JOYLAND – livre de Stephen King

Jeremy -
01/04/2020

JOYLAND

Editions – Résumé – Citations – Couvertures – Livre audio

Titre Original : JOYLAND (Juin 2013 aux USA), par Hard Case Crime (Titan Books)

France :

– Grand format : publié pour la première fois en France en 2014, chez Albin Michel
– Poche : disponible chez Le Livre de Poche
– Livre audio : Audiolib, 2014

Traducteur : Nadine Gassie

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Résumé (présentation promotionnelle existante)

Quatrième de couverture française, édition Albin Michel :

Les clowns vous ont toujours fait un peu peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.

Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais.

Stephen King nous plonge avec une douce nostalgie, dans l’atmosphère d’une Amérique rétro.

Quatrième de couverture américaine:

L’étudiant Devin Jones prend un job d’été à Joyland, espérant ainsi oublier la fille qui a brisé son coeur. Mais il guérira en rencontrant quelque chose de bien plus terrible : l’héritage d’un tueur vicieux et le destin d’un enfant mourant, ainsi que la sombre vérité de la vie – et ce qui vient après -, et cela le changera à jamais.

Une histoire prenante autour de l’amour et de la perte, au sujet du fait de grandir et d’avoir grandit, ainsi que ceux qui ne peuvent faire ni l’un ni l’autre parce que la mort les emporte trop tôt. « Joyland est un Stephen King au sommet de son art de conteur. Avec toutes les émotions des chefs d’oeuvres tels que « La Ligne Verte » ou « Les évadés » (nb : film adaptant une de ses nouvelles), « Joyland » est à la fois une histoire de mystère, une histoire d’horreur, et un roman mélancolique, un roman qui émouvera chacun, même le lecteur le plus aguerri.

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JOYLAND, le livre audio

Lecteur : Aurélien Ringelheim
Editeur : Aubiolib
Format : CD MP3s
Sortie : 5 novembre 2014

Informations complémentaires :

L’éditeur Hard Case Crime, qui publiera JOYLAND, est l’éditeur indépendant de livres de poches, qui publia COLORADO KID.

JOYLAND, dans la presse anglophone :

« Avec une aisance trompeuse et une constance étonnante, King écrit depuis près de 40 ans des livres qui comptent. Joyland ne déroge pas à la règle. » The Washington Post

« King est un génie lorsqu’il s’agit d’attirer le lecteur dans le monde affectif d’un personnage ordinaire. » The Guardian

« Sous des allures de thriller, l’histoire fascinante d’un passage à l’âge adulte. » The Observer

« Stephen King a beau être l’un des écrivains les plus respectés en matière d’horreur, il ne s’en tient pas à cette étiquette. A l’instar de son auteur, Joyland déjoue la catégorisation des genres littéraires. » Los Angeles Review of Books

« Cette fois, l’ambition de King n’est pas de nous captiver et de nous maintenir sous son emprise. Mais plutôt de nous lancer très haut avant de nous faire redescendre brutalement, comme le ferait une grande roue. Ou un premier amour. » New York Times

« Ce n’est pas l’horreur qui domine dans Joyland, mais plutôt cette peur silencieuse qui peut s’instiller dans une vie… Un livre magnifique qui force le respect. Impossible de se tromper, on reconnait King dès la première page. » Die Zeit

« King laisse entendre ici ce qu’il a toujours laissé entendre : que la vie est inexplicable, que joie et chagrin, triomphe et tragédie sont inextricablement mêlés et peuvent s’affirmer à tout moment. » Los Angeles Times

« Tout tient par l’évident plaisir que prend King à écrire sur son sujet, et par son talent inégalé pour faire avancer une histoire. » Telegraph

« Un roman sur les apparences trompeuses. Mais les sentiments, eux, sont bien réels. » The Independent

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Avis personnel du Club Stephen King :

A l’instar de la nouvelle LE CORPS (qui est devenu le film STAND BY ME), JOYLAND est un très beau récit, nostalgique d’une époque et jeunesse révolue, d’un premier amour perdu et d’un coeur brisé, sur fond d’univers forain.

