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Stephen King

Stephen et Tabitha King participent à une levée de fonds pour l’association des bibliothèques du Maine

Stephen et Tabitha King participent à une soirée de levée de fonds pour une association des bibliothèques du Maine !

 

Stephen King Tabitha King Fundraiser Bibliotheques Maine

 

 

Ce dimanche 21 mai 2023, Stephen et Tabitha King participeront à une soirée organisée par l’Association des Bibliothèques du Maine, dans le but de lever des fonds afin de les aider dans leur mission de promouvoir les valeurs des bibliothèques du Maine, de développer la coopération au sein des bibliothécaires, et de rendre l’information accessible à tous les citoyens via ces bibliothèques.

Comme le site de l’événement le signale, le couple King n’a pas besoin de présentation. Ils ont créé de nombreux livres que les lecteurs ont apprécies à travers les décennies, et ont généreusement contribué à la communauté du Maine en proposant de nombreux prêts et dons via la Fondation Stephen et Tabitha King.

 

La soirée se déroulera au Sunday River Ski Resort, et se déroulera sous la forme d’un cocktail accompagné de musique, d’un dinner et d’un discours de la part de Stephen et Tabitha King. Le reste de la soirée sera accompagnée de musique.

 

Il est signalé par le site de l’évenement, que le couple King ne fera pas de dédicace et ne proposera pas de livres dédicacés. 
De notre coté, on espère que les organisateurs seront en mesure d’enregistrer (et partager) le discours en video.

 

> Plus d’informations sur le site de l’événement

 

 

Article publié le 13 mai 2023

Mis à jour du 31 juillet 2023 :
Les organisateurs ont partagé sur leur site un enregistrement audio de l’événement.
Nous vous proposons, ci-dessous et après les photos, une retranscription et traduction de leur discussion.

 

 


 

Photos de la soirée :

 

Liljas Library a partagé plusieurs photos :

Stephenking Tabithaking Mai2023 Evenement 00
Stephenking Tabithaking Mai2023 Evenement 01

 

Tabitha King Stephen King Photo 2023

 

 

Retranscription et traduction : 

 

Nous vous proposons, ci-dessous, une retranscription et traduction de leur discussion abordant bien entendu le thème des bibliothèques, mais également celui de leur fondation, leur rencontre et leur relation. Une discussion à trois riche en humour et en complicité avec le couple Stephen et Tabitha King !

Le son de l’enregistrement est parfois un peu difficile à comprendre. Il s’agit donc de notre interprétation et compréhension de la discussion, que nous n’avons pas retranscrit de manière exhaustive, mais que nous avons édité pour faciliter la lecture (et pour être honnête, aussi pour réduire le temps passer sur ce travail)…

 

 

Introduction des King par Sonya Durney :

 

Personne n’a fait autant que vous deux pour soutenir les bibliothèques du Maine. Vous avez été d’excellents soutiens pour les communautés du Maine, en finançant généreusement les bibliothèques, les hopitaux, la sécurité publique et d’autres choses.
Vous avez vraiment aidé les communautés à prospérer.

 

La discussion débute donc sur le thème des origines du rapport des King aux bibliothèques :  

 

La présentatrice évoque que Tabitha utilisait la bibliothèque locale de sa ville natale, tandis que Stephen King a passé beaucoup de temps autour d’une bibliothèque en voiture qui passait et se garait à coté de l’école, les étés.

Tabitha King évoque qu’elle habitait pour ainsi dire à la bibliothèque locale, qui possède maintenant une photo, un portrait d’elle, enfant, parce qu’ils avaient besoin de savoir qui elle était quand sa mère appelait pour savoir où elle se trouvait. Mais en réalité, sa mère n’avait pas besoin d’appeler, car elle savait où était Tabitha (à la bibliothèque donc). Pour les 12 ou 13 premières années de sa vie, la bibliothèque a joué un rôle immense dans sa vie. « C’était ma porte vers le reste (du monde, ndlr) ».

Stephen King mentionne qu’il a vécu une partie de son enfance à Stratford dans le Connecticut, avant de revenir dans le Maine. Il a un souvenir vif de la bibliothèque locale et s’en est inspiré pour son roman « Ca« , qui parle en partie de ce qu’est être un enfant et un adulte, et ce que l’on perd en grandissant.
La bibliothèque de Stratford avait deux parties distinctes séparant la bibliothèque des enfants et des adultes, avec un passage les séparant. Pour lui, les bibliothèques sont un symbole de l’intelligence, de la lecture et la volonté d’ouvrir son esprit aux autres choses.
Enfant, quand il allait a la bibliothèque, il fallait choisir 3 livres et c’était un choix très dur à réaliser. Sa mère lui avait donné la carte orange, lui permettant d’accéder aux livres adultes où il était possible d’en choisir autant que voulu.

Tabitha, elle, déclare qu’elle n’avait jamais de limites. Qu’elle a toujours pu prendre autant de livres qu’elle le voulait.

Stephen King, avec de l’humour (et de l’amour dans la voix) : « Et bien tu es spéciale »

 

Mais ce n’est pas leur seul lien avec les bibliothèques puisque Stephen et Tabitha ont tous les deux travaillés à la bibliothèque Foggler à l’Université du Maine d’Orono, où ils se sont rencontrés.

Stephen King, avec de l’humour dit que Tabitha était toujours un niveau supérieur à lui, car elle pouvait remettre les livres sur les étagères, alors que lui il ne faisait que pousser les caddies de livres.

Tabitha  raconte une autre histoire autour des bibliothèques. Vers l’âge de 12 ou 13 ans, elle a passé un été dans le service d’archives des magazines, tous empilés. Probablement avec une cinquantaine d’années d’archives. Elle les parcourait et a compris qu’il était possible de raconter des histoires de différents points de vue, et qu’il est donc important de comprendre d’où vient l’histoire en question pour évaluer sa véracité. « Et pour moi, c’est ce que les bibliothèques sont toujours : il s’agit de notre institution ultime d’éducation. C’est avec nous à partir de quand on est petit jusqu’à quand on est âgé à la recherche d’un nouveau mystère à résoudre. »

 

 

« Il est difficile d’estimer la valeur que les bibliothèques apportent à la communauté, au pays et au monde. »
… « ce sont les pilliers du développement intellectuel, de la compassion, de toutes les émotions positives » (…)

 

Stephen King ajoute que c’est « difficile d’estimer la valeur que vous (les bibliothèques, ndlr) apportez à la communauté, au pays et au monde. » Il continue en précisant qu’ils sont les pilliers du développement intellectuel, de la compassion, de toutes les émotions positives, de la capacité de séparer la réalité de la fiction tout en développant une imagination surtout dans un état du Maine où tout est souvent difficile pour les enfants de trouver ce dont ils ont besoin pour grandir mentalement.
« Que Dieu vous bénisse pour ce que vous faites, parce que c’est énormément important ».

 

« Que Dieu vous bénisse pour ce que vous faites, parce que c’est énormément important ».

 

Tabitha précise qu’elle connaissait Stephen avant de le rencontrer, car il avait écