The Monkey (le singe) : le guide complet du nouveau film

Si la production de ce film n’a que très peu été médiatisée, elle a été réalisée plutot vite : en effet, nous apprenions seulement en mai 2023 l’existence de ce projet de film, produit par James Wan… alors que le tournage devait se faire dans la même année… et devait même démarrer quelques mois plus tard.

Pendant un temps, le film portait le titre « A Shadowless Horse » comme titre de travail… sans doute un code pour garder un semblant de secret autour de ce projet.

Le tournage du film « Le singe » a donc démarré en octobre 2023, à Vancouver, au Canada… et a été officiellement finie en avril/mai 2024.

En mai 2024, nous apprenions que les droits du film allaient être mis en vente au Marché du Film lors du Festival de Cannes, et que le distributeur Neon avait acquis les droits américains de la distribution pour une somme de plusieurs millions de dollars… avec l’ambition de sortir le film dans les salles de cinéma en 2025.

Durant l’été 2024, en promotion de son nouveau film « Longlegs », le réalisateur Osgood Perkins a discuté dans un podcast de Bloody Disgusting et évoqué le projet de « Le Singe », dont le tournage est déjà fini. Il promet que le film sera « très amusant et très nostalgique ».. au point de pense que le film est fait tant pour les parents que les enfants…. et cela, même s’il y a des gens qui explosent dans « Le singe ». Ce sera donc un film très différent de « Longlegs » donc, qui est au contraire, très malaisant. »

Selon le réalisateur : « Pour moi, c’est idéalement le film que les parents et enfants voudront aller voir ensembles. Des gens explosent ; c’est très extrême mais c’est aussi très amusant, c’est très Stephen King. 
Le fait que j’ai pu avoir son sceau d’approbation, étant donné que j’ai réellement inventé un nouveau truc, est excitant. Le succès que nous avons eu avec ‘Longlegs’ a été incroyable et ‘Le Singe’ est un film COMPLETEMENT différent, un film COMPLETEMENT différent de toutes les manières possibles, et c’est vraiment excitant pour moi que cela se concrétise. »

Toujours selon le réalisateur, dans la même interview, le film « ressentira davantage comme ‘Misery’ ou ‘Creepshow’, ou encore ‘Gremins’ ou ‘Le loup-garou de Londres’. Il ne pourrait pas être MOINS proche de ‘Longlegs’. Pour moi, si on doit faire un film au sujet d’un jouet en forme de singe, il faut le faire sérieusement. Mais une grande partie de l’oeuvre de King est amusante et nostalgique. Donc nous avons essayé de faire un film qui semble davantage sortit de la fin des années 80s voir début des années 90s. C’est un peu comme si Robert Zemeckis avait pris un tout petit peu de drogue et fait un film tiré de Stephen King au sujet d’un singe en jouet.

Mi-aout 2024, les premières images du film « The Monkey » (Le Singe) sont diffusées en teaser avant le film d’horreur « Cuckoo » du même distributeur (Neon)

Le film semble garder le titre américain « The Monkey » pour la France…

Fin décembre 2024, dans un article du site EW dévoile de nouvelles du film et on en apprend plus sur la teneur et l’étrangeté de « The Monkey ». 
Ainsi, le pitch initial d’Osgood Perkins pour le film était :
« Et s’il s’agit d’une comédie? Ici, le singe ne fait rien du tout. Ce n’est pas M3GAN. Il n’attaque pas. C’est juste démoniaque en son existence. Des choses se déroulent autour sans aucune raison si ce n’est qu’elles arrivent. Sa présence seule fait mourir des gens dans d’horribles circonstances ».
« Tout le monde meure, qu’il y ait un singe ou non. Et s’il était possible de le faire avec un sourire – prenez conscience que tout le monde meure? Et c’est une notion absolument incroyable! Vous allez mourir. On va tous mourir. C’est de la folie. Ca nous semblait pertinent d’en faire une comédie ».

L’acteur Theo James, à son tour, décrit le film comme un film de famille mais classé R (pour la violence). « C’est très sombre, mais il y aussi beaucoup de coeur. Et c’est très marrant ».

« J’ai pris des libertés comme pas possible » (Oz Perkins, par rapport à l’histoire de Stephen King)

Fin janvier 2025, à moins d’un mois de la sortie, le réalisateur Oz Perkins a commencé à participer à des interviews afin de promouvoir « The Monkey ». Dans une interview avec Empire (rapportée par Screenrant), il a parlé des tragédies de sa vie qui l’ont inspiré pour le film et des libertés prises avec l’histoire de Stephen King. « J’ai pris des libertés comme pas possible ».
Il révèle d’abord que la société Atomic Monster (de James Wan) avait optionné l’histoire depuis plusieurs années avant de l’approcher pour la transformer en film. Oz Perkins trouvait leur approche bien trop noire, et a décidé de remodeler l’histoire en utilisant ses expériences uniques avec la mort.
(A savoir que son père, Anthony Perkins qui incarnait Norman Bates dans le film « Psycho » d’Hitchcock est décédé du Sida en 1992. Sa mère, Berry Berenson, était à bord du premier avion s’étant écrasé le 11 septembre sur le World Trade Center).

