Vous aimez écrire? Que vous écriviez pour votre plaisir ou parce que vous aimeriez devenir écrivain, Stephen King n’hésite pas à prodiguer des conseils d’écriture.
Nous vous proposons de découvrir un florilège des conseils d’écriture de Stephen King pour devenir écrivain.
– Les conseils de de Stephen King
– Les conseils d’autres auteurs best-sellers : Bernard Werber, Maxime Chattam, Neil Gaiman, Amélie Nothomb
– Les masterclass en ligne d’auteurs bestsellers
Les conseils d’écriture de Stephen King
Ainsi, dans son livre « Ecriture : mémoires d’un métier« , Stephen King partage sa méthode correspondant à 20 points clés.
Etat d’esprit de l’écrivain
1. Ecrire d’abord pour soi, ne penser au lecteur qu’après
« Lorsque vous écrivez une histoire, vous vous la racontez à vous-même. Lorsque vous la réécrivez, votre tâche principale consiste à enlever tout ce qui n’est pas dans l’histoire. »
2. Ne vous préoccupez pas du qu’en dira-t-on
« Si vous cherchez à écrire aussi honnêtement que vous le pouvez, vos jours comme membre de la bonne société sont comptés. »
3. Avoir confiance en soi
« Je suis convaincu que la peur est à l’origine de mes plus mauvaises pages. »
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4. Rester fidèle à son propre style
« Personne ne peut imiter l’approche d’un écrivain à un genre précis, même si ce qu’il fait semble simple. »
5. Ecrire rend heureux
« Le but de l’écriture n’est pas de faire de l’argent, de devenir célèbre, de décrocher des rendez-vous, s’envoyer en l’air ou se faire des amis. Finalement, il s’agit d’enrichir les vies de ceux qui liront votre oeuvre, et d’enrichir aussi votre propre vie… J’ ai écris pour la simple joie de la chose. Et si vous le faites pour la joie, vous pouvez le faire pour toujours.
Conseils techniques
6. Soigner l’introduction
« La première ligne devrait inviter le lecteur à commencer l’histoire. Elle devrait dire « Ecoute. Viens ici. Tu veux savoir ce qui se passe. »
7. Ecrire un mot à la fois
« Qu’il s’agisse d’une anecdote sur une seule page ou d’une épopée sous forme de trilogie comme Le Seigneur des anneaux, le travail est toujours réalisé un mot à la fois. »
8. Ne pas utiliser la forme passive
« Les écrivains timides aiment les verbes passifs pour les mêmes raisons que les amoureux timides aiment les partenaires passifs. La voix passive est sans risque. »
9. Eviter les adverbes
« L’adverbe n’est pas votre ami. Particulièrement « après « il disait » ou « elle disait ». »
10. Faire des paragraphes
« Les paragraphes sont aussi importants sur le plan visuel que sur le plan significatif: ils sont les signes de l’intention. »
11. Ne pas être obsédé par la grammaire
« Le but de la fiction n’est pas l’exactitude grammaticale, mais doit permettre au lecteur d’entrer (dans le roman) pour lui raconter une histoire. »
12. Ne pas être exhaustif dans les passages descriptifs
« La description commence dans l’imagination de l’auteur, mais doit finir dans celle du lecteur de manière à ce qu’il frémisse de reconnaissance. »
13. Laisser tomber les passages qui tiennent à coeur
« Supprimez vos passages préférés, même lorsque cela brise votre coeur de petit scribe égocentrique: supprimez vos chouchous (…). Cette coupure permettra d’accélérer le rythme, et c’est ce que la plupart d’entre nous finit par avoir à faire. »
14. Le travail de documentation ne doit pas supplanter l’intrigue
« Si vous avez besoin de faire des recherches en rapport avec des choses que traitent certaines parties de votre histoire et que vous connaissez très peu, rappelez-vous ce mot: arrière-plan. C’est l’endroit auquel appartiennent les recherches: placez-les aussi loin dans la toile et la trame de fond que vous pouvez. Vous pouvez être fasciné par ce que vous apprenez (…) mais vos lecteurs vont probablement beaucoup plus se soucier des personnages et de l’histoire. »
L’environnement de travail
15. Ecrire avec la porte fermée
« C’est votre façon de dire au monde et à vous-même que vous êtes occupé. Vous vous êtes engagé sérieusement à écrire, et avez l’intention de mener à bien votre tâche. »
16. Aménager une salle de travail de manière symbolique
« Placez votre bureau dans un coin, et chaque fois que vous vous y asseyez pour écrire, rappelez-vous pourquoi il n’est pas au milieu de la pièce. La vie n’est pas un système qui soutient l’art. C’est l’inverse. »
17. Eteindre la télévision et éliminer les distractions
« Il ne devrait pas y avoir de téléphone dans la salle où vous écrivez, encore moins de télévision ou de jeux vidéo prêts à vous distraire (…). La télévision pendant le travail est la dernière chose dont un auteur en herbe a besoin. »
18. Respecter des délais
« Le premier jet d’un roman, même long, ne devrait pas vous prendre plus de trois mois à écrire, ce qui correspond à la longueur d’une saison. »
19. Faire une pause
« Lire votre livre après six semaines de vacances peut être une expérience étrange, voire stimulante. »
L’importance du travail
20. Ecrire et lire tout le temps
« Si vous voulez être écrivain, vous devez privilégier deux choses: lire beaucoup et écrire beaucoup. Si vous n’avez pas le temps de lire, alors vous n’avez pas le temps (ou les outils) pour écrire (…). J’écris moi-même tous les jours, même à Noël, le jour de la fête nationale et le jour de mon anniversaire. »
Bonus
– Stephen King ajoute un dernier secret concernant sa réussite : « Je suis resté en bonne santé et je suis resté marié. »
– Dans son livre « Carnets Noirs« , Stephen King écrit qu’ « un bon romancier ne guide pas ses personnages. Il les suit. Un bon romancier ne créé par les événements de son histoire, il les regarde se dérouler et ensuite il les écrit. Un bon romancier finit par réaliser qu’il est secréataire et non pas Dieu ».
