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Essais

« Une des meilleures choses que j’ai vu » : Stephen King encense la série « Mon petit renne » (Netflix) dans le London Times

« Oh putain » : voici comment Stephen King avait qualifié la série « Mon petit renne » (Baby Reindeer) sur Netflix, la semaine dernière sur Twitter, avant de publier une critique encensant la série dans le journal London Times ! 

 

Monpetitrenne Serie Netflix Recommandation Stephenking

 

On vous en avait parlé brièvement sur les réseaux sociaux, la semaine dernière après que Stephen King ait partagé un tweet très simple disant « Oh putain » au sujet de la série « Mon petit Renne » (Baby Reindeer) sur Netflix.

 

Ce court commentaire, aussi bref soit-il au sujet de la dernière série sensation de Netflix, n’était pas passé inaperçu parce qu’il avait été repris partout.
Mais Stephen King a décidé d’étayer son propos au sujet de la série, et on a apprit hier, via un de ses tweets, qu’il a écrit et publié un essai/une critique sur la série « Mon petit renne » dans le journal du London Times… dans lequel il aborde les similitudes et différences avec son roman (et le film) « Misery ».

 

L’article est disponible ici, en anglais, mais étant donné qu’il est proposé derrière un paywall on ne peut pas vous le traduire intégralement pour des questions de droits d’auteur.
On va, à la place, vous en faire une petite synthèse : 

 

Stephen King au sujet de « Mon Petit Renne » : « Une des meilleures choses que j’ai jamais regardé »

 

« Chaque épisode est comme un petit et rapide coup de couteau aiguisé – heureusement que mon roman Misery d’une harceleuse est sortit en premier »

 

 

Dans son essai, Stephen King raconte avoir découvert la série sur la recommandation d’une connaissance, lorsqu’il faisait des courses. Cette personne, la soixantaine, lui a dit que la série l’avait épaté.
L’interrogeant sur ce dont il s’agissait, il lui a répondu que tout d’abord ce n’est pas un dessin animé pour enfant. Et que deuxièmement, de son point de vue, cela reléguait « Misery » (tant le livre que le film) au rang de dessin animé pour enfant.

Stephen King s’est donc lancé dans la série et s’est retrouvé incapable d’en sortir. Sa première pensée était de se dire être content que son roman soit sortit en premier, parce que les gens supposeraient qu’il l’ait volé à Richard Gadd, auteur et producteur de la série, dans laquelle il tient le rôle principal. Sa seconde pensée était que l’acteur ressemblait véritablement à un bébé renne avec ses grands yeux et ses manières timides.

Le romancier américain précise que contrairement à la majorité des épisodes de séries en streaming qui ressentent trop chargés en 50 minutes, les épisodes de la série n’en font que 30, et sont « comme de petits coups, rapides avec un couteau très aiguisé. »

Il continue en racontant un peu les prémisces de la série et encense l’introduction du personnage de Martha Scott (jouée par Jessica Gunning) qui entre un jour dans le pub où Donny travaille dans une entrée qui égalse de son point de vue l’entrée de « Je suis votre fan numéro 1 » d’Annie Wilkes dans « Misery« . 

 

Ainsi, Stephen King précise qu’en moins de 2 minutes du premier épisode, on remarque ce qui différencie « Mon petit renne » des autres séries dramatiques disponibles en streaming. « On obtient en moins de 2 minutes l’essentiel de la nature des personnages principaux. Ils sont tous les deux psychologiquement dans le besoin, mais c’est Martha qui est mentalement instable et manipulatrice. Et pourtant, Donny (…) a la capacité inhabituelle et plutôt héroique de comprendre sa propre personnalité. »

Stephen King évoque alors la principale différence entre Paul Sheldon (de « Misery ») et Donny Dunn, sous une part de différence physique, puisque Paul Sheldon est en mauvais état suite à un accident de voiture. Il ne donne pas une tasse de thé à Annie, et l’aurait même probablement ignoré dans d’autres circonstances, lui aurait probablement juste jeté un bref coup d’oeil si elle se présentait lors d’une séance de dédicace. 
« Donny, d’un autre côté, invite le diable, bien que sans le savoir. Cette tasse de thé n’est que le début. Même après avoir découvert à quel point Martha est instable (Donny n’étant pas sa seule victime) il est incapable de se détacher d’elle. » Car il est un perdant dans la vie, il se retrouve comme un bébé renne figé dans les phares d’une voiture approchant.

Dans « Misery« , Paul Sheldon, attaché au lit et prisonnier d’une addiction aux médicaments infligée par Annie, vient malgré lui à la conclusion qu’Annie a raison au sujet de son nouveau roman, différent de ses livres autour de Misery Chastain. King précise qu’elle lui dit qu’il n’est pas un bon roman, et qu’elle a sans doute raison. Et elle le brûle. Paul Sheldon est incapable de faire quoi que ce soit, il est un témoin impuissant de ce qu’il se passe. A l’inverse, dans « Mon petit renne », Donny prend finalement action à ce qu’il se passe, et dévoile tout, très honnêtement, sur scène.

 

 

Stephen King conclut son essai en disant que :

« Le plus grand cadeau (je n’appellerai pas cela un tour) de ‘Mon petit renne’ est de faire comprendre pourquoi Donny a mis si longtemps pour signaler les abus dont il est victime. Ce n’est pas parce que les abus sont faits par une femme, et ce n’est pas parce qu’elle est morbidement obèse (bien que, mon dieu, elle peut se déplacer rapidement quand elle est en colère). C’est parce que, dans son coeur, Donny est convaincu qu’il le mérite. On ressent de l’empathie pour lui plutôt que de l’irritation, et on ressent également de l’empathie pour Martha.

Mais je ne lui offrirai jamais de tasse de thé. »

 

 

 

 

MON PETIT RENNE
Une série Netflix, de Richard Gadd, d’après une histoire vraie qui lui est arrivée et dont il s’est inspiré pour un roman… ayant inspiré cette série.

La présentation :

Donny est un barman d’une trentaine d’années qui aspire à devenir humoriste. Il est victime de harcèlement lorsqu’il rencontre Martha et qu’elle commence à lui envoyer des centaines de textos et de courriels chaque jour après s’être convaincue d’être en couple avec lui. Ce harcèlement réveille en lui le souvenir d’un traumatisme subi plusieurs années auparavant.

 

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