« Ils (Atomic Monster) avait un scénario très sérieux. Très sérieux. Il semblait bien trop sérieux et je leur ai dis : ‘Ca ne marche pas pour moi. Le truc avec ce jouet de singe, est que les gens autour meurent de manière folle. Et bien, je suis un expert là-dessus. Chacun de mes parents est mort de manière folle, pouvant faire la une des journaux.

J’ai passé une bonne partie de ma vie à me remettre de tragédie, me semblant plutôt mal. Tout semblait intrinsèquement non juste. ‘Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi?’ Mais je suis plus âgé maintenant et on réalise que ce genre de merdes arrivent à tout le monde. Tout le monde meurt. Parfois dans notre sommeil, parfois de manière vraiment folles, comme j’ai pu en vivre. Mais tout le monde meurt. Et je trouve que la meilleure approche vis à vis de cela, est de le faire avec le sourire. »

Mais puisque l’histoire envisagée différait beaucoup de la nouvelle de Stephen King, comment est-ce que le romancier américain allait prendre ces divergences? Car, comme le disait Oz Perkins, « j’ai pris des libertés comme pas possible! » Or, Stephen King a souvent tendance à ouvertement critiquer les films qui s’éloignent de son histoire.

« Stephen King n’avait pas de remarques et ne m’a pas dit de changer quoi que ce soit. Et (Atomic Monster) ont dit « C’est vraiment génial.’ A mon bonheur, puisque James Wan ne fait généralement pas de comédies. C’était clair dès le début qu’il n’y aurait pas de jumpscares (tentatives de faire sursauter le spectateur, ndlr), que ce ne serait pas un film très noir. A l’inverse, ce serait un film sincère et rédempteur. (Passer) du bon temps au cinéma ».

En février 2025, le réalisateur dévoile que si le singe a un tambour à la place de cymbales, c’est à l’origine parce que Disney possède (via Pixar et son film « Toy Story »), les droits des cymbales. Ce qui l’a poussé à utiliser un tambour et il est très content du réalisateur, rendant le tout très puissant.

L’équipe du film : 

Réalisation : Oz Perkins
Scénario : Oz Perkins, d’après la nouvelle « le singe » de Stephen King, dans le recueil « Brume »
Produit par James Wan, grand spécialiste de l’horreur, ayant lancé sa carrière avec le film « Saw »

Au casting  :

Theo James, Tatiana Maslany, Elijah Wood, Christian Convery, Colin O’Brien, Rohan Campbell et Sarah Levy

Theo James

Tatiana Maslany, Elijah Wood, Christian Convery, Colin O’Brien, Rohan Campbell et Sarah Levy

L’histoire du film « Le Singe » (The Monkey) : 

« Quand Hal et Bill, deux frères jumeaux découvrent le vieux jouet singe de leur père dans le grenier, une série d’affreuses morts soudaines commencent à surgir autour d’eux. Les frères décident de jeter le singe et de continuer leurs vies, s’éloignant au fil des années.
Mais quand de mystérieuses autres morts apparaissent à nouveau, les frères se réunissent pour trouver un moyen de détruire une bonne fois pour toute ce singe avant qu’il n’emporte tous ceux qui leur sont proches »

L’histoire de la nouvelle « Le singe » de Stephen King : 

Dans la maison des Shelburn, le vent s’engouffre à travers la charpente du toit avec un sifflement angoissant.
Dans un coin du grenier, au fond d’un carton, les enfants retrouvent un jouet étrange. Un singe mécanique lance déjà ce sourire grimaçant que Hal connait si bien…. Il va bientot revivre ses cauchemars d’antan. L’enfer recommence!

