A l’occasion de la sortie du roman « Gwendy’s Final Task », écrit par Stephen King avec Richard Chizmar, les deux auteurs ont discuté du roman avec le site USA Today.
Ce qui suit est notre traduction d’un article/interview du site USA Today avec Richard Chizmar et Stephen King, les deux co-auteurs de la trilogie Gwendy.
Dont le troisième volume, « Gwendy’s Final Task » vient de sortir en version originale.
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Contrairement à beaucoup des protagonistes de Stephen King, Gwendy Peterson ne faisait pas face à la menace existentielle d’un chien tueur, d’un clown démoniaque d’ou un gardien alcoolique. Comme le légendaire auteur d’horreur le dit, elle « mourrait dans un tiroir » de son bureau du Maine, jusqu’à ce que son ami écrivain Richard Chizmar est venu et l’a sauvé.
Parce que « Gwendy ne voulait pas mourir », selon King, elle est devenu le catalyseur et la personne centrale d’une trilogie de livres, écrits par les deux amis, qui ont voyagé aux frontières de l’univers de Stephen King.
La novella « Gwendy et la boite à boutons » introduisait Gwendy, âgée de 12 ans, qui grandit dans le terrain kingien hanté de Castle Rock, en 1974, lorsqu’elle rencontre un homme en costume noir qui lui donne une mystérieuse boite avec des boutons qui, une fois poussés, produisent des menaces, la mort ou la destruction.
Quand Stephen King était occupé avec d’autres histoires, Richard Chizmar en a pris les rennes en produisant le livre « La plume magique de Gwendy » (2019 en version originale), qui retrouvait Gwendy alors âgée de 39 ans, nouvellement députée, qui retourne dans sa ville natale.
Mais King et Chizmar ont une nouvelle fois alliés leurs talents pour le chapitre final, « Gwendy’s Final Task« , qui vient de sortir.
On y retrouve Gwendy, en 2026, dorénavant sénatrice du Maine quand la dangereuse boite revient dans sa vie, ainsi que le Mal qui la veut, donc elle rejoint une mission spatiale pour s’en débarasser une bonne fois pour toute.
« Je me suis dis que la manière de conclure était que Gwendy devait se débarasser de la boite. Et la réponse était évidente : le seul endroit pour s’en débarasser une bonne fois pour toute, c’est l’espace. »
Richard Chizmar ajoute : « Je pense qu’on est tous les deux retomber à nouveau amoureux de Gwendy. »
« Gwendy’s Final Task« intègre des éléments de notre monde, de la pandémie à la politique moderne. Il aborde aussi les thèmes des conséquences et de la tentation quand Gwendy développe Alzheimer en conséquence de l’utilisation de la boite. « Sa détérioration mentale, c’était comme le compte à rebours parfait », ajoute Chizmar.
Le livre fait aussi des liens avec les autres histoires de Stephen King : une partie se déroule à Derry, la ville du Club des Ratés et de Grippe-sou dans « Ça« , et la « Tour Sombre » de la couverture fait référence aux connections à la série fantasy de Stephen King et la structure titre qui connecte tous les mondes.
« J’aime les histoires qui semblent s’intégrer dans un schéma plus global, et pour moi, celle-ci en fait partie. », ajoute Stephen King. « Tout ce que j’ai écrit, depuis très très longtemps, a toujours eu la Tour dans un coin de l’oeil. Dans « Gwendy’s Final Task« , la Tour Sombre apparait davantage que dans certaines autres histoires. C’est en réalité dans le premier plan. »
Planifier ces connections n’est pas la manière dont King et Chizmar ont écrit ensembles. Ils ont échangé des lots de pages, améliorant et polissant les pages de l’autre au fur et à mesure, bien que Richard Chizmar se rappelle avoir été « un peu nerveux » d’amener l’histoire à Derry.
« Je me suis dit : ‘Oh, mec, c’est un terrain sacré. Il n’aimera peut-être pas ça. Je vais peut-etre refaire mes 50 pages encore et encore », dit Chizmar avec un rire. « Mais il a réagit favorablement et a immédiatement rendu meilleur ce que j’avais fait en fusionnant des choses, ajoutant des petits détails et des notes. »
Attention, ce qui suit révèle des détails importants concernant le livre « Gwendy’s Final Task »
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Attention spoiler pour la suite
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C’était très important pour Stephen King que la dernière histoire de Gwendy « lui rende grâce jusqu’à la fin, même lorsqu’elle perd son esprit petit à petit. Elle est dans cet environnement étrange et fait face à la mort, mais également qu’elle pourrait être intelligente » dit-il, évoquant des surprises à ravir les lecteurs.
Stephen King admire comment Chizmar combine des éléments fantasy avec « une texture qui est purement américaine. Il est un peu comme Charles Grant, mais avec du mordant. » Et Chizmar sent qu’il a gagné en confiance dans son écriture en voyant les choix de narration de King au plus proche.
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