Cette semaine, Stephen King a participé à plusieurs émissions télévisées pour promouvoir la sortie de « The Institute », son nouveau roman. Ainsi que le film « CA Chapitre 2 ».
Découvrez ci-dessous la vidéo de l’émission « The View » (dans laquelle se trouve Whoopi Golberg qui jouera Mère Abigail dans la série « Le Fléau » à venir), accompagnée de notre transcription et notre traduction de l’émission.
Découvrez, ci-dessous, notre traduction de l’échange entre Stephen King et les animatrices, au sujet de son roman « The Institute » :
Cela provient probablement de l’esprit de cet homme.
S’il vous plait souhaitez la bienvenue à un de mes auteurs préférés de la planète.
Son nouveau livre s’appelle « The Institute » (L’institut), s’il vous plait souhaitez la bienvenue à Stephen King.
(Applaudissements)
The View: Ils vous aiment, ils vous aiment vraiment!
Stephen King : Et bien, c’est sympas, n’est-ce pas?
The View : C’est sympas, n’est-ce pas?
Stephen King : Le truc c’est que, beaucoup de gens sont fans depuis qu’ils sont enfants. Et maintenant ils sont à moi, pour toujours.
The View : En fait, je suis l’un d’eux. Je suis avec vous depuis très longtemps, et maintenant je vais faire quelque chose que je voulais faire il y a 30 ans.
Stephen King : Dites leur.
The View : « Le Fléau » est en train de devenir une série limitée pour la plateforme CBS All Access. Et je suis dedans ! Ca compte beaucoup pour moi parce que je joue Mère Abigail, qui est en quelque sorte la meilleure de nous, ce qui est en nous. Et j’incarne le Bien, aussi surprenant que ce soit. Et je veux simplement vous remercier, parce qu’à chaque que le je vois (Stephen King) je lui dis, « Si jamais ils le font, il faut vraiment vraiment que, je promets je vais le faire cette fois », parce que je veux désespérement le faire. Donc notre ami Josh Boone a écrit le scénario, avec vous, et je vais le faire et j’ai entendu que vous réécrivez une partie de la fin, est-ce vrai?
Stephen King : Oui, j’ai une idée pour la fin du « Fléau » depuis un très long moment, je n’ai jamais vraiment été réellement content avec la manière dont cela se termine, parce que, les personnage principaux, Stu & Fran n’ont jamais évoqué ce qui leur est arrivé après qu’ils aient quitté Boulder, dans le Colorado lorsque cela se termine. Je me suis toujours demandé ce qui leur étaient arrivé sur le chemin retour. Et j’ai eu une idée. Josh est venu me voir et m’a demandé si j’étais intéressé d’écrire un épisode. Et j’ai dis… « Et bien, puisque tu as Whoopy… » Tu peux m’avoir. Et je peux te dire. J’ai vu ton maquillage de test. Mère Abigail a 106 ans…
The View : Oh, j’ai oublié de vous le dire
Stephen King : Et le maquillage… tu ne fais pas plus vieille que 103 ans. C’était génial.
The View : Je suis impatient de le voir.
Stephen King : Il y a une bonne équipe et beaucoup de gens sympas impliqués. Mon fils Owen a écrit une partie du scénario et c’est terrible. Ce qui est positif avec les plateformes de vidéos à la demande, c’est qu’on peut vraiment y aller. On peut aller plus loin, ce que nous ne pouvions pas faire avec ABC il y a toutes ces années. C’est vraiment cool.
Whoopy : Et je veux remercier ABC (la chaine de cette émission télévisée, ndlr) parce qu’ils me permettent de prendre le temps pour aller tourner la série. Donc je veux juste leur dire merci.
Stephen King : Je vous aime vraiment, comme énormément de personnes dans le monde, vous êtes un des grands génies de tous les temps. J’ai lu « Shining » plus de fois que je ne pourrais vous le dire, et maintenant que je vous ai devant moi, je sais qu’on vous le demande un million de fois mais… comment est-ce que quelqu’un à une idée comme « Shining » ? Parce que c’est réellement incroyable… C’est terrifiant.
