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SLEEPING BEAUTIES – le livre de Stephen King & Owen King

SLEEPING BEAUTIES de Stephen King et Owen King
 

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Editions – Résumé – Citations
La BDLe Livre audioL’avis du Club Stephen King – 


Titre Original : Sleeping Beauties

 

France :
– Grand format : première publication française en 2018, chez Albin Michel
– Poche : Le Livre de Poche
–  Version audio : audiolib

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L’histoire :

Présentation officielle d’Albin Michel :

Le monde est bouleversé par un étrange phénomène, les femmes vivent désormais dans un état léthargique, enveloppées dans un cocon dont elles ne peuvent être extraites sous peine de se transformer en des créatures violentes. Evie est l’unique femme à avoir été épargnée. Dans un monde en plein chaos, certains hommes veulent l’exterminer et d’autres décident de la protéger.
 

Description officielle de l’éditeur américain, Scribner : 

« Dans un avenir si réaliste qu’il pourrait s’agir d’aujourd’hui, quelque chose se produit quand les femmes s’endorment : une sorte de cocon de gaze les enveloppe comme un linceul.

Si on les réveille, si le voile qui entoure leur corps est aggressé ou violé, les femmes deviennent sauvages et spectaculairement violentes, et pendant qu’elles dorment elles s’en vont vers un autre lieu…
Les hommes de notre monde sont abandonnés, livrés à eux-même et à leurs instincts de plus en plus primitifs.
Cependant, une femme, la mystérieuse Evie, est immunisée contre cette bénédiction ou malédiction de cette maladie du sommeil. 
Evie est-elle une anomalie médicale qui doit être étudiée? Ou est-elle un démon qui doit être détruit?

Situé dans une petite ville des Appalaches dont l’employeur principal est une prison pour femmes, SLEEPING BEAUTIES est une collaboration à la fois folloment provocante et génialement captivante entre le père Stephen King et son fils Owen King. »

 

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A lire également autour de SLEEPING BEAUTIES : 

Sleeping Beauties : les différentes versions (britanniques) et la bande annonce
– Les collaborations au sein de la famille King

 

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LE LIVRE AUDIO 

 

[Sleeping beauties stephenking audiolib livre audio]

 

SLEEPING BEAUTIES de Stephen King

En livre audio
Editeur : Audiolib
Lecteur : Marie Bouvier
Durée : 21h30

 

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Le comic book / la BD

 

Sleepingbeauties Bd 01

 

« Sleeping Beauties » existe aussi en BD, sous la forme initiale de 10 comic books diffusés à partir d’avril 2020 jusqu’en fin d’année 2020, publiée chez IDW Publishing.
>>> Pour découvrir les couvertures des numéros et tout savoir de la BD « Sleeping Beauties »

 



Liens avec d’autres histoires de Stephen King

Est-ce que ce livre contient des références aux autres romans et nouvelles?
>>> Découvrez notre dossier : les références dans les livres de Stephen King

 


L’avis du Club Stephen King : 

 

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De gauche à droite : Hodder & Stoughton (Royaume-Uni), et variante violette de la chaine Whsmith puis, la vesion américaine par Scribner

 

Ayant lu le livres SLEEPING BEAUTIES à deux reprises (avant la sortie en version originale et avant la sortie française chez Albin Michel), nous souhaitons vous donner votre avis sur ce nouveau livre de Stephen King.

SLEEPING BEAUTIES est un nouveau pavé.. On le remarque immédiatement puisqu’à l’instar de DOME, le livre s’ouvre sur la longue liste des protagonistes qui prennent vie tout au long de ce livre qui fait plus de 800 pages dans la version française.

Aux quatre coins du monde, les femmes qui s’endorment se recouvrent rapidement d’un cocon blanc, et lorsque des personnes rompent ce dernier, les femmes attaquent sauvagement ceux qui osent déranger leur sommeil.

Nous découvrons cette épidémie (appelée fièvre Aurora) au travers du prisme d’une bourgade des Appalanches, dont la police est dirigée par Lila. 
Aux abords de la ville se trouve une prison de femmes, avec notamment un employé pervers qui arrive à obtenir des services de la part des détenus sans se faire coincer.
Lila est appelée à intervenir sur un camps de caravane, où plusieurs personnes ont été sauvagement tuées par une femme détenant une force extraordinaire et inhumaine. Mais, étonnamment, Eve (Evie), nue, se laisse se faire prendre et est emmenée dans la prison. On y découvrira à plusieurs reprises qu’Eve communique avec les animaux et finira par proposer à Clint, le mari de Lila, qui est aussi le psychologue de la prison.

