Pour promouvoir la sortie de « Later », le nouveau roman de Stephen King, l’auteur a participé à une émission télévisée présentée par Drew Barrymore. On vous l’a retranscris et traduis.
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre « Later », Stephen King a participé à une émission présentée par Drew Barrymore pour parler de son nouveau roman.
Nous vous proposons de découvrir ci-dessous la vidéo, ainsi que notre retranscription et traduction de l’interview de Stephen King.
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Si vous aimez notre travail, ce genre de retranscription et traduction, n’hésitez pas à liker/commenter/partager en masse sur les réseaux sociaux si vous trouvez ce travail intéressant. Merci !
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L’interview a été partagée en deux parties par la chaine Youtube de Drew Barrymore. Mais on vous a traduit et retranscrit les deux parties !
Partie 1 – La vidéo :
Partie 1 – Notre retranscription et traduction :
Drew Barrymore : Je pense que j’étais prédestineé à aimer les hommes nommés Stephen. Tout d’abord Steven Spielberg et vous, vous m’avez fait grandir pour la vie que j’ai. C’était à moi de foirer. Je pense que j’ai bouclé la boucle. Tout semble plutôt bien, d’une manière de dire. Mais vous avez été une personne très importante pour moi quand j’étais une enfant parce que nous avons fait « Charlie » (Firestarter) ensemble.
Stephen King : Cette petite photo dit « Pour Stephen, je t’aime profondément. Drew Barrymore »
Drew Barrymore : (Rires)
Stephen King : Elle est accrochée au mur de mon bureau depuis plus de 40 ans.
Drew Barrymore : Oui, c’était en 1982 que nous avons tourné « Charlie« .
Stephen King : Nous avons en réalité fait 2 films.
Drew Barrymore : C’est vrai. Nous avons fait
Stephen King : Il y a « Charlie » et…
Drew Barrymore : « Cat’s eye«
Stephen King : Cat’s eye, c’est vrai.
Drew Barrymore : Ces années, avec vous, rencontrer Tabitha et toute votre famille, et être dans votre maison de famille et dans votre monde, était très importantes pour moi. Et cela m’a donné des impressions qui m’ont marqué toute ma vie, et que je garde très profondément dans mon coeur.
Stephen King : C’est bien, et non seulement tu étais une bonne actrice, très très jeune, tu étais aussi une bonne personne, et tu es toujours une bonne personne. Et tu as écris un livre « Wild Flowers », (et s’adressant au public) vous devriez l’acheter!
(Drew Barrymore est complètement abasourdie et fait semblant de tomber de son siège)
Stephen King : (rires)
Drew Barrymore : Oh mon dieu, je suis désolées. Le fait que tu es entendu parler de mon livre, le meilleur et plus important écrivain… cela me fait à l’instant penser au discours de Jane Fonda aux Golden Globes et je me suis dit qu’elle était l’humain la plus éloquante que j’ai jamais entendu parler mais elle évoquait l’importance de raconter des histoires et comment ce n’est pas de l’imagination. Que c’est une manière de faire ressortir notre connectivité humaine.
Stephen King : Les histoires sont géniales. Je les adore et j’aime les raconter. Et j’adore quand les gens disent que les histoires comptent beaucoup pour elles. Mon histoire préférée de tous les temps… j’étais dans un marché publique en Floride, et je passais dans une allée et il y avait une femme sur un de ces caddies et elle me dit « Je sais qui vous êtes. Vous êtes Stephen King. Vous écrivez ces histoires d’horreur. Et bien je n’aime pas les histoires d’horreur, mais je respecte votre droit de les raconter ». Et j’ai répondu « et bien j’ai aussi écrit… » elle a dit « J’aime ces histoires comme ‘The Shawshank Redemption’
Drew Barrymore : (Rires)
Stephen King : Et j’ai dit « Je l’ai écris » et elle a répondu « Non vous ne l’avez pas écrit »
(Rires du public)
Drew Barrymore : J’ai beaucoup pensé au « Fléau ». Vous y avez décrit une pandémie et depuis un an nous sommes dans celle-ci. Et je me demande ce que vous pensez du fait que nous l’avons appelé « distanciation sociale ». Est-ce que c’était une erreur? Est-ce que nous aurions du l’appeler « distanciation physique »? Est-ce que nous avons créé un monstre de peur au sein de nous, les humains?
