En pleine promotion pour la sortie de son nouveau livre « If It Bleeds », Stephen King s’est confié au magazine américain Vanity Fair sur son confinement.
Or, lui qui voulait du temps pour travailler sur un livre, il en plein maintenant… se sentant comme Jack Torrance de son livre « Shining » !
Il y a quelques jours, Stephen King échangeait avec Anthony Breznican, un journaliste du magazine Vanity Fair (qui était auparavant chez EW, faisant des reportages sur plusieurs adaptations de Stephen King) au sujet de la confinement.
Nous vous proposons, ci-dessous, quelques morceaux choisis de l’interview, qui est disponible, dans son intégralité mais sous la forme d’un essai, sur leur site.
Stephen King se sent comme Jack Torrance, dans « Shining »
Le journaliste rapporte que l’auteur, qui voulait avoir du temps pour écrire un nouveau livre (probablement « The Assassin »). En a maintenant plein.
« Je travaille sur un livre, donc les matins j’oublie tout et je ne fais que ça. Je voulais avoir du temps pour travailler sur un livre, j’en ai plein. Je me sens comme Jack Torrance, putain. »
Le coronavirus ressemble (un peu) à son « Fléau »
« Quand on entend les prévisions que 100 000 à 240 000 personnes vont mourir, il faut assimiler cette information, et ça va être mauvais. C’est déjà mauvais. Ca a mené l’économie à un arrêt complet. De bien des manières. Lorsque l’on voit des photos de Times Square ou de Londres, on se dit « C’est vraiment comme ‘Le Fléau’« .
« Mais les voitures ne sont pas empilées, et les gens ne se tirent pas encore dessus, pour le moment. »
Une autre sorte de clown
Si vous suivez le Club Stephen King, vous n’aurez pas pu vous empêcher de remarquer que Stephen King porte une véritable aversion à l’actuel président américain, Donald Trump. Qu’il critique sans cesse sur Twitter, au point que le président l’avait bloqué il y a quelques années.
Le journaliste évoque qu’une des manières avec laquelle Stephen King exerce sa frustration est de twitter, quasiment tous les jours sur Trump et ceux qui le suivent.
« Voici ce que je pense vraiment au sujet de Trump et de ses supporters : il y avait un match de baseball, un match éliminatoire qui s’est conclu avec un homerun qui a été surnommé « le coup qui a été entendu dans le monde entier’. C’était en 1951. Et il s’est déroulé à Polo Grounds. Je pense qu’il y avait environ 30 000 sièges dans ce stade. Et ce n’était pas un match complet. Mais après, les années qui suivaient, il y avait des centaines de milliers, voir des millions de gens qui disaient ‘J’y étais. J’ai vu le coup entendu dans le monde entier’.
Je pense que l’opposé va se passer lorsque la fièvre Trump va s’effacer, et dans quelques années, les gens diront. ‘Non, non, non, je n’ai pas voté pour lui. Je n’étais pas pour lui.’ Et au fond de leur placard, se trouvera une casquette MAGA en train de prendre la poussière. »
Concernant Trump et son comportement :
« Trump est incroyable. Qu’importe le nombre de mensonges, qu’importe le nombre d’erreurs, il a d’une certaine manière… »
« J’aime ses conférences de presse. Quand il y assiste, si quelqu’un lui pose une question très difficile, il répond ‘C’est une méchante question’, et il change de sujet. C’est incroyable »