Stephen King : C’était la première fois que ma femme et moi avions un weekend sans enfants. Ils étaient très jeunes, nous vivions à Boulder dans le Colorado, je travaillais sur « Le Fléau » à l’époque, et nous avions la petite soeur de Tabitha. Elle nous as dit : « Allez y, prenez le weekend, partez quelque part. »
Et nous sommes allez dans un endroit qui s’appelle le Stanley Hotel, c’était leur dernier jour de la saison. Tout le monde partait et personne n’arrivait. On a demandé si on pouvait avoir une chambre. Et le gars a dit : « Vous pouvez avoir une chambre si vous payez en espèces car on a renvoyé tous nos reçus de crédits à Denver ». Et il se trouvait que j’avais de l’argent dans mon portefeuille. Tout était moins cher à l’époque. On était les seules personnes dans l’hotel. Le vent sifflait à l’extérieur, les chambres étaient vides…
The View : C’était sinistre
Stephen King : Sinistre, c’est ce que je fais…
The View : Ca convient parfaitement.
Stephen King : J’ai eu l’idée de ce roman lorsque je me suis perdu dans un des couloirs…
The View : Vous aviez vu deux petites filles effrayantes?
Stephen King : (Fait signe de ne rien dire)
The View : Est-ce que vous êtes impatient de découvrir la suite, « Doctor Sleep »?
Stephen King : Oui, je l’ai vu, en réalité. C’est un vraiment très bon film. Il a été fait par Mike Flanagan, qui a fait un film Netflix s’inspirant de mon roman « Jessie », et, oui. Il a fait du bon boulot avec « Doctor Sleep ». Il a reprit un bon nombre d’éléments du film de Kubrick, dont je n’étais pas vraiment friand, et les as en quelques sortes rendu moins froids.
Whoopy : Wow, je suis excitée pour ce film.
The View : Vous nous effrayez toutes encore avec ce nouveau livre, « The Institute ». Je ne lis vos livres qu’avec la lumière allumée. C’est au sujet d’un groupe d’enfants avec des talents surnaturels qui sont kidnappés par une mystérieuse organisation. Mais lorsque vous finissiez l’écriture, durant l’été, cela a commencé à devenir analogue à des événements réels. J’ai peur de meme demander, mais comment?
Stephen King : Quand j’ai commencé ce livre, je voulais simplement écrire une histoire au sujet d’enfants sans défense qui étaient emprisonnés et qui devaient se regrouper tous ensembles pour faire face à ces adultes cruels qui réalisaient des expériences sur eux. Je pensais à quelque chose comme les expériences de la CIA dans les années 50 et je pensais aussi aux horribles expériences subies par des hommes dans les camps durant la seconde guerre mondiale. Le truc c’est qu’en écrivant. J’essaie de séparer ma politique de mes bouquins, de mes histoires. Parce que les gens aiment les histoires, les gens veulent des histoires et vous savez, si ils veulent l’actualité, ils peuvent les avoir sur MSNBC ou sur Fox ou autres. Mais parfois, la vie se développe et imite l’art. Au lieu de l’inverse. Et alors que je réécrivais ce livre, une fois, j’ai appris qu’un petit garçon était en cage à la frontière. Et je me suis dit : « C’est comme mon livre! »
The View : « 1984 » de George Orwell. Cela devient réel tous les jours.
Stephen King : On dirait bien que ça l’est.
The View : Je suis la grosse peureuse de l’émission.
Stephen King : J’ai entendu dire ça.
The View : Et il y a deux années, à Halloween, les producteurs ont pensé qu’il serait amusant (ça ne l’est pas au fait!) d’avoir Grippe-sou, le terrifiant clown, merci Stephen King, de votre roman CA, qu’il vienne me terroriste dans les studios. Regardez ce qu’ils m’ont fait.
(Video des blagues de l’équipe)
The View : Cette vidéo que vous venez juste de voir a été prise le jour de mon anniversaire !
Qui fait ça aux gens?
Stephen King : (Rires) Moi je le fais
The View : Oui, vous le faites. J’aime « Le Fléau », c’est en réalité un de mes livres préférés.
Stephen King : Merci.
Whoopy : Et bien, attends de voir ce que je vais faire. Vous savez quoi, ce n’est jamais assez long pour etre avec vous.
Que recherches-tu?
The View : Je cherche le terrifiant clown. Qui va sortir.
Whoopy : Il n’y a pas de clown.
Stephen King : (S’amuse et passe sa main de l’autre coté pour l’effrayer)
Whoopy : Vous savez quoi? Vous êtes tellement un bon public, que vous aurez tous un exemplaire de « The Institute » (L’institut)
(Applaudissements)
Le livre « The Institute » vient de sortir en version originale, et paraitra probablement courant 2020 en français.
Si vous souhaitez le commander :
– The institute, de Stephen King : version américaine
– The institute, de Stephen King : version britannique
Stephen Colbert et King durant une émission précédente