Stephen King : Tu sais, c’est une très bonne question. Et il y a des choses sur… je comprends la distanciation sociale dans le sens où si tu es avec un groupe de gens, on essaie de rester autant éloigné que possible pour que les germes ne se répandent pas et tout ça. Mais ça me manque de serrer la main de quelqu’un. Je veux dire qu’il y a quelque chose de sympas sur le fait de se donner un coup de coude et tout ça. Mais tu sais, on pourrait faire cette discussion en personne si ce n’était pas à cause de ça (cette pandémie, ndlr) et Drew je pourrais te serrer dans mes bras. On ne peut plus le faire maintenant. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire. J’espère que ce sera à nouveau possible. Ca m’intéresse de voir comment les livres, les romans et films vont traiter la pandémie. C’est vraiment difficile de raconter une histoire d’amour par exemple, qu’est-ce que ces gens vont faire, quand ils vont finalement se rencontrer? Est-ce qu’ils déchirent leur masque et s’embrassent, ou est-ce qu’ils s’embrassent avec le masque ou que font-ils vraiment? Ca va être difficile et il va devoir y avoir des changements. L’anxiété est partout.
Drew Barrymore : Je pense qu’on va devoir trouver au travers de conteurs comme toi, des guides sur comment on va retrouver de la romance, comment on va retrouver de la connexion, comment on va surpasser nos peurs et anxiétés. Et on va avoir besoin d’esprits brillants et intelligents comme le tien pour nous en faire sortir.
Stephen King : Et bien tu ne voudras pas y rester à l’intérieur trop longtemps. Pense à Jack Nicholson dans « Shining ». Les gens deviennent un peu flippants quand ils passent trop de temps tout seuls.
Partie 2 – La vidéo :
Partie 2 – Notre retranscription et traduction :
Drew Barrymore : Nous sommes de retour, avec Stephen King. Une personne que j’ai connu toute ma vie et que j’aime très précieusement parce que vous avez changé le destin de toutes nos vies. Vous avez peints dans les esprits de chacun d’entres nous, les meilleures histoires, scénarios, personnages, mondes, et j’aimerai parler avec vous de certaines de nos préférées dans ce que nous appelons « Sur les livres »
Stephen King : Oh, ça va être comme un test de Rorschach.
Drew Barrymore : Donc « Carrie« , publié en 1974, et un film sortit en 1976. Qu’en pensez-vous?
Stephen King : Ce que je me rappelle c’est que quand les droits du film ont été vendus pour 6 500 dollars, j’ai couru au Mac Donalds et j’ai acheté pour ma femme et moi un milkshake à l’orange.
Drew Barrymore : Ok, ça dépasse mes attentes ou rêves pour ce que ça vaut, c’est exactement ça. Donc « The Shining » publié en 1977, avec le film sortit en 1980.
Stephen King : Et bien je n’ai pas trop aimé le film mais j’ai apprécié le garçon qui jouait Danny Torrance. Et bien entendu, depuis la phrase « Here’s Johnny » est associée à jamais à mon nom.
Drew Barrymore : Et pourquoi est-ce que vous n’avez pas aimé le film? Mais si vous ne voulez pas me le dire, ce n’est pas grave, mais je suis curieuse.
Stephen King : Non, le livre était chaud et le film était froid. C’était un film de Kubrick, et ne vous méprenez pas j’aime tous ses autres films. Je n’ai tout simplement pas aimé celui-là. Ce qu’il y a de mieux, c’est que si vous n’êtes pas impliqué : si c’est très bien, je peux dire que c’est inspiré de mon livre. Si c’est très mauvais, je peux dire que je n’étais pas impliqué avec.
Drew Barrymore : (rires)
Drew Barrymore : Ok, donc « Charlie » (Firestarter) sorti en 1980, le film sortit en 1984 et tourné en 1982.
Stephen King : J’ai pensé que tu étais géniale dans le rôle. C’était très difficile et tu étais géniale. A chaque fois que tu t’apprêtais à allumer du feu, tes cheveux blonds qui se retrouvés soufflés. C’était génial.
Drew Barrymore : Ca ressemble à ça. J’ai adoré jouer Charlie McGee, plus que je ne peux le dire. Et quand tu as 7 ans et que tu penses pouvoir faire exploser des gens avec une boule de feu, c’est très stimulant.
Drew Barrymore : Okay, donc « Différentes Saisons » en 1982 et le film « Stand by me » en 1986.
Stephen King : Ce que je me rappelle sur son écriture c’est que ma femme et moi vivions dans une vieille maison qui était trop petite pour avoir une pièce dans laquelle écrire. Et donc c’était la grange d’à coté et j’ai travaillé sur « Stand by me » qui s’appelait « Le corps » (The Body) en sous-vêtements parce que c’était l’été et qu’il faisait trop chaud, mais les souvenirs me sont revenus.
Drew Barrymore : Oh, j’adore ce détail. C’est vrai « Le corps », bien entendu. Oh, je l’adore. D’accord, une de mes préférées. Elles sont toutes mes préférées. Le livre « Christine » est sorti en 1983 et le film en 1983. C’était rapide.