Alors que les hommes du monde entier sombrent dans la violence et brûlent les corps des femmes dans les cocons afin d’éviter (en vain) une propagation plus éparse de la contagion, les femmes s’efforcent de lutter contre le sommeil à l’aide de divers produits.
Quand la rumeur circule qu’il y a dans la prison une femme qui dort et se réveille sans se retrouver recouverte d’un cocon, un groupe d’hommes de la ville décide qu’il faut aller la récupérer car elle ne peut-être que la source et le remède de cette fièvre féminine du sommeil…

En lisant la brève description ci-dessus, vous remarquerez sans aucun doute qu’il y a une réminiscence du livre LA TEMPETE DU SIECLE, où, similairement, un inconnu arrive dans un village et déclare qu’il partira si les habitants lui donnent ce qu’il désire.

Sous couvert de fiction qui permet de les mener sur le territoire qu’ils désirent (la disparition des femmes dans le monde) les deux auteurs réalisent une critique acerbe de la société quotidienne dont les nombreux vices et violences sont (majoritairement) exercés par les hommes. Ainsi, la majorité des femmes en prison y sont à cause des hommes, et lorsque ce fléau nommé Aurora s’impose, les hommes s’enlisent encore plus profondément dans leurs travers.
Ainsi, un monde sans femme finira par dépérir alors que si c’était l’inverse, les femmes pourraient continuer malgré tout à procréer notamment en récupérant le sperme congelé des banques à cet effet.

L’aspect à huit-clos du livre et la critique des comportements individuels et désemparés n’est pas sans rappeler DOME, qui se rapproche de ce livre, tant par son acabit (volume de pages et protagonistes) que par une partie du message qui en ressort (politique pour DOME, plutôt féministe pour SLEEPING BEAUTIES).

Malgré qu’il soit écrit à quatre mains, il n’y a rien qui laisse à penser qu’une partie a été formulée par l’un ou l’autre, même si à certains moments le langage peut paraitre quelque peu douteux. L’histoire comporte une véritable continuité et cohérence, qui fait que l’on a pas l’impression de trouver un livre co-écrit, mais au contraire une histoire unique et mise en scène par un seul esprit. 
Faisant plus de 800 pages, le livre n’est pas exempt de certaines longueurs et quelques scènes qui ne m’ont pas particulièrement passionnées, mais l’intrigue et le traitement sont accrochant, et il est donc difficile de fermer le livre avant d’atteindre les dernières pages. 

 

 

 

En conclusion : 

Un roman fantastique avec un brin de fantaisie, une touche de huis-clos, une critique de la société et plus particulièrement du comportement des hommes donc un message plutôt féministe, font de ce livre une lecture agréable et difficile à lâcher (malgré quelques passages pouvant paraitre un peu lent.)

 

 

 

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Citations de SLEEPING BEAUTIES, de Stephen King et Owen King : 

Citations françaises :

 

– L’amour n’était pas une chose facile. (…) les personnes dont il fallait réellement se méfier dans ce monde étaient celles qui ne pouvaient même pas aimer un chien ou un chat (p64)

– Les mères étaient naturellement douées pour entrer dans la police car les jeunes enfants , à l’instar des criminels, étaient souvent agressifs et destructeurs. (p77)

– Le temps était synonyme de prison (p119)

– La colère était un excellent carburant si vous saviez la raffiner correctement (p195)

– Quand vous aimiez quelqu’un, ne fallait-il pas lui laisser une zone d’intimité? Une pièce où nul ne pouvait entrer? (p212)

– Dormir, c’est comme être mort (p244)

– Chaque couple possédait son langage propre, ses propres mots codés, faits d’expériences communes. (p306)

– A quoi ressemblerait la vie, avec seulement la moitié de l’espèce humaine? Ce serait une vie cruelle et stupide. (p316)

– Garth ne voulait pas rester seul dans un monde de sales enfoirés car ils étaient trop nombreux (p317)

