Le premier film a avoir effrayé Stephen King était… Bambi !

Les films de Disney sont mondialement connus, et beaucoup d’entre nous ont grandis devant eux. Comme Stephen King. Et le premier film qui l’a terrifié était justement un Disney… Bambi !

La plateforme de streaming Disney+ vient d’arriver en France ! 
Cette plateforme va permettre de faire découvrir ou redécouvrir le (très riche) catalogue de Disney, mais également les films originaux avec lesquels beaucoup d’entres nous ont grandit. Comme « Le Roi Lion », qui est ressorti l’année dernière au cinéma, dans une nouvelle version. Puisque Disney réadapte leurs succès en les transposant de « dessins animés » à films.

Et pourtant, les Disney ne sont pas pour aussi innocents qu’ils en ont l’air puisqu’ils abordent de plein fouets des sujets dificiles : la mort, la perte de parents ou de proches… sont des thèmes récurrents chez eux.

Comme beaucoup d’entres nous, Stephen King a grandi devant bon nombre de films. Et parmi ceux qui l’ont marqué se trouvent bien évidemment des films d’horreur tels que « L’étrange créature du lac noir »… mais le premier film qu’il a vu était Bambi. Et il l’a terrifié :
« Walt Disney a effrayé bien plus de gens que je ne le ferai jamais ! Quand la mère de Bambi explique à son faon le danger qui vient, que les hommes sont entrés dans la forêt, elle résume tout : nous, les hommes, sommes les monstres »

Il le dit d’ailleurs régulièrement, comme par exemple lors de sa visite en France durant la soirée du Grand Rex.
« Walt Disney a fait peur a plus de gens que moi! Walt Disney fout la peur bleue à des enfants de 3 ans, alors que « Carrie » (le film étant ressorti en 2013, soit juste après sa visite en France, ndlr)  est interdit au moins de 16 ans! »

Stephen King aborde d’ailleurs le sujet des films Disney dans son essai « Anatomie de l’horreur », dont nous vous proposons ci-dessous un extrait :
« Et pourtant, ce sont les parents qui assurent le succès des productions Disney lorsqu’elles ressortent sur les écrans, et il leur arrive souvent d’attraper la chair de poule quand ils redécouvrent ce qui les avait terrifiés lors de leur enfance… parce que le propre d’un bon film d’horreur (ou d’une séquence d’horreur dans un film étiqueté « comédie » ou « dessin animé »), c’est de démantibuler nos échasses d’adultes pour nous faire retrouver le royaume de l’enfance. Et c’est alors que notre ombre redevient celle d’un chien méchant, d’une bouche béante ou d’une silhouette sombre qui nous fait signe dans le noir »

Et vous, à quel âge avez-vous commencé à regarder les Disney? En avez-vous re-regarder récemment?
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