Ecriture – mémoires d’un métier (On Writing – memoirs of a craft)

Écriture (Mémoires d’un métier)

Editions – Résumé – Livre audio –  Couvertures

Titre Original : On Writing (A Memoir of the Craft)      [2000]

France :
– Grand format : publié pour la première fois en France en 2001, chez Albin Michel
– Poche : disponible chez Le Livre de Poche
– Livre audio : chez Audiolib

Traducteur : William Olivier Desmond

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Présentation de l’éditeur : 
Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l’un et l’autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l’écriture et la vie. Résultat : ce livre hors norme et génial, tout à la fois essai sur la création littéraire et récit autobiographique. Mais plus encore révélation de cette alchimie qu’est l’inspiration. Une fois encore Stephen King montre qu’il est bien plus qu’un maître du thriller : un immense écrivain. La vie n est pas faite pour soutenir l’art. C est tout le contraire

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ECRITURE : MEMOIRES D’UN METIER, en livre audio

ECRITURE, mémoires d’un métier
de Stephen King 
Livre audio
Lu par François Montagut

Format CD ou digital

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Résumé (par Psycho666) :
 

Ce livre est assez dur à résumer car il faut le considérer comme un essai. Il n’y a pas d’histoires à faire peur ou de contes invraisemblables. Cet essai a été écrit par King sur quelques années, au fur et à mesure des idées et des souvenirs qui lui passaient par la tête.

On distingue deux grandes parties. La première est intitulée « CV ». Elle parle de Stephen King, des souvenirs de son enfance ou encore de ses premiers jobs. La seconde est intitulée « ÉCRITURE« . Elle parle de son métier et de sa vision de celui-ci. Stephen King nous dévoile certaines de ses «ficelles» pour écrire. Mais attention, n’est pas King qui veut.

Grâce à ce livre, on peut enfin visiter son monde réel et non pas celui qu’il a inventé dans sa tête. Et pour une fois, on sera content, dans un livre, que le plus important dans une histoire, c’est celui qui la raconte ».

Avant-propos :

Dans cette courte partie, on a l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les Rock Bottom Remainders et comment a germé l’idée d’écrire un livre sur son métier d’écrivain. Et King résume bien le livre avec ses propres termes : «Ça parle boutique : ça parle langage». Il nous dit que son livre va être court. En effet, une des règles principales en écriture est «Enlevez tout mot inutile». «C’est ce que je vais essayer de faire». Une autre règle importante aussi et qui ne sera plus mentionné est «Le directeur littéraire a toujours raison». Mais comme Stephen King n’aime pas les règles, il se permet d’ajouter son corollaire : «Aucun écrivain ne suivra tous les conseils de son directeur».

CV :

Cette partie est surtout intéressante pour les fans de Stephen King qui aimeraient en connaître un peu plus sur leur auteur favori. Il y raconte son enfance, ses souvenirs (plus ou moins déformé car la mémoire peut jouer des tours), comment se sont passées les choses pour lui.

Et il en a des souvenirs ! Celui chez sa tante Ethelyn et son oncle à Durham dans le Maine… Celui à West de Pere dans le Wisconsin avec sa mère et son frère. Évidemment, le tout est raconté avec une pointe d’humour. Souvenirs des questions qu’il se posait, de ses maladies, de son médecin ou encore de ses peurs. Souvenirs de sa mère qui l’a encouragé dans l’écriture dès le début.

En même temps que tous ses souvenirs, il nous raconte des anecdotes sur certains livres. On découvre où se trouvent les fameuses friches des gamins de « CA« . A cette époque, pour Stephen, il l’appelait la jungle. Il se rappelle que Dave avait construit un barrage inondant les friches. 

Puis, il avance dans ses souvenirs : le Dave’s Rag avec son frère, le journal de son lycée The Drum, ses premiers papiers et ses premières nouvelles. Il nous parle évidemment de sa vie au lycée, de la Lisbon High et de ses premiers boulots.

Il nous raconte aussi son emploi réservé aux étudiants à la bibliothèque de l’université du Maine en 69. Période de la guerre de Viêt-Nam, de la présidence de Nixon. Cela rappelle « CŒURS PERDUS EN ATLANTIDE« , roman où toute la nostalgie de cette époque resurgit.

On continue à suivre son univers, on remonte le temps avec lui. Son mariage avec Tabitha. La naissance de ses enfants. Les premiers gros doutes sur sa vie. Arrive enfin le moment de son premier succès, « CARRIE« . Il nous parle de la vraie Carrie White qui l’a inspiré.

