CA Chapitre 2 : le guide complet du film et de ses easter eggs
La suite du film avec Grippe-sou (Pennywise) et le Club des Ratés, le 11 septembre 2019 dans les cinémas français
– Les posters
– Les bandes annonces
– Le casting
– Que savons-nous du film?
– Photos du tournage et photos officielles du film « ÇA Chapitre 2 »
– Les easter eggs et caméos de « CA Chapitre 2 »
– L’avis du Club Stephen King : un film sanglant, cruel et violent qui repousse les limites du premier film !
– Les avis de la presse
– La fin expliquée.. qui gâche le message du film
Les posters de « CA Chapitre 2 »
ÇA – CHAPITRE 2
« ÇA Chapitre 2 », soit la deuxième partie du film « CA » sortira sur les écrans le 6 septembre 2019 aux USA, mais le 11 18 septembre 2019 dans les cinémas français.
L’histoire se concentre principalement sur les rencontres du Club des Ratés adultes, avec Pennywise, toujours incarné par Bill Skarsgaard, soit 27 ans après leurs premiers face à face.
Mais l’intrigue sera notamment entrecoupée de flashback avec les enfants, notamment le Rituel de Chud et des scènes censées être très violentes et sombres. Raisons pour laquelle ces scènes avaient été coupées du premier film, pour ne pas couper le ton et l’ambiance de « ÇA Chapitre 1« .
Avant le tournage, terminé depuis septembre 2018, Bill Skarsgaard, l’acteur jouant Pennywise, avait déclaré qu’il aimerait que ce second chapitre en dévoile davantage sur les origines et la mythologie du clown, et souhaiterai une approche plus psychologique puisque cette fois le clown ne doit plus faire face à des jeunes, mais à des adultes.
Voir aussi :
– La fiche du premier chapitre : « Ça chapitre 1 »
– « Welcome to Derry » : le guide complet de la série préquelle en préparation pour HBO
Les bandes annonces de « CA Chapitre 2 »
> Découvrez la PREMIERE bande annonce de CA 2, et notre analyse
Lien vers la bande annonce en VF
> Découvrez la bande-annonce FINALE de CA 2, et notre analyse
Découvrez ci-dessous les acteurs incarnant le Club des Ratés, suivi par ce que nous savons sur ce second film
Le casting du Club des Ratés
Beverly Marsh
– Enfant : Sophia Lillis
– Adulte : Jessica Chastain (Mama, Crimson Peak)
Enfant, Beverly est violentée par son père et décide de s’émanciper de son influence. Adulte, elle est devenue styliste mais se retrouve victime de son mari qui, comme son père, la violente.
Bill Denbrough
– Enfant : Jaeden Lieberher
– Adulte : James McAvoy (récemment vu dans le film « Split » de M. Night Shyamalan)
Bill est l’ancien chef de groupe, a perdu son frère Georgie tué par Grippe-sou le clown, et est amoureux de Beverly. Adulte, il est devenu écrivain.
Richie Tozier
– Enfant : Finn Wolfhard (Stranger Things)
– Adulte : Bill Hader
Richie est la grande gueule et le binoclard du groupe. Adulte, il devient animateur radio.
Stanley Uris
– Enfant : Wyatt Oleff
– Adulte : Andy Bean (Transformers – the last knight, Divergente 3)
Stanley est un enfant juif, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et n’arrive pas à se résoudre au sujet de l’existence de Grippe-sou. Adulte, il est devenu avocat.
Eddie Kaspbrak
– Enfant : Jack Dylan Grazer
– Adulte : James Ransome (Sinister 1 et 2)
Enfant, Eddie est hypocondriaque, fait des crises d’asthmes et est couvé par sa mère. Adulte, il dirige une entreprise de location de limousines et a épousé une femme qui n’est pas sans rappeler sa mère.
Ben Hanscom
– Enfant : Jeremy Ray Taylor
– Adulte : Jay Ryan (série La Belle et la Bête)
Le jeune enfant un peu enrobé et ayant un coup de coeur pour Bev a perdu beaucoup de poids et devenu architecte.
Mike Hanlon
– Enfant : Chosen Jacobs
– Adulte : Isaiah Mustafa (série Shadowhunters, et publicités pour « Old Spice »)
Mike est le seul adulte resté à Derry. Bibliothécaire, il est devenu la mémoire de la ville et va rappeler ses anciens amis à honorer leur promesse de revenir si « ça » revenait.
Et bien entendu Bill Skarsgaard, incarne à nouveau le terrifiant clown Pennywise « Grippe-sou »
Oh et Stephen King fera une apparition dans le film !
La problématique de l’âge des acteurs :
Comme nous nous en doutions, l’équipe du film a du rencontrer des soucis vis à vis des jeunes acteurs et actrice qui ont grandi entre les tournages.
En effet, le premier film ayant été film en 2016 et le second courant 2018, les acteurs ont évolué… et la production a donc du faire rajeunir certains acteurs !
Généralement cette technique est utilisée pour vieillir les acteurs de plusieurs décennies, mais ici les effets spéciaux ont été utilisés pour rajeunir de quelques années avec des changements subtils. Notamment sur Finn Wolfhard
Que savons-nous du film?
-« ÇA Chapitre 2 » : le film est officiellement classé R, pour la violence de ses images et du langage, les scènes sanglantes, et des scènes à connotation sexuelles !
– « ÇA Chapitre 2 » : la première version de travail dure 3 heures !
– « ÇA Chapitre 2 » incorporera le rituel de Chud et va vous « briser le coeur »…
– « ÇA Chapitre 2 » : durant le tournage, James Mc Avoy était terrifié tandis que Bill Hader n’arrêtait pas de sourire béatement
– « ÇA Chapitre 2 » pourrait battre le record de sang utilisé sur un film d’horreur !
– « ÇA Chapitre 2 » : voici le rôle de Stephen King dans le film !
– « ÇA Chapitre 2 » : le Club des Ratés se réunit dans ces photos exclusives!
– « You’ll float too : the world of It » : un livre sur les coulisses des films « Ça » prévu pour septembre
– La bande originale du film sortira le 30 aout
– La terrifiante scène d’Adrian ouvrira « CA Chapitre 2 », sera un chef d’oeuvre de cinéma!
Le réalisateur Andy Muschietti a déclaré que cette scène, qui fut omise du téléfilm, est importante pour lui : « Dans ma vision du film, Adrian Mellon a toujours été présent. L’impact de cet événement dans mon esprit a toujours été très profond. Pour moi, il n’y avait pas d’autre choix que de l’intégrer. »
Cette scène d’inspire d’ailleurs d’un véritable faits divers de Bangor : en 1984, Charlie Howard a été tué par un groupe d’adolescents parce qu’il était gay. Le nom a été changé, mais cela s’est passé presque coomme dans le livre, et Charlie est mort dans environ 1m d’eau du canal.
Andy Muschietti a néanmoins ajouté un nouvel élément à cette scène, rendant Adrian asthmatique.
Le magazine Mad Movies de l’été 2019 nous apprend également que :
– Le film sera plus ample, mais plus ambitieux
Le film se focalisera sur la partie adulte du Club des Ratés, mais proposera des flash-back concernant leur passé. Ce que le Mad Movies présente comme une bonne chose : « L’une des principales faiblesses du Chapitre 1 résidait en effet dans sa peinture du groupe. Seuls trois des ‘ratés’ étaient vraiment développés (le charismatique Bill Denbrough, la belle Beverly Marsh et le potelé Ben Hanscom) et les quatre autres étaient un peu sacrifiés. »
Le film doit donc respecter les thèmes majeurs du roman (le travail mémoriel des héros, qui doivent rouvrir leur esprit à leurs souvenirs d’enfance) pour combattre la bête, mais le second chapitre sera pourtant libre pour inspirer divers éléments. Notamment vis à vis des rencontres sordides des personnages. Et le film est donc présenté comme étant plus ample et plus ambitieux, avec des sources annonçant un film d’environ 3 heures (toujours selon Mad Movies)
– Il faut s’attendre à un choc !
Le film pourrait présenter un film dans un film (puisque Bill Denbrough est devenu un auteur de livres d’horreurs, dont un de ses livres devient adapté en film), et il semblerait que ce second film présente l’incarnation de Grippe-sou sous le personnage de Bob Gray, sa première incarnation après son arrivée sur Terre dans une tribu amérindienne.
– Le Rituel de Chud sera présent!
On le savait car cela avait déjà été mentionné, mais Andy Muschietti l’a confirmé à Mad Movies : le Rituel de Chud (« cérémonie peau rouge consistant à s’enfermer dans une pièce remplie d’une épaisse fumée jusqu’à ce que la suffocation provoque une transe permettant de voir le monde parallèle où « Ça » se réfugie quant il ne tourmente pas les humains ») sera bel et bien présent dans ce second film.
– Tout comme la scène du restaurant chinois
C’était une des scènes montrées lors du Comic Con de San Diego en 2018… la terrifiante scène du restaurant chinois, avec ses fortune cookies sera indéniablement présente dans ce nouveau film !
– Plus de budget et moins de pression
Le réalisateur Andy Muschietti précise que, contrairement à ce que l’on aurait pu croire, l’énorme succès du premier film lui a permis d’obtenir un budget plus conséquent, et moins de pression des studios qui lui ont fait davantage confiance.
– La mythologie du clown
Comme il a été vaincu dans le premier film, Pennywise va être animé de vengeance. Il est donc plus malin, méchant, et revanchard !
– Le triangle amoureux entre Beverly / Bill et Ben sera présent
Mad Movies rapporte que, selon le réalisateur Beverly se rappelle un sentiment amoureux très vivace après un baiser échangé… mais elle ne se rappelle plus de qui lui a donné ce baiser.
S’agissait-il de Bill? De Ben? « Un des thèmes du roman de Stephen King est le lien entre la mort de l’enfance et l’oubli. Bref, quand vous grandissez, vous laissez tout un monde d’imagination et de fantaisie derrière vous. Du coup, les héros adultes sont un peu handicapés, et ils doivent revenir à l’enfance et la spontanéité pour se rappeler ».
– Stephen King a voulu intégrer trois choses du roman dans le film
Selon Barbara Muschietti, interviewée par Mad Movies, Andy et elle lui avaient envoyé un premier jet du scénario de « ÇA Chapitre 2 » pour avoir son avis, et lui demander si il y avait des éléments (du livre) qu’il voulait réintégrer. Il leur a suggéré 3 choses, dont deux étaient déjà présentes dans le script. Par contre, selon Barbara, la troisième ne faisait par partie du livre mais était tellement drôle qu’ils n’ont pu s’empêcher de l’inclure dans ce « ÇA Chapitre 2 » !
– Y aura t’il un troisième film?
Barbara Muschietti évoque que Stephen King n’était pas emballé par la perspective (qui avait probablement été suggérée par les studios étant donné que le film avait été un énoooooooooooooorme succès financier), mais qu’Andy Muschietti a suggéré un idée à Stephen King, qui l’a bien aimé. Donc…. à voir !
Trois scènes de « ÇA Chapitre 2 » ont été montrées au Scare Diego, se tenant juste avant le SDCC de l’été 2019 :
1) La réunion au restaurant chinois
Cette scène montrant les retrouvailles du Club des Ratés au restaurant chinois de Derry provient directement du livre de Stephen King : les six membres, sans Stan, se retrouvent et viennent chamber Ben qui a perdu énormément de poids, étant devenu un homme très musclé alors qu’il était « gros » lorsqu’ils étaient enfants. Et bien entendu, Mike vient faire le rabats-joie en leur rappelant pourquoi ils sont là.
Bien entendu, Mike, le seul à être resté à Derry, rappelle l’importance de l’influence de la ville, et pourquoi il est le seul à s’en rappeler maintenant. Car plus les gens s’éloignent, longtemps, de la ville, plus ils oublient.
Un à un, ils commencent à se remémorer les événements et ce qu’ils ont vécu à Derry… et, maintenant, 27 ans plus tard, Mike les a rappelé car on dirait que Grippe-Sou frappe à nouveau !
Et la scène tourne en quelque chose de mémorable, mais terrifiant, lorsque chacun d’entres eux, dans ce restaurant chinois, ouvre leur « fortune cookie » censé leur raconter la bonne aventure…
2) La fête foraine
Cette scène n’était pas présente du livre et est donc une scène complètement originale, ne soyez donc pas surpris si vous ne la reconnaissez pas !
Elle est néanmoins une expanson d’un élément du livre, racontant que Bill a vu un petit garçon dans la maison où il habitant, après que Georgie soit mort.
On y voit Bill, inquiet qu’un enfant puisse être en danger, et suivant un enfant dans une fête foraine. Il se retrouve dans un palais des glaces, séparé de l’enfant et voit Grippe-sou, derrière lui, léchant la vitre d’une longue langue (d’où une des figurines Funko!)
Grippe-sou fracasse alors son visage contre le verre, jusqu’à ce qu’il craque, il sourit (ce que l’on voit dans la bande annonce), avant de casser le verre avec sa gueule béant qui englobe l’écran…
Selon The Wrap, James McAvoy se serait véritablement blessé lors de cette scène, forçant ses muscles au point d’obtenir une tendinite lorsqu’il forçait, continuellement, à frapper la vitre pour essayer de sauver l’enfant…
3) Retour à Neibolt Street
Le Club des Ratés est de retour à la maison de Neibolt Street, cette maison abandonné mais flippante qui fait partie intégrante du premier film.
Le groupe discute ce qu’ils vont y faire quand Bill rappelle qu’à l’époque c’était Richie qui avait la meilleure idée. Il ne se rappelle pas immédiatement ce dont il est question, se trompe à deux reprises, avant de se rappeler « Tuons ce putain de putain de clown! »
Ils entrent donc dans la maison où les choses virent rapidement au pire, et le club des ratés se divise en deux groupes de trois. Bill, Richie et Eddie se retrouvent dans une pièce avec un vieux frigo de laquelle sort la tête de Stan.
Cette tête tombe du frigo et commence à leur parler évoquant à Bill que Stan ne serait pas mort si Bill n’avait pas insisté pour partir à la chasse de Grippe-sou dans le premier film…
Puis la scène vire au morbide. Comme The Wrap l’évoque, cette scène semble peu ragoutante, et après que des pattes d’insectes commencent à sortir de la tête, elle commence à s’attaquer aux trois ratés de la pièce…
Parmi les autres informations que nous savons :
– Y aura t’il un « ÇA Chapitre 3″? Stephen King a aimé une idée pour un troisième film
Si vous souhaitez redécouvrir « Ça » de Stephen King :
– Acheter le livre « Ça » de Stephen King
– Commander le téléfilm « Ça / Il est revenu (1990) » en DVD
– Commander le film « ÇA Chapitre 1 (2017) » en DVD / Bluray
Photos du tournage et photos officielles du film « ÇA Chapitre 2 »
Les easter eggs et caméos de « CA Chapitre 2 »
– Nous savons d’ores et déjà que Stephen King fera une apparition (caméo) dans le film « ÇA Chapitre 2 ».
– Découvrez les easter eggs, références et détails secrets du film Ça Chapitre 1″
– Le caméo de Stephen King
Stephen King aurait déclaré au réalisateur Andy Muschietti, que “Je porte la poisse, chacune des adaptations dans laquelle je suis s’est plantée”. Serait-ce aussi le cas de CA Chapitre 2?
Comme évoqué ci-dessus, Stephen King présent dans le film, dans le rôle du propriétaire de la boutique dans laquelle Bill veut racheter son vélo Silver.
Dans une scène amusante de mise en abyme :
– Stephen King dit à Bill, qu’en tant que riche auteur à succès il peut facilement l’acheter $300
– Lorsque Bill remarque que le vendeur lisait un de ses bouquins et lui demande si il veut une dédicace, ce dernier lui dit que non parce que ses fins sont à chier 😀
Un petit easter eggs très facile à ne pas remarquer : dessus Stephen King se trouve une plaque d’immatriculation « CQB 241 » correspondant à celle de Christine 😉
Photo du tournage
– Les autres caméos :
o Le réalisateur Andy Muschietti : avez-vous remarqué le réalisateur lorsqu’Eddie va voir Mr Keene à la pharmacie du coin?
o La productrice Barbara Muschietti : lorsque Ben entre à l’école, elle se trouve à droite de l’écran, aux côtés d’un arbre
o Brandon Crane, l’acteur qui jouait Ben, enfant, dans le téléfilm de 1990, fait partie des membres participant à la call-conférence avec Ben adulte concernant le nouvel immeuble.
o Xavier Dolan, le réalisateur, incarne Adrian Mellon qui se fait dans la scène d’ouverture. Ayant été victime d’une attaque similaire à Montréal, il tenait à avoir ce rôle pour démontrer la violence que les homosexuels peuvent, encore aujourd’hui, subir. Stephen King avait d’ailleurs créé cette scène suite à une véritable attaque similaire dans laquelle un adolescent de Bangor est décédé au milieu des années 80s
o Peter Bogdanovich : le célèbre réalisateur est celui qui adapte le roman de Bill dans les studios Warner Bros !