– Certaines féministes veulent croire que tous les problèmes du monde sont dus aux hommes. A leur aggressivité innée. Elles n’ont pas tort : une femme n’a jamais déclenché une guerre, même si, croyez-moi, elles en ont causé. Mais il existe aussi quelques nanas très très méchantes (p332)

– Les femmes sont saines d’esprit, les hommes sont fous. (…) Qui compose les gangs qui ont transformé des villes comme Chicago ou Détroit en champs de bataille. Des garçons. Qui sont les puissants qui déclenchent des guerres et qui sont ceux qui, à l’exceptions de quelques femmes pilotes d’hélicoptère et autres, font ces guerres? Des hommes. Oh, et qui souffre des dommages collatéraux? Des femmes et des enfants principalement. (p401)

– Combien de temps encore avant que les hommes bientot sexe unique, s’affrontent avec leurs armes, leurs bombes et leurs engins atomiques? Combien de temps avant que la machine surchauffe et explose? (p402)

– La peur de l’inévitable est pire que l’inévitable lui-même. Mieux vaut se laisser faire. (p423)

– Les sentiments (…). Les hommes ne voulaient presque jamais en parler, les femmes en parlaient presque tout le temps. ça pouvait devenir lassant. (p481)

– Les gens ont tendance à se focaliser sur des détails pour ne pas se laisser submerger par les choses les plus importantes (p490)

– Elle n’aurait pas été jusqu’à dire que tous les hommes étaient semblables, mais une immense majorité en tout cas, car l’instinct faisait partie de l’ensemble. Indissociable du pénis.

La maison d’un homme était son chateau, d’apres le dictor, et dans le chromosome XY était gravée la croyance selon laquelle chaque homme était un roi et chaque femme sa servante.(p634)

– Il y avait presque toujours derrière leur incarcération un complice mâle, jamais condamné (p638, au sujet des femmes).

– Quand un homme dit qu’il vous aime (…) ça veut dire qu’il veut tremper son biscuit (p778)

– Les fils tuaient les fils. Les fils tuaient les filles. Les fils laissaient des armes à feu à portée de main d’autres fils qui se tuaient avec ou tuaient accidentellement leurs soeurs. Les fils brulaient les forets et déversaient des produits chimiques dans la terre dès que les inspecteurs de la protection de l’environnement avaient le dos tourné. Les fils ne téléphonaient pas pour les anniversaires. Les fils n’aimaient pas partager. Les fils frappaient les enfants, étranglaient leurs petites copines. Les fils comprenaient qu’ils étaient plus grands, plus forts, et ne l’oubliaient jamais. Les fils se foutaient du monde qu’ils léguaient à leurs fils ou à leurs filles, même s’ils affirmaient le contraire quand venait le moment de se présenter aux élections. (p794)

-Y avait-il un moment où les hommes n’avaient pas été déconcertés par les femmes? Elles étaient la magie dont ils rêvaient, et parfois leurs rêves étaient des cauchemars (p795)

– Certais jours, après une journée passée à affronter les affres existentielles du métier d’assureur, un homme avait besoin d’une bonne côte de porc. La perte d’un être cher vous transforme. Parfois, c’est mauvais. Parfois, c’est bien. Dans un cas comme dans l’autre, une bonne côte de porc et ça repart (p808)

 

 

Sélection de citations anglaises :

– « Home was where you went when you were hurt and beaten » (p179)

– « Sleeping is like being dead » (p202)

– « There were bad women and there were bad men (…)  but men fought more; they killed more. That was one way in which the sexes had never been equal ; they were not equally dangerous » (p497)

– « Sons killed sons. Sons killed daughters. Sons left guns out where other sons could find them and accidentally shoot themselves or their sisters. Sons burned forests and sons dumped chemicals into the earth as soon as the EPA inspectors left. Sons didn’t call on birthdays. Sons didnt like to share. Sons hit children, choked girlfriends. Sons figured out they were bigger and never forgot it. Sons didn’t care about the world they left for their sons or for their daughters, although they said they did when the time came to run for office. » (p 685-686)

– « when had men not been mystified by women? They were the magic that men dreamed of, and sometimes their dreams were nightmares. » (p686)

 

 


     ALLER A :

 

Les livres de Stephen King

Bibliographie complète de Stephen King
Filmographie de Stephen King

 

 


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