Les éditions PKJ (Pocket Jeunesse) ont publié en janvier 2019 un livre intitulé « Deviens #JeuneAuteur », de Christopher Edge
« Tu veux écrire une bonne histoire? Tu veux que les gens la lisent? Ce livre est fait pour toi !
Il contient tout ce qu’il te faut pour apprendre à écrire : une multitude de conseils pratiques et littéraires pour mener à bien ton projet de A à Z. Collectionner les idées dans un petit carnet, te laisser le temps de rêver, te glisser dans la peau des personnages, trouver le bon titre, imaginer les scènes comme une succession de plans de cinéma…
Une véritable boite à outils pour reprendre les mots de Stephen King dont voici le commandement suprême : ‘Lis beaucoup et écris beaucoup.’ «
> Si vous voulez commander le livre « Deviens #JeuneAuteur »
Les conseils d’écriture de Bernard Werber
Sur son site internet, Bernard Werber propose « Quelques conseils aux écrivains en herbe«
Nous nous proposons ci-dessous des morceaux choisis. Nous vous invitons à visiter le lien ci-dessus pour découvrir l’intégralité des textes et conseils de Bernard Werber.
« Pour être écrivain, il faut avoir envie de s’amuser et de raconter des histoires »
1. – Le désir
Quelles sont vos motivations derrière l’écriture? Car si vous écrivez pour la richesse ou la célébrité vous risque d’être décu.
2. – Les handicaps
Bernard Werber rappelle la solitude du métier d’écrivain, qui n’hésite pas à passer 5h devant un calepin ou un écran d’ordinateur.
3. – Un artisanat
« On dit que pour réussir il faut trois choses: le talent, le travail et la chance. Mais que deux suffisent. »
Considérez-vous que vous possédez deux de ces trois choses?
4. Lire
C’est exactement le même conseil que Stephen King, qui disait : « Si vous voulez être un écrivain, vous devez faire deux choses par-dessus tout le reste : lire beaucoup, et écrire beaucoup ».
Est-ce que vous lisez beaucoup? Combien de temps passez-vous à lire par semaine?
5. Se trouver un maître d’écriture
« Se trouver un maître ne veut pas dire copier, ni plagier. Cela veut dire être dans l’esprit, la liberté, la manière de développer les histoires de tel ou tel. «
Alors, qui est votre maitre d’écriture? Quelles sont vos inspirations?
6. Accepter le statut d’artisan
Avec quelle fréquence écrivez-vous?
« Ecrire est un artisanat. Il faut avoir le goût à ça, puis l’entretenir régulièrement. Pas de bon écrivain sans rythme de travail régulier. Même si c’est une fois par semaine. Ensuite on est tout le temps à l’école. Chaque livre va nous enseigner un petit truc nouveau dans la manière de faire les dialogues, le découpage, de poser vite un personnage, de créer un effet de suspense. C’est ça l’artisanat. Surtout ne vous laissez pas impressionner par les passages des écrivains à la télévision ou les interviews de ces écrivains… Ce ne sont que des attitudes. Le vrai artisanat ne peut pas être montré là-bas. Et n’oubliez pas que ce n’est pas parce qu’un auteur passe bien à la télé ou est beau ou souriant que c’est un bon artisan. C’est juste un bon type qui passe à la télé dans le rôle d’écrivain. En général plus ils sont sérieux, plus ils impressionnent. La seule manière de savoir ce que vaut un écrivain est de le lire. La seule manière de savoir ou vous en êtes dans votre artisanat est de demander à vos lecteurs ce qu’ils pensent de vos livres. »
7. L’inspiration
« On dit que les gens heureux n’ont pas d’histoire. Je le crois. Si on est complètement heureux satisfait de tout ce qu’on a déjà pourquoi se lancer dans l’aventure hasardeuse de l’écriture ? A la limite je conçois qu’une fois qu’on est écrivain professionnel l’écriture devienne en soi une sorte de quête du graal, du livre parfait, mais là encore c’est une frustration à régler. Donc une souffrance. Oui dans l’écriture il y a forcément une vengeance contre quelque chose ou quelqu’un. Ou en tout cas un défi à relever. »
N’hésitez donc pas à foncez. Vivez. Cassez-vous les dents. Créez-vous des opportunités de vie et rencontrez des gens.