Les easters eggs associés à Stephen King :
– Ca / Il est revenu (1990)
Grippe-sou dit « Kiss me, fat boy » à Ben, lorsqu’il visite l’école. Une référence directe au téléfilm de 1990.
– Christine
Dans le roman de Stephen King, lorsqu’Henry Bowers s’évade de prison, Patrick Hockstetter vient le chercher dans une Plymouth Fury 58 (Christine)… mais, ils n’ont pas repris cet élément dans le film. Peut-être des questions de droits, ou ç’aurait été trop simple.
Par contre, comme on vous le disait ci-dessus, une plaque d’immatriculation de Christine est montrée dessus la tête de Stephen King durant son caméo 😉
– Le caméo de Stephen King se déroule dans une boutique nommée « Second Hand rose »
La Rose de La Tour Sombre?
– Molly, le corgi de Stephen King
Est-ce que le chien derrière la porte « Pas très effrayant » à Neibolt Street ne serait pas un corgi? Et par conséquence, une référence à Molly, le chien de Stephen King qu’il surnomme « la chose du Mal »?
Qui est littéralement ce que l’on voit derrière la porte
– Shining :
o « Here’s Johnny! »
C’était visiblement trop tentant pour Andy Muschietti et son équipe de ne pas glisser un easter egg au film « Shining » de Stanley Kubrick, lorsque Beverly se retrouve dans les toilettes du lycée qui se remplissent de sang…
o La baignoire de Shining n’est-elle pas visible à un moment?
o Le skateboard utilisé par l’enfant qu’essaie de sauver Bill utilise le même motif que celui du tapis du film « Shining » de Kubrick!
o Wendy Torrance est présente dans le film !
– Simetierre
La scène des toilettes de lycées, une scène très sanglante, comporterai une référence à « Simetierre » dans une des inscriptions : « Life sucjs. So you die »
– La tortue Maturin
On savait que Maturin, la tortue de la cosmogonie de CA, devait être intégrée dans le film. Mais dans quelle mesure?
Nous avons remarqué deux références à elle :
… une statue d’une tortue se trouvant sur le bureau du lycée que visite Ben
… la tribu, où Mike récupère l’artefact dans lequel il veut bruler les symboles de chacun, lui donne un élixir à base de racine, qu’il appelle élixir de Maturin
Faut-il rester après la fin du film?
Non, ce n’est pas la peine : « CA Chapitre 2 », ne contient pas de scène post-générique 😉
Si vous souhaitez redécouvrir « Ça » de Stephen King :
– Acheter le livre « Ça » de Stephen King
– Commander le téléfilm « Ça / Il est revenu (1990) » en DVD
– Commander le film « ÇA Chapitre 1 (2017) » en DVD / Bluray
L’avis du Club Stephen King :
« CA Chapitre 2 » est un film sanglant, cruel et violent qui repousse les limites du premier film !
(Notre ressenti après avoir vu ce second chapitre)
Le film « CA Chapitre 2 » est incontestablement le film événement de cette fin d’année, au moins pour les fans de Stephen King.
Personnellement, j’étais bien plus impatient de découvrir ce second chapitre, depuis deux ans, que… le 9e film « Star Wars » devant sortir en décembre !
Nous avons essayé de la proposer sans spoiler, mais par prudence, nous vous recommandons quand même de ne lire cet article qu’après avoir vu le film…
Avant toute chose, nous vous proposons de redécouvrir la bande annonce finale :
– L’histoire : des divergences avec le livre de Stephen King… mais cela ne gêne aucunement l’histoire
« ÇA Chapitre 2 » dure 2h50.
Cela correspond donc à une petite durée, mais le rythme est soutenu, ce qui fait que l’on ne voit pas vraiment le temps passer. Peut-être une ou deux petites fois, mais dans l’ensemble la dure n’est pas gênante.
Le film contient donc à la fois des différences, souvent mineures par rapport au livre.
(exemple : Richie est comédien et non pas animateur de radio, ce qui est parfait dans cette ère où les standup jouent une part importante ; Eddie est évaluateur de risques en assurance et pas chef d’une société de limousine, ou en tout cas c’est ce qu’il dit à ses amis ; Audra et le mari de Bev ne se rendent pas à Derry…)
Mais certaines différences sont plus notables.
Par exemple, Mike n’est pas délaissé à l’hopital pendant que les autres adultes partent à la chasse au garou… Non, son rôle est plus important que cela.
Audra, l’épouse de Bill, et le mari de Beverly, n’essayent pas de venir à Derry..
Le film contient également des scènes qui étaient totalement ignorées par le téléfilm et qui sont au contraire intégrées dans cette nouvelle version : le meurtre violent d’Adrian, la statue Bunyan qui s’en prend à Richie, le refuge du Club des Ratés, les cicatrices sur les mains, le Rituel de Chud…
et d’autres éléments ont été tout simplement crées pour le film. Comme la scène du hall aux miroirs dans la fête foraine.
Un autre élément novateur du film est énoncé assez rapidement pour devenir un véritable running gag tout au long du film :
Bill est bien évidemment un auteur de livres d’horreur (c’est dans le roman de Stephen King) mais se trouve sur le tournage d’un film… où sa femme et son producteur n’hésitent pas à critiquer la fin de ses livres.
Ce détail sera mentionné à plusieurs reprises dans « CA Chapitre 2 » : par Beverly et d’autres personnes…
Cette blague récurrente fait en réalité écho à plusieurs choses : bien entendu à la fin du livre de Stephen King et sa scène tant écriée dans les égoûts, mais de manière générale aux livres de Stephen King, souvent critiqués pour la faiblesse de ses fins.
Ici, Stephen King ayant donné validé le scénario du film, l’auteur accepte de se tourner auto-dérision. Et c’est plutot amusant!
Dans l’ensemble, donc « CA Chapitre 2 » (et de manière générale, les deux films « CA Chapitre 1 & 2 ») sont donc plutot fidèles au livre de Stephen King.
Ils s’en détournent occasionnellement, mais rien de mesure à tourner au ridicule et gâcher le film !
On aurait voulu découvrir davantage de scènes passées du livre, mais le film fait déjà 2h50! On sait qu’Andy Muschietti veut proposer un supermontage des deux films avec des scènes inédites, même pas encore tournées donc on croise les doigts
– Une photographie et cinématographie magnifique
Un élément qui nous avait tout implement ébahi dans le premier film était l’image.
Dans ce second chapitre, la photographie est absolument sublime!
A quelques exceptions près, majoritairement sur certaines scènes avec le Club des Ratés enfants, par exemple dans le refuge où nous avons eu la perception de voir le rajeunissement numérique de Richie… Mais bon, la majorité du film se focalise sur les adultes!
Si vous trainé un peu sur les réseaux sociaux depuis les différentes bandes annonces vous aurez sans aucun doute remarqué un certain nombre de photos comparant, côte à côte, des photos du premier film et du second. Elles démontrent, assez remarquablement, une véritable attention aux détails et à la cohésion de l’ensemble.
Et comme avec le premier film, non seulement l’image est belle… mais les transitions, quasiment jamais sur des fondus au noir, font preuve d’un très grand talent artistique de la part du réalisateur et de l’équipe.
Mentions spéciales pour les transitions entre Stan et Beverly au début du film, ainsi qu’avec Henry Bowers (lors de sa survie, mais ce n’est pas un spoiler, c’était dans la bande annonce, et lorsqu’il voit un ballon rouge depuis l’asile de Juniper Hill)
Concernant les effets spéciaux : le budget n’est pas le même, la technologie n’est pas la même et ils sont donc clairement plus élaborés que dans le téléfilm de 1990.
Dans tous les cas, ils retranscrivent plutôt bien les éléments de Stephen King (par exemple au restaurant de Jade), sans virer au grand guignol.
– Une musique oppressante
Plus oppressante que joyeuse, le compositeur arrive avec brio à coincider ses musiques aux images et aux scènes.
Oui, d’accord, vous nous direz que c’est son métier… mais tous les films n’arrivent pas à le faire aussi bien 😉
Si la bande originale vous intéresse, il est possible de la commander en CD, mais aussi de l’écouter en streaming sur Youtube (légalement) et sur Spotify.
– Le ton : un mélange de terreur, de tension et d’humour (merci Richie!)
« CA Chapitre 2 » repousse fortement les limites du premier film. Il est cruel, sanglant et… violent!
Il suffit d’observer la violence de la scène d’ouverture (Adrian) pour s’en persuader et se dire qu’on est loin d’une version asceptisée comme le fut « La Tour Sombre » le mois avant la sortie du premier film… et cela se confirme dans chacune des attaques de Grippe-sou.
Au contraire, le réalisateur Andy Muschietti sont là pour se faire plaisir, et racontent la violence de Grippe-sou sans se censurer.
Ces scènes, associées à la scène sanglante de Beverly et une certaine scène d’Eddie face au lépreux, assurent bien entendu la classification R du film.
Et heureusement que Richie (qui ne rate pas une occasion pour se moquer et faire des remarques à Eddie) est là, car malgré tout, il aide un peu à détendre l’athmosphère!
« Let’s kill this fucking clown! »
Mais la grande gueule de Richie n’est pas non plus la seule à apporter un peu d’humour… ce que fait également le caméo de Stephen King (spoiler, ne cliquez pas ici si vous voulez garder la surprise)
Comme ce fut révélé il y a quelques mois, Stephen King est donc présent dans le film. Il ne joue pas un rôle furtif, donc n’ayez pas peur de cligner des yeux, vous le verrez quand même 😉
Comme c’était soupçonné, Stephen King joue donc le rôle du propriétaire dans la boutique où Bill veut racheter Silver.
Dans une scène amusante de mise en abyme :
– Stephen King déclare que Bill est un riche auteur à succès et peut se permettre de l’acheter à $300
– Lorsque Bill remarque que le vendeur lisait un de ses bouquins et lui demande si il veut une dédicace, ce dernier lui dit que… non parce que ses fins sont à chier 😀
Un petit easter egg très facile à ne pas remarquer : dessus Stephen King se trouve une plaque d’immatriculation de Christine 😉
– Les acteurs montrent une alchimie, une véritable amitié
Nous n’en doutions pas depuis que le casting avait été révélé : les acteurs adultes ont très bien été castés et ressemblent tous fortement à leur version « jeune ».
Adultes, et même si ils ne se sont pas parlés depuis 27 ans, ils forment également une très bonne alchimie.
Bien entendu, Richie ne peut pas s’empêcher de charrier Eddie, qui en a marre de ses remarques, et ils passent une très bonne soirée au Restaurant de Jade, avant que Beverly & Mike ne cassent l’ambiance (-_-)
Petit bémol, comme évoqué plus tôt, sur le rajeunissement de Richie qui nous a parfois semblé un peu… bizarre. Visuellement.
En réalité, nous n’avons pas tout à fait retrouvé la même qualité d’image sur certains flashback. Mais ce n’est pas réellement gênant puisqu’encore une fois, la majorité du film se déroule sur la temporalité où ils sont adultes.
Pour nous, c’est bien entendu l’acteur Bill Hadder, incarnant Richie adulte, qui est la véritable vedette du film. Pas Ben et sa transformation physique (qui aurait peut-être mérité un petit flashback pour nous expliquer la raison), ni le trio Bill-Bev-Ben. Ni Grippe-sou. Mais bel et bien Richie !
– Pennywise (Grippe-sou) : un clown clairement moins joueur et plus aggressif !
Pennywise a beau les avoir attendu depuis 27 ans, il les préviens et invite le Club des Ratés à partir.
Car dorénavant il va prendre les devants et chercher l’aide d’Henry Bowers pour se donner toutes les chances possibles de ne pas se faire battre une nouvelle fois.
Ce qui ne veut néanmoins pas dire qu’il ne va pas jouer avec eux, car après tout, Pennywise est la dévoreuse des mondes et existe depuis plusieurs millions d’années….
Dans quelle mesure est-ce que le film explore l’origine de CA, la cosmogonie et montre les lumières mortes?
On préfère vous laisser découvrir tout cela dans le film… mais on dira néanmoins que la tortue Maturin n’est pas négligée 😉
– Les caméos et easter eggs
Nous vous invitons à vous reporter à la section dédiée, juste avant notre avis, en cliquant ici
Verdict final : « CA Chapitre 2 » est un film sanglant, cruel et violent qui repousse les limites du premier film !
CA Chapitre 1 et 2 sont deux films très différents… mais également très similaires.
En réalité d’un point de vue purement structurel, les histoires des deux chapitres possèdent de fortes similarités… et les différences majeures sont bien entendu dans l’intrigue et son traitement.
Le premier film abordait la rencontre de jeunes face à un clown (monstre) tueur qui s’en prend à d’autres enfants.
Le second aborde la (re)découverte du clown par ces enfants dorénavant devenus adultes qui veulent dorénavant mettre un terme aux atrocités meurtrières de cette créature.
Comme l’acteur Bill Skarsgard n’a cessé de le répéter durant ses interviews, Grippe-sou a été vaincu une fois. Lui qui a vécu des millions d’années, n’avait jamais jusqu’alors ressenti la peur et cela l’effraie (duh) mais le pousse aussi à ne plus lésiner sur ses actions.
Certes il continue encore à jouer avec le Club des Ratés, mais plutôt sous la forme d’avertissements pour les inciter à partir.
Fort du succès du premier film et parce que l’équipe créative sait que le public ne veut pas un film asceptisé (le résultat au box office de « CA Chapitre 1 » n’a été sans commune mesure avec l’échec de « La Tour Sombre »), mais des frissons et de l’horreur, ils se lancent corps et âme dans un film qui ne se cache pas.
Sans virer absolument dans le gore (il y a quand même quelques scènes un peu rudes) , la violence est indéniable.
Demandez à Adrian et son petit copain ce qu’ils en pensent.
Ou encore les autres victimes de Grippe-sou.
Mais cette violence sert toujours l’histoire et ne tombe jamais dans la surenchère gratuite.
« CA Chapitre 2 » apporte donc une conclusion à cette nouvelle adaptation de Stephen King.
Est-ce que cette conclusion est satisfaisante? Amer? Controversée?
Est-ce que le second film est à la hauteur du premier film et de deux ans d’attente pour cette seconde partie?
Nous ne répondrons pas précisément aux premières questions, car préférons vous laisser vous faire votre propre opinion, mais personnellement je trouve que l’attente était bien méritée. Il aurait été difficile de faire mieux que ce film, alors qu’il aurait très probablement été facile de faire bien pire.
Ce second Chapitre est une très bonne continuation et conclusion de l’histoire, un très bon film, et, personnellement je suis impatient de le redécouvrir une seconde fois…
… avec plein de ballons 🙂
Que dit la presse américaine de « CA Chapitre 2 »?
Le site Rotten Tomatoes partage 65 critiques professionnelles, donnant une note de 78%.
Voici une petit sélection des critiques :
– Bloody Disgusting une note de 3/5 :
« Malgré tous ses défauts, CA Chapitre 2 est un exemple enivrant de réalisateurs d’horreur qui obtiennent une totale liberté pour faire ce qu’ils veulent, d’effets visuels exceptionnels à une durée avoisinant les 3h avec des stars de haut-vol et de la violence réellement monstrueuse. Le film entier se surpasse, pour le meilleur comme pour le pire. Il est facile d’admirer le film de Muschietti pour ses excès et son imagination. Il est facile de le regarder et de l’apprécier comme un film d’horreur. C’est plus difficile qu’il ne devrait de relier les versions adultes des personnages, et il est plus difficile de prendre l’histoire plus au sérieux qu’elle ne le fut auparavant. »
– Dread Central donne une note de 3.5/5 :
« CA Chapitre 2 est plus énorme et plus profond que le Chapitre 1, même si il semble rarement aussi effrayant. Le film marche mieux quand perçu en tant qu’une partie d’un semble de la saga débutée en 2017 (contrairement à une suite traditionnelle). Bill Hader (Richie) et James Ransome (Eddie) se distinguent du Club des Ratés et le Grippe-sou de Bill Skarsgard est (à nouveau) juste! La fin du film aura un gout amer pour ceux qui ont ressenti une réelle connection émotionnelle avec les personnages ».
