Au lendemain de la tuerie à Lewinston, dans le Maine, le New York Times vient de publier un essai de Stephen King sur le sujet des armes à feu.
Depuis très longtemps, Stephen King est ouvertement en faveur d’un controle pour restrictif pour les armes à feu et les armes automatiques.
Ainsi, pour ne citer que ceux-là, Stephen King avait participé en interview au documentaire « 101 seconds » sur ce sujet, et avait écrit il y a plus d’une dizaine d’années « Guns » un long essai / plaidoyer pour un controle plus strict pour les armes à feu.
Il y a quelques jours, une tuerie a été réalisée dans le Maine, dans la ville de Lewinston, où, comme Joe Hill l’a partagé sur Twitter, son fils avait été au lycée, et où Stephen King avait été opéré après l’accident qui a faillit lui prendre la vie par des docteurs de cette ville. Au lendemain de cette tuerie, Stephen King a écrit un essai intitulé « On n’a plus de choses à dire » au sujet des armes à feu, que le New York Times a publié.
L’essai étant relativement court, on vous l’a traduit ci-dessous :
Il n’y a pas de solution au problème des armes à feu, et peu de plus à écrire, parce que les américains sont accrocs aux armes à feu.
Jared Golden, représentant du second district du congrès du Maine, a changé d’avis et a dit qu’il soutiendra dorénavant les efforts pour interdir les fusils semi-automatiques du style miliaire comme ceux qui ont été utilisés pour 18 personnes cette semaine à Lewsinton. Mais ni le Sénat ni le Congrès ne va probablement voter une telle loi, et si le Congrès le faisait, la Cour Supreme actuelle la bloquerai probablement comme inconstitutionnelle.
Chaque tuerie en masse est un coup de poing dans les tripes : et à chaque fois, les gens sans imaginations disent « Je n’ai jamais pensé que ça pourrait arriver ici », mais ces choses se peuvent et vont toujours se réaliser partout et n’importe où à la fois dans ce pays armé jusqu’aux dents. Les flingues sont disponibles et les cibles fragiles.
Quand les armes à tirs rapides sont difficiles à obtenir, les choses s’améliorent, mais je ne vois pas de telle amélioration dans le futur. Les américains aiment les armes à feu, et il semble qu’ils soient prêts à en payer le prix par le sang.