8. – L’originalité
« Un livre ou une histoire doit apporter quelque chose de nouveau. »
Bernard Werber pose donc la question de l’intérêt et l’originalité de ce que vous écrivez. Est-ce quelque chose qui a déjà été fait, est-ce quelque chose de commun, ou sortez-vous des sentiers battus?
Posez-vous la question.
9. La fin
« Si le lecteur découvre qui est l’assassin ou comment va se terminer le livre dès le début ou le milieu, vous n’avez pas rempli votre contrat envers lui. Du coup, pour être sûr d’avoir une fin surprenante, il vaut mieux commencer par écrire la fin puis le cheminement qui empêchera de la trouver. »
Ecrivez non seulement une histoire originale, mais également une fin originale et déroutante. Quel serait l’intérêt si le lecteur avait compris et deviné la fin dès le début? Ou il y a 50 pages?
10. – Surprendre
« Il faut surprendre à la conclusion, mais il faut toujours avoir une envie de surprendre à chaque page. Il faut que le lecteur se dise à chaque fois «ah ça… je ne m’y attendais pas». «
Cela se répète un peu par rapport au point précédent, mais sans se limiter à la fin. Surprenez le lecteur. Le lecteur veut être pris et surpris. Sinon quel intérêt de lire quelque chose qu’il avait déjà deviné??
11. Ne pas vouloir faire joli
« Beaucoup de romanciers surtout en France, font du joli pour le joli. Ils enfilent les phrases tarabiscotées avec des mots de vocabulaire qu’il faut chercher dans le dictionnaire comme on enfile des perles pour faire un collier. Cela fait juste un tas de jolis phrases. (…) La forme ne peut pas être une finalité, la forme soutien le fond. Il faut d’abord avoir une bonne histoire ensuite à l’intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur. »
Oubliez la question du style. Ecrivez comme vous le voulez, mais sans vous forcer à écrire « joliment ». Oubliez les descriptions de trois pages pour une porte, car les lecteurs d’aujourd’hui n’ont plus cette patience et risqueraient de partir vers Facebook ou Twitter…
12. Recommencer
« Ne pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous dans la coque avec des bouts de bois, soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution. Même si l’informatique et le traitement de texte autorisent toujours des rafistolages. C’est un peu comme le « master mind ». C’est parfois lorsqu’on a tout faux qu’on déduit le mieux comment faire juste. J’ai refait 120 fois « les fourmis » et franchement les premières versions n’étaient pas terribles. »
Si vous connaissez Bernard Werber, vous savez probablement qu’il réécrit sans cesse ses romans et ses intrigues. Ce qui est un gros avantage de l’écriture sur ordinateur de nos jours. Le copier / coller / supprimer est facilité.
13. Les lecteurs tests
« Trouver des gens qui vous lisent et qui n’ont pas peur de vous dire la vérité. La plupart des gens auxquels vous donnerez votre manuscrit à lire se sentiront obligés de vous dire que c’est la 7ème merveille du monde. Cela ne coûte pas cher et ça n’engage pas ; Par contre dire à un auteur, « Ton début est trop long, et ta fin n’est pas vraissemblale » signifie souvent une fâcherie avec l’auteur. Pourtant ce sont ceux qui auront le courage de vous dire cela qui seront vos vrais aides. Et c’est à eux qu’il faudra donner en priorité vos manuscrits à lire pour avoir un avis. Vous pouvez aussi écouter les félicitations pour les scènes réussies. Mais ne soyez pas dupe. Mettez votre ego de coté. Fuyez les flatteurs qui ne sont pas capables d’expliquer pourquoi cela leur a plu. »
Trouvez des lecteurs qui n’ont pas peur de vous donner leur avis sincère. Cherchez davantage des critiques (constructives) que des remarques flatteurs.
N’hésitez donc pas à réécrire votre texte et , vous le ferez ainsi avancer !
14. Raconter à voix haute
« Ne pas hésiter à raconter oralement votre histoire. Tant pis si vous prenez le risque de vous faire piquer l’idée. En le racontant oralement, vous sentez tout de suite si cela intéresse et vous vous obligez à être synthétique et efficace. Voir en direct ses lecteurs réagir à une histoire est très instructif. »
Cette approche est intéressante car différente : généralement on entend plutôt l’approche de ne pas dévoiler l’approche, de peur que l’idée soit volée. Mais si jamais l’idée était volée, l’approche et le traitement serait différent… qu’en pensez-vous?
