Tel est pris qui croyait prendre : au début du mois, Stephen King remportait une première bataille en justice face au plaignant l’attaquant pour le soit disant plaggiat de « La Tour Sombre ». Réclamant 350 millions de dollars, la demande fut déboutée par le juge. Cette fois, Stephen King demande 1.2 millions de dollars à l’accusateur.
Début mars, nous apprenions, avec grand soulagement, que les juges avaient débouté la demande de Benjamin Dubay, neveu du créateur de la BD « The Rook »,qui attaquait Stephen King pour plaggiat. Accusant l’auteur d’avoir plaggié « The Rook » pour la création de son personnage Roland de « La Tour Sombre« , il demandait la modeste somme de 500 millions de dollars.
Mais les juges avaient refusé sa demande, déclarant que, bien que Roland Deschain et Restin Dane soient tous deux des aventuriers, ils n’ont que peu en commun.
Parmi les arguments avancés dans la décision d’une trentaine de pages, les juges prétextaient que Dane est un héro classique qui cherche à faire ce qui est juste, tandis que Deschain est un personnage sombre, qui n’hésite pas à sacrifier autrui pour sa quête de La Tour Sombre.
Aujourd’hui, nous apprenons via le site law360, que Stephen King demande aux juges de lui attribuer près de 1.2 millions de dollars (précisément 1.17 millions) en dédommagements, arguant que ce genre d’accusations de plaggiats ne sont pas une lotterie et que King ne devrait pas être traité comme un punching ball. Il ajouta que la plainte, réalisée par le neveu du défunt créateur de la BD, était légère et motivée par un désir irrationnel de perpétuer la mémoire de DuBay, ou un souhait de récupérer de l’argent.
Bien que King ait remporté la première bataille au début du mois, King déclare que le neveu a malgré tout menacé de faire un procès. Stephen King demande à ce que cette somme lui soit allouée pour les frais et dépenses afin dissuader un tel comportement.
« Un procès est un mécanisme de mettre un terme à des disputes légales. Ce n’est pas supposé être un gisement inépuisable de nouveaux conflits, ou d’intenter cyniquement une action dans le but de punir et de mettre la pression aux participants innocents de la dernière attaque en justice. »
L’accusateur déclarait l’année dernière que sa motivation résidait dans la volonté d’honorer la mémoire de son oncle. Mais Stephen King n’est pas dupe : « La motivation du plaignant d’utiliser ce procès pour véhiculer la mémoire son oncle, si elle est vraie, est irrationnelle », selon King. « Il est plus probable que la motivation est liée à sa demande de dommages et intérêts : les 500 millions de dollars.
Quelque soit sa sincérité, il est évident qu’il n’a pas objectivement appliqué les principes des lois sur les copyrights à sa plainte, ni qu’il ai jamais eu l’humilité de remettre en question son ressenti d’avoir toujours raison. »