ELEVATION, le livre de Stephen King sorti fin octobre en version originale, sortira le 3 avril 2019 en France, directemnt aux éditions du Livre de Poche, sous le titre « Elévation » !
L’auteur a à plusieurs reprises présenté l’ouvrage comme une « sorte de suite » à sa novella « Gwendy et la boite à boutons » dorénavant disponible aux éditions du Livre de Poche, puisque les deux intrigues prennent place à Castle Rock, la ville emblématique de Stephen King, au point qu’elle donna son nom à la série CASTLE ROCK de JJ Abrams.
La présentation du livre ELEVATION de Stephen King :
La dernière histoire du maitre conteur Stephen King, une fascinante et extraordinairement sinistre mais émouvante histoire au sujet d’un homme dont la mystérieuse souffrance rapproche la ville, un récit optimiste et tombant à point nommé autour de la capacité à se trouver des points communs malgré de profondes différences.
Bien que Scott Carey ne semble pas changer, il perd continuellement du poids. Il y aussi une ou deux autres choses étranges à son sujet. Il pèse invariablement le même poids, avec ou sans ses vêtements, qu’ils soient lourds ou non. Scott ne veut pas subir d’examens médicaux. Il veut juste que quelqu’un d’autre soit au courant, et il fait confiance au docteur Bob Ellis. Dans la petite ville de Castle Rock, le cadre de nombreuses des histoires les plus emblématiques de Stephen King, Scott s’engage dans une pitoyable (mais empirante) bataille avec les voisines lesbiennes dont le chien dépose régulièrement ses besoins sur sa pelouse. Une des femmes est amicale, l’autre est glaciale. Elles essayent toutes les deux de lancer un nouveau restaurant, mais les habitants de Castle Rock ne veulent pas d’un couple gay marrié, et le restaurant rencontre des difficultés. Quand Scott découvre les préjugés auxquels elles font face (y compris les siens), il essaye de les aider.
Des alliances improbables, la course à pied annuelle, et la détresse de Scott vont ressortir le meilleur de ceux qui ont jusqu’alors encouragé le pire en eux-même et chez les autres.
Elevation est un antidote à notre clivante culture, aussi glorieusement joyeuse (avec une touche de profonde tristesse) que le film « La vie est belle », un classique américain de 1946 régulièrement diffusé aux Etats-Unis à la période de Noel.
Si vous souhaitez commander « Elevation », le livre de Stephen King :
Les couvertures du livre « Elevation » de Stephen King ;
Hodder & Stoughton (Royaume-Uni et autres territoires anglophones), Scribner (USA)
La note des lecteurs : 4/5 (via environ 110 lecteurs sur Goodreads)
Notre avis sur le livre « Elevation » de Stephen King
– Illustrations :
Avant tout, nous voudrions mentionner quelque chose qui n’a pas été mentionné jusqu’à présent : le livre contient 6 illustrations de Mark Edward Geyer. Une au début de chaque chapitre.
Si le nom ne vous dit rien, sachez que cet artiste avait au préalable réalisé des illustrations pour « La Ligne Verte » (76 illustrations N&B, Subterranean Press, édition limitée de 2006), mais également la frontispiece de « Rose Madder » version américaine chez Viking, mais égalalement la frontispiece européenne du livre « Sac d’os » notamment disponible dans l’édition Albin Michel du livre. Celle-ci est disponible dans les éditions françaises, allemandes, norvégienne et suédoise mais étrangement pas dans les versions anglophones.
– Texte (attention, contient des spoilers) :
Cette novella de Stephen King n’est bien évidemment pas sans rappeler son livre « La Peau sur les os », publié sous le pseudonyme de Richard Bachman. Dans ce dernier, nous avions une explication, disons « rationnelle » de la perte de poids du protagonniste, tandis que nous n’avons strictement aucune explication ni même piste concernant celle de Scott Carey. Nom qui est d’ailleurs celui du protagoniste de « L’homme qui rétrécit » de Richard Matheson.