– Slashfilm donne 8/10 :
« CA Chapitre 2, malgré tous ses défauts maladroits de narration, est un film qui comprend ce qui rend la prose de Stephen King aussi puissante. Dessous tous les effets spéciaux et les geysers de sang du film, CA Chapitre 2 existe pour ceux qui ont construit une maison dans leur coeur. Nous vivons et mourrons pour ces personnages. Nous ressentons leurs envies, et leurs peurs, et leurs désirs. « Peut-être vaut-il toujours la peine d’avoir peur pour eux, d’espérer pour eux, de vivre pour eux. » Stephen King écrit au centre du livre pour le groupe d’amis. «
« Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s’il faut en venir là. »
CA Chapitre 2 ne sera peut-être jamais à la hauteur de la hype qu’il a créé, mais il délivre le message de Stephen King… et comment surpasser cela? »
– USA Today : « Skarsgard trouve de nouvelles manières de vous foutre les jetons, y compris d’une manière étonamment humaine »
– Entertainment Weekly : « Vraiment, le principal problème de CA Chapitre 2 est qu’il dure longtemps, et longtemps et vraiment longtemps ».
– New York Post : « Un film immensément satisfaisant, souvent palpitant, film d’aventure ».
– Variety : « Un film d’horreur développé et amusant qui sort des gadgets et astuces pour faire peur, assez souvent pour excuser que l’histoire se répète et sa durée de 2h50 »
– Time Out : « Bien qu’il se glisse dans une indiscipline narrative, on apprécie les tentatives du film de faire sens de ce présent clownesque »
– Arizona Republic : « Hader surpasse les autres. Si vous avez vu ‘Barry’, sa série HBO, vous savez qu’il n’a aucunes difficults à mélanger le drame et la comédie. Dans ce cas (CA Chapitre 2, ndlr), il ajoute de l’horreur et il est tout aussi bon à ça aussi ».
La fin expliquée… qui gâche le message du film
Un article du site Bloody Disgusting, intitulé « L’effet Stanley : pourquoi la fin de CA Chapitre 2 » ne fonctionne pas nous a interloqué. Car le journaliste aborde un élément du film sur lequel nous ne nous étions pas réellement attardé et que nous avions éclipsé.
Attention, ce qui suit est bien entendu un spoiler car aborde les dernières scènes du film.
Les membres du Club des Ratés reviennent tous à Derry. Sauf Stanley. Qui s’est coupé les veines dans sa baignoire.
Il s’agit d’une scène tragique du roman, et du film, qui nous rappelle que bien qu’en ayant vaincu Grippe-sou lors de leur première rencontre, faire à nouveau face au monstre est une pensée qui parait inimaginable à Stanley. Ça, c’est ce que nous apprenons au début du film.
Mais, la fin, apporte une nouvelle lumière sur la réaction de Stanley. Et en réalité, elle encore plus différente. Et… en quelque sorte encore plus malaisante.
Car, comme le révèle Stanley dans la lettre qu’il envoie aux autres Ratés, la raison pour laquelle il se tue j’est pas parce que les souvenirs sont trop durs ou que faire une nouvelle fois face à Grippe-sou est trop effrayant. Non. Mais pour une raison tout à fait logique.
Stanley explique qu’il sait qu’il serait un fardeau pour ses amis, et que son incapacité à surmonter ses peurs leur mettrait tous en dangers. Donc plutot que de retourner à Derry avec les autres Ratés, il a fait la décision rationnelle (hum) de se tuer, pour qu’il soit plus simple pour les Ratés de tuer le clown démoniaque.
Dans le film, Bill lit la lettre de Stanley et sourit, parce qu’elle donne une dimension héroique à la décision de Stanley. Mais non. Comme le journaliste l’évoque, cela enlève l’aspect tragique du roman et la rend non logique. Et, à vrai dire, cela ne donne pas un bon signe.
Puisque Stanley a pris la décision, calculée de se sacrifier, tout en prenant soin d’écrire ces lettres manuscrites, démontre qu’il aurait été capable d’efforts hors du commun face au clown.
Et puis, cela donne une autre perspective sur son personnage, puisqu’il décide d’ignorer les sentiments de sa famille et de sa femme.
Car sa femme, elle, va être absolument traumatisée de trouver son mari dans une baignoire remplie de sang!
Si, comme le suggère le film, Stanley a pris une décision rationnelle, il aurait pu trouver un autre moyen de se tuer et/ou qu’une autre personne trouve son corps. Peut-être même en se tuant en voiture ce qui aurait pu faire marcher l’assurance.
Et puis, on ne sait même pas si il a laissé une note à sa femme (pour lui dire quoi? « Désolé que tu me retrouve dans une marre de sang »?)
De plus, le message que passe le film est d’autant plus aberrant puisque cela veut dire que le suicide de Stanley était au final une bonne chose pour ses amis, leur facilitant les choses, leur simplifiant la vie.
C’est une approche irresponsable pour un sujet vraiment très sérieux.
Il est difficile de conclure un film sur la vision d’un protagoniste souriant en pensant que son ami s’est tué et que c’était la meilleure des choses. Et, comme le journaliste le dit, cela communique au public le message que se tuer peut-être une réponse rationnelle à un traumatisme.
Ce n’est pas le cas.
Ce n’est pas le cas dans la vraie vie, et cela ne résonne pas vrai dans ce contexte dramatique. CA, est souvent reconnu pour sa dépiction sincère de gens faisant face aux traumatismes de l’enfance et en tant qu’adultes, mais traiter le suicide comme un geste intelligent et juste au lieu d’une terrible tragédie, n’est pas quelque chose qu’il faille célébrer. C’est une note amer sur laquelle se termine une histoire autrement impressionnante.
Le film « CA Chapitre 2 » sort le 11 septembre en France !
> Découvrez notre guide complet du film « CA Chapitre 2 »
> Redécouvrez la bande annonce finale et notre analyse
Voir aussi : notre guide complet de la série « Welcome to Derry » préquelle aux deux films
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NOTES DE PRODUCTION (extraits du dossier de presse )
Parfois, on aimerait que certaines choses restent dans le passé…
Qu’elles tombent dans l’oubli…
Mais cela ne se produit pas.
Parfois, ÇA revient te hanter.
—Mike Hanlon
Vers la fin de ÇA (2017), adaptation marquante du roman d’horreur culte de Stephen King, les jeunes membres du Club des Ratés paressent au soleil, quelques jours après avoir réussi à combattre Grippe-Sou dans les égouts de Derry. Ils sont les seuls à connaître le terrible prédateur qui a failli anéantir la ville et se jurent, lors d’un pacte de sang, de revenir si la terrible créature se manifestait à nouveau.
Vingt-sept plus tard, ÇA revient.
Pour Andy Muschietti, réalisateur du premier film-phénomène et du deuxième opus, ÇA ne l’a jamais vraiment quitté. En effet, pendant que le premier épisode était salué par la critique et les fans, et battait les records au box-office, Muschietti était déjà plongé dans la préparation de la suite et conclusion de cette adaptation en deux parties du roman phare de King.
Il témoigne sur le triomphe du premier film : « Je travaille sur ce projet depuis longtemps, j’ai pris le temps de le peaufiner et j’ai dû en surmonter les difficultés, mais je me suis aussi beaucoup amusé. Je me suis tellement investi dans la réalisation de ce film que ça a été parfois difficile de l’appréhender du point de vue du public. Mais en effet c’est extraordinaire, ça me fait vraiment plaisir, et j’en suis très flatté ».
Il a néanmoins tout de suite su qu’il était nécessaire de retourner à Derry. « L’attraction que ce film exerce est extraordinaire, les spectateurs se sont vraiment sentis proches des personnages et, à la fin du premier épisode, on sentait qu’on n’en resterait pas là. En gros, si ÇA revient, les Ratés aussi. Tout comme le public, j’avais très envie de connaître la suite : ce second chapitre est aussi nécessaire que le premier, j’étais enthousiaste à l’idée de m’y plonger et de réfléchir à ce que ça allait donner ».
Pour Gary Dauberman, scénariste des deux films, l’adaptation cinématographique du roman colossal de Stephen King a été un travail quasi ininterrompu : « On n’a jamais vraiment
cessé de développer des idées et de discuter du projet, parce qu’on voulait garder notre inspiration intacte. On est devenus très à l’aise en travaillant ensemble pendant le premier film et ça nous a vraiment aidés pour l’écriture. C’est crucial d’avoir la liberté d’exprimer une idée, même si elle n’est pas retenue, parce que ça peut en amener une autre qui, elle, sera la bonne. Andy et Barbara le comprennent très bien et la collaboration en devient facilitée et agréable à bien des égards ».
Barbara Muschietti, qui produit le film aux côtés de Dan Lin et Roy Lee, ajoute : « Le livre fait plus de 1 100 pages et notre premier film en couvre peut-être 300. On avait conscience que la conclusion allait être un récit bien plus important avec deux fois plus de personnages, puisqu’on y verrait les Ratés ados et adultes. Mais le film va bien plus loin encore : il a plus d’envergure et de densité et il est plus effrayant. C’est une aventure d’un tout autre calibre. »
Pour ÇA, Les producteurs avaient choisi de s’éloigner de la construction narrative du roman de King, qui fait constamment des allers-retours dans le temps, et de s’attacher seulement à l’histoire des jeunes Ratés. Mais cette fois-ci, le scénario relate des événements de l’été 1989 jamais révélés auparavant, servant de flash-backs pour les personnages adultes et comblant les trous de mémoire dont presque tous les Ratés adultes semblent souffrir.
« J’adore la manière dont dialoguent les deux périodes du roman et j’ai toujours voulu intégrer ce paramètre dans le second film », poursuit le réalisateur. « ÇA : CHAPITRE DEUX raconte la vie des Ratés vingt-sept ans après mais ils se replongent dans leurs souvenirs pour se remémorer quelque chose d’essentiel. Ils doivent se rappeler qui ils étaient, ainsi que le lien extraordinaire qui les unit ».
Non seulement Muschietti a emprunté la structure narrative du romancier mais il a également décidé de l’impliquer plus directement : « Stephen est très respectueux des adaptations et on a commencé à échanger avec lui, au moment où on avait presque terminé le premier film. On lui a organisé une projection et il a été très positif. Je ne voulais pas passer à côté de l’opportunité de lui demander son avis pour le second chapitre ».
King remarque : « J’avais bon espoir concernant le film mais je n’aurais jamais imaginé que ÇA soit aussi réussi. Je pense que le meilleur signe pour le second film, c’est que les gens ont applaudi à la fin du premier quand est apparu la mention ÇA : CHAPITRE UN. Ils en voulaient encore et désormais, ils vont pouvoir découvrir la fin. Ce n’est pas une suite à proprement parler – c’est la seconde partie d’une histoire ».
« Je me souviens qu’à l’époque où j’écrivais ÇA, je me promenais un jour et j’ai vu cette petite fille sur le bas-côté de la route, qui dessinait dans la poussière et qui se parlait à elle-même des personnages imaginaires de ses gribouillages. Je me suis demandé ce qui se passerait si un adulte faisait de même », confie l’écrivain. « On a conscience que les enfants perçoivent plus de choses et que leur imagination n’est pas bridée mais en grandissant, cela devient de plus en plus difficile de faire appel à cette imagination. Ce que je tenais à faire avec ÇA, c’est retrouver ces personnes adultes, et comme ils ont vécu cette expérience hors du commun enfants, ils sont les seuls capables de ressusciter cette force imaginative qu’ils possédaient petits et à pouvoir l’utiliser contre ÇA ».
Barbara Muschietti a découvert le roman de King adolescente : « J’ai lu le livre quand j’avais 15 ans et l’histoire de ces jeunes de 13 ans qui affrontent cette entité diabolique tout en combattant intolérance, sexisme et antisémitisme m’a vraiment donné de la force ».
Les producteurs ont tenu dès le départ à aborder ces thèmes dans le film. La productrice reprend : « L’âme de Derry est en plus grande souffrance que 27 ans plus tôt, à l’époque du premier ÇA. Intolérance, haine et manque de compassion sont quelques-uns des maux qui frappent la ville. En quittant Derry, les souvenirs de la ville et des moments qu’on y a passés s’estompent. Mais si on reste sur place, on y mène une vie misérable comme dans un brouillard. Des événements atroces se produisent mais ils passent inaperçus ».
L’un de ces terribles événements marque un moment décisif tant pour King que pour les fans du livre et les producteurs tenaient à l’intégrer dans le film : « C’est un coup de génie de King que d’inscrire un crime de haine dans un environnement aussi joyeux qu’une fête foraine. C’était sa façon de réagir à un accident bel et bien réel qui s’est produit à Bangor, dans le Maine », raconte Barbara Muschietti. « Nombre de fans nous demandaient si on allait évoquer l’épisode d’Adrian Mellon et bien évidemment on tenait à le faire. La séquence est très perturbante, et c’est très difficile de comprendre comment des êtres humains peuvent se comporter ainsi et s’en prendre à l’un des leurs. En fin de compte, c’est essentiel de comprendre Derry et d’être conscient du fait que tout le monde dans cette ville est fou et aveugle ».
« L’influence de Grippe-Sou, même pendant sa phase d’hibernation, s’exerce sur la ville à bien des égards qu’on n’avait pas abordés dans le premier opus », poursuit Dauberman. « On y ressent du désespoir, comme si Derry vivait ses derniers sursauts avant de succomber totalement à ÇA. Quand les Ratés reviennent en ville, Grippe-Sou devient plus obnubilé que jamais par l’idée de se débarrasser d’eux, comme s’il savait qu’ils sont le dernier rempart entre lui et l’extermination de Derry ».
La seule femme parmi les Ratés est incarnée par Jessica Chastain qui, depuis son rôle dans le film d’horreur MAMÁ, était restée amie avec les Muschietti.
« J’ai adoré le premier film et je me suis vraiment sentie proche du personnage de Beverly Marsh campée par Sophia Lillis. Elle est extrêmement dynamique et elle est souvent la plus courageuse de la bande. Elle a été témoin de beaucoup d’horreurs dans sa vie et ça a contribué à lui donner un côté réllement intrépide », confie l’actrice.
Son partenaire James McAvoy partage son enthousiasme pour le premier film et pour le roman. L’acteur, qui se qualifie lui-même de fan absolu de King, apprécie non seulement l’ampleur narrative des romans de l’auteur mais aussi les thèmes hors du commun qu’on y retrouve. « Certains de ses livres font partie de ceux qu’on peut lire deux ou trois fois. Ils sont foisonnants et ils offrent vraiment matière à réflexion », déclare-t-il. « J’avais 12 ans quand j’ai lu le récit de cette bataille entre ce démon et ce groupe d’enfants, qui reviennent ensuite le combattre une fois adultes. Ces sept gosses forment une armée magique, unis par une croyance commune. Si être animé par une croyance est ce qui permet de remporter la bataille, un enfant a bien plus de pouvoir qu’un adulte. En revenant se battre contre Grippe-Sou 27 ans après, les Ratés n’ont aucune chance. En tant qu’adultes, ils ne croient plus en la magie – ils croient en la banalité du réel. Le seul moyen de combattre ÇA est de redevenir enfant, de recommencer à croire aux monstres et d’affronter la créature maléfique sur son propre terrain ».
Bill Hader, autre fan avéré, se souvient : » J’ai été ébranlé par ÇA. Dès la première scène avec Georgie, j’ai pensé que ça frappait l’imaginaire, que c’était très esthétique et particulièrement terrifiant. C’était plein d’émotion et d’humour, mais aussi de gravité. Les jeunes acteurs étaient fantastiques et vraiment subtils, et Andy les a dirigés à merveille. Et à la fin, quand ils se promettent de revenir si ÇA revient, je me suis dit que ça allait être génial qu’un autre film se fasse ». Il conclut en riant : « Je me suis juste dit que j’avais vraiment hâte de voir ça ! »
Aux côtés de McAvoy, Jessica Chastain et Hader, les Ratés comprennent aussi Isaiah Mustafa, Jay Ryan, James Ransone et Andy Bean, tandis que Sophia Lillis, Jaeden Martel, Wyatt Oleff, Jack Dylan Grazer, Finn Wolfhard, Chosen Jacobs et Jeremy Ray Taylor reprennent leurs rôles de jeunes Ratés et que Bill Skarsgård incarne de nouveau Pennywise.
« Tous les acteurs insufflent leur propre regard et énergie à leurs personnages. Dans CHAPITRE 1, on rencontre un groupe d’enfants purs et innocents. Vingt-sept ans après, ces personnages sont brisés : même s’ils ont réussi leur vie sociale et professionnelle, ils sont abîmés de l’intérieur. Ils réagissent tous différemment quand Mike les appelle pour leur demander de revenir, et certains ont même des réactions physiques. Mais il y a quelque chose, un soupçon de réminiscence, qui les pousse à faire le voyage », déclare Andy Muschietti.
