[VIDEO] Stephen King parle de son roman « The Institute » chez Good Morning America

Jeremy -
10/09/2019

A l’occasion de la sortie, ce jour de son nouveau roman, « The Institute », Stephen King était de passage dans l’émission télévisée Good Morning America. Nous vous proposons de découvrir, ci-dessous, la vidéo, ainsi que notre traduction de cette interview télévisée.

Découvrez, ci-dessous, notre traduction de l’échange entre Stephen King et les animateurs, au sujet de son roman « The Institute » :

L’animatrice est une grande fan de Stephen King, et lui demande à ce que cela fait de voir que non seulement certains de ses livres sont des best-sellers, mais de voir tous ses livres à un endroit, sur une bibliothèque? (et montre une étagère dans la pièce)

Stephen King : C’est assez effrayant, pour dire vrai. Avec tout ce qui sort de ma tête, je n’arrive pas à croire qu’elle soit toujours là.

L’animateur a peur que Pennywise arrive sur scène, puisque Bill Skarsgaard, l’acteur, était avec eux juste avant lui.

Stephen King : Bill est un type sympas.

Animateur : Au sujet du nouveau livre, « The Institute ». Comment le décririez-vous, non pas dans son intégralité, mais en quelques mots?

Stephen King : Je dirai que c’est une histoire au sujet d’enfants qui sont retenus prisonniers pour utiliser leurs capacités psychiques, dans un endroit mauvais. Voyez le comme « Tom Brown’s School Days » en enfer! (il s’agit d’un roman de Thomas Hughes, publié en 1857, ndlr)

Animatrice : Ce qui est incroyable c’est que vous nous dites que tout cela provient de votre imagination. Et pour ceux d’entres nous qui ont lu le livre, c’est un lieu très effrayant, mais qu’est-ce qui vous fait peur? Qu’est-ce qui vous garde éveillé la nuit?

Stephen King : Et bien… le climat politique actuel! (Voir nos autres articles autour de l’aversion de Stephen King envers Trump)

(Rires)

Animateur : Cela se ressens un peu dans le livre.

Stephen King : Il y a un peu de ça dans le livre, parce que. Vous savez, j’essaie de garder mon opinion politique et mes livres séparés, mais il y a un membre dans ce livre qui s’immisce un peu là-dedans. Mais il y a des choses qui m’effraient vraiment dans le monde réel.

Les ascenceurs.

Et à New York… à chaque fois que j’entre dans l’un d’eux, vous savez… le problème avec l’imagination est que c’est à double tranchant. Cela paie les factures, mais d’un autre coté, quand tu entres dans un ascenceur et que tu te dis qu’il y a un là-dessous… donc ça peut-être flippant.

Animatrice : Vous pensez à ce qui est inimaginable, ou au moins, ce qui est possible et qui fait peur à tout le monde.
Votre nouveau livre, « The Institute« , au fait, et ça j’adore, a été présenté comme « le récit le plus déchirant d’enfants essayant de surmonter le Mal depuis « ÇA« , ce sont de très hautes louanges. C’est quelque chose de remarquable. Comment est-ce que vous vous surpassez, à chaque fois que vous écrivez un nouveau livre?

Stephen King : Vous oubliez tout ce que vous avez écrit, et vous vous asseyez. Nous sommes tous des amateurs dans cette industrie. Et à chaque fois que je m’assieds c’est comme si c’était la première fois. Donc je m’assis et à chaque fois je me dis que j’ai cette super idée, je comprends que ce j’ai dans ma tête est génial et que ce qui va sortir sur la page va être aussi bon, mais on fait de son mieux.

Animateur : Mais un fil rouge (de vos histoires, ndlr) est. Vous avez de tellement bons enfants, on dirait que vous entrez dans l’esprits d’enfants d’une manière vraiment unique. Comment?

Stephen King : En laissant son intention de coté. En écoutant, et en écoutant en permanence. Quand j’ai écrit CA, il y a tellement d’années, j’avais mes enfants sur lesquels je pouvais m’inspirer, j’écoutais ce qu’ils disaient, ce dont ils parlaient et j’étais en mesure de m’inspirer de ma propre enfance, à un moment donné, car c’était plus proche. C’est plus éloigné maintenant, mais heureusement j’ai des petits enfants, donc le livre est dédié à mes trois petits-enfants.

(Public attendri par la remarque)
Animatrice : Quelle inspiration vous êtes.
Animateur : Merci d’être venu.