A l’occasion de la sortie de son livre « The Institute », Stephen King a réalisé plusieurs passages à la télévision.
Découvrez ci-dessous la vidéo de l’émission avec Stephen Colbert, accompagné de notre transcription et notre traduction de l’émission.
Découvrez, ci-dessous, notre traduction de l’échange entre Stephen King et les animateurs, au sujet de son roman « The Institute » :
Stephen Colbert : Mon prochain invité est l’auteur à succès qui vous a terrifié depuis plus de 40 ans. Son dernier roman est « The Institute » (L’institut), s’il vous plait souhaitez la bienvenue à Stephen King!
C’est sympas de vous revoir.
Stephen King : C’est réciproque.
Stephen Colbert : Merci de porter ce qui est considéré comme la tenue officielle des retraités dans le Maine.
Stephen King : Hey, il s’agit de ma tenue d’ « homme du peuple ».
Stephen Colbert : Et vous êtes tellement un auteur que vous avez un stylo dans votre poche. Prêt à dégainner, à la moindre occasion.
Stephen King : Merci Sherlock Holmes.
Stephen Colbert : Cette semaine nous avons eu Bill Skarsgard et James McAvoy, tous deux dans le film « CA Chapitre 2 », que vous avez écrit en 1986. Mais j’ai appris je l’ai appris à l’instant, en réalité, que vous apparaissez aussi dans le film.
Stephen Colbert : Dites-moi, qui jouez-vous dans ce film?
Stephen King : Je joue un vieux escroc d’une boutique d’antiquités qui veut tout simplement arnaquer de $300 le personnage qui viens acheter son vélo d’enfance. Ce qui est vraiment typique d’un yankee.
Stephen Colbert : « The Institute » (L’institut), votre nouveau roman, est votre 61e roman.
(Applaudissements)
Stephen Colbert : Celui-ci parle d’enfants qui sont pris à leurs parents et enfermés.
Stephen King : Jamais rien de tel n’arriverai dans la vraie vie.
Stephen Colbert : Non, jamais dans ces Etats-Unis.
Stephen King : Non.
Stephen Colbert : Est-ce que le monde vous a influencé? Est-ce que la situation présidentielle vous a influencé dans l’écriture de ce livre?
Stephen King : Avant que je ne commence l’écriture de ce livre, l’idée de ramener des enfants à la frontière n’était pas encore envisagée. Mais l’époque depuis laquelle Trump est devenu président, a été extremement nerveuse pour beaucoup de gens. Et ça me traversait aussi l’esprit. Et toute cette affaire au sujet des gens en provenance de Mexico, qui sont, on dirait, dans l’esprit de Trump, de mauvais gars, ce genre de choses.
On n’écrit pas, j’essaie de séparer ma politique de mes histoires mais elles s’intercalent l’une envers l’autre, parce que je vis aussi une vie. Et ces temps ont été sombres.
Stephen Colbert : Est-ce que vous bloquez toujours le président sur Twitter?
Stephen King : Euh… oui. (Sourires) Parce que, vous savez, j’ai un niveau de tolérance assez élevé concernant la merde, mais à un certain moment… il faut juste… l’éteindre.
Stephen Colbert : Avant qu’il ne faille avoir un tuba. Mais vous parlez un peu de politique sur Twitter. Celui-ci date d’il y a quelques jours : « Hey hey, ho ho, Susan Collins doit partir » Pas un fan de Susan Collins, la sénatrice du Maine?
Stephen King : Disons le de cette manière. Susan Collins est à ce poste depuis 1000 ans… il est donc temps que quelqu’un d’un peu plus nouveau et un peu plus d’inclinaison libérale. Elle déclare qu’ils ont un esprit libéral, mais vraiment… ce n’est pas vrai.
Stephen Colbert : Donc vous avez dédié le livre « The Institute » (L’institut) à vos petits-enfants, est-ce qu’ils vous aident à écrire la voix des enfants d’aujourd’hui?