15. Les personnages
« Soigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions. Prenez pour fabriquer un personnage des caractéristiques à vous ou a des amis proches. Bref, des êtres que vous connaissez un peu en profondeur. Il faut les rendre attachants et crédibles. Il faut que les gens puissent se dire « Ah oui, ce genre de personne cela me rappelle un tel ». Qu’ils se reconnaissent en eux, c’est encore mieux. »
16. L’adversité
« Il faut que votre héros ait un problème à régler. Plus le problème est gros plus l’interêt du lecteur est fort. L’idéal est de donner des handicaps au héros de manière a ce qu’on se dise il n’y arrivera jamais. »
Comme pour les jeux de rôles, n’hésitez pas à donner des handicaps à vos personnages. Cela leur donner plus de sens, de vie et d’envie de s’en sortir.
17. Alterner les formes
« Les lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer. Pour cela, alterner les scènes d’actions et de dialogues. Mettre le maximum de coups de théâtre inattendus. Ne pas oublier que la lecture est un plaisir et que l’objectif n’est pas que le lecteur se dise que l’auteur est doué; il doit se dire « mais qu’est-ce qui va arriver à la scène suivante »? »
Voici un conseil de Bernard Werber que j’ai commencé à remarqué dans les livres il y a une bonne quinzaine d’années, après avoir découvert les livres de Bernard Werber. L’alternance de scènes qui permet de créer un rythme soutenu, qui donne envie de tourner les pages pour savoir ce qui se passe ensuite… selon les différentes cinématiques.
Par exemple, Bernard Werber et d’autres auteurs ont souvent deux intrigues en parallèles permettant de jongler incessamment à chaque chapitre, créant un besoin insatiable de continuer a lire.
18. Transmettre du savoir
« La fonction des livres est aussi d’apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c’est quand même un intérêt de la lecture. »
Absolument une des raisons pour laquelle nous adorons les livres de Bernard Werber. Les intrigues sont entrecoupées de paragraphe des « Encyclopédies », permettant d’intégrer des informations diverses et variées autour des sujets mentionnés dans l’intrigues. Cela permet de mélanger l’intrigue principale avec des informations que le lecteur va pouvoir mémoriser et donc apprendre. Un mélange de fiction et d’enseignement intéressant…
19. Aller voir sur place
« Un: s’informer. Deux: réfléchir. Trois: écrire. S’informer est indispensable. On ne parlera bien d’un lieu que si on y est allé pour faire des repérages. On ne parlera bien d’un métier que si on a discuté avec une personne qui la pratique. Évidemment on peut imaginer, mais le plus on se frottera au réel, le plus on découvrira de choses et on pourra raconter d’anecdotes vraies. Et le lecteur sent tout de suite ce qui est pur délire d’auteur et ce qui est une observation réelle. »
Ne soyez donc pas un auteur retranché, qui vit dans sa tour d’ivoire. Sortez, voyagez, rencontrez des gens, tentez de nouvelles aventures, de nouvelles expériences.
Tout ce que vous vivrez inspirera vos récits, cela se ressentira, et donnera plus de vie à vos histoires. Quelles soient ou non de la fiction.
20. Avoir une volonté d’être compris par tous
« Souvent les critiques parisiens taxent les auteurs qui touchent tous les publics « d’auteurs populaires ». (…) Tous les auteurs « non populaire » qui vivaient à la même époque ont été oubliés, qu’ils soient grand poètes, grands académiciens, grands écrivains de cours ou de salon. L’histoire les a balayés avec leurs jolies tournures de phrases et leur effets de manches. De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n’être compris que par un public restreint on en effet été effacés. Logique. Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public qu’à un groupe de soit disant arbitres des élégances. Faire simple et clair réclame beaucoup plus de travail que de faire grandiloquent, incompréhensible, et rempli de sous entendus que l’auteur est le seul à connaître. »
Ne vous préoccupez pas de l’avis d’autrui.
Ecrivez vos textes comme vous le voulez, comme vous le sentez, comme vous êtes.
Avant toute chose, faites-vous plaisir en écrivant, ne cherchez donc pas à écrire des phrases alambiqué juste pour donnez un style, de belles phrases.
21. Se plaire à soi même
« Pour plaire au lecteur il faut se mettre à sa place. Ecrire des livres qu’on aurait envie de lire si ce n’étaient pas les nôtres. Ne jamais se dire « j’écris cela, ça ne me plaît pas, mais ça leur plaira ». On est soi-même la première personne qui doit s’amuser à lire le livre. Répétons-le: S’il n’y a pas de plaisir d’écriture, il ne peut pas y avoir de plaisir de lecture ensuite. »
Exactement ce que l’on vous disait ci-dessus : l’écriture est une aventure avant tout solitaire, qui peut se transformer en partage.