Dans « Elevation, Scott Carey perd donc incessamment du poids, qu’il soit habillé ou non. Qu’importe ce qu’il mange. Il perd donc grosso modo un demi kilo par jour, et ce rythme s’accélère. Or, il sait qu’en un rien de temps il risque de ne peser… quasiment rien. Que se passera t’il à la date fatidique qui semble se rapprocher?
Remarquant que le clivage social de la ville n’est pas idéal pour le restaurant de ses voisines lesbiennes, il va faire son possible pour déjà rétablir une relation « saine » avec celles-ci, et essayer de faire du bien vis à vis d’elles et de leur restaurant.
Comme le mentionne Bev Vincent dans sa critique, le texte de Stephen King aborde un aspect et des sujets politiques sans pour autant être moralisateur, bien qu’évoquant bien entendu le point de vue de l’auteur sur ces questions.
En fin de compte, la novella de Stephen King évoque la question de ce qui parait inévitable, et encourage tout un chacun à se comporter en bon samaritain. Le texte de Stephen King a le sens euphorique du film « La-haut » de Pixar et de la nouvelle « Pop Art » de Joe Hill : touchant, inspirant, charmant et mélancolique. Bev Vincent l’évoque comme étant probablement le récit le plus optimiste » que Stephen King ait jamais écrit.
« Elevation » de Stephen King est d’une novella d’à peine 130 pages dans l’édition britannique. De ce fait, et de par sa nature optimiste et inspirationnelle, ce livre se lit d’un trait.
Ici, pas d’horreur. Pas de cauchemar. Mais un mystère qui est, au final, un moyen d’aborder une touche sociale et humaine dans un contexte politique quelque peu particulier.
Une très bonne petite lecture !
Si vous souhaitez commander « Elevation », le livre de Stephen King :
Liens avec d’autres histoires de Stephen King
Est-ce que ce livre contient des références aux autres romans et nouvelles?
>>> Découvrez notre dossier : les références dans les livres de Stephen King
Citations et références du livre « Elevation » de Stephen King :
- Le temps est invisible. Contrairement au poids. (Time is invisible. Unlike weight)
- La vie est ce qu’on en fait et l’acceptation est la clé de toutes nos affaires (Life is what we make it and acceptance is the key to all our affaires)
- Référence au « Inside View » et à l’oiseau de nuit (la nouvelle « Le rapace nocturne », du recueil « Rêves & Cauchemars« )
- Mention des Marches des suicidés, une référence directe à « Gwendy et la boite aux boutons » s’y étant déroulé quelques années auparavant
- Bannerman road, une référence directe à « Cujo«
- une explication du titre du titre : « Pas un souffle, pas même tout à fait une ivresse, mais une élévation. Le sentiment de s’être dépassé et de pouvoir aller encore plus loin ». (Not a wind, not even a hight, exactly, but an elevation. A sense that you had gone beyond yourself and you could go farther still)
- La seule chose qui fut plus dure que de se dire adieu, kilo par kilo, était de dire adieu à ses amis (the only thing harder than saying goodbye to yourself, a pound at a time, was saying goodbye to your friends).
L’avis de lecteurs :
– Sara de NineHank : « J’ai aussi apprécié cette sensation de perdre haleine tout au long de ma lecture, avec ce compte à rebours en lien avec la perte de poids de Scott. Ça apporte une réelle tension au récit, ce qui fait qu’on est immergé dans une atmosphère vraiment particulière, propre à Stephen King«
Nos derniers articles autour du livre « Elevation » de Stephen King
- « Elévation » va devenir un film produit par Jack Bender pour la plateforme Peacock
- ELEVATION, le nouveau livre de Stephen King
- « Elévation » de Stephen King : disponible en français chez Le Livre de Poche
- CONCOURS « Simetierre » : gagnez des places de cinéma, des livres et des posters !
- CONCOURS : 5 exemplaires du livre « Elévation » de Stephen King à gagner
- Mark Edward Geyer vend ses illustrations originales de « Elévation » et « Colorado Kid »
- Stephen King évoque les origines du livre « L’outsider » dans un message de fin d’année
- Deux livres de Stephen King remportent un prix aux Goodreads Choice Awards 2018 !
- ELEVATION : les bandes annonces du nouveau livre de Stephen King
- ELEVATION : le livre de Stephen King