Stephen King : Je pense que, comme la majorité des grand-pères, je suis plutot ignoré, sauf si ils veulent les clés de la voiture, ils sont assez agés pour conduire, maintenant, ou qu’ils aient besoin d’un peu d’argent, mais ce que je peux faire.
Stephen Colbert : Le grand-père à jeter les petits-enfants sous le bus à l’instant. Complètement roulé dessus. « Enfants pourris! Enfants pourris! »
Stephen King : Non non! Ce sont de bons enfants, mais le truc c’est qu’aussi je suis en mesure de m’accaparer leur façon de parler et leur attitude face à la vie, surtout lorsqu’ils étaient plus jeunes. C’est comme s’il faut être une mouche sur le mur et absorber leur language, leurs actes etc. Mais j’aime écrire au sujet d’enfants car ils ont une vue unique. Et parce qu’ils sont plutot vulnérables face au monde adulte. Et c’est un peu ce que j’ai écrit dans le livre, « The Institute ». Je voulais voir des enfants monter sur leurs grands chevaux et lutter contre le pouvoir.
Stephen Colbert : Vous avez 72 ans cette semaine, n’est-ce pas?
Stephen King : Oui, j’ai 72 ans.
Stephen Colbert : C’est votre 61e livre. Est-ce que vous avez un nombre (de livres) que vous visez? Est-ce qu’à un moment donné vous allez arrêter d’écrire? Est-ce que la retraite est une option pour vous?
Stephen King : Dieu me dira quand j’irai à la retraite. Il me diras « Sors du jeu. Encadre ton travail, tu es fini. » Mais jusqu’alors… je veux dire, c’est le meilleur boulot au monde parce que personne ne peut vous faire partir à la retraite, à un âge limite. Il est juste possible (d’écrire) jusqu’à ce que tu partes sur des balivernes, et à ce moment il sera peut-etre temps pour quelqu’un de dire « Tu sais quoi, Steve? Il faut que tu arrêtes. » Mais pour le moment, j’aime ce que je fais et je suis amené à être dans l’émission de Colbert, ce qui n’est pas une mauvaise affaire.
(Applaudissements)
Stephen Colbert : Il y a beaucoup d’adaptations. Beaucoup d’adaptations. Vous avez, bien entendu « CA Chapitre 2 », « Doctor Sleep » qui sort en novembre et qui est la suite de « Shining », « Le Fléau » sur CBS All Access.
Stephen King : « The Outsider » sur HBO en janvier.
Stephen Colbert : Et vous travaillez sur quelque chose avec JJ Abrams.
Stephen King : Attends, je n’ai pas finis! « Mr Mercedes » (saison 3, ndlr) débute ce soir sur Direct TV, et donc il y a quelques choses de ce genre.
Stephen Colbert : Que faites-vous avec JJ Abrams?
Stephen King : Nous faisons une adaptations d’un livre que j’ai écris et qui s’appelle « Histoire de Lisey », Julianne Moore sera dedans, et je pense que ce sera amusant.
Stephen Colbert : Est-ce que JJ Abrams fait l’adaptation ou est-ce que c’est vous?
Stephen King : C’est moi, mais JJ Abrams signe le chèque, ce qui est cool.
Stephen Colbert : Il est sympas.
Stephen King : Vous le connaissez?
Stephen Colbert : Oui.
Stephen King : Vous etes partis avec lui, à 10 patés de maison, n’est-ce pas, une fois?
Stephen Colbert : Nous avons emmené tout le public de l’émission à une pièce de théatre de Broadway qu’il produisait.
Stephen King : Est-ce que le public y entre gratuitement?
Stephen Colbert : Pas ceux-ci. Merci d’être venu
Stephen King : Merci
Stephen Colbert : « The Institute » (L’institut) est maintenant disponible. Stephen King !
Le livre « The Institute » vient de sortir en version originale, et paraitra probablement courant 2020 en français.
Si vous souhaitez le commander :
– The institute, de Stephen King : version américaine
– The institute, de Stephen King : version britannique
Stephen Colbert et King durant une émission précédente