En promotion pour la sortie de son nouveau roman « Billy Summers », Stephen King a participé à plusieurs interviews. Dont une avec le site Entertainment Weekly, que nous vous avons traduit ci-dessous.
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En promotion pour la sortie de son nouveau roman « Billy Summers », Stephen King a participé à plusieurs interviews. Dont une avec le site Entertainment Weekly, disponible ici, que nous vous avons traduit ci-dessous.
Entertainment Weekly : Le personnage principal de « Billy Summers » est un tueur à gage qui prétend être un auteur et écrit sur son passé en tant que sniper durant la guerre d’Irak. Est-ce que cela a toujours été un sujet que vous avez eu d’écrire?
Stephen King : Pas vraiment. C’est surtout une question de ce qui suit cela. Il y a cet enfant, et il doit aller dans une situation portant sur le bien-être d’enfants. Que fait-il? Il rejoint l’armée. J’ai commencé à lire sur la bataille de Fallujah et plus je lisais dessus, plus je m’y suis intéressé. C’est vraiment horrible, avec les combats de rue et au sein des maisons.
Entertainment Weekly : Ce n’est pas la première fois que vous créez des personnages qui sont écrivains. Qui est le plus talentueux de vous auteurs fictifs?
Stephen King : (Rires). Peut-être Thad Beaumont. Il était dans « La part des ténèbres ». Et Mike de « Sac d’os ». Bien que Mike avait un auteur en panne, ça faisait partie de l’idée.
Entertainment Weekly : Est-ce que vous avez toujours voulu écrire directement un thriller?
Stephen King : Je savais d’office que ce ne serait pas un roman fantastique, et cela me convenait. Je ne suis pas marié à un genre en particulier. Je n’aime même pas le mot « genre », je trouve que c’est un terme fainéant. Le truc c’est que mes intérets sont toujours les mêmes. On voit des personnages que l’on apprécie, auxquels on s’attache, auxquels on s’intéresse et par-dessus tout, auxquels on croit.
Entertainment Weekly : Billy Summers se déroule en 2019 et la présidence de Trump y est évoqué à plusieurs reprises. Etiez-vous tenté de la mettre en premier plan?
Stephen King : Non, je ne pense pas. Le truc c’est que j’ai une boite à savons sur Twitter. Je ne l’utilise pas tout le temps. Je tweet sur les livres que j’aime, les films et séries que j’apprécie et des choses amusantes. Je parle de mon chien Molly, « La chose du Mal » et les gens aiment mes tweets. Mais je suis aussi intéressé par la politique. J’étais horrifié par Trump en tant que président pour plein de raisons, mais la principale était qu’en tant que président il était incompétent et fainéant. Donc pour cette raison j’avais un véritable problème avec lui et je tweetais assez régulièrement à ce sujet durant sa présidence. Mais quand j’écris des livres, j’essaie de ne pas trop trainer sur Twitter.
Au sujet de ce livre, je voulais l’installer en 2020. J’étais en train de l’écrire, je pense en 2018 et en partie en 2019. J’avais un couple de personnages, des personnages mineurs, qui vivaient dans un appartement dessus celui de Billy Summers. Et je me suis dis que je devais les faire sortir de l’histoire de manière à ce qu’il ait l’immeuble à lui tout seul. Et comment le faire? Je me suis dis qu’ils allaient obtenir un héritage et partir en croisière. Puis le coronavirus est arrivé et je me suis dis que non, ce n’est plus possible parce que les croisières sont coupées. J’ai donc décidé que le plus simple était de faire glisser le livre vers 2019, quand il n’y avait pas encore ce problème.
Entertainment Weekly : Votre roman « Le Fléau », de 1978, portait une pandémie de grippe : que changeriez-vous si vous deviez l’écrire aujourd’hui, maintenant que vous avez vécu durant une pandémie?
Stephen King : Je ne suis pas sur que j’y changerai grand chose. Il y avait des efforts par l’administration Trump de minimiser la gravité du covid-19, et c’était comme avec « Le Fléau ». Le fait même que Trump refuse de porter un masque à couter la vie à des dizaines de milliers de vie, peut-être même des centaines de milliers.
Pour commander « Billy Summers » de Stephen King :