Pour King, ce quelque chose est « la foi. Quand on devient adulte, on a tendance à mesurer les risques. C’est une hésitation naturelle de la part des Ratés, car c’est difficile de quitter son confort et de prendre des risques. Mais ils ont non seulement foi les uns dans les autres, ils sont aussi attachés à la promesse qu’ils se sont faite enfants. Face à l’inconnu, si on n’a pas la foi, on est foutu ».
Muschietti, qui a lui aussi lu le livre étant jeune, a toujours apprécié ce sentiment d’unité des Ratés : « C’est une histoire qui m’a touché, car elle abordait des choses que je pouvais vivre. C’était une sorte de miroir qui me révélait toutes les maladresses et craintes liées à cet âge. En le relisant une fois devenu adulte, on le perçoit d’un autre point de vue. C’est en fait une déclaration d’amour à l’enfance et ça parle de toutes les merveilles de cet âge, comme la foi et l’imagination qui se perdent inévitablement une fois adulte. C’est pourquoi ces enfants si particuliers, désormais adultes, incarnent l’espoir dans cette histoire ».
LES RATÉS DEVENUS ADULTES
Même avant que l’annonce d’un second chapitre ne soit officielle, le casting des Ratés adultes était l’objet d’intenses spéculations de la part des médias, certaines entretenues par des acteurs jouant les jeunes Ratés eux-mêmes. En réalité, les producteurs ont longuement réfléchi pour déterminer quels acteurs incarneraient les Ratés adultes de retour à Derry pour respecter leur pacte de sang.
« Déjà au moment des auditions du premier opus, on ne cessait de penser aux acteurs qui incarneraient les Ratés adultes », confie Barbara Muschietti. « Il y a toujours eu deux conditions : que ce soient des acteurs fantastiques et qu’ils puissent vraiment ressembler à leurs homologues jeunes. Je pense qu’on a réussi à réunir le parfait groupe de Ratés ».
En apparence d’ailleurs, la plupart des Ratés devenus grands ont l’air d’être des adultes bien sous tous rapports. Bill Denbrough est un auteur et scénariste à succès spécialisé dans l’horreur, tandis que Beverly Marsh dirige une marque de vêtements pour femme avec son mari. Richie Tozier est humoriste et Ben Hanscom dirige son propre bureau d’architectes. Eddie Kaspbrak est installé à New York et spécialisé dans l’évaluation des risques et Stanley Uris est comptable. La seule exception est Mike Hanlon, qui n’a jamais quitté sa ville natale et qui vit dans le clocher situé au-dessus de la bibliothèque, où il travaille comme assistant.
Les apparences sont néanmoins trompeuses, comme l’explique Dauberman. « Quand on retrouve les Ratés, il y a quelque chose d’incomplet chez eux. Ils ne se rappellent pas qu’ils sont les pièces d’un puzzle qui prend forme seulement lorsqu’ils sont ensemble. Il leur manque tous quelque chose et ce qu’ils ne comprennent pas encore, c’est qu’en réalité, ils se manquent les uns les autres. Quand ils reviennent à Derry et qu’ils sont réunis, ils se sentent tout à coup entiers et davantage eux-mêmes. Ils ont un vrai sentiment de complétude et ne sont pas sentis ainsi depuis très longtemps ».
James McAvoy revient sur l’appel téléphonique capital que son personnage Bill Denbrough reçoit de Mike Hanlon. « Quel est le pire coup de fil qu’on puisse recevoir ? Apprendre que son fils est victime d’un accident ? Que ses parents sont morts ? Et bien, c’est tout ça réuni et multiplié par 100. Il ne se souvient pas de Mike et encore moins de Derry. Il sait qu’il vient de là-bas mais c’est vraiment le flou le plus total. Mike lui dit que quelque chose est revenu et, sans franchement savoir pourquoi, Bill sait qu’il doit retourner à Derry. Il se souvient tout à coup de cette incroyable et terrible culpabilité dévastatrice qu’il a portée en lui depuis des années et qui est la force motrice de sa vie, de sa culpabilité et de son sentiment d’impuissance. L’origine de ce ressenti n’a jamais été claire… Est-il un écrivain de mauvais goût, un piètre mari ? À ce moment-là, il se souvient finalement de Georgie et de ce qu’il pense être son rôle dans la mort de son petit frère. C’est là l’origine de tout ce qu’il a ressenti pendant toutes ces années ».
C’est Jessica Chastain qui a recommandé McAvoy pour le rôle de Bill. Tous deux tournaient leur deuxième film ensemble quand l’actrice a lâché une petite bombe : « On discutait tranquillement et ÇA est arrivé dans la conversation. Jess a dit quelque chose du genre ‘Oh, Andy Muschietti est mon ami. On a fait un film ensemble’. Là, elle a retenu mon attention. Puis, elle a ajouté : ‘Il veut que je sois Beverly Marsh dans le prochain… serais-tu intéressé par le rôle de Bill ?’ Je pense qu’il m’a fallu moins d’une seconde pour dire que je n’hésiterais pas un seul instant. Andy m’a contacté quelques mois plus tard. Il m’a expliqué pourquoi, selon lui, je correspondais au rôle, il a été vraiment gentil et m’a fait plein de compliments. Et bien sûr je me suis rendu compte après à quel point lui et Barbara sont suympas et le tandem le plus adorable avec lequel j’aie jamais travaillé ».
Les producteurs ont pensé à Jessica Chastain pour le rôle de Beverly dès le moment où Sophia Lillis est entré dans la pièce pour son audition en 2016. « Andy avait vu des photos de moi à côté de Sophia et avait demandé s’il y avait suffisamment de ressemblance. Quand j’ai découvert le premier film, je voulais voir si j’étais légitime dans le rôle de Beverly adulte. Je voulais comprendre qui elle était enfant dans le regard d’Andy », raconte Jessica Chastain.
Quand Beverly décroche son téléphone un soir tard et répond à un appel inattendu de Mike, elle est à son tour submergée par des émotions dont certaines sont difficiles à identifier… au début du moins.
« Vingt-sept après, ça fait longtemps que Beverly a quitté Derry et oublié son enfance et les figures du passé : Grippe-Sou, Bill, Ben et les Ratés, tout cela et aussi une grande partie de sa force. Elle a enchaîné des relations avec des hommes violents, comme celle qu’elle avait avec son père quand elle était petite. Quelque chose la fait sortir de ce cercle vicieux au début du film : elle se rend compte qu’il y a bien plus terrifiant qu’un homme chez soi, et elle rentre vite à Derry pour tenter de comprendre ce que ça peut être », détaille l’actrice.
C’est donc ce qui pousse son personnage à affronter non seulement ÇA mais aussi l’échec de son enfance, confie l’actrice. « Beverly n’a pas connu le confort de parents aimants, et c’est quelqu’un de solitaire. En intégrant les Ratés, elle trouve en quelque sorte la stabilité d’une famille, car ils deviennent sa famille. Pour moi, ce film montre comment Bev apprend à aimer différemment. En raison de sa relation avec son père, elle a toujours considéré l’amour comme une notion compliquée, dramatique et pleine d’embûches, jamais comme une émotion pure. Je souhaite que Bev trouve la paix intérieure et s’autorise à être aimée pour ce qu’elle est vraiment… qu’elle n’ait pas à se battre pour y parvenir et que rien de négatif n’y soit rattaché ».
Richie, lui, a toujours préféré ne pas tenir compte de ses émotions, même quand celles-ci causaient des dégâts. Sa manière de tout traiter par l’humour l’a mené tout droit à une carrière de comique. Pour le versatile Bill Hader, l’obtention du rôle de Richie a commencé lors de l’interview… de quelqu’un d’autre. « Des amis m’ont envoyé des messages, parce que je ne suis pas sur les réseaux sociaux, pour me dire, ‘Hé, tu connais Finn, le gosse de STRANGER THINGS ? Il dit qu’il veut que tu joues Richie dans le prochain ÇA’. Je me suis dit que c’était sympa mais que ça ne fonctionnerait probablement pas. Puis, mon agent m’a appelé pour me dire ‘Il y a ce jeune acteur qui s’appelle Finn et il joue dans le film ÇA. Apparemment, il t’a recommandé pour que tu campes son personnage devenu adulte’. Je me suis dit ‘Ah d’accord’. Puis mon agent m’a expliqué que je devais déjeuner avec Andy Muschietti et je me suis dit ‘Quoi ! Ça a marché ?!’ Et quand j’ai rencontré Andy, il m’a confié ‘Tu sais, on est là parce que Finn veut que tu joues Richie’. Et donc la seule raison pour laquelle je joue dans ÇA : CHAPITRE DEUX, c’est parce que Finn a donné une interview et que tout le monde l’a cru. De toute évidence, je devrais faire un peu plus attention à ce qui se raconte sur Internet ».
Contrairement aux autres, la réaction de Richie après le coup de téléphone qui lui demande de rentrer est rapide et honnête. « Il vomit littéralement, où qu’il se trouve, et c’est ma première scène. Andy et moi avons beaucoup parlé de Richie comme étant au début le regard du public. Ou, du moins, un spectateur aux idées claires et au sens pratique. ‘Oh, le clown tueur est de retour, et bien ma voiture est justement là !’ Je me sens proche de Richie, car il me ressemble à cet égard. Je me demande généralement pourquoi un personnage reste dans les parages s’il est en danger. Et Richie est toujours énormément dans le déni. Il y a des événements dans son passé qu’il n’a jamais voulu affronter et, bien évidemment, il est terrifié à l’idée que Grippe-Sou veuille chercher à les exploiter. C’est normal que sa réaction soit la fuite. Mais même s’il a peur, il reste, parce que les Ratés se serrent les coudes « .
Le seul à n’avoir jamais fui ni rien oublié de son passé est Mike Hanlon. Sa vie est celle d’une sentinelle et son repaire dans le clocher est encombre du fruit de ses recherches sur l’histore de Derry, d’objets et de papiers qui sont tous liés à ce qui est sa seule raison de vivre : savoir quand Grippe-Sou va revenir et disposer d’un plan d’attaque pour vaincre ÇA.
Isaiah Mustafa a témoigné de son investissement dans ce projet durant les mois de casting, faisant régulièrement l’aller-retour entre Toronto et Los Angeles. Au bout de près de quatre mois d’auditions, les producteurs ont souhaité le voir une dernière fois, mais cette demande a formulée faite 5 heures avant qu’il ne quitte la ville pour se rendre à son propre mariage. Avec l’accord de sa future femme, il a changé son vol pour le jour suivant, est retourné voir les producteurs, a répété le rôle une dernière fois et s’est envolé pour la cérémonie, arrivant le jour suivant avec un cadeau de mariage : le rôle de Mike Hanlon.
Il s’est ensuite préparé au rôle on ne peut plus sérieusement, lisant le roman de Stephen King quatre fois et écoutant le livre audio à plusieurs reprises. « Je voulais m’en imprégner le plus possible pour être sûr d’en avoir saisi les moindres nuances. Je pense que la plus grande différence entre Mike et les autres Ratés réside dans le souvenir de ÇA. Les autres sont partis, vivent leur vie et ont tout oublié mais lui est resté à Derry et se rappelle tout. C’est devenu une obsession, il fait des recherches sur ÇA depuis près de 30 ans et ses recherches ne l’ont jamais mené bien loin de Derry. Ce genre d’intérêt singulier a un prix : toutes ces années à chercher des réponses, à interroger les gens de la ville, à passer au peigne fin les livres et les histoires sur Internet l’ont marqué », déclare Mustafa.
« Il ne pense pas que Grippe-Sou soit vraiment mort. Il pense que ÇA est dans une sorte d’hibernation », précise Mustafa, « ce que le métamorphe a fait depuis qu’il est arrivé à Derry il y a lontemps. Grâce à ses recherches, Mike a découvert qu’il y avait déjà eu un autre groupe de gens à s’être battu pour anéantir Grippe-Sou. Il espère que ses amis et lui seront plus efficaces et mettront fin au cycle de ÇA ».
Pendant les auditions de Jay Ryan pour le rôle de Ben, les producteurs ont fait une demande particulière à son agent : « Ils ont demandé une photo de moi à l’âge de 11 ans environ. Ils voulaient voir à quel point je ressemblais à Jeremy Ray Taylor quand j’étais enfant, car il est vrai qu’on se ressemble… Je me sens très proche du jeune Ben au même âge dans le livre. On est nombreux à grandir avec des inquiétudes, la principale étant ‘est-ce qu’on va m’aimer ? Est-ce que je vais faire bonne impression ?’ Voir quelqu’un vivre ça, apprendre à surmonter cette peur petit à petit et réussir en dépit de tout ça est admirable. Je voulais être à la hauteur du personnage mais, même s’il a réussi, il est incapable de nouer des liens avec autrui : c’est un solitaire qui a une entreprise florissante, une grande maison … et un chien. J’ai demandé qu’on intègre ces éléments aus scénario parce que je voulais qu’il ait quelque chose dans sa vie », raconte Jay Ryan.
Quand il était adolescent en Nouvelle-Zélande, Ryan a d’ailleurs eu un petit boulot pour lequel il devait se déguiser en clown et faire des tours de magie, « créer des animaux avec des ballons pour des enfants qui hurlent dans un supermarché. Je suis toujours capable de faire un très beau nounours ». Il déclare que Ben ne se souvient pas de « la torture et du traumatisme liés au combat contre Grippe-Sou. Il se souvient cependant des bonnes choses, car il n’a plus jamais retrouvé la force des liens qui l’unissaient aux des autres Ratés. D’une certaine façon, c’est comme si Ben avait attendu depuis longtemps l’appel pour retourner à Derry. Pour moi, Grippe-Sou est juste le concentré de toutes les choses sordides qu’on accumule en soi au cours de sa vie, et quelles qu’elles soient, elles s’ajoutent à nos peurs les plus profondes. Les Ratés ont en fait besoin de Grippe-Sou pour se souvenir de leur force ».
Selon Barbara Muschietti, James Ransone et Jack Dylan Grazer, qui campent respectivement Eddie adulte et jeune, « se ressemblent énormément, et pensent et parlent à une telle vitesse qu’ils semblent n’être qu’une seule et même personne… on s’est dit en plaisantant que, quand ils se rencontreraient, ils allaient sûrement faire des étincelles ». Cela ne s’est pas produit mais ils se sont immédiatement bien entendus et Ransone est en quelque sorte devenu le mentor de Grazer.
L’acteur se souvient distinctement de sa réaction face au personnage de Grippe-Sou, lorsqu’il était jeune : « ÇA nous a fait sacrément peur à mon frère et moi. J’ai pris la couverture du livre et l’ai photocopiée en l’agrandissant, plastifiée et placée près du lit de mon frèr : cela l’a terrifié et il ne me l’a jamais pardonné. Il m’en a même parlé quand j’ai obtenu le rôle ».
« En relisant le livre », remarque Ransone, « le plus effrayant ne tient pas tant aux éléments surnaturels mais au fait que tous ces personnages ont la quarantaine et qu’aucun n’a d’enfant. Dans la première partie de l’histoire, ces enfants ont un potentiel illimité et l’avenir devant eux. Puis ces événements terribles les marquent à jamais et le temps passe avec ce potentiel gâché. Ils ont grandi, tout simplement, sans accomplir leurs rêves. C’est vraiment ce que j’en ai retenu. Quant au rôle d’Eddie, ce que j’avais le plus en tête, c’est que je prenais la suite de Jack Dylan Grazer ».
Andy Bean, qui campe Stanley adulte, était lui-même terrifié par l’épouvantable créature née de l’imagination de Stephen King. Il raconte : « Parmi tous les monstres de la littérature et du cinéma, Grippe-Sou était le plus traumatisant quand j’étais gamin. Je n’ai pas réussi à m’endormir pendant tout un mois ».
Si le jeune Bean a eu du mal à ne plus être obsédé par le clown atroce, il n’en est pas du tout de même de son personnage. « Stanley a vraiment réussi à surmonter ses traumatismes », note Bean. « Sa femme et lui mènent une vie bien réglée, ce qui est essentiel pour lui car il se sent mal à l’aise face au désordre. Quand il était petit, il posait sans cesse des questions et passait son temps à tout vérifier : ‘Tu es sûr de ce que tu dis ? Tu en es vraiment sûr ?’ Ce trait de caractère ressort chez l’adulte qu’il est devenu au moment où la situation vire à l’absurde et ne se passe pas comme prévu. Quand Mike l’appelle, on dirait presque qu’il cherche à gagner du temps et il le presse de questions. Cela n’était pas censé se passer comme ça. Et c’est à croire qu’il redoute ce coup de téléphone depuis 27 ans et que, d’une certaine façon, il se doutait qu’il allait le recevoir ».
