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Divers

Steve’s Rag 18 – Oeuvres rares de Stephen King (3)

Les Oeuvres Rares de Stephen King (Partie 3)

(Bill Knispel)


Comme promis je parlerai dans cet article de deux autres nouvelles de King, non publiées en recueil (bien que l’une d’entre elles pourrait, je pense, porter le statut de  » nouvelle de recueil « . C’est par celle-ci que je vais commencer ; Une petite histoire de terreur que King appela  » The Crate/La Caisse « .


Petite rétrospective personnelle. J’ai découvert THE CRATE pour la première fois avec l’épisode du film CREEPSHOW. Alors que cet épisode, ainsi que la majeure partie du film, se présente plus comme un ensemble de sketchs comiques qu’un spectacle d’horreur, j’ai personnellement trouvé certains passages assez horrifiques… Et cela principalement à cause des effets sonores et lumineux. Cependant, j’ai plus souvent ri que hurler de peur.
Jusqu’au jour où j’ai découvert un exemplaire de GREAT TALES OF HORROR AND THE SUPERNATURAL (édité par Bill Pronzini, Barry Malzberg et Martin Greenberg chez Galahad Press – $6.98), anthologie contenant la nouvelle THE CRATE, que l’on retrouvait sous le format de Bandes Dessinées dans le recueil CREEPSHOW (d’où le statut de  » nouvelle-recueil « ) et j’étais intimement persuadé que la nouvelle devait être aussi amusante que le film ; Cependant, j’ai tout de même acheté le livre, tout d’abord pour l’ajouter à ma collection, puis pour l’introduction écrite par King pour ce livre… En 1982 (Et si vous n’avez jamais lu cette intro, alors courez ! Ne marchez pas ! Foncez à sa recherche. Ce texte aurait trouvé sa place dans l’essai DANSE MACABRE/ANATOMIE DE L’HORREUR. Il défend les histoires d’horreur comme genre littéraire et non pas comme ordure. Rien que pour cela, ce livre vaut le coup d’être acheté).


J’ai alors déposé sur le comptoir mon argent durement gagné, puis je suis sorti du magasin et me suis mis à examiner ma nouvelle acquisition, mon nouveau trésor, prêt à être ajouté à mon gigantesque magot de livres de King.


L’introduction, comme je viens de le dire, est très bonne. Je n’y ai pas perdu mon temps. Puis, afin de garder un peu de suspense, j’ai lu le reste du livre. De fabuleuses histoires de Nathaniel Hawthorne, Robert Bloch, Ambrose Bierce, Lovecraft, William Faulkner, Fritz Leiber… Et la liste continue. Et ce n’était que la première moitié des  » Grands Maîtres « . Aucun titres ne pouvait mieux convenir. Alors commençait la section des auteurs modernes.
De nouveau, de très bonnes histoires… Silverberg, Disch, Ramsey Campbell, Joyce Carol Oates… Et bien sûr King. Mais quelque chose me frappa. J’avais entendu parler de beaucoup de ces auteurs auparavant , mais certains d’entre eux uniquement. Silverberg, Jack Dann, Robert Scheckley, par exemple… Je connais beaucoup plus d’autres autres de SF que d’horreur. Mais, plus encore, les Grands Maîtres m’étaient beaucoup plus familiers que les auteurs récents. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela est une autre histoire dont je vous parlerai une autre fois.

Revenons à King.

Finalement, la gorge serrée, j’ai lu THE CRATE… Commodément la dernière histoire du livre. Tout me semblait familier… Les noms, les lieux, les actions, tout… J’ai ri, afin d’être sûr, mais il y avait bien plus dans cette histoire, quelque chose qui fut perdu lors de la mise à l’écran et qui, dans le film, changea l’histoire d’une façon importante.
Dans l’histoire, tout semble déjà écrit par le destin. Henry Northrup regarde tout comme une suite d’incidents… La pièce de 25 cents du concierge qui tombe de cette façon etc. Mais il voit aussi toute une série d’événements qui se produisent tel que cela était supposé. La roue du Ka peut-être.
Dans la tradition des comics, le méchant, ou plutôt la méchante dans ce cas précis, ne reçoit que ce qu’elle mérite, mais d’une façon des plus horribles. King utilisant l’exagération là où rien d’autre ne marche.

Cette histoire n’est pas du meilleur cru de King, mais est divertissante. Bonne pour éclat de rire ou deux, ou même un frisson ici et là. Enfin, c’est une histoire que le Creep (le Croque-Mitaine que l’on retrouve dans LES CONTES DE LA CRYPTE) tiendrait serrée contre son cœur, et il n’y a peut-être pas de mal à cela. Pas de mal du tout.
Comment se procurer cette histoire : J’ai mentionné les livres où cette histoire apparaît un peu plus haut. On la retrouve aussi dans la Bande Dessinée CREEPSHOW, superbement illustrée par Beri Wrightson. Rien que pour cela, CREEPSHOW est indispensable dans votre collection.