Mais au final, c’est vous qui allez passer des heures à construire, mot après mot, vos intrigues, vos histoires, vos personnages.
Si un texte n’arrive donc pas à vous séduire, peut-être qu’il vous faudrait passer à autre chose. Une histoire qui arrive à vous accrocher et qui vous donne du plaisir à lire.
22. L’initiation des personnages
« Une bonne histoire est aussi une initiation. Au début le héros dormait sur ses lauriers ou sa fainéantise. Une situation de crise va l’obliger à s’apercevoir qu’il est beaucoup plus que ce qu’il croit. Mettre les personnages en situation de danger pour les obliger à révéler leurs talents cachés. Et le lecteur en vivant dans la peau du personnage va faire la même expérience de transformation. Un bon livre est un livre qui transforme son lecteur en le faisant se prendre pour le héros. »
Construisez des personnages, mais ne leur donnez pas une vue forcément simple. Donnez leur des obstacles, de l’expérience de vie, des déchirures, des blessures.
C’est au travers de ces épreuves, de ces difficultés, de ces cheminements, que les personnages vont se construire, et que les lecteurs pourront potentiellement se retrouver en eux. Les approcher, et les amener à réfléchir sur leurs propres difficultés et leur propre vie.
23. Faire des plans
« Quand vous avez un bon premier jet brut, essayez de trouver une manière de le découper de l’organiser pour qu’il soit rangeable dans des chapitres. «
Il y a généralement deux types d’auteurs. Certains qui ont une idée, et se lance à l’aveugle dans l’aventure, sans forcément savoir où leurs idées vont les porter. C’est généralement peu courant comme approche, et Stephen King fait généralement comme cela.
Mais bon nombre d’autres auteurs, dont Bernard Werber et Maxime Chattam, réfléchissent longtemps à leurs plans. Ils font alors des recherches et cette documentation va les accompagner à rendre les histoires crédibles, réalistes, ou simplement à les construire plus en détails.
N’hésitez donc pas à vous poser, à écrire un plan ou les grandes lignes de votre histoire.
Cela vous éviter de vous interroger longuement sur ce vers quoi vous allez vouloir aller, puisque le plan étant écrit, il ne vous restera plus qu’à écrire l’histoire.
Et bien entendu, n’hésitez pas non plus à challenger ou remettre en question ce plan.
Bernard Werber est un auteur reconnu pour écrire et réécrire plusieurs fois ces intrigues, jusqu’à ce qu’il trouve celle qui lui parait la plus cohérente, la plus attirante, la plus agréable.
24. Les portes ouvertes, portes fermées
« Dans les scènes du début on ouvre des portes. Ce sont des problématiques: « qui a tué? », « vont-ils s’aimer? », et « qui est cette dame en noir qui surgit de temps en temps? ». A la fin il faudra penser à toutes les refermer. « C’est le fils du paysan qui a tué », « ils vont s’aimer mais cela ne sera pas facile », et « la dame en noir c’est en fait le fils caché de la concierge déguisé en femme depuis son voyage au Brésil ou il a connu l’enfer et qui recherche l’identité de son vrai père » Bien vérifier qu’il n’y ait pas de portes ouvertes béantes (soudain on ne parle plus de la dame en noir) ni de portes fermées qui n’ont pas été ouvertes (soudain un personnage révèle qui il est, mais on n’en parlait pas au début). »
Lisez-vous, relisez-vous, posez-vous des questions et essayez de repérer les éventuelles incohérences ou soucis dans votre propre histoire.
Certes cela vous fera peut-être retravailler des éléments, potentiellement même les remettre complément en question, mais tout ceci jouera à la cohérence de vos histoires ou de vos livres.
25. L’envoi aux éditeurs
« Envoyer son manuscrit à un maximum d’éditeurs. De préférence ceux qui ont des livres qui ressemblent dans leur genre au votre. Pas la peine d’envoyer de la science-fiction à un éditeur de poésie. »
Faites des recherches, et identifiez les éditeurs qui correspondent le mieux au profil de votre histoire ou de votre livre, apprenez à les connaitre, et écrivez une présentation du livre qui saura les aguicher tout en expliquant également pourquoi le livre serait parfait chez eux.
26. Les lettres de refus
« Les éditeurs reçoivent une centaine de manuscrits par jour. Donc ils ont du mal à distinguer le bon grain de l’ivraie. Ils utilisent pour cela des lecteurs, soit des professeurs de français à la retraite, soit des étudiants, soit des amis qui aiment lire qui leur font ensuite des fiches. Ces gens sont souvent payés pour ce travail mais font aussi parfois cela par passion personnelle. Si les éditeurs vous répondent tous que cela ne leur plaît pas, ce n’est pas définitif. Essayez de savoir pourquoi en les appelant et refaites un manuscrit en tenant compte de leurs remarques. Ou s’il n’y a pas de remarque, refaites quand même un manuscrit en tenant compte de l’avis de vos lecteurs négatifs ou de votre propre évolution. Puis renvoyer, il y a quand même une part de chance en renvoyant au même éditeur vous pouvez finir par tomber sur quelqu’un qui vous comprenne et vous défende dans les comités de lecture (personnellement j’ai renvoyé mon manuscrit pendant 6 ans à tous les éditeurs et j’ai reçu trois lettres de refus de mon éditeur actuel). Le découragement fait partie du mode de sélection. »
Les majorités des auteurs ont subit de nombreux refus.