Concernant les retours dans le temps, Muschietti explique que son but consistait à intégrer les flash-backs dans « l’intrigue principale et le parcours de chacun des Ratés, et ne pas les faire exister comme des scènes à part. Par exemple, on voit Ben, garçon solitaire, qui a peur de finir ses jours seul. Quand on aperçoit Beverly, il est évident qu’elle aime son père malgré la manière dont il la traite. Ces traits de caractère se manifestent tout au long de leurs vies, de manière cyclique et en s’aggravant. Mais ils ont une origine bien précise, qu’on ignorait et qui remonte à l’enfance des Ratés – et qu’on n’avait pas encore découverte ».
Bien entendu, il fallait que les jeunes Ratés reprennent du service… sauf qu’ils avaient tous trois ans de plus. Barbara Muschietti précise : « Physiquement, la plupart d’entre eux ont changé radicalement et on savait qu’on allait devoir recourir à des techniques de rajeunissement pour les flash-backs ».
« Ce sont tous des jeunes merveilleux », poursuit-elle, « comme des Ferrari, rapides et brillants, et ils ont su parfaitement incarner leurs personnages dans le premier volet. Une fois de retour, on a fait en sorte qu’ils se glissent de nouveau dans la peau des jeunes de 13 ans qu’ils étaient. Ce sont désormais de jeunes adultes qui mènent de belles carrières mais quand ils sont ensemble, ils se replongent dans cet été-là et redeviennent des gamins… qui s’éclatent ! J’en suis ravie et j’espère qu’ils ne perdront jamais cet état d’esprit ».
Sophia Lillis signale : « On a gardé un souvenir très fort du premier film. Ce n’était pas seulement mon premier film de studio – c’était le premier film pour nous tous. Personne n’a vécu cette expérience seul. C’était génial de pouvoir apprendre tous ensemble comment fonctionne un tournage. Aujourd’hui, c’est comme si nos personnages adultes venaient vers nous pour nous dire ‘On espère qu’on ne vous a pas déçus’. On était dans le même état d’esprit sur le premier film. On a débarqué sur le plateau, on a travaillé très dur et on a joué nos rôles, et c’était nous qui espérions être à la hauteur. À mon avis, si notre complicité était aussi palpable à l’écran, c’est parce qu’on était tous novices, qu’on avait les mêmes appréhensions et qu’on a partagé cette formidable expérience ensemble ».
Après le tournage du premier opus, les jeunes comédiens sont restés régulièrement en contact. Finn Wolfhard, qui prête de nouveau ses traits à Richie, se souvient : « On avait entendu des rumeurs, qui étaient pour la plupart de notre fait, selon lesquelles la production souhaitait nous réunir à nouveau. Par la suite, on s’est retrouvés à un dîner avec Andy et Barbara et ils nous ont confirmé qu’il y aurait bien une suite, sans nous donner plus de précisions. Ensuite, l’un d’entre nous a croisé Andy qui lui a parlé d’une scène dans laquelle on allait jouer – et ça s’est su. On tentait de rassembler les pièces du puzzle jusqu’à ce qu’on reçoive un email officiel. En réalité, nos scènes allaient être tournées sous forme de flash-backs qui offrent un éclairage sur nos personnages et apprennent au public des éléments qu’il ne connaissait pas – avant ce deuxième chapitre. Bien entendu, c’était génial de tous se retrouver sur le plateau. Mais le plus formidable, c’était de contribuer à raconter une histoire de plus grande ampleur sur ce fameux été ».
Wyatt Oleff, qui campe Stanley jeune, souligne : « Je crois que la plupart des Ratés de 12-13 ans – avant la venue de Grippe-Sou en tout cas – avaient des peurs normales pour des gamins de leur âge, parfaitement insouciants. Mais lorsqu’ils reviennent en ville, désormais adultes, ils ont beaucoup plus de responsabilités et beaucoup plus à perdre. Ils risquent leur vie. Avant, il s’agissait essentiellement de survivre. C’est très fort de se dire qu’ils reviennent tous ensemble en prenant le risque de tout perdre en raison d’un serment qu’ils ont fait quand ils avaient 13 ans ! »
C’est grâce à leur expérience initiatique du « Club des Ratés » que chacun de ses sept membres ont pu construire leur vie. Andy Muschietti précise : « Le terme de ‘raté’ comportait une connotation négative quand nos personnages se sont rencontrés, mais ils ont quand même choisi de s’appeler ‘Club des Ratés’, ce qui sous-entendait une idée de communion et de force commune. Quand les adultes qu’ils sont devenus reviennent 27 ans plus tard, après avoir fait leur vie, ils prennent conscience qu’il n’y avait rien de plus important et de plus cher à leur coeur sur le plan affectif que l’existence du club. C’est ce qu’ils veulent dire quand ils déclarent : ‘Nous sommes des Ratés… et nous le resterons pour toujours' ».
« ÇA » EST DE RETOUR
Venez donc jouer, les Ratés !
—Grippe-Sou
Si les Ratés ont plusieurs motivations pour répondre aux appels de Mike et revenir dans leur petite ville, Grippe-Sou, selon le réalisateur, tient aussi à les voir de retour. Mais c’est pour une tout autre raison : « Il veut les avoir à l’oeil pour se venger », déclare Muschietti. « C’est tout à fait évident dès le début du film. Mike entend parler d’un crime épouvantable qui s’est produit près du pont, et il se rend sur place et aperçoit le message ‘Rentre à la maison’ écrit trois fois en lettres de sang. Grippe-Sou les provoque. ÇA reste un personnage énigmatique dans ce deuxième opus, mais s’agissant de ses motivations, il est très clair : il vient se venger ».
Barbara Muschietti ajoute : « Il attend depuis toutes ces années mais il sait qu’ils seront de retour : il est conscient du courage qu’il leur a fallu pour le vaincre la première fois. Et en leur absence, il a tout préparé dans son coin … »
Bill Skarsgård, qui a incarné le terrifiant – et mémorable – Grippe-Sou dans le premier opus, prête de nouveau ses traits au personnage. Muschietti note : « Cette fois, on a poussé Bill dans ses retranchements et il a accepté de relever le défi – et même d’aller plus loin encore. Grippe-Sou surgit sous différents visages et, bien souvent, il est totalement incontrôlable. Bill s’est donné à fond. Il a su faire de son personnage une créature imprévisible – et terrifiante. Parfois, il était même imprévisible avec moi, et il se surprenait sans doute lui-même aussi. Mais on s’est toujours fait confiance et nous sommes restés proches depuis le premier chapitre ».
Dès l’instant où le comédien et le réalisateur ont entamé leur collaboration, bien en amont du tournage de ÇA, ils n’ont cessé d’évoquer ensemble le personnage et sa manifestation dans les deux chapitres. La plupart de ces idées initiales se sont par la suite retrouvées dans les scénarios de Dauberman.
Évoquant la période pendant laquelle il ne jouait pas le rôle, Skarsgård déclare : « J’étais à Los Angeles pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le film, et Andy voulait que je fasse un essai pour la performance-capture qu’on allait utiliser pour le nouvel opus. C’était plusieurs mois avant qu’on ne commence à tourner. Je m’étais dit que je me contenterais d’être assis dans une chaise, en attendant que ça se passe, mais c’était une vraie scène tirée du scénario. Je me suis pointé sur place et Andy m’a dit : ‘Action !’ Et Grippe-Sou était là. J’imagine qu’il n’était jamais vraiment parti et il a tout simplement surgi hors de moi : il était encore plus dérangeant sans maquillage. J’ai été saisi de constater qu’il était resté en moi et qu’en tournant un nouveau chapitre, on enrichissait encore le personnage ».
« Le plus grand changement en ce qui le concerne, c’est que, cette fois, il a envie de voir revenir les Ratés », révèle le comédien. « Autrefois, il s’agissait surtout de terroriser les gamins. À présent, il s’agit de les faire revenir parce que, d’une certaine façon, ils lui ont manqué. Je trouve qu’il n’en est que plus redoutable encore. La peur a toujours été son arme, son instrument. Il suscite la peur chez les humains, mais il n’a jamais compris ce que c’était jusqu’à ce qu’il croise la route des Ratés – et c’est alors qu’il l’a ressentie lui aussi. Un étrange lien entre eux et lui s’est
noué à ce moment-là. C’est intriguant d’avoir un adversaire qui soit presque à sa hauteur. Et après une longue absence, un sentiment de manque a pu surgir chez lui pour ce qui lui a fait le plus défaut ».
Le réalisateur signale une autre faculté acquise par le métamorphe en son absence. « L’une des premières scènes de face-à-face avec un enfant dans ce nouvel opus fait écho à ce qui est arrivé à Georgie », dit-il. « Mais à présent, il se sert d’un redoutable stratagème pour manipuler ses victimes. Il est plus fourbe qu’avant et par conséquent, plus dangereux. Pervers et beaucoup plus dangereux. C’en est glaçant ».
Barbara Muschietti remarque : « L’incarnation de Grippe-Sou est une entité créée par Andy et Bill. Ils l’ont considérablement enrichi et chacun est conscient de ce que l’autre y a apporté. Ils sont totalement en osmose. Et la grande différence entre les deux chapitres, c’est que, dans le premier opus, ils réussissaient à trouver Grippe-Sou. Cette fois, ils savent très bien qui est Grippe-Sou et c’est un ennemi bien plus rusé. Il se prépare à cette situation depuis des années et il va leur montrer de quoi il est capable ».
Parmi les acteurs participant à cet affrontement homérique entre les Ratés et Grippe-Sou, citons Joan Gregson dans le rôle de Mme Kersh, vieille dame vivant désormais dans l’appartement des Marsh, et qui accueille Beverly de manière plus que dérangeante, ou encore Teach Grant dans le rôle d’Henry Bowers adulte, qui a été placé dans un hôpital psychiatrique depuis qu’il a été arrêté pour la mort de son shérif de père.
UNE VILLE QUI A TOUT OUBLIÉ
Il se passe quelque chose quand on quitte cette ville.
Plus on s’en éloigne, plus tout devient flou.
—Mike Hanlon
Pour son propre retour à Derry, Andy Muschietti a réuni de formidables collaborateurs de création, dont plusieurs chefs de poste avec qui il avait déjà travaillé : le directeur de la photo Checco Varese, le chef-monteur Jason Ballantine, le chef-costumier Luis Sequeira et le compositeur Benjamin Wallfisch. En revanche, le chef-décorateur Paul Austerberry est un nouveau venu dans l’équipe avec qui, comme s’en amuse Barbara Muschietti, « on voulait travailler depuis longtemps… bien avant qu’il ne remporte son Oscar ».
Pour les besoins du deuxième opus, qui passe constamment de l’année 1989 à l’époque actuelle, et inversement, la production a intégré des décors et des lieux de tournage déjà utilisés dans ÇA et accentué les contrastes pour qu’ils n’aient pas la même allure à 27 ans d’écart. En outre, l’intrigue s’est enrichie de nouveaux décors, donnant une ampleur visuelle sans précédent à l’affrontement final entre les Ratés et Grippe-Sou.
Varese s’est souvent référé au premier chapitre pour assurer une continuité esthétique entre les deux opus et faire en sorte que les images du film d’origine s’intègrent aux flash-backs venant d’être tournés. À l’inverse, les scènes contemporaines dégageaient une atmosphère qui leur était propre. Il a eu recours à différents types d’objectifs – des optiques anamorphiques MiniHawks avec effet de flou artistique d’arrière-plan pour le passé et des optiques sphériques pour le présent – afin de bien différencier chaque époque.
Le chef-opérateur a également cherché à distinguer entre les deux périodes grâce aux éclairages : le monde des ratés devenus adultes se caractérise par « une tonalité plus sombre », dit-il. « Ces personnages ont déjà un certain vécu. Ils vivent hantés par leurs cauchemars et les trimballent avec eux. On voulait travailler les éclairages des cauchemars ». Il ajoute, comme pour détendre l’atmosphère : « Ils apportent également leur touche d’humour, l’amour et l’amitié qui les animent et une dose d’ironie ».
Andy Muschietti ajoute : « L’intérêt visuel du film réside dans les transitions et dans la manière dont on passe du présent au passé, puis de nouveau au présent. Pour moi, cela nourrit le style de l’ensemble, mais c’est aussi très stimulant car on peut choisir à quels moments interviennent ces ruptures temporelles et comment les rendre palpables par l’image ».
Ancien cadreur pour des documentaires et des journaux télévisés, Varese était habitué à faire de la caméra un personnage à part entière. Tout en éclairant les scènes des Ratés adultes se frayant un chemin à travers la citerne – où rôdait la jeune Beverly, subjuguée par les hublots – , le directeur photo jouait avec la lumière projetée par les lampes-torches grâce à ses mains gantées, utilisant diverses nuances de blancs et de gris pour éclairer chaque choix de cadrage et d’éclairage était mis en oeuvre pour que les images se marient harmonieusement avec la conception qu’avait Muschietti de l’intrigue. Le directeur de la photo témoigne : « J’ai vu mes machinos et conducteurs d’engins faire des choses que je ne saurais pas faire avec du fil et une aiguille. Ils ont réussi à déplacer une grue télescopique de 15 mètres à travers des portes et des murs, dans le but d’obtenir le plan voulu par Andy. On a utilisé des drones, des grues, des rails coulissants, des caméras à l’épaule, et on a tourné en toutes circonstances – avec du feu autour de nous, du sang, sous l’eau, au-dessus de l’eau, au beau milieu de l’eau… On a fait des gros plans ou des plans en macro. Je demandais : ‘vous pouvez vous rapprocher encore ?’ et on me répondait ‘Monsieur, la lentille est en train de toucher la pupille de l’acteur’. Je répondais à mon tour : ‘C’est bon, on ne peut pas aller plus près' ».
C’est à travers des dessins que le réalisateur a cherché à mieux faire comprendre sa vision du film. Lui-même artiste chevronné, Muschietti a d’abord esquissé ses personnages sur des croquis qui ont ensuite été finalisés par des graphistes. Au cours du tournage, il arrivait chaque matin sur le plateau avec ses propres story-boards qui servaient de ligne directrice aux scènes de la journée.
Varese intervient : « Andy est un formidable artiste et le fait qu’il soit capable de réaliser ces magnifiques story-boards lui permet de mieux cerner les plans. Pour nous tous, c’était un excellent point de départ à partir duquel on pouvait travailler ».
Austerberry s’est d’abord plongé dans l’univers du premier film, avant de s’imprégner de références comme la peinture italienne du XVIIIème siècle et les fêtes foraines américaines d’autrefois. « Ce que j’ai beaucoup aimé dans ÇA, c’est qu’il dépeignait à merveille l’atmosphère de cette petite ville du Maine », note le chef-décorateur. « La palette de couleurs était magnifique. C’était exaltant de tenter d’aller encore plus loin et de contribuer à donner plus d’ampleur à l’histoire ».
Pendant la prépa, Austerberry s’est rendu à Port Hope, dans l’Ontario, qui campe la petite ville de Derry, dans le Maine, dans les deux films. Tirant profit de sa formation d’architecte, il a remarqué la construction intéressante du clocher au-dessus de la bibliothèque municipale. Après y être entré avec Muschietti, il a convaincu la production que Mike Hanlon devrait habiter non pas le banal appartement décrit dans le scénario, mais un coin du grenier du clocher (par la suite reconstitué en studio, avec le clocher et les mécanismes de l’horloge).
Certains décors déjà aperçus dans le premier opus étaient à nouveau investis par les Ratés devenus adultes : il s’agissait d’y apporter des changements ou de les reconstruire car ils avaient connu des transformations depuis le précédent tournage. Par exemple, depuis 2017, la pharmacie de Port Hope avait perdu un tiers de sa surface commerciale et la production a donc dû la réaménager pour qu’elle soit raccord avec le premier chapitre. Alors que l’appartement des Marsh avait été tourné en décors réels, il a été reconstitué en studio pour les besoins d’une séquence entre Beverly et Mme Kersh. La statue de Paul Bunyan qui trône dans le parc de la ville a été agrandie, atteignant désormais une hauteur de près de 6,50 mètres.