Si vous souhaitez commander le recueil « Brume » de Stephen King :
 

Si vous souhaitez commander « Le singe»  de Stephen King
 

USA / France / Monde :

Sortie cinéma prévue en février 2025 :
– USA : le 21 février 2025 au cinéma ainsi que dans certaines églises américaines
– France : le 19 février 2025  … sous le titre « The Monkey »

Le film sortira le 19 février 2025 dans les salles de cinéma françaises… sous le titre « The Monkey »

Les posters et visuels promotionnels

D’autres posters officiels pour « The Monkey » :

Les premières images promotionnelles du film

Les vidéos promotionnelles  

(Vidéo teaser diffusé avant le film d’horreur « Cuckoo » aux USA)

La première bande annonce

La deuxième bande annonce :

Un extrait de plusieurs minutes : 

Posters de fans :

Posters  de fan (par creepyduckdesign)

Les easter eggs du film :

• le père des enfants a quitté la famille en allant acheter un paquet de cigarettes et n’est jamais revenu… comme pour Stephen King
• la babysitter s’appelle Annie Wilkes
• la professeur d’école s’appelle Mme Torrance
• un des morts est tué par une tondeuse, comme dans la nouvelle « La pastorale » (Danse Macabre)
• une des scènes se déroule dans un restaurant chinois, avec un biscuit de chance… comme dans « Ça »

Les avis de la presse américaine et du Club Stephen King

Les premiers avis des critiques étaient très positifs, à la sortie de la première mondiale au Beyond Fest. Quelques traduction de tweets, partagées par Ecran Large :

– Collider : « The Monkey est une explosion de sang superbe ! Une succession, quasi non-stop, de scènes de meurtre joyeusement violentes qui ont laissé envolées quelques « bordel de merde » de ma part. J’ai adoré la rapidité avec laquelle Oz Perkins parvient à faire sa propre version du livre de Stephen King. J’aime certains de ses films plus que d’autres, mais c’est quelque chose que j’apprécie souvent dans son travail en général. Il semble toujours avoir une vision claire et audacieuse qu’il exécute sans complexe. » Perri Nemiroff – Collider

– The Wrap : « Adoré The Monkey. Oz Perkins est l’un des cinéastes de genre les plus passionnants depuis ses débuts et son dernier film est à peu près aussi bien que ce qu’on peut espérer au cinéma – drôle, effrayant, poignant et tellement amusant. Un film rare qui peut être comparé à Gremlins en termes de chaos vertigineux. »

– TheHashtagShow : « The Monkey est l’un des films d’horreur les plus fous que j’ai vu depuis des années ! Osgood Perkins y va à fond dans un film démentiel sur les conséquences de ses actes. Un film sanglant, horrible et hilarant qui essaie de se surpasser, meurtre après meurtre. »  

– Bloody Disgusting : « The Monkey est un petit sommet du cinéma ! Un bain de sang sadique, chaotique et déjanté ! Une sorte de Destination finale qui contient certaines des plus grandes tueries que j’ai jamais vues. La créativité derrière chaque meurtre est habilement conçue et exécutée. Osgood nous a offert un chef-d’œuvre ! »

– Awards Radar : « The Monkey est un film absolument génial. À la fois sauvagement drôle et sauvagement sanglant, c’est un moment de pur plaisir sanglant qui fait d’Osgood Perkins un maître de l’horreur. Vous allez hurler de rire et vous couvrir les yeux dans la même mesure. J’ai adoré. »

– Variety : « The Monkey d’Oz Perkins est un délice. C’est complètement fou ! Un tour de manège dément et défoncé à la cocaïne. Élégant, stylisé et sadique. Des meurtres et des sensations fortes, à la manière des machines de Rube Goldberg et des morts inspirées de Destination Finale. Le débit impassible de Theo James impressionne. »

– Reel Blend : « The Monkey est un de ces films d’horreur que je regarderai encore et encore pour le reste de ma vie. Suffisamment sombre et brutal pour que l’appeler une « comédie d’horreur » semble inapproprié, mais c’est aussi le film où j’ai le plus ri au cinéma depuis des années. Une nouvelle adaptation classique de Stephen King est née. »

– SlashFilm : « J’ai eu la chance de voir The Monkey plusieurs fois maintenant, et c’est de plus en plus drôle chaque fois que je le vois. Oz Perkins passe en mode Les Contes de la crypte et Creepshow par l’intermédiaire de Morgan & Wong [scénaristes du premier Destination finale, ndlr] : une comédie d’horreur méchante et macabre sur le destin impersonnel qui nous attend tous. »

– Dexerto : « Très sincèrement, The Monkey est l’une des comédies d’horreur les plus drôles que j’ai vues depuis longtemps. C’est intelligent, parfaitement rythmé et le gore est vraiment timbré. Je ne regarderai plus jamais un jouet. Simplement… plus du tout. »

L’avis de Stephen King : 

Sur Threads, Stephen King a déclaré :

« Vous n’avez jamais rien vu comme THE MONKEY. C’est complètement déjanté. Etant quelqu’un qui s’autorise de temps en temps de se laisser péter les plombs, je le dis avec admiration ».