Y compris Stephen King.
Ainsi que de nombreux autres auteurs, tels que Bernard Werber justement. Il a réécrit « Les fourmis » pendant 12 ans, et n’a que très difficilement (et aussi par jeu du hasard des rencontres) à se faire publier par Albin Michel.
Ne désespérez pas. Continuez à chercher d’autres éditeurs.
Et continuez également à écrire. Un échec pour un ouvrage, ne veut pas forcément dire que vos autres écrits seront également refusés.
D’autant qu’au fil de vos histoires, vous allez développer votre style, votre personnalité d’écrivain.
27. Ne pas faire d’édition à compte d’auteur
« Si personne n’est prêt à payer pour votre manuscrit c’est peut être parce qu’il n’est pas bon. Cette hypothèse ne doit jamais être oubliée. Tout le monde n’a pas forcément de talent. Et ce n’est pas grave. A la limite tentez la musique. Par contre les éditeurs qui vous demandent de payer pour vous éditer ne distribuent que peu ou pas votre livre. Vous allez juste vous retrouver avec un tas de bouquins dans votre chambre à distribuer à vos amis. Autant faire vous même vos tirages avec votre ordinateur. »
Et puis il y a aussi l’auto-édition et l’impression à la demande. Notamment via Kindle Direct Platform (Amazon), Lulu…
Rien ne vous empêche de lancer votre texte et voir si il arrive à se trouver un public, ou à faire imprimer vous même des exemplaires…
Depuis 2017, l’auteur français Bernard Werber n’hésite pas non plus à transmettre son talent et ses conseils vis à vis de l’écriture.
Ainsi, il organise régulièrement des « Masterclass », généralement à Paris (mais pas exclusivement), et il a rejoins le site « The Artist Academy » permettant à n’importe qui d’accéder à la masterclass d’écriture de Bernard Werber... simplement depuis internet.
« Ecrire est un grand pouvoir, celui de changer le monde dans lequel on vit. Dans cette masterclass, je vais vous apprendre à créer, imaginer, construire des histoires et des personnages qui fascineront vos lecteurs »
> Si vous suivez suivre la masterclass en ligne de Bernard Werber
Les éditions PKJ (Pocket Jeunesse) ont publié en janvier 2019 un livre intitulé « Deviens #JeuneAuteur », de Christopher Edge
« Tu veux écrire une bonne histoire? Tu veux que les gens la lisent? Ce livre est fait pour toi !
Il contient tout ce qu’il te faut pour apprendre à écrire : une multitude de conseils pratiques et littéraires pour mener à bien ton projet de A à Z. Collectionner les idées dans un petit carnet, te laisser le temps de rêver, te glisser dans la peau des personnages, trouver le bon titre, imaginer les scènes comme une succession de plans de cinéma…
Une véritable boite à outils pour reprendre les mots de Stephen King dont voici le commandement suprême : ‘Lis beaucoup et écris beaucoup.’ «
> Si vous voulez commander le livre « Deviens #JeuneAuteur »
Les conseils d’écriture de Maxime Chattam
En janvier 2020, Maxime Chattam était le parrain et président du jury du prix « 20 minutes » du roman.
A cet effet, Maxime Chattam a partagé dans les pages du journal ses conseils pour réussir un manuscrit :
> Respectez le thème imposé.
« L’avenir appartient à la jeunesse » : le thème imposé pour cette première édition du prix 20 Minutes du roman est suffisamment large pour ne pas brider l’imagination. Mais il faudra le respecter. « Ce qui est amusant, c’est de voir comment chacun va s’approprier le thème, souligne Maxime Chattam. Faites-en ce que vous voulez, mais soyez raccord avec cette proposition. »
> Choisissez votre genre de prédilection.
« Ce qui est bien avec ce concours, c’est qu’il est ouvert à tout le monde. » Tous les goûts peuvent être comblés, car tous les genres sont conviés : littérature générale, roman historique, fantasy, dystopie, thriller…
« L’histoire la plus ordinaire peut se révéler passionnante. Il suffit que votre point de vue, parce qu’il est singulier, donne envie de la lire. »
> Préparez-vous à une épreuve de longue haleine.
L’écriture d’un roman « n’est pas un sprint », note malicieusement Maxime Chattam. Plutôt « un petit marathon », même s’il faut remettre son manuscrit avant le 19 avril.
Cela se prépare « avec discipline, si on veut se donner les moyens de son ambition et aller au bout de son projet ».