S’inspirant des eaux fortes de Piranèse représentant des ruines romaines, Austerberry a réaménagé la citerne dans un bassin de près de 23 mètres de diamètre. Dans ÇA CHAPITRE 2, l’espace est désormais encombré de gravats qui se sont détachés du plafond et des murs. Le niveau de l’eau est monté depuis l’affrontement avec Grippe-Sou en 1989 et sa roulotte de cirque est délabrée et n’a plus de toit, même si elle est encore entourée de tas de jouets en piteux état. Une fois le bassin rempli de près de 700 m3 d’eau chaude, filtrée et chlorée, les comédiens interprétant les Ratés adultes ont dû nager dans une « piscine » d’1,30 mètres de profondeur, dissimulant des échafaudages immergés qui permettaient à l’équipe de filmer en n’étant que dans 30 cm d’eau.
Au début du film, après tant d’années sans se voir, les Ratés se retrouvent dans un restaurant chinois de la ville, le « Jade d’Orient » : il s’agit en réalité d’un établissement d’une chaîne de restauration dont la devanture a été modifiée et la salle à manger réaménagée pour les besoins de la scène. Les personnages, qui n’habitent plus la ville, logent au Derry Town House, croisement entre un bâtiment de Port Hope et l’intérieur d’une riche propriété des années 1880 située à Hamilton, dans les environs de Toronto, et transformée depuis. L’établissement où loge Henry Bowers depuis 1989 est en fait un hôpital désaffecté qui a été démoli juste après le tournage.
Autre décor majeur qu’on découvre dans ce nouvel opus : la fête foraine qui se tient à proximité de la ville en l’honneur du festival annuel des « Canal Days ». Selon Muschietti, « la fête foraine est un nouvel espace maléfique qui concentre toute la part d’ombre de Derry. En apparence, il n’y là que joie, couleurs et musique, mais on sent bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas. L’affreux visage de la ville est incarné par un gigantesque clown qui la surplombe ».
La fête foraine était composée, pour l’essentiel, d’attractions réaménagées – à l’exception notable de la baraque de foire qui venait d’être construite. Austerberry s’est documenté sur les fêtes foraines du XXème siècle dont le style a inspiré la tête de clown au regard mauvais qui orne l’entrée, ainsi que la salle de punching-balls en forme de clowns et le palais des glaces.
Les fans du roman de Stephen King seront sensibles au style du club des Ratés, construit par Ben dans un espace souterrain où les enfants passent du temps au cours de l’été 1989. Ce décor, ainsi que d’autres construits pour les besoins du tournage du nouvel opus, ont été abrités sur six plateaux à Toronto et dans ses environs.
Si de nombreux décors ont été construits en dur, c’était pour que Muschietti et son équipe puissent tourner autant d’images réelles que possible, avant que les différents espaces ne soient agrandis en postproduction. Le mot d’ordre était de tourner en décors en dur autant que possible et de ne recourir aux effets visuels que pour les scènes qu’il n’était pas envisageable de filmer de manière physique.
En témoigne la scène où le personnage de Jessica Chastain affronte une de ses peurs qui ne l’a pas lâchée depuis l’enfance. Dans ÇA, Beverly se terre dans un cabinet des toilettes de l’école tandis qu’elle est tyrannisée et humiliée par les adolescents populaires du collège. Désormais, Grippe-Sou l’oblige à revenir au même endroit et à affronter une situation encore plus cauchemardesque.
Pour éviter le recours aux effets numériques, la production a fait venir à Toronto près de 20 000 litres de « sang » (une formule brevetée composée de méthyl-cellulose et de teinture rouge) d’un studio californien. Plusieurs essais ont été menés afin que l’actrice ne vire pas au rose. Pour obtenir l’effet d’inondation rapide voulu par Muschietti, un système de dix tuyaux à large orifice ont été construits pour projeter les 20 000 litres de sang. Au moment du tournage de la scène, le dispositif a parfaitement fonctionné et la comédienne a vaillamment tourné deux prises distinctes, en plongeant et en nageant dans la cuve tout en comptant jusqu’à cinq – avant de recommencer.
« C’était écoeurant », reconnaît Jessica Chastain en riant. « J’en avais dans les yeux, les oreilles, le nez. On a filmé toute la nuit. Et puis, Andy s’est écrié ‘Elle est bonne ! Je suis très content’. Et je lui ai répondu : ‘Ouais, ben tu vas voir si tu es si content que ça !’ À la fin de la journée de tournage, j’ai serré Andy et Barbara contre moi comme jamais. Ils ont fait tirer la photo pour moi et me l’ont donnée : on nous voit, tous les trois, recouverts de cette matière visqueuse. Mais on a tous l’air heureux ».
Certains partenaires de Jessica Chastain garderont quelques souvenirs marquants des scènes les plus physiques. James McAvoy signale : « J’ai tourné pas mal de films d’action, dont certains comportaient des scènes physiques presque du début à la fin. Mais je n’ai jamais été aussi malmené que sur ce film. Andy criait ‘Coupez !’ et ‘C’était parfait, absolument parfait. C’est la meilleure prise qu’on ait faite… Allez, on en refait une’. Et je lui répondais : ‘Attends un peu. Comment on peut faire mieux puisqu’elle était parfaite ?’ Et lui : ‘Oui, c’est sûr, elle était parfaite. Allez, encore une s’il te plaît’. Mais je dois avouer que j’étais un peu maso et que j’en redemandais ». Il ajoute en souriant : « C’est ce qui se passe quand on a une bande de quadras qui courent partout et tournent un film d’action ».
Bill Hader intervient : « Je n’ai rien fait de délirant et je n’étais pas poursuivi par des clowns géants. PJ [Ransone], James, Isaiah et Jay, eux, tombaient, faisaient des sauts périlleux, et plongeaient littéralement dans la merde. Je me suis froissé un muscle à l’aine parce que je courais ».
Jessica Chastain concède : « J’étais au courant car j’avais tourné dans MAMA. Quand on travaille avec Andy, les journées de tournage sont longues. Il n’aime rien tant que d’être sur un plateau. Il a gardé son émerveillement d’enfant. Il est totalement épanoui et c’est contagieux. Et Barbara est la seule productrice capable de monter un film pareil. Si Andy fait de si beaux films, c’est grâce à sa collaboration avec Barbara ».
Entre les scènes gore ou terrifiantes et les longues journées de tournage, comédiens et techniciens trouvaient quelques moments de répit en musique. Entre les prises, en effet, Andy Muschietti jouait souvent du piano tandis que Jessica Chastain chantait, révélant un talent inattendu.
Pour accompagner le retour des Ratés et de Grippe-Sou, Benjamin Wallfisch a composé une nouvelle partition. « Quand on a commencé à parler du projet avec Andy, on se demandait comment reprendre la musique du premier opus et lui donner davantage d’envergure et d’ambition pour traduire l’ampleur du film. Au départ, on a utilisé une formation orchestrale et un choeur bien plus importants et on a imaginé de nouveaux thèmes. Lorsqu’on reprenait parfois les thèmes de la première bande-originale, on les réenregistrait avec des arrangements plus complexes, comme si la musique elle-même avait évolué en 27 ans ».
« Mais le plus exaltant », poursuit le musicien, « c’était d’enrichir les thèmes existants et d’en créer de nouveaux qui s’accordent. Comme il y avait pas mal de musique à écrire, on pouvait se permettre de transformer les thèmes du premier film en s’inspirant de la manière dont les Ratés affrontent leurs démons intérieurs et leurs souvenirs douloureux, puis finissent par s’unir pour surmonter leur plus grande peur. Grippe-Sou est encore plus terrifiant et la musique devait l’évoquer, sans jamais perdre de vue le sens de l’aventure et l’émotion qui animent le film ».
C’est ce sens de l’aventure, ponctué d’émotions, qui a d’abord donné envie à Barbara Muschietti d’adapter le roman de King – et c’est ce qu’elle retient des deux tournages. « Quand on s’est rendu compte qu’on s’apprêtait à tourner le dernier plan, Andy a eu l’idée d’un nouveau plan parce que personne ne voulait se dire au revoir. On a vu ces ados grandir et devenir de jeunes gens et à présent, ils forment une famille. On a mangé, respiré et dormi – quoique, pas beaucoup – avec ce livre magnifique pendant quatre ans et on a fait ces deux films qui ont bouleversé nos vies. Ces personnages ont touché énormément de gens, surtout les plus jeunes qui parlent souvent des Ratés. À mes yeux, c’est ce qui donne envie de faire du cinéma ».
Stephen King affirme : « Avec ÇA, Andy a réalisé un film d’horreur tout en mettant en avant les jeunes personnages. Dans la suite, les rapports entre les Ratés devenus adultes et les êtres qu’ils étaient se manifestent sous forme de flash-backs, mettant en valeur certains moments du premier opus. On revoit à présent ces scènes avec un regard d’adulte. Une fois encore, Andy met les personnages au premier plan. Du coup, on a affaire à un film d’horreur dont les enjeux sont très forts ».
Andy Muschietti évoque sa passion pour l’étape du tournage : « Faire un film, c’est affronter le chaos, même si on se prépare autant que possible pour y parer. Dans le même temps, il faut se montrer ouvert aux imprévus qui surviennent. Il est crucial de bien comprendre la moindre respiration entre les scènes, la moindre séquence, et ce qui arrive aux personnages à tout moment du récit. Je reste constamment ouvert aux questions et, très souvent, les acteurs vous permettent de cerner l’intrigue sous un angle que vous n’aviez pas perçu ».
« Le projet », conclut-il, « a atteint une envergure que je n’aurais jamais imaginée possible. Se voir confier ce récit formidable et pouvoir le décliner en deux films est incroyable. Je suis enchanté que ce projet ait autant touché les spectateurs et qu’ils soient aussi impatients, tout comme moi, de découvrir comment s’achève ce périple. Je crois sincèrement que le public va être terrorisé par le film, mais qu’il ressortira aussi très heureux de la salle de cinéma ».
Pendant 27 ans, j’ai rêvé de vous.
J’ai désiré votre présence.
Vous m’avez manqué !
DEVANT LA CAMÉRA
Cité au Golden Globe, JAMES McAVOY (Bill Denbrough) a conquis les spectateurs en s’imposant dans LE DERNIER ROI D’ÉCOSSE et REVIENS-MOI. Considéré comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération, il enchaîne les défis en se produisant pour le cinéma, la scène et la télévision. En 2017, on l’a vu dans SPLIT de M. Night Shyamalan qui a dépassé les 270 millions de dollars de recettes mondiales. Cette année, il a incarné Kevin Wendell Crumb et les 19 autres personnalités de GLASS du même Shyamalan qui a généré 200 millions de dollars au box-office mondial. Tout récemment, McAvoy a joué dans X-MEN : DARK PHOENIX et sera à l’affiche de la série À LA CROISÉE DES MONDES, avec Lin-Manuel Miranda et Ruth Wilson.
Il a débuté sa carrière au théâtre, avant de se faire remarquer dans l’adaptation télévisée du roman « White Teeth » de Zadie Smith en 2002. Un an plus tard, il campe Dan Foster dans la série de la BBC STATE OF PLAY – JEUX DE POUVOIR, plébiscitée et vendue dans le monde entier. Il s’est encore illustré dans RENAISSANCE, drame de la Première Guerre mondiale, et FRÈRES D’ARMES. Il enchaîne avec la série SHAMELESS, primée au BAFTA Award, qui lui vaut une citation au British Comedy Award de la meilleure révélation.
En 2005, il tient le rôle principal de INSIDE I’M DANCING qui lui vaut une nomination au London Film Critics Circle. La même année, il se rend en Ouganda pour camper le docteur Nicholas Garrigan dans LE DERNIER ROI D’ÉCOSSE de Kevin Macdonald. Grâce à sa prestation, il est nommé aux BAFTA, BIFA, London Film Critics et European Film Awards. Fin 2005, il est à l’affiche du MONDE DE NARNIA : CHAPITRE 1 – LE LION, LA SORCIÈRE BLANCHE ET L’ARMOIRE MAGIQUE. Il remporte une nomination au London Film Critics Circle.
En 2007, il donne la réplique à Keira Knightley et Soairse Ronan dans REVIENS-MOI de Joe Wright et obtient une nomination au Golden Globe et au BAFTA Award, avant de décrocher un London Film Critics Circle Award, un Virtuoso Award au Santa Barbara Film Festival et un UK Regional Critics Award.
Il a inscrit son nom aux génériques de JANE, PÉNÉLOPE, WANTED: CHOISIS TON DESTIN, X-MEN: LE COMMENCEMENT, LA CONSPIRATION, GNOMEO ET JULIETTE, MISSION : NOËL LES AVENTURES DE LA FAMILLE NOËL, WELCOME TO THE PUNCH, ORDURE !, TRANCE, THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY, DOCTEUR FRANKENSTEIN, SHERLOCK GNOMES, X-MEN: APOCALYPSE, ATOMIC BLONDE et SUBMERGENCE. Il a prêté sa voix à Hazel dans LA COLLINE AUX LAPINS.
Très actif sur la scène londonienne, il joue deux rôles dans « Three Days of Rain » de Richard Greenberg, monté dans le West End en 2009. Sa prestation lui vaut une citation à l’Olivier Award. Il se produit aussi dans « Breathing Corpses » (2005), « Privates on Parade » (2001) et « Out in the Open » (2001). En 2013, il incarne Macbeth qui lui vaut une nouvelle nomination à l’Olivier Award. En 2015, il est à l’affiche de « The Ruling Class » qui lui vaut un London Evening Standard Award et une citation à l’Olivier Award. En 2019, il retrouvera Jamie Lloyd pour une nouvelle adaptation de « Cyrano de Bergerac » montée dans le West End.
Né dans la région de Glasgow en 1979, il est diplômé de la Royal Scottish Academy of Music and Drama.
Deux fois citée à l’Oscar, JESSICA CHASTAIN (Beverly Marsh) est rapidement devenue une des actrices hollywoodiennes les plus prisées de sa génération. Souvent distinguée, elle a été citée à de nombreux prix comme le BAFTA, le Broadcast Film Critics, la Hollywood Foreign Press Association, le National Board of Review, et la Screen Actors Guild.
Elle tourne actuellement entre Londres, Paris et le Maroc dans 355, thriller d’espionnage inspiré d’une idée de la comédienne et produit par sa société de production. Écrit par Theresa Rebeck et réalisé par Simon Kinberg, le film réunit au casting Penelope Cruz, Lupita Nyong’o, Fan Bingbing, et Diane Kruger.
Elle a par ailleurs tout récemment donné la réplique à Sophie Turner et James McAvoy dans X-MEN : DARK PHOENIX. Elle a aussi achevé le tournage d’EVE – qu’elle a produit – aux côtés de Colin Farrell and John Malkovich. Le film s’attache à Eve (Jessica Chastain), assassin de profession, qui parcourt le globe pour le compte d’une organisation secrète. Mais elle devra bientôt se battre pour sa propre survie.
Un peu plus tôt dans sa carrière, on l’a vue dans LE GRAND JEU d’Aaron Sorkin, d’après les mémoires de Molly Bloom, aux côtés d’Idris Elba. Le film s’attache à Molly, championne de ski qui a dirigé les clubs de poker les plus sélect de la planète pendant dix ans avant d’être arrêtée. Sa prestation lui a valu une nomination au Golden Globe.
Parmi sa filmographie récente, citons WOMAN WALKS AHEAD sous la direction de Susanna White, aux côtés de Sam Rockwell, LA FEMME DU GARDIEN DE ZOO de Niki Caro, d’après le roman de Diane Ackerman, aux côtés de Daniel Brühl, et MISS SLOANE de John Madden, avec Mark Strong, Gugu Mbatha-Raw et Alison Pill. Son interprétation d’une stratège de la politique lui a valu une nomination au Golden Globe.
Elle s’est illustrée dans A MOST VIOLENT YEAR de JC Chandor, avec Oscar Isaac, qui a décroché le National Board of Review Award du meilleur second rôle féminin et des nominations au Golden Globe et à l’Independent Spirit Award. Elle a ensuite produit et interprété THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY de Ned Benson, avec James McAvoy, et joué dans MADEMOISELLE JULIE de Liv Ullman, avec Colin Farrell, et INTERSTELLAR de Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, David Oyelowo et Anne Hathaway. Elle a reçu un MVP Award pour ses prestations exceptionnelles en 2014. Elle a aussi joué dans le film d’horreur MAMA d’Andy Muschietti.