Touchant, JOYLAND est un des meilleurs récits réalistes de King.

JOYLAND est un livre riche en émotions.
Qu’il s’agisse d’un adieu, d’un amour perdu suite à une rupture, de se faire de nouveaux amis, ou encore de la nostalgie d’une époque (comme ce fut le cas à la fois dans LE CORPS, du livre DIFFERENTES SAISONS, et le film STAND BY ME qui en fut tiré).

On y retrouve Devin, un garçon qui a le coeur brisé, et qui décide alors de passer l’été de 1973 à travailler dans un parc d’attraction.
Le travail n’est pas facile, surtout lorsque les températures sont élevées et qu’il faille passer dans la fourrure de la mascotte du parc. Mais associé aux soirées de solitude (volontaire, à lire le Seigneur des anneaux ou encore à écrire), ou au contraire passées avec les nouveaux amis, Devin oubliera petit à petit la fille qui a brisé son coeur. A contrario, il se lancera dans une quête de vérité : comment un tueur a t’il pu tuer une femme il y a 4 ans au sein d’une attraction du parc?

Prenant place dans un parc d’attraction auquel Stephen King donne vie avec brio (y intégrant notamment un vocabulaire spécifique au personnel), JOYLAND comporte également sa part de fantômes, d’enquête, et de suspense.
Mais la véritable richesse de JOYLAND, ce n’est aucunement la touche de fantastique qui réside dans les pages, mais les personnages et leurs émotions. Emotions qui marqueront longtemps Devin, puisqu’il nous raconte cette histoire quelques 40 ans plus tard.

Un Stephen King au sommet de son art de conteur.

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Citations de JOYLAND :

CITATIONS de la version française :

– Les gens trouvent que les premières amours sont tendres. Et jamais plus tendres que lorsque ce premier lien se brise… Il y a bien un millier de chansons pop et country à l’appui : des histoires d’imbéciles qui ont eu le coeur brisé. Le fait est que ce premier coeur brisé est toujours le plus douloureux, le plus long à guérir, et celui qui laisse la cicatrise la plus visible.

– Je doute qu’on se remette jamais vraiment de son premier amour.

– S’agissant du passé, on écrit tous de la fiction.

– L’amour, ça laisse des cicatrices.

– Combien de ploucs peuvent inscrire Ete 1973 : vendeur de bonheur pendant trois mois sur leur CV?

– L’histoire, c’est la merde collective et ancestrale du genre humain, un énorme tas de fumier qui n’arrête pas de monter. A l’heure où je te parle, on est plantés debout au sommet, mais dans pas longtemps, on sera enfouis sous le caca des générations à venir.

– Les puissants de ce monde ont le chic pour mettre hors la loi quantité de belles et bonnes choses faites par les honnêtes gens.

CITATIONS EN VERSION ANGLAISE :

– That first broken heart is always the most painful, the slowest to mend, and leaves the most visible scar.
– When it comes to the past, everyone writes fiction.
– Love leaves scars.
– History is the collective and ancestral shit of the human race, a great big and ever-growin pile of crap. Right now we’re standin at the top of it, but pretty soon we’ll be buried under the doodoo of generations yet to come.
– The devil can quote scripture.
– I’d heard grandchildren had a way of softening stiff necks
– Life is not always a butcher’s game. Sometimes the prizes are real. Sometimes they’re precious.
– God and heaven lasted about four years longer than the Tooth Fairy, but in the end, I couldn’t. I think there’s just darkness. No thought, no memory, no love. Just darkness. Oblivion.
– Yet something was there. I knew it then and I know it now.
– The air was colder. Not cold enough to see my breath, but yes, definitely colder.
– My arms and legs and groin all prickled with gooseflesh, and the hair at the nape of my neck stiffened.

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