De sa vie, on aura appris beaucoup de choses (surtout si on ne connaissait rien de lui) et je n’en dirai pas plus. Il y a encore beaucoup de choses à apprendre sur le maître de l’horreur et sur ce qui l’a construit. Mais pour cela, il vaut mieux lire le livre.

Maintenant, on arrive à la partie « Écriture », là où il parle vraiment de son métier, là où l’on va apprendre «comment» il arrive à écrire ses livres.

Écriture :

Je vais juste donner quelques idées de cette partie car pour vraiment bien comprendre, il faut la lire en entier.

Stephen King King nous fait un parallèle entre l’écriture et le bricolage. Pour être un bon bricoleur, il faut les bons outils. Et bien, pour être un «bon» écrivain, il les faut aussi. Alors dans notre boîte à outils, il faut plusieurs choses indispensables. Mais pas trop car sinon tout se casse la gueule.

Dans un premier compartiment, il faut enrichir le vocabulaire c’est un point essentiel. La grammaire doit être présente même si cela nous est très pénible. Il faut la connaître ou la réaffûter. Il faut éviter la voix passive et les adverbes car il n’y a que les écrivains timides qui l’utilisent.

Dans un autre compartiment, il y a les éléments de style. Par exemple, la disposition des paragraphes. Rien quand changeant le longueur d’un paragraphe, on peut accélérer le rythme.

«Les mots engendrent des phrases ; les phrases engendrent des paragraphes ; parfois, les paragraphes hâtent le pas…»

Donc, pour bien écrire, il faut maîtriser le vocabulaire, la grammaire et le style. On peut passer de l’écrivain simplement compétent au bon écrivain. Mais comme Stephen King le dit : «Si vous voulez devenir écrivain, il y a deux choses à faire : lire beaucoup et écrire beaucoup».

Dans la suite de l’ouvrage, Stephen King continue à nous donner des règles, des conseils et des anecdotes pour l’écriture. Mais si vous voulez devenir écrivain, il n’y a pas de miracle, il faut commencer à écrire sinon vous ne le serez jamais.

 A la fin du livre, Stephen King nous parle de son accident, de ce moment très difficile et de l’encouragement que lui a apporté sa femme.

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Lire aussi :

Les conseils d’écriture de Stephen King, Bernard Werber, Maxime Chattam, Neil Gaiman et autres écrivains

Avis personnel, Psycho666 2004

A mon avis, c’est très dur d’écrire un livre sur l’écriture. Mais Stephen King s’en est plutôt bien sorti. Ce n’est pas ennuyeux car le livre est court et on apprend plein de choses sur sa vie. C’est une bonne autobiographie. Et qui peut aussi bien parler de Stephen King que lui-même ?

Ce livre est plus destiné aux lecteurs assidus, c’est-à-dire ceux qui ont lu pas mal de ses bouquins. Il peut être aussi destiné à ceux qui veulent se lancer dans l’écriture. Par contre, ceux qui veulent du croustillant ou des révélations peuvent passer leur chemin. Il ne raconte pas sa vie privée actuelle. Il raconte ce dont il se souvient. Est-ce la vérité pure ? Ou a-t-elle été transformée inconsciemment ? Il faut dire que lorsqu’on parle de ses souvenirs d’enfance, forcément, on enjolive, on exagère. Est-ce que cela s’est passé comme cela ? On ne peut le savoir. Ceux que l’on sait, c’est ce qui a marqué Stephen King. C’est quand même toujours intéressant de savoir ce qu’il a vécu.

La partie « Écriture » n’est pas mal non plus. Elle est aussi remplie d’anecdotes et on en apprend un peu plus sur le métier d’écrivain, surtout comment Stephen Kingle perçoit. Et c’est ce qui est important dans ce livre : c’est sa vision des choses. On aime ou on n’aime pas mais on ne peut pas rester entre les deux.

Certains auraient aimé en savoir plus sur sa vie, ses envies mais Stephen Kingn’aime pas se confier. Son job, c’est d’écrire et il le fait bien.

Donc si vous êtes fan de Stephen Kingou que vous avez envie d’écrire, je vous conseille de lire ce livre. Sinon, passez votre chemin.

 COUVERTURES

Citations :

>>> Découvrez des citations de ce livre sur notre page : Citations de Stephen King

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