Mais attention : « Il y aura des moments de doute et rien n’est parfait dès le premier jet. » Son conseil : « Vous ménager un moment régulier afin de créer une
routine et vous replonger dans l’écriture d’autant plus facilement. »
> Lancez-vous avec une bonne idée.
Le point de départ, c’est souvent une bonne idée à creuser. Et, pour cela, rien de tel qu’un bon personnage ou une bonne interaction entre plusieurs personnages. « Mais vous pouvez aussi, et moi c’est plutôt comme ça que je procède, définir d’abord une intrigue, rectifie Maxime Chattam. Vous allez vous lancer dans l’écriture d’un roman, OK, mais en deux phrases, de quoi ça va parler ? Est-ce que ce pitch est assez fort pour qu’on ait envie d’en savoir plus ? »
> Ne vous interdisez pas de changer d’avis ou de direction
Même si votre idée est bien définie au départ, rien ne vous empêche d’en changer. Dans une impasse ? Maxime Chattam recommande de tester plusieurs possibilités, d’imaginer plusieurs rebondissements, de les rédiger et de ne fixer son choix qu’après coup. « Il ne faut pas avoir peur d’effacer un chapitre qui ne vous satisfait pas ».
A vos claviers ! Le romancier @ChattamMaxime est le parrain de notre concours d’écriture. #Prix20MinutesduRoman pic.twitter.com/4y2IMYj02y
— 20 Minutes (@20Minutes) January 17, 2020
Les conseils d’écriture de Neil Gaiman
Neil Gaiman est un auteur britannique best-seller, auteur des comics Sandman, et de plusieurs romans à la fois pour adultes (tels qu’ « American Gods ») ou pour enfants.
Figure emblématique de la littérature de l’imaginaire, il fait désormais partie de ces rares auteurs américains facilement reconnus et reconnaissables, pour lesquelles des foules entières n’hésites pas à se déplacer et à attendre pour le rencontrer.
« Finir ce sur quoi vous travaillez »
Les interviews vidéos de Neil Gaiman sont toujours très intéressantes et enrichissantes. Vis à vis de l’auteur, mais également pour ses conseils sur l’écriture.
En mars 2019, dans une conversation avec Kristen Vangsness lors du festival SXSW 2019, Neil Gaiman reçu une question du public concernant les difficultés de se focaliser en écriture.
Sa réponse : apprendre à finir ce sur quoi vous travaillez.
Question : En tant qu’auteur, je lutte avec le fait d’essyer d’écrire trop de choses à la fois, j’ai du mal à me concentrer sur une seule idée, ce qui me fait écrire beaucoup de vide. Avez-vous un conseil?
Neil Gaiman : « Si vous êtes un auteur, les gens vous demandent d’où vous obtenez vos idées. La plupart du temps, le lieu où vous obtenez vos idées c’est en écrivant d’autres choses. Et en écrivant quelque chose d’autre, c’est à ce moment que vous vous dites ‘Oh mon dieu, cette idé au sujet des grenouilles de l’espace dans des ballons de foot volants… c’est génial!’
Mais vous devez apprendre à finir ce sur quoi vous travaillez.
Prenez note de l’idée, rigolez au sujet des grenouilles de l’espace dans des ballons de foot vollant, et puis retournez vers votre travail et finissez le.
Vous apprendrez en finissant.
C’est comme si le dieu des idées vous voyant assis, à la recherche d’une idée, vous donnera rien, mais lorsque vous commencez à écrire il n’arrêtera pas de vous envoyer des idées venues de nul part pour vous déconcentrer.
Ce qui est bien, elles vous seront toujours utiles, donc écrivez les quelque part, et puis continuez ce que vous faisiez.
Vous apprendrez davantage en finissant quelque chose qu’en commençant ou en abandonnant quelque chose.
Vous devez apprendre à finir.
Les choses que vous finissez, même si elles sont remplies de vides, pourront toujours êtes corrigées une fois finies. Vous ne pouvez pas corriger quelque chose que vous avez abandonné. Vous ne pouvez pas corriger quelque chose que vous n’avez même pas commencé. »
« Faites de l’art «
En 2012, Neil Gaiman donnait un discours inspirationnel lors de la remise des diplomes à l’Université des Arts.
Ce discours est très intéressant parce qu’il raconte que, quelque soit vos mésaventures et vos problèmes, vous pouvez vous en servir pour créer de l’art.
Ce message a eu un tel impact, qu’il a été repris et transformé en livres. Nous vous donnons ci-dessous un court extrait :
« Parfois, la vie est dure. Les choses vont mal. Dans la vie, en amour, en affaires, en amitiés, et en santé, et dans tous les autres aspects qui peuvent aller de travers.
Et quand les choses sont difficiles, voici ce que vous devriez faire : faites de l’art.
Le mari vous quitte pour une politicienne… faites de l’art.
Votre jambe est mangée par un boa constrictor mutant… faites de l’art.