Stephen King : J’avais une Plymouth comme ça. Ce n’était pas tout à fait de la même année, but mais elle n’était pas terrible et tombait en lambeaux. Et un jour, pendant que je la conduisais en rentrant, je me suis dis que ce serait génial si le compteur de kilomètres commençait à aller à rebours et à chaque fois qu’il passait un garde-boue ou un pneu plat, cette chose se réparait toute seule. Et je me suis dis que c’était une bonne histoire, que je voulais l’écrire et que ce serait amusant, mais elle a fini par ne pas être amusante du tout.
Drew Barrymore : Je l’adore, c’est génial. Un autre livre que vous avez écrit et qui est aussi devenu un film incroyable : « Misery« . Publié en 1987 et le film en 1990.
Stephen King : A cette époque, j’allais à des séances de dédicaces et les gens faisaient la queue et disaient la même chose « Je suis votre fan numéro un »
Drew Barrymore : (Rires)
Stephen King : Et je me suis dit « Vous ne pouvez pas tous être mon fan numéro un! ». Quelque part il doit y avoir un fan numéro 2 ou 3. Mais ils amenaient des choses. Et certains d’entres eux étaient très très sérieux au sujet de différentes parties des histoires et sur tout, et je me suis dit que je détesterai me faire kidnappé par l’un d’entres eux et devoir écrire un livre. Et ensuite tout m’est venu par la suite. Et c’était juste parfait. C’était comme de l’écriture automatique.
Drew Barrymore : Et un détail au sujet de votre nouveau roman « Later »
Stephen King : J’avais une idée pour une histoire au sujet d’un agent littéraire, une femme, qui avait des problèmes financiers et qui avait une gros client qui devait payer toutes les factures parce que sa vie était en train de tomber en ruines et il est mort. Donc qui va le faire? Et j’ai gardé cette idée en tête pendant quelques temps. Et puis je me suis dis, « et si elle avait un enfant qui pourrait parler aux morts et ils doivent lui dire la vérité? » Et j’ai pensé que ce garçon pourrait lui raconter l’histoire et elle pourrait l’écrire son son nom à lui. Donc j’ai commencé avec ça et j’ai juste… j’ai passé un bon moment à écrire ce livre. Et j’espère que les lecteurs passeront du bon temps. C’est en quelque sorte léger et goûtu, mais je trouve que c’est aussi effrayant.
Drew Barrymore : J’aime depuis plusieurs années être dans votre monde, et je suis tellement contente de rétablir un contact avec vous.
Stephen King : Et bien c’est réciproque, j’aime être avec toi et être en mesure de discuter avec toi et de voir ton sourire. Et j’espère que tout va bien pour toi. Je regarde ton émission et je lis ton livre, et tu étais dans « Charlie » (Firestarter) ainsi que dans « Cat’s Eye« . On a une vraie connexion, c’est génial.
Drew Barrymore : On a vraiment.
Stephen King : Ne m’enferme juste pas dans une pièce et me force à écrire un livre!
Drew Barrymore : Oui et bien je suis votre fan numéro un!
Stephen King : (fais une grosse grimace)
Drew Barrymore : (rires)
Drew Barrymore : Oh, je vous aime Stephen King. Merci beaucoup de nous avoir rejoins. S’il vous plait, si vous venez pour votre prochain projet, j’en serai très honorée. « Later » est maintenant disponible! Il vient de sortir.
Si vous souhaitez commander « Later » de Stephen King
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De quoi parle « Later », le nouveau livre de Stephen King?
L’histoire de « Later » :
« L’auteur bestseller Stephen King revient avec un tout nouveau roman portant sur les secrets que l’on garde enfouis et le coût de les déterrer. »
PARFOIS GRANDIR
VEUT DIRE FAIRE FACE A SES DEMONS
Fils d’une mère seule qui galère, Jamie Conklin veut juste une enfance ordinaire. Mais Jamie n’est pas un enfant comme les autres. Né avec une capacité hors du commun que sa mère a poussé à garder secret, Jamie peut voir ce que personne d’autre ne peut et apprendre ce que personne d’autre ne peut. Mais le coût de son talent est bien plus élevé que ce que Jamie ne peut imaginer, et il le découvre lorsqu’un détective de la police de New York le convainc dans la poursuite d’un tueur qui a menacé de frapper depuis l’au-delà.
LATER est Stephen King à son meilleur, une histoire touchante et terrifiante sur l’innocence perdue et sur ce qui nous emmène à tester notre sens du bien et du mal. Avec des échos au roman « Ça » de Stephen King, « Later » est une exploration puissante, troublante et inoubliable sur ce que cela coute que de faire face au mal sous toutes ses formes. »
Le roman « Later » est donc sortit aujourd’hui en version originale, et est prévue en novembre en français, aux éditions Albin Michel.
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