Plus tôt dans sa carrière, elle a donné la réplique à Brad Pitt et Sean Penn dans THE TREE OF LIFE de Terrence Malick, cité à l’Oscar et lauréat de la Palme d’Or à Cannes. Elle a encore joué dans L’AFFAIRE RACHEL SINGER de John Madden, avec Sam Worthington et Helen Mirren, TAKE SHELTER de Jeff Nichols, avec Michael Shannon, DES HOMMES SANS LOI de John Hillcoat, aux côtés de Shia LaBeouf et Tom Hardy, et LA COULEUR DES SENTIMENTS, qui lui a valu une citation à l’Oscar, au Golden Globe, au SAG Award et au Critics’ Choice Award de la Meilleure Actrice dans un second rôle. Elle a fait ses débuts sur scène dans « The Heiress ». Puis, on l’a retrouvée sur le grand écran dans ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow qui lui a valu plusieurs prix, comme le Broadcast Film Critics Association Award, le Golden Globe, et une deuxième nomination à l’Oscar.
Par ailleurs, elle a monté Freckle Films, société de production installée à New York. Outre EVE et 365, Freckle produira THE EYES OF TAMMY FAYE, tiré du documentaire éponyme et réalisé par Michael Showalter. L’actrice y donnera la réplique à Andrew Garfield.
La structure développe actuellement THE DIVISION de David Leitch, d’après le jeu vidéo, avec Jake Gyllenhaal et Jessica Chastain. Elle prépare aussi un film avec Octavia Spencer et Jessica Chastain. Freckle a plusieurs projets de série en développement avec ITV et Sony Television.
BILL HADER (Richie Tozier) a d’abord été un maître de l’imitation dans l’émission mythique « Saturday Night Live » avant d’être l’auteur et l’interprète de la série BARRY, qu’il a aussi produite.
Avec la deuxième saison, BARRY est devenu encore plus drôle et plus noir. En 2018, elle a remporté 2 Emmy Awards sur 13 nominations. Hader s’est vu décerner des prix des très prestigieux Directors Guild (DGA), Writers Guild (WGA) et Producers Guild (PGA) et a été cité aux Screen Actors Guild (SAG) et Golden Globe Awards. La série a également décroché un AFI Award et un Peabody Award.
Hader est coauteur de « Documentary Now! », cités parmi les meilleures émissions de télé de 2015 selon le New York Times. Il a participé à huit saisons de et remporté quatre nominations à l’Emmy.
Au cinéma, on l’a vu dans CRAZY AMY, SUPERGRAVE, DÉLIRE EXPRESS et TONNERRE SOUS LES TROPIQUES. Il a également prouvé qu’il était tout aussi convaincant dans un registre dramatique avec THE SKELETON TWINS aux côtés de son ancienne partenaire du SNL, Kristen Wiig.
Né à Portland, ISAIAH MUSTAFA (Mike Hanlon) a grandi dans le sud de la Californie. Fils cadet d’une fratrie de sept enfants, Mustafa a toujours pratiqué plusieurs sports, et notamment l’athlétisme, le basketball et le football dont il disputait des matchs au Moorpark College. Puis, il a décroché une bourse de football pour intégrer Arizona State University. Une fois diplômé, il a rejoint la NFL et été receveur de passes pour les équipes Tennessee Titans (1997), Oakland Raiders (1999), Cleveland Browns (1999) et les Seattle Seahawks (2000).
Au lycée, il s’intéresse à l’art dramatique, même s’il ne décide de devenir acteur professionnel qu’après avoir quitté la NFL. En 2010, il acquiert une solide notoriété pour son interprétation de “The Man Your Man Could Smell Like » dans plusieurs spots publicitaires pour Old Spice qui accroissent les ventes de 107% en un an pour la marque. Sa prestation lui vaut d’être classé parmi les « Most Beautiful People » de People Magazine et suscite l’attention de talk-shows populaires comme ceux d’Oprah et d’Ellen. Il remporte un Emmy de la meilleure publicité en 2010. Il est toujours ambassadeur mondial pour la marque Old Spice et a repris son rôle dans une publicité pour Tide, diffusée pendant le Super Bowl LII. En février prochain, la campagne “The Man Your Man Could Smell Like » fêtera son dixième anniversaire.
On l’a vu dans la série SHADOWHUNTERS, qui a connu son dernier épisode cette année, et les longs métrages COMMENT TUER SON BOSS ?, LES TROIS CORNIAUDS et MADEA’S BIG HAPPY FAMILY. Il a aussi joué un rôle récurrent dans NIKITA.
Il vit à Los Angeles.
JAY RYAN (Ben Hanscom) se produit au théâtre et pour la télévision depuis près de quinze ans. Originaire d’Auckland, Ryan s’est fait remarquer du public et de la critique grâce à son one-man-show « The Packer » où il jouait huit personnages. Le spectacle a été plébiscité au Edinburgh Fringe Festival.
Puis, il a joué le fils d’un caïd de la drogue dans la minisérie TOP OF THE LAKE signée Jane Campion et Garth Davis, distinguée par un Golden Globe et un Emmy Award. La même année, il a campé le rôle-titre de BEAUTY AND THE BEAST.
Tout récemment, il a incarné un flic infiltré se faisant passer pour un patient atteint d’un cancer dans MARY KILLS PEOPLE, puis il a joué dans FIGHTING SEASON qui lui a valu une nomination au Logie Award.
JAMES RANSONE (Eddie Kaspbrak) a livré des prestations inoubliables pour la télévision, la scène et le cinéma, qu’il s’agisse de films indépendants ou de grosses productions.
On l’a vu récemment dans IN A VALLEY OF VIOLENCE de Ti West, aux côtés d’Ethan Hawke et John Travolta, et le dernier opus de la saga SINISTER. Il a joué dans TANGERINE de Sean Baker, présenté au festival de Sundance. Il avait déjà tourné sous la direction de Baker dans STARLET qui lui a valu le prix John Cassavetes aux Independent Spirit Awards. Il a donné la réplique à Sharon Stone dans la série MOSAIC de Steven Soderbergh et à Sean Penn dans THE FIRST.
Au cours de sa carrière, il a souvent joué sous la direction de Spike Lee : on l’a ainsi vu dans INSIDE MAN – L’HOMME DE L’INTÉRIEUR, RED HOOK SUMMER et OLDBOY. Il s’est aussi produit dans KEN PARK de Larry Clark et A DIRTY SHAME de John Waters.
Il s’est surtout fait connaître pour sa collaboration avec David Simon en s’étant illustré dans ses trois séries primées, SUR ÉCOUTE, TREME et GENERATION KILL. Il s’est encore produit sur la scène new-yorkaise dans “Small Engine Repair” de John Pollono, avec James Badge Dale et Keegan Allen.
ANDY BEAN (Stanley Uris) a tout récemment donné la réplique à Crystal Reed, Virginia Madsen et Jennifer Beals dans SWAMP THING de Len Wiseman.
Il a joué dans HERE AND NOW d’Alan Ball, aux côtés de Holly Hunter et Tim Robbins, et la série POWER, produite par Curtis “50 Cent” Jackson, Courtney Kemp et Mark Canton.
Il a partagé l’affiche de DIVERGENTE 3 : AU-DELÀ DU MUR de Robert Schwentke, avec Shailene Woodley et Theo James, et POOR BOY de Robert Scott Wildes, avec Michael Shannon et Lou Taylor Pucci, présenté au festival de Tribeca.
Il a entamé sa carrière au théâtre où il a campé Trip dans « Other Desert Cities ». On l’a aussi vu dans « Le long voyage vers la nuit » et « Seminar », cité au Tony de la meilleure pièce.
BILL SKARSGÅRD (Grippe-Sou) s’est déjà illustré dans les registres les plus divers.
A l’heure actuelle, il tourne dans NINE DAYS d’Edson Oda, aux côtés de Winston Duke et Zazie Beetz. Il sera aussi à l’affiche de GILDED RAGE de Charlie McDowell.
On le retrouvera dans le thriller VILLAINS de Dan Berk et Robert Olsen, présenté au festival SXSW, THE DEVIL ALL THE TIME, avec Robert Pattinson, et NAKED SINGULARITY, aux côtés de John Boyega.
Il a récemment donné la réplique à Odessa Young et Hari Nef dans ASSASSINATION NATION de Sam Levinson. On l’a aussi vu dans DEADPOOL 2, avec Ryan Reynolds, ATOMIC BLONDE de David Leitch, avec Charlize Theron et James McAvoy, et DIVERGENTE 3 : AU-DELÀ DU MUR, avec Shailene Woodley, Theo James et Miles Teller.
Côté télévision, il a joué dans CASTLE ROCK, écrite par J.J. Abrams et Stephen King. Située dans la petite ville imaginaire de Castle Rock, la série mêle la dimension mythologique et le portrait intime de personnages chers à Stephen King. Elle réunit André Holland, Sissy Spacek, et Melanie Lynskey.
Il s’est encore illustré dans la série HEMLOCK GROVE où il campe Roman Godfrey, héritier de la fortune Godfrey.
Incroyablement talentueux, JAEDEN MARTELL (Bill Denbrough jeune) se prépare actuellement pour la série DEFENDING JACOB, aux côtés de Chris Evans et Michelle Dockery.
2019 est une année phare pour Martell. Il est à l’affiche du thriller psychologique THE LODGE de, présenté à Sundance, de LOW TIDE, présenté au festival de Tribeca, et du drame initiatique THE TRUE ADVENTURES OF WOLFBOY. On le retrouvera dans À COUTEAUX TIRÉS de Rian Johnson.
Dans son film le plus important à ce jour, ÇA, il a campé Bill Denbrough, leader intrépide du Club des Ratés. Toujours en 2017, il a campé le rôle-titre de THE BOOK OF HENRY de Colin Trevorrow, avec Jacob Tremblay et Naomi Watts. Il a encore joué en 2016 dans THE CONFIRMATION de Bob Nelson, avec Clive Owen.
Plus tôt encore cette année-là, il s’est illustré dans MIDNIGHT SPECIAL de Jeff Nichols, avec Michael Shannon, Joel Edgerton et Kirsten Dunst, présenté au festival de Berlin. La même année, on l’a vu dans WELCOME BACK de Cameron Crowe, aux côtés de Bradley Cooper, Emma Stone et Rachel McAdams.
En 2014, à tout juste dix ans, il a fait ses débuts dans ST VINCENT de Theodore Melfi, avec Bill Murray et Melissa McCarthy. Le film a été cité au Golden Globe et Martell a notamment reçu une nomination au Critics’ Choice.
Par ailleurs, Il a tenu un rôle récurrent dans les deux dernières saisons de la série MASTERS OF SEX où il campe le fils du Dr William Masters, campé par Michael Sheen.
Outre son métier d’acteur, il se passionne pour la musique, le dessin, le skate-board et le cinéma. Il espère un jour pouvoir écrire et réaliser des films.
WYATT OLEFF (Stanley Uris jeune) est l’un des jeunes espoirs d’Hollywood à l’affiche des deux volets des GARDIENS DE LA GALAXIE, où il campe Peter Quill jeune. Il trouve son plus grand rôle dans ÇA (2017) où il interprète Stanley Uris. On le retrouvera dans I AM NOT OK WITH THIS, avec Sophia Lillis.
Oleff savait très jeune qu’il voulait devenir comédien. Lorsque sa famille s’est installée en Californie, il a joué dans des publicités et multiplié les apparitions dans des séries comme ONCE UPON A TIME et SCORPION. Il a aussi été engagé pour des pilotes pour ABC et CBS et le film indépendant SOMEONE MARRY BARRY. Puis, il a décroché un rôle dans LES GARDIENS DE LA GALAXIE. En jouant dans un film de la saga Marvel, il a eu l’occasion de donner la réplique à Chris Pratt et Zoe Saldana.
Il aime nouer des liens avec ses partenaires sur les plateaux de tournage, comme il l’a fait dans ÇA. Quand il ne tourne pas, il réalise ses propres courts métrages en s’inspirant de plusieurs genres, acteurs et réalisateurs. Il est bénévole auprès de Teen Cancer America.
Né à Los Angeles, JACK DYLAN GRAZER (Eddie Kaspbrak jeune) a toujours baigné dans un milieu artistique. Très vite repéré, il a participé au Programme ARTE de l’Adderley School for the Performing Arts où il s’est produit dans plusieurs spectacles.
Il s’est surtout fait connaître pour avoir campé Eddie, jeune garçon asthmatique, dans ÇA qui a valu à l’ensemble des jeunes interprètes du Club des Ratés un MTV Movie & TV Award. On l’a retrouvé récemment dans ME, MYSELF AND I.
Il a récemment joué dans SHAZHAM! de David F. Sandberg et a tourné dernièrement dans DON’T TELL A SOUND, avec Rainn Wilson et Mena Suvari. Ce thriller s’attache à deux jeunes frères voleurs vivant chez leur mère malade du cancer. Il a récemment campé Nic Sheff dans MY BEAUTIFUL BOY, aux côtés de Steve Carell.
Il aime le skate-board, mais aussi écrire et réaliser des films avec ses amis. Il a remporté le prix du meilleur documentaire au festival de son école de cinéma pour son projet FAMILY IS FAMILY. Il aimerait à l’avenir devenir comédien, scénariste, réalisateur et producteur.
FINN WOLFHARD (Ritchie Tozier jeune) campe actuellement Mike Wheeler dans la série plébiscitée STRANGER THINGS. Celle-ci a décroché un SAG Award, deux MTV Movie & TV Awards, un AFI Award et une nomination au Golden Globe. À ce jour, la série a reçu une trentaine de nominations à l’Emmy Award. La troisième saison très attendue a été diffusée récemment et a battu des records d’audience sur Netflix. Cette année, il est devenu le nouvel ambassadeur de la collection automne-hiver d’Yves Saint-Laurent. Il tourne actuellement dans S.O.S. FANTÔMES 3 sous la direction de Jason Reitman. Il a décroché son premier rôle au cinéma avec celui de Ritchie Tozier dans ÇA, plus gros succès pour un film d’horreur de tous les temps. Avec ses partenaires, il a reçu un prix collectif d’interprétation aux MTV Movie & TV Awards. On l’a vu ensuite dans DOG DAYS, aux côtés de Vanessa Hudgens et Nina Dobrev. En 2019, il est à l’affiche de trois films très différents. Outre ÇA – CHAPITRE 2, il donne la réplique à Ansel Elgort, Nicole Kidman, Sarah Paulson et Jeffrey Wright dans LE CHARDONNERET, adaptation du célèbre roman de Donna Tartt. Enfin, il prête sa voix à Pugsley Addams dans le film d’animation LA FAMILLE ADDAMS. L’an prochain, il jouera dans THE TURNING, avec Mackenzie Davis et Brooklynn Prince, et prêtera sa voix à CARMEN SANDIEGO.
Il a fait ses débuts dans le court métrage AFTERMATH (2013), puis dans THE RESURRECTION. Il a fait des apparitions dans les séries LES 100 et SUPERNATURAL.
Passionné de musique, il a monté un groupe, Calpurnia, avec ses amis. Ils ont enregistré leur premier album en 2018 : le premier single du groupe, « City Boy », s’est classé au 23ème rang des « chansons alternatives » de Billboard et n°1 de Spotify. Le groupe s’est produit dans la célèbre émission « Jimmy Kimmel Live! » et a sillonné les États-Unis et l’Europe en tournée.
SOPHIA LILLIS (Beverly Marsh jeune) s’est imposée en campant Beverly Marsh dans ÇA qui lui a valu des citations au Saturn Award, au MTV Movie & TV Award et au Teen Choice Award. Avec ses partenaires, elle a reçu un prix collectif d’interprétation aux MTV Movie & TV Awards. Tout récemment, elle a incarné le rôle-titre de NANCY DREW AND THE HIDDEN STAIRCASE produit par Ellen DeGeneres. On la retrouvera dans le rôle de Gretel dans GRETEL AND HANSEL d’Alan Ball. En outre, elle tiendra un rôle majeur dans la série I AM NOT OKAY WITH THIS. Plus tôt dans sa carrière, elle a joué dans 37, avec Samira Wiley, et SHARP OBJECTS où elle campe le rôle d’Amy Adams jeune. On l’a aussi vue dans plusieurs courts métrages comme THE LIPSTICK STAIN qui lui a valu un prix au First Run Film Festival de NYU. Elle s’est produite dans « Le songe d’une nuit d’été », relecture de la pièce de Shakespeare signée Julie Taymor. La représentation a été filmée et présentée au festival de Toronto.
Originaire de Brooklyn, Sophia Lillis fréquente une école d’art dramatique réputée de Manhattan et a été formée au célèbre Lee Strasberg Institute depuis l’âge de 7 ans.
CHOSEN JACOBS (Mike Hanlon jeune) a décroché́ un rôle régulier dans la série HAWAII FIVE-O où il campe le fils du personnage de Chi McBride. Il interprète également Wendell Deaver dans CASTLE ROCK, Michael jeune dans COPS AND ROBBERS et fait une apparition dans AMERICAN WOMAN.
