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#MardiConseil : The Ideal, Genuine Man (de Don Robertson)

MARDI CONSEIL : The Ideal, Genuine Man (de Don Robertson)

 

[the ideal genuine man don robertson philtrum press]

Tout au long de sa carrière, Stephen King a encensé un grand nombre de livres et d’auteurs, mais saviez-vous qu’il a aussi publié en 1987, via Philtrum Press sa maison d’édition privée, THE IDEAL GENUINE MAN, un livre de Don Robertson?

Philtrum Press proposa 1500 exemplaires du livre en une édition limitée dédicacée par Don Robertson et Stephen King, ainsi que 2700 exemplaires non dédicacés.
THE IDEAL GENUINE MAN est inédit en français et raconte l’histoire d’un chauffeur à la retraite dont la femme est mourrante d’un cancer, et qui essaye lui-même de survivre dans une société hostile aux personnes âgées.

Un article de 1988 du New York times raconte la rencontre accidentelle des deux auteurs : Don Robertson, un ancien éditeur de magazine avait publié 16 romans depuis 1959, auprès de grandes maisons d’éditions telles que Doubleday & Putnam, mais dans les années 70s il rencontrait des difficultés à se faire éditer.
Pendant que Mr Robertson écrivait THE IDEAL GENUINE MAN, il lisait également CHRISTINE. « Dans presque chaque page de mon livre, se trouvait une référence à celui de King. Je lui ai écris une lettre amusante disant que j’allais l’attaquer en procès. Il m’a répondu et on a commencé à s’échanger des lettres. Il m’a demandé ce sur quoi je travaillais, et quand je le lui ai dit, il m’a demandé à le lire ».

Stephen King déclare qu’il était époustouflé après avoir sa lecture, et qu’il voulait absolument le publier. Mais, non seulement satisfait de le publier, Stephen King a décidé de lui écrire une introduction de 15 pages dans laquelle il mentionne Don Robertson comme étant un des 3 auteurs (avec Richard Matheson & John D MacDonald) qui l’ont influencé à devenir un écrivain et qu’il est un des meilleurs auteurs publiés méconnus des Etats-Unis.

On vous propose ci-dessous un extrait de l’introduction de Stephen King :

« J’ai commencé en disant qu’une introduction pour ce livre n’est pas possible. C’est parce que la qualité et le parfum de la fiction de Robertson n’est pas comme la fiction des autres auteurs; son travail dépasse la métaphore et la comparaison. Il n’est pas possible de présenter les anchoix et ou le caviar, tout ce qu’il est possible c’est de les passer autour de soi et laisser les autres découvrir par eux-même si ils le souhaitent…

 

(…)

 

Il y a du sexe dans les romans de Robertson, beaucoup. Mais vous ne voyez jamais les gens comme ceux de Robertson dans les scènes chaudes qu’Hollywood adore ; Robertson est un ardent fan de film, mais quand il écrit, le romantique sors prendre un café et l’homme qui débarque est très réaliste… mais un dont le meilleur travail est marqué par la compassion et l’amour pour les autres humains.

Les gens qui baisent dans les livres de Robertson sont à bout de souffle, halètent et sniffent ; parfois ils sont gros, parfois ils sont vieux, parfois ils bavent quand ils ont atteigent l’orgasme, et parfois ils ne sont même pas capable de baiser. Ils sont le genre de personnes que les éditeurs de New York dénigrent comme ordinaires. Les éditeurs veulent soit des gens ordinaires dans des situations extraordinaires (King, Ludlum, Follet, Sheldon etc) ou des gens extraordinaires dans des situations ordinaires (Murdoch, Irving, Thomas, Naipaul, Morris, etc) mais des gens ordinaires dans des situations ordinaires?

 

(…)

 

Dans un roman de Robertson, d’une manière ou d’une autre, tout se déroule même quand rien ne se passe. (…)
Si vous pensez que je moque de vous, vous n’avez jamais lu un Don Robertson… et la première rencontre est toujours un peu comme lorsque l’on active son siège éjectable sans se rappeler d’éjecter en premier le capot. Laissez-moi finir en me répétant : les gens ordinaires n’existent pas dans le monde de Robertson, qui sont systémiques, et semblent se dérouler autour d’un point central de Paradise Falls, dans l’Ohio. Dans ses livres, « les gens ordinaires » deviennent des créatures de mystère, à la fois bienfaisantes et malfaisantes. » 

 

Concernant les autres recommandations de la semaine de Stephen King, il n’a fait qu’une seule recommandation sur Twitter :

« La meilleure phrase de l’année à la télévision (pour le moment) est dans (ndt : la série) BLACK MIRROR : ‘Nous allons la prendre cette putain de sucette »

[StephenKing Don Robertson2]
 





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