L’autre histoire dont je vais vous parler est assez récente : LUNCH AT THE GOTHEM CAFE. Cette nouvelle est peut-être mieux connue comme le premier prix de 1995 pour le prix Bram Stoker (catégorie Nouvelles) si mes souvenirs sont bons).


Cette histoire est l’une des incursions les plus récentes de King dans la narration d’histoires avec peu de personnages… Une idée remontant à l’époque de THE SHINING pour King, et à son paroxysme dans une histoire telle que THE MAN IN THE BLACK SUIT. Ici, King se limite à trois personnages principaux… Steve Davis, son épouse Diane, dont il est séparé, et William Humbolt, le thérapeute de Diane. D’autres personnages vont et viennent mais ce sont ces trois personnages qui nous marquent.


L’intrigue commence assez simple-ment. Diane quitte Steve et demande le divorce. Elle fouille la maison à la recherche d’une clé d’un coffre, où ils ont plusieurs dizaines de milliers de dollars en bijoux et autres, afin de s’approprier ces biens. Elle laisse une note à Steve lui donnant rendez-vous avec elle et son thérapeute, dans un café nommé le  » Gothem Café « . Mais, on pourrait tout aussi bien l’appeler  » la quatrième dimension « .
Des choses étranges se produisent dans le café. La rencontre commence mal, avec des mots durs et des émotions fortes. Puis le « Maître d’ « , comment dirais-je avec tact, pète les plombs. Il commence à hurler comme Yoda dans le film Return of the Jedi/Le Retour du Jedi (NDT : J’avoue ne pas trop comprendre cette comparaison ! J’ai vu ce film 34 fois et je n’ai jamais entendu Yoda hurler !!! Je demanderai de plus amples explications à Bill très bientôt… Et je vous tiendrai au courant dans le prochain RAG)., puis commence ensuite à découper au couteau de cuisine tout ce qui bouge. Y compris les clients d’une certaine table… Nos personnages préférés. Ce qui se passe alors vient de cette table.


Un peu plus tôt, je parlais du Prix Bram Stoker gagné pour cette nouvelle, il y a un an ou deux (NDT : Vu le retard de publication de cet article -Encore mille excuses Bill !- il faudrait bien rajouter encore un an!). Ma question est  » Était-ce mérité ? « . L’histoire semble inachevée, comme si King avait manqué d’imagination. Il s’agit en fait plutôt d’une suite de scènes surréelles mises en commun par des personnages banals, que d’une véritable histoire. J’ai eu beaucoup de. mal à suivre l’intrigue et les personnages de cette nouvelle… Parfois même sans me soucier de ce qui pouvait leur arriver, ce qui n’est pas habituel lorsque je lis une histoire de King.


Je disais que THE CRATE n’était pas du meilleur cru de King mais cette histoire est bien pire. Je ne peux pas dire que j’ai envie de la relire… En fait, j’ai même eu du mal à la relire pour écrire cet article.


Disponibilité : Cette histoire fut publiée pour la première fois dans DARK LOVE : TWENTY TWO ALL-ORIGINAL TALES OF LUST AND OBSESSION (Whew !), édité par Nancy Collins, Edward Kramer et Martin Greenberg. L’édition que je possède est cartonnée, publiée en Novembre 95 ($22.95). Depuis, elle a été rééditée en format de poche, accompagnée d’un grand autocollant précisant que l’ouvrage contient l’histoire de King, récompensée par le Prix Bram Stoker. Mais je vous ai déjà dit ce que j’en pensais.


Essayons une petite expérience. Si vous avez lu cette histoire, dites moi ce que vous en avez pensé. Je compilerai toutes vos réponses et j’en ferai un article. Je suis curieux de savoir si vous avez, vous aussi, trouvé cette histoire mauvaise, ou si c’est moi qui ai ressenti cette histoire de cette façon. Vous trouverez, comme d’habitude mon adresse à la fin de cet article.


C’est tout pour aujourd’hui. La prochaine fois, nous jetterons un coup d’œil aux histoires de NIGHT VISIONS V qui ne furent pas mises dans le recueil NIGHTMARES AND DREAMSCAPES /REVES ET CAUCHEMARS ainsi qu’un extrait de THE TOMMYKNOCKERS qui fut publié à part. D’ici là… Prenez soin de vous, soyez bons les uns avec les autres, et lisez de bonnes histoires,

A bientôt,

Bill Knispel
619 Sidney Road
Pittstown; New Jersey 08867-4104
USA





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