Stephen King vient de publier, sur le site du New York Times, une critique (élogieuse) de « Afterland », le nouveau livre de l’auteure Lauren Beukes.
Lecteur vorace, Stephen King dévore environ 80 livres par an. Ce qui fait qu’il lit environ 1 livre en trois jours.
C’est une moyenne certes hautes, mais qui peut paraitre tout à fait normale pour un auteur best-seller vivant de sa plume (ou plutot de ses mots) bien qu’il est fort probable que tous les auteurs bestsellers n’aient pas la même cadence.
Comme il le disait dans son livre « Ecritures – Mémoires d’un métier« , un écrivain se doit de lire. : « Si vous voulez être écrivain, vous devez privilégier deux choses: lire beaucoup et écrire beaucoup. Si vous n’avez pas le temps de lire, alors vous n’avez pas le temps (ou les outils) pour écrire (…). J’écris moi-même tous les jours, même à Noël, le jour de la fête nationale et le jour de mon anniversaire. »
Lisant en permanence, Stephen King partage souvent ses conseils et avis sur Twitter, ce qui finit régulièrement en accroches promotionnelles sur les livres (appelées blurbs dans le milieu du marketing et des livres).
Mais Stephen King écrit aussi régulièrement des critiques plus développées de certaines de ses lectures. Car les critiques littéraires comptent beaucoup pour Stephen King, qui avait aidé à sauver la rubrique d’un journal du Maine.
Tout juste un an près la publication de sa critique du livre « Lady in the Lake » (de Laura Lippman) sur le site du New York Times, nous découvrons que Stephen King publie une nouvelle critique chez NYT.
Cette fois, il s’agit du livre « Afterland » de Lauren Beukes, qui sort cette semaine aux USA, chez Mulholland Books.
Et… le livre est depuis sortit, en janvier 2022 en français, aux éditions Albin Michel !
Quelle est l’intrigue de ce livre?
La plupart des hommes sont morts. Trois années après la pandémie connnue sous le nom de « The Manfall » (la chute des hommes), les gouvernements demeurent et la vie continue. Mais un monde gouverné par les femmes n’est pas toujours meilleur.
Miles, 12 ans, est un des derniers garçons en vie, et sa mère, Cole, le protégera coûte que coûte. En fuite après d’horribles actes de violences, et pourchassé par Billie, la soeur impitoyable de Cole, tout ce que Cole désire est d’élever son fils dans un endroit où il ne sera perçu comme un objet sexuel, un moyen de reproduction ou un fils suppléant. Un endroit qu’ils pourraient considérer comme chez eux.
Pour y accéder, Cole et Miles doivent traverser une Amériquée qui a changé et se déguiser comme étant mère et fille. D’une base militaire de Seattle à un bunker de luxe, d’une ville anarchique des alentours de Salt Lake City à une secte, chacun voit Miles comme la réponse à leurs prières, et les deux fuient pour conserver leur avance… alors même que Billie et son terrifiante équipe se rapprochent…
Qu’en dis Stephen King?
« Le cinquième roman de Lauren Beukes est un thriller écrit intelligemment qui s’ouvre sur une explosion satisfaisante : un parent et un fils en fuire après s’être échappé d’un établissement gouvernemental où le jeune adolescent était en quarantaine et forcé à subir une série incessante de tests. »
Stephen King continue en racontant et commentant l’intrigue du roman, en évoquant bien entendu la crise actuelle du coronavirus et déclare qu’il est difficile de ne pas tomber amoureux de ce livre dans lequel les scientifiques qui portent des combinaisons de protection sont appelés des plague-o-nautes (que l’on pourrait traduire comme étant des explorateurs de pandémie?) et qu’il y a un bureau du gouvernement qui gère les PMdFs, correspondant aux sujets qui était auparavant géré de manière prédominantes par des hommes.
« Il y a quelques années, mon fils et moi avons écris un roman qui s’appelle ‘Sleeping Beauties‘, qui étudiait l’opposé de la situation imaginée par Beukes. Dans le notre, toutes les femmes s’endormaient et se retrouvaient recouvertes d’un cocon, laissant les hommes seuls. Les choses n’allaient pas très bien. Les choses se portent mieux dans l’histoires de Beuke ; même avec 99 pourcents des hommes disparus, la société titube. »
A savoir que ce n’est pas la première fois que Stephen King encense les livres de Lauren Beukes :
– En 2013, son roman « The Shining Girls » (intitulé « Les lumineuses », en français : disponible chez Pocket) avait été recommandé par Stephen King dans le magazine Entertainment Weekly. Signalons au passage qu’Apple vient tout juste de commander une série inspirée de ce roman portant sur un tueur en série qui voyage dans le temps
– En 2014, Stephen King avait recommandé « Broken Monsters » sur Twitter. Un livre « effrayant comme pas possible et hypnotisant » qu’il n’avait pas pu lâcher.
Pour commander « Afterland » de Lauren Beukes :
> Si vous souhaitez commander le livre de Lauren Beukes, en version originale
MAJ du 31 janvier 2022 :
Le livre est maintenant publié en français, aux éditions Albin Michel Jeunesse!