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Divers

Steve’s Rag 07 – Les langoliers

Les Langoliers

(Frédéric Nannini)


    Avant toute chose il est nécessaire de préciser une petite chose sur ce qui va suivre: il ne s’agit pas du tout d’une critique des Langoliers en tant qu’adaptation de la novelette mais je me propose plutôt de donner un avis purement cinématographique.

UN FILM DE SÉRIE B…

        Et oui, dès les premières minutes du film, on sait à quoi s’attendre. En effet, tout dans ce film a un parfum de  » série B « .
        Tout d’abord la réalisation: la mise en scène de Tom Holland est pour le moins discrète, pour ne pas dire effacée. Effectivement, il est inutile ici de cherche un effet de caméra ou la moindre recherche visuelle: nous devons nous contenter du strict minimum. Les amateurs de mises en scène virtuoses resteront donc sur leur faim, ce qui est d’autant plus dommage que l’on pouvait espérer mieux de la part du réalisateur du très correct Vampire vous avez dit vampire ?.Mais tout n’est pourtant pas négatif sur ce point comme nous le verrons plus tard.
        Même son de cloche en ce qui concerne l’interprétation …En effet les acteurs (pour la plupart d’illustres inconnus) manquent quelque peu de conviction: les dialogues sonnent souvent très faux (à moins que cela soit à mettre sur le compte du doublage qui, il est vrai, est plutôt limite).On a beaucoup de mal à croire à certains personnages, les deux jeunes en particulier.
        Notons néanmoins le traitement du personnage de Craig Tommy, plutôt correctement interprété par Bronson Pinchot, un habitué des téléfilms.
        Une bonne surprise enfin: la présence du sympathique Dean Stockwell, bien connu des fans de l’excellent Code Quantum pour son interprétation de  » Al l’hologramme « .

…MAIS UNE BONNE SÉRIE B.

        Et oui, j’ai beau accorder une très grande importance à la forme dans un film (et en particulier à la mise en scène), il faut reconnaître que le scénario tient une place cruciale dans la qualité d’un film. Ainsi un mauvais scénario peut-il gâcher un film. Ou, comme c’est le cas pour Les Langoliers un film peut être sauvé par son scénario. Et de ce côté là, pas de mauvaise surprise car in s’agit de l’adaptation directe d’une oeuvre du  » roi « .Pourtant l’expérience nous enclin à la prudence: tqut le monde sait qu’adaptation d’une oeuvre de Stephen King n’est pas toujours synonyme de réussite. Et dans cette optique le côté discret de la mise en scène tend plutôt à être un avantage. Et oui, si Tom Holland ne s’embarrasse guère d’effets de style, c’est peut-être pour mieux se concentrer sur la narration de son histoire.
        Et de ce côté là, il faut avouer que Les Langoliers s’en sort plutôt bien, voire même très bien parfois.
        Ceci est dû principalement au fait que le réalisateur a réussi à créer une certaine ambiance, et ceci est vrai à partir du moment où l’action quitte l’enceinte de l’avion pour s’étendre à l’aéroport. Tom Holland est donc parvenu à retranscrire cette absence totale d’activité ou de présence humaine, et c’est précisément grâce à cela que l’intérêt du spectateur est éveillé.
        Et ce termine d’éveiller cet intérêt/curiosité c’est l’attente de ce que vont être les langoliers dont il est question. En effet il vous faudra être très patient puisque ceux-ci n’apparaissent qu’après deux de film !
        Jusque là Tom Holland ne fait qu’entretenir notre impatience en nous laissant deviner la proximité des langoliers par le bruit qu’ils font (de plus en plus fort, bien entendu).
        Mais on n’est pourtant pas déçu lorsque, après deux heures d’attente, on peut enfin voir à quoi ressemblent ces fameux langoliers. Et cela constitue une des bonnes surprises du film. Les effets spéciaux utilisés pour représenter les langoliers (des images de synthèse d’une très bonne qualité) sont en effet plutôt inhabituels dans ce genre de téléfilms.
        Enfin, bizarrement, il ressort du film une impression de fidélité. Et oui, c’est dur à expliquer mais ne voyant Les Langoliers, on a l’impression que Tom Holland a cherché à rester le plus proche possible de la novelette de Stephen King (c’est du moins le sentiment que j’ai eu).Ainsi, on peut penser que le réalisateur n’a pas hésité à faire un téléfilm de trois heures car il ne voulait pas tronquer la novelette de Stephen King.
        De plus, la présence du  » maître  » lui-même dans un (petit) rôle (une  » apparition  » serait plus juste) peut être perçue comme la preuve d’une certaine fidélité par rapport à l’œuvre originale.

        Comme nous venons de le voir, pour ce qui est de la forme, Les Langoliers est un film très pauvre: mise en scène absente, acteurs de second plan, …
        Mais une fois passé un certain temps d’accoutumance, on finit néanmoins à s’en accommoder et on se laisse prendre au jeu. Dès lors, on prend un certain plaisir à suivre cette histoire et on peut même y trouver un semblant d’ambiance kingienne.
        Il s’agit donc d’un produit honnête (si l’on tient compte du fait qu’il s’agit d’un téléfilm) qui tire ses qualités principalement du fait qu’il est tiré d’un récit de Stephen King…

FICHE TECHNIQUE

Titre Les Langoliers/The Langoliers
Distributeur Delta Video
Réalisateur Tom Holland
Scénario Tom Holland
(d’après Stephen King)
Interprètes Patricia Wetting
Dean Stockwell
David Morse
Mark Lindsay Chapman
Frankie Faison
Baxter Harris
Kimber Riddle
Bronson Pinchott





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