfois inévitable et ne doit donc pas être méprisée : “La définition – “produire beaucoup de fruit, de feuilles ou de descendance” – a une résonnance optimiste, en tout cas à mon oreille.

Tout le monde n’est pas d’accord avec cela. Je me rappelle d’une soirée où une personne qui s’était elle-même déclarée juge littéraire disait que Joyce Carol Oates était une vieille femme qui habitait dans une boite à chaussure, avec trop d’enfants dont elle ne savait pas quoi en faire. En fait, Mme Oates s’est exactement ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait. ‘J’ai encore des histoires à raconter’, écrit-elle dans ses mémoires, et “quelqes romans.’ J’en suis ravi, parce que je veux les lire.” 

 

>>> Lire l’essai, en anglais, sur le site du New York Times

 

 

 

 

 

 





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