Comédien et chanteur, il est né dans le Massachusetts, mais a grandi à Atlanta. Il a entamé sa carrière lyrique avec le choeur Atlanta Boys Choir et a interprété́ des airs d’opéra dès l’âge de 6 ans. Il s’est produit pour des concerts et a participé à des tournées aux États-Unis et à l’étranger. À l’âge de 10 ans, il s’est illustré dans « The King and I », « Into the Woods » et « Hairspray ». Trois ans plus tard, il s’est installé à Los Angeles avec sa famille.
Il aime également se consacrer à l’écriture musicale et a hâte de sortir son premier album.
JEREMY RAY TAYLOR (Ben Hanscom jeune) s’est surtout fait connaître en incarnant Ben Hanscom dans ÇA. Avec ses partenaires, il a reçu un prix collectif d’interprétation aux MTV Movie & TV Awards et avec sa partenaire Sophia Lillis, il a été cité au Teen Choice Award. Il a acquis une certaine popularité en donnant la réplique à James Corden dans la série à mi-chemin entre télé-réalité et « documenteur » « James Corden’s Next James Corden », citée à l’Emmy Award. Il a aussi joué dans CHAIR DE POULE 2 : LES FANTÔMES D’HALLOWEEN et sera à l’affiche de ARE YOU AFRAID OF THE DARK?
Né dans le Tennessee, il a fait ses débuts à l’âge de 8 ans et a travaillé aux côtés de grands acteurs comme Harrison Ford, Paul Rudd et Jack Black. Il sait passer sans mal de la comédie au drame et aime relever de nouveaux défis.
DERRIÈRE LA CAMÉRA
ANDY MUSCHIETTI (Réalisateur) a réalisé ÇA, d’après Stephen King, qui a obtenu le score de meilleur premier week-end pour un film d’horreur sur une trentaine de territoires. Dépassant les 700 millions de dollars de recettes mondiales, ÇA est le film d’horreur le plus lucratif de tous les temps.
Il a réalisé son premier long métrage, MAMA, d’après son court métrage éponyme. Il a coécrit le scénario avec sa soeur Barbara Muschietti, également productrice, et Neil Gross. Interprété par Jessica Chastain et produit par Guillermo del Toro, MAMA s’est imposé comme l’un des films les plus lucratifs de 2013. Il a déroché les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur au festival Fantasporto et les prix du meilleur film et du public au festival de Gérardmer. Muschietti a également été consacré « réalisateur prometteur » au festival international du film de Palm Springs. Son court métrage MAMA a été présenté dans plusieurs festivals.
Il a entamé sa carrière comme réalisateur de publicités à Buenos Aires pour la société de production Cuatro Cabezas. Après s’être installé en Europe, il monte la société de production Toma 78 avec sa soeur, la productrice Barbara Muschietti. Il a signé des centaines de spots publicitaires pour de grandes marques comme Coca Cola, Mercedes, et Ford, et a reçu d’importantes distinctions, comme le Gold Lion de Cannes pour son travail pour le Festival du film de Buenos Aires.
Diplômé de la Universidad del Cine de Buenos Aires, a réalisé plusieurs courts métrages (ROSENDO, FIERRO CHIFLE et NOSTALGIA EN LA MESA 8) qui ont été récompensés dans plusieurs festivals comme La Havane, Bilbao et Biarritz. Il a travaillé comme story-boardeur et scénariste en Argentine.
GARY DAUBERMAN (Scénariste) est l’un des scénaristes les plus sollicités d’Hollywood. Il est l’auteur de films indépendants et de grosses productions de studio, pour le cinéma et la télévision.
Dauberman s’est engagé dans l’aventure CONJURING en écrivant le scénario inspiré de la poupée terrifiante aperçue dans CONJURING : LES DOSSIERS WARREN de James Wan. Immense succès, ANNABELLE a engendré plus de 256 millions de dollars de recettes mondiales et s’est imposé comme l’un des films les plus rentables de 2014. Il a également écrit la suite ANNABELLE 2 : LA CRÉATION DU MAL dont les recettes dépassent les 305 millions de dollars de recettes mondiales. ANNABELLE – LA MAISON DU MAL, qu’il a aussi écrit, est son premier long métrage comme réalisateur.
Il est coauteur du scénario de ÇA d’après Stephen King. Réalisé par Andy Muschietti, le film a battu de nombreux records, s’imposant comme celui qui a réalisé le meilleur démarrage pour une oeuvre du genre (189 millions de dollars de recettes mondiales le premier week-end). ÇA a totalisé 700 millions de dollars de recettes mondiales, plus grand succès de tous les temps pour un film du genre.
Il a encore écrit LA NONNE, d’après une histoire originale qu’il a développée avec James Wan. Sorti en 2018, le film a battu de nouveaux records et s’est hissé en tête du box-office sur plusieurs territoires pendant deux semaines. Au total, le film a généré plus de 365 millions de dollars de recettes mondiales.
Avec LE MYSTÈRE DE LA DAME BLANCHE, il s’est essayé à la production. Sorti en avril dernier, le film a été n°1 au box-office aux États-Unis et dans le reste du monde à sa sortie.
Il prépare l’écriture du remake de TRAIN TO BUSAN, qu’il produira également, et de SALEM’S LOT, d’après Stephen King, dont il est producteur exécutif. Côté télévision, il a écrit SWAMP THING avec Mark Verheiden pour Atomic Monster et Warner Bros. Television. Il a aussi été producteur exécutif de la série.
STEPHEN KING (Auteur du livre) est l’auteur d’une soixantaine de best-sellers mondiaux. Il a récemment signé « The Institute », « Élévation », « L’outsider », « Sleeping Beauties », coécrit avec son fils Owen King, la trilogie Bill Hodges (« Fin de ronde », « Carnets noirs », et « Mr Mercedes », lauréat de l’Edgar Award), « Revival » et « Docteur Sleep », suite de « Shining, l’enfant-lumière ». Son roman « 22/11/63 » a été consacré comme l’un des dix meilleurs livres de 2011 par le New York Times et remporté le prix du meilleur thriller selon le Los Angeles Times.
King a été distingué par le PEN America Literary Service Award en 2018, la National Book Foundation Medal for Distinguished Contribution to American Letters en 2003.
Il vit à Bangor, dans le Maine, avec sa femme l’écrivain Tabitha King.
BARBARA MUSCHIETTI (Productrice) a produit ÇA d’après Stephen King, qui a réalisé le meilleur premier week-end pour un film d’horreur sur une trentaine de territoires. Dépassant les 700 millions de dollars de recettes mondiales, ÇA est le film d’horreur le plus lucratif de tous les temps.
Avant ÇA, elle a produit MAMA d’après le court métrage éponyme. Elle a également collaboré à l’écriture du film aux côtés d’Andy Muschietti et Neil Gross. Interprété par Jessica Chastain et produit par Guillermo del Toro, MAMA s’est imposé comme l’un des films les plus lucratifs de 2013. Il a décroché les prix du meilleur film et du meilleur réalisateur au festival Fantasporto et les prix du meilleur film et du public au festival de Gérardmer. Son frère Andy Muschietti a également réalisé le court métrage MAMA, coécrit et produit par Barbara. Les deux frère et soeur travaillent ensemble depuis plus de vingt ans, collaborant sur tous leurs projets – cinéma, télévision, et publicités.
Elle a produit les documentaires DHALLYWOOD STORIES, THE FIFTH CHROMOSOME et ANTIGONE AWAKE.
Avec Andy, elle a créé Toma 78, société de production de cinéma et de publicités, installée à Barcelone et Madrid. Elle a produit des centaines de spots publicitaires pour Coca-Cola, Mercedes, PepsiCo, Ford et la California Lottery.
Elle a grandi en Argentine et fréquenté UCLA.
DAN LIN (Producteur) est le PDG de la société de production de longs métrages et de séries télé Rideback. Adossée à Warner Bros., la structure est située sur le campus de Rideback Ranch, installée dans le quartier philippin de Los Angeles. Le Ranch abrite d’autres entreprises comme Cedar Park Entertainment, structure de David Ayer, LuckyChap Entertainment, structure de Margot Robbie, Warner Animation Group et Animal Logic.
Depuis la création de la société en 2008, les films que Lin a produits ont engrangé 4 milliards de dollars de recettes mondiales. On lui doit notamment LA GRANDE AVENTURE LEGO, LEGO BATMAN LE FILM, ÇA, ALADDIN et THE TWO POPES.
Auparavant, Lin a été vice-président senior en charge de la production chez Warner Bros., de 1999 à 2007, où il a notamment supervisé la production des INFILTRÉS de Martin Scorsese, oscarisé.
Il siège aux conseils d’administration de plusieurs associations à but non lucratif comme le Evolve Entertainment Fund, le Good Shepherd Center for Homeless Women and Children, et la fondation I Dream of Fish.
Producteur de films et de series, ROY LEE (Producteur) a notamment produit ÇA et la suite.
CHECCO VARESE (Directeur de la photographie) a récemment éclairé le pilote de JANE THE NOVELA, spin-off de la série à succès JANE THE VIRGIN.
Il a auparavant signé la photo de plusieurs épisodes de la première saison de JACK RYAN, avec John Krasinski, PROVEN INNOCENT, et REPLICAS de Jeffrey Nachmanoff, avec Keanu Reeves et Thomas Middleditch. Fidèle collaborateur de la réalisatrice Patricia Riggen, il a assuré la lumière de MIRACLES DU CIEL et THE 33, récit véridique des 33 mineurs pris au piège d’une mine chilienne. Il a encore éclairé GIRLS ATTITUDE : MODE D’EMPLOI de Patricia Riggen et été réalisateur 2ème équipe sur PACIFIC RIM de Guillermo del Toro.
Grâce à ses collaborations à des genres très divers, il est devenu le chef-opérateur attitré des pilotes de séries. Il a ainsi éclairé une vingtaine de pilotes qui, pour la plupart, ont donné lieu à des séries, comme THE STRAIN, THE RETURNED, THE FOSTERS, MELROSE PLACE, NOUVELLE GÉNÉRATION, THE DEFENDERS et TRUE BLOOD qui a donné lieu à sept saisons.
Au milieu des années 90, il s’est imposé comme un chef-opérateur majeur, éclairant des centaines de clips (« Crash » du groupe de Dave Matthews et « Black Sweat » de Prince, cité pour la meilleure photo aux MTV Video Music Awards).
Né au Pérou, il a entamé sa carrière au milieu des années 80 où il a passé près de dix ans à tourner des sujets pour des journaux télévisés et des documentaires dans d’importantes zones de conflit : Amérique latine (soulèvement du Chiapas, guerres du Salvador et du Nicaragua, invasion du Panama, guerres entre cartels de Colombie, Sentier Lumineux, junte militaire du Chili), les Caraïbes (crise en Haïti), l’Europe (guerre de Bosnie, guerre de Tchétchénie), le Moyen Orient (guerre du Golfe, crises de Cisjordanie et de la Bande de Gaza) et l’Afrique (émeutes en Afrique du Sud et crise au Rwanda).
Il vit à Los Angeles et parle six langues.
PAUL DENHAM AUSTERBERRY (Chef-décorateur) a remporté le BAFTA Award des meilleurs décors pour LA FORME DE L’EAU-THE SHAPE OF WATER de Guillermo del Toro. Travaillant souvent pour le cinéma et la télévision, il a collaboré à LES CHRONIQUES DE NOËL, OPPRESSION, avec Naomi Watts, POMPÉI, LIBERTADOR, COLD BLOOD, LES TROIS MOUSQUETAIRES, TWILIGHT : CHAPITRE 3 – HÉSITATION et AMELIA. Outre l’Oscar et le BAFTA Award, il a remporté un pour POMPÉI. Côté télévision, il a obtenu un Gemini Award pour le programme musical INSPIRED BY BACH.
Austerberry a étudié l’architecture à l’université Carleton d’Ottawa. Après l’obtention de son diplôme, il a travaillé pendant deux ans comme architecte et a conçu de modestes projets commerciaux et résidentiels avant de se tourner vers le cinéma.
Enfant, il a beaucoup voyagé avec ses parents et a passé trois ans en Ouganda. Les voyages l’inspirent et son métier l’a d’ailleurs conduit aux quatre coins du monde. Il vit à Toronto.
JASON BALLANTINE (Chef-monteur) a déjà monté ÇA d’Andy Muschietti. Il a par ailleurs collaboré à HOW IT ENDS de David M. Rosenthal, SPECTRAL de Nic Mathieu, BATTLE CREEK de Bryan Singer, MAD MAX : FURY ROAD de George Miller et GATSBY LE MAGNIFIQUE de Baz Luhrmann. Ballantine a décroché plusieurs prix australiens pour GATSBY LE MAGNIFIQUE et WISH YOU WERE HERE, et des nominations pour WOLF CREEK, SOLITAIRE et CATERPILLAR WISH. En tant qu’assistant monteur, il a collaboré avec de grands cinéastes au cours de ses 25 ans de carrière. C’est ainsi qu’il a inscrit son nom aux génériques de BABE, BABE, LE COCHON DANS LA VILLE et HAPPY FEET de George Miller, MOULIN ROUGE! et AUSTRALIA de Baz Luhrmann, MISSION : IMPOSSIBLE II de John Woo, STAR WARS : ÉPISODE II – L’ATTAQUE DES CLONES et STAR WARS : ÉPISODE III – LA REVANCHE DES SITH de George Lucas.
Styliste et propriétaire de magasins de vêtements, LUIS SEQUEIRA (Chef-costumier) s’est ensuite orienté vers le cinéma et la télévision où il a peu à peu gravi les échelons.
En tant que chef-costumier, il a collaboré à AGENT DOUBLE, CHARLIE BARTLETT, avec Robert Downey, Jr, MAMA, avec Jessica Chastain, CARRIE, LA VENGEANCE, avec Julianne Moore et Chloë Grace Moretz, et LES CHRONIQUES DE NOËL, avec Kurt Russell et Goldie Hawn. Après avoir collaboré aux trois saisons de la série THE STRAIN, Sequeira a retrouvé Guillermo del Toro pour LA FORME DE L’EAU – THE SHAPE OF WATER.
Il a été nommé au Gemini Award pour la série LES VIES RÊVÉES D’ERICA STRANGE en 2010 et obtenu plusieurs citations pour LA FORME DE L’EAU (BAFTA, Oscars).
Cité au Golden Globe, au Grammy, au BAFTA Award et à l’Emmy, BENJAMIN WALLFISCH (Compositeur) a composé la musique de plus de 75 longs métrages. Tout récemment, il a écrit la partition de SHAZAM! de David F. Sandberg, BLADE RUNNER 2049 de Denis Villeneuve, en collaboration avec Hans Zimmer, ÇA d’Andy Muschietti, LES FIGURES DE L’OMBRE de Ted Melfi (en collaboration avec Hans Zimmer et Pharrell Williams), et ANNABELLE 2 : LA CRÉATION DU MAL et DANS LE NOIR de David F. Sandberg. À la demande de Zimmer, il a collaboré aux « Enigma Variations » pour DUNKERQUE de Christopher Nolan.
Il a encore signé la partition de HELLBOY de Neil Marshall, A CURE FOR LIFE de Gore Verbinski, du court métrage AUSCHWITZ de James Moll, produit par Steven Spielberg, GENTLEMEN CAMBRIOLEURS de James Marsh, avec Michael Caine, et SERENITY de Steven Knight, avec Matthew McConaughey et Anne Hathaway. Il prépare SERENITY, avec David Harbour, Milla Jovovich, et Ian McShane. Il a récemment achevé la musique de la série HOSTILE PLANET pour National Geographic.
Il est l’auteur de 25 albums et a donné une centaine de concerts où il a notamment dirigé le London Philharmonic, le Philharmonia, le Los Angeles Philharmonic, le Los Angeles Chamber Orchestra et le Sydney Symphony, en se produisant au Hollywood Bowl, au Sydney Opera House et au Royal Festival Hall. Il a collaboré et enregistré sa musique avec des artistes comme Lang Lang, Herbie Hancock et Yuja Wang, et s’est vu confier la commande d’une cinquantaine de concertos.
Il a collaboré à trois reprises avec Pharrell Williams, dont un concert lors des Grammy Awards 2015, et avec Adele, pour qui il a signé les arrangements de « Fast Love » de George Michael pour les Grammy Awards 2017.
Membre des BAFTA depuis 2009, il a intégré la Royal Academy of Music de Londres en 2014. Depuis 2017, il est membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
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