Stephen King a récemment rendu hommage à l’auteur américain Cormac McCarthy, décédé la semaine dernière
L’auteur américain Cormac McCarthy est récemment décédé à l’âge de 89 ans.
Stephen King avait immédiatement rebondi et partagé sur Twitter sa peine à l’annonce de la mort de McCarthy :
« Cormac McCarthy, peut-être le plus grand romancier américain de mon temps, est décédé à l’âge de 89 ans. Il a vécu beaucoup d’années et créé un excellent corps de travail, mais je suis en peine suite à son décès ».
Le milieu littéraire a depuis tenu à rendre hommage à Cormac McCarthy, et le journal britannique du Guardian a recueilli les hommages de plusieurs auteurs. Dont Stephen King, qui a écrit en début d’année une histoire intitulée « The Dreamers », inspirée par la prose de McCarthy.
Plus tôt cette année, quand Cormac McCarthy était encore vivant, j’ai écrit une histoire intitulée ‘The Dreamers’. Je l’ai écris en lisant l’avant-dernier roman de Cormac McCarthy, ‘The Passenger’. L’histoire qui en est sortit était très influencée par la prose de McCarthy. J’étais, en réalité, comme hypnotisé par ‘The Passenger’, tout comme je l’étais en lisant les romans de McCarthy comme ‘De si jolis chevaux’ et son chef d’oeuvre ‘Méridien de sang’. Parce que mon histoire était très proche du style de McCarthy, je la lui ai dédié.
Chaque histoire est une porte fermée. Parfois (pas toujours, mais parfois), le style est la clé qui l’ouvre. C’était le cas avec ‘The Dreamers’.
(Stephen King cite alors un extrait de son histoire)
Ce n’est pas McCarthy, je n’ai simplement pas son talent, mais ç aurait été un passage impossible écrire, ni même à envisager, sans lui.
Cela montre non seulement son influence, mais le charme qu’il donne à la fois à ses lectures et aux auteurs moins compétents que lui mais qui admiraient son travail. Il était, tout simplement, le dernier grand romancier blanc Américain.
Bien que sa prose doit indéniablement quelque chose à William Faulkner, il est finalement devenu son égal, voire même l’ayant dépassé. A partir de « Méridien de sang » (1985), sa prose a atteint une qualité presque biblique, à effet hallucinogène et évangélique en puissance. Si vous l’avez lu, vous comprenez. Si vous ne l’avez pas lu, il n’est pas possible de partager la peine que je ressens bien qu’il soit décédé à un âge avancé, un âge de patriarche, et a continué son oeuvre avec une puissance patriarchale inébranlable. Il est une perte pour l’imagination Américaine, mais comme McCarthy l’a lui-même dit ‘Je vous ai donné les livres, et les livres restent, intacts et vaillants »
Si vous voulez découvrir l’oeuvre littéraire de Cormac McCarthy :