Les impots sont après vous… faites de l’art.
Le chat a explosé… faites de l’art.
Quelqu’un sur internet pense que ce que vous faites est stupide ou démoniaque ou que ça avait déjà été fait avant… faites de l’art.
Faites ce que vous faites de mieux : faites de l’art. »
Si vous voulez découvrir cet extrait du discours de Neil Gaiman en version BD
Ou tout simplement écouter Neil Gaiman lire son discours
La masterclass de Neil Gaiman
N’étant également pas avare de conseils, il a lancé, lui aussi, une masterclass d’écriture avec le site Masterclass.com
Découvrez le texte introduction de Neil Gaiman qui fut partagé par la newsletter du site Masterclass :
Bonjour à tous les étudiants et potentiels étudiants, et bonjour à tous ceux qui aiment les histoires :
Je suis un de ceux-là. J’aime les histoires. Les histoires détiennent une puissante magie : les histoires que nous lisons, que nous écoutons, et celles que nous créons et partageons, celles qui deviennent une part de soit-même. Et parce que j’aime les histoires, j’aime partager les connaissances et les vérités profondes des manières dont nous créons les histoires, créons nos mensonges glorieux pour dire aux gens des vérités au sujet de leurs vies et de leurs mondes.
Parfois, les histoires sauvent nos vies. Celles que nous lisons, et celles que nous écrivons. J’aime créer des histoires, que ce soit des nouvelles ou des romans, des romans graphiques ou des scénarios. J’aime partager l’art de raconter des histoires, j’aime enseigner et apprendre. C’est pour cela que j’enseigne, quand je le peux. Mais je n’enseigne pas autant que je pourrais, ou je ne parle pas à autant de gens que je le souhaiterai. C’est pourquoi j’ai apprécié l’idée d’enseigner une MasterClass.
Donc… je suis enthousiaste et un peu nerveux de vous introduire à ma Masterclass sur l’art et l’artisanat de raconter des histoires.
Dans ma classe, je vous montrerai comment je cherche l’inspiration, et partagerai les lieux improbables où je l’ai trouvé. (Au sein de votre propre expérience se trouve les pépites de vérité qui insuffleront la vie à vos personnages. Je vous aiderai à les trouver.) Je vous apprendrai à construire vos mondes et raconter des contes autour de vos idées, et vous montrerai comment découvrer les éléments de chaque histoire qui donneront à vos lecteurs l’envie de tourner les pages. Je vous dirai ce que je fais, en tant qu’auteur, et vous aiderai à découvrir comment parfaire ce que vous faites.
Que ce soit pour écrire un roman épique, une histoire touchante, ou la prochaine grande bande-dessinée ; que ce soit pour explorer les mondes de la sicence-fiction, les champs de la fantasy, ou entrer dans les coeurs du réalisme, je vous donnerai des conseils sur les principes et les astuces pour perfectionner vos fictions ; je vous encouragerai sur vos journées difficiles et célébrerai avec vous les journées magiques.
Ceci est votre parcours en tant qu’auteur, un mot à la fois. C’est la seule manière. Personne ne peut le faire pour vous. Mais, pendant un moment, vous m’aurez, en tant que conseiller avant de vous envoler, et en tant que compagnon sur la route, qui puisse vous guider face aux dangers et aux délices qui vous attendent.
Le site Masterclass propose également des masterclass d’écritures d’autres auteurs bestsellers, parmi lesquels : RL Stine, Dan Brown, James Patterson, Margaret Atwood…
Les conseils d’écritures d’Amelie Nothomb
Les masterclass d’écriture en ligne d’auteurs célèbres
Les masterclass d’auteurs francophones :
– Bernard Werber : sur le site The Artist Academy
Les masterclass d’auteurs étrangers :
– Dan Brown – Writing Thrillers
– James Patterson – Teaches writing
– Margaret Atwood – Creative Writing
– Neil Gaiman – Teaches The Art Of Storytelling
– R.L. Stine – Writing For Young Audiences
=> Ces masterclass d’écriture sont disponibles sur le site de Masterclass
Les éditions PKJ (Pocket Jeunesse) ont publié en janvier 2019 un livre intitulé « Deviens #JeuneAuteur », de Christopher Edge
« Tu veux écrire une bonne histoire? Tu veux que les gens la lisent? Ce livre est fait pour toi !
Il contient tout ce qu’il te faut pour apprendre à écrire : une multitude de conseils pratiques et littéraires pour mener à bien ton projet de A à Z. Collectionner les idées dans un petit carnet, te laisser le temps de rêver, te glisser dans la peau des personnages, trouver le bon titre, imaginer les scènes comme une succession de plans de cinéma…
Une véritable boite à outils pour reprendre les mots de Stephen King dont voici le commandement suprême : ‘Lis beaucoup et écris beaucoup.’ «
> Si vous voulez commander le livre « Deviens #JeuneAuteur »