La nouvelle « Si ça saigne » (If It Bleeds), qui prête son titre au livre, trainait dans l’esprit de Stephen King depuis une dizaine d’années car avait remarqué quelque chose d’étrange au sujet de journalistes… mais King avait déjà évoqué cette idée dans son roman « Marche ou crève »!
Le livre « Si ça saigne » (If It Bleeds), de Stephen King, est composé de 4 histoires. Chacune étant très différentes des autres.
Mais si il y a bien une nouvelle qui ressort parmi le lot, c’est la nouvelle titre, « Si ça saigne » (If It Bleeds), une suite indépendante à « L’outsider ».
L’intrigue y est la suivante :
Holly Gibney gère l’agence d’investigation « Finders Keepers », avec Jerome Robinson et Pete Huntley.
Durant une journée des plus banales, Holly prend sa pause quotidienne devant son émission télévisée préférée, lorsqu’un flash info annonce une explosion dans une école et plusieurs dizaines de morts et blessés.
Mais, tandis que les journées passent, Holly n’arrive pas à s’enlever de la tête les images du flash info, ni à savoir pourquoi quelque chose la dérange concernant le reporter qui faisait partie des premières personnes sur place…
Dans sa note d’auteur, Stephen King déclare avoir eu l’idée de cette histoire depuis une dizaine d’années :
« La base de cette histoire existe dans mon esprit depuis au moins dix ans. J’ai commencé à remarquer que certains correspondants télévisés semblaient toujours apparaitre dans de terribles scènes tragiques, d’accidents d’avion, de tueries, d’attaques terroristes, de morts de célébrités. Celles-ci finissaient presque toujours en couverture des actualités locales et nationales ; tout le monde dans cette industrie connait le diction « Si ça saigne, ça fait la couverture ». L’histoire est demeurée non écrite parce que
(attention spoiler) : quelqu’un devait être en mesure d’attraper la trace surnaturelle se déguisant en reporter journalistique pour se nourrir du sang d’innocents. Je ne savais pas qui cette personne allait être. Puis, en novembre 2018, j’ai réalisé que j’avais la réponse tout juste devant moi : Holly Gibney. »
Dans une récente interview avec Vanity Fair, Stephen King répète cela, ajoutant qu’un journaliste nocturne, en Floride, semble couvrir que les pires événements.
« Je suis là, en Floride, et en regardant les actualités, ils suivent vraiment l’adage : Si ça saigne, ça fait la une. Ils ont un gars – et c’est toujours le même gars – , il est aux accidents de voiture, il est présent aux accident d’avion, et il est aux tueries ».
Mais sur Reddit, un internaute a remarqué quelque chose d’intéressant : Stephen King avait déjà évoqué cette idée dans son livre « Marche ou Crève », en faisant allusion à une histoire de Ray Bradbury.
« Une fois, quand il était en cinquième, il avait lu une nouvelle d’un type qui s’appelait Ray Bradbury, une histoire à propos des badauds qui s’amassent autour du lieu d’accidents mortels et il disait que ces foules avaient toutes le même visage, l’expression de gens qui ont l’air de savoir si les blessés vont vivre ou mourir. »
L’histoire en question est « The Crowd », une nouvelle publiée en 1943 dans le magazine Weird Tales, et par la suite publiée dans le recueil « The October Country ».
En français, cette histoire est « La foule », publiée dans le recueil « Le Pays d’Octobre » qui sera réédité en septembre chez Folio SF.
L’histoire de Ray Bradbury a même été adaptée en un épisode de la série « Ray Bradbury présente », diffusé en 1985 à la télévision américaine.
Elle raconte comment, une personne victime d’un accident de la route constate que la même foule, mystérieuse et sinistre, apparait toujours quelques minutes après un accident de la route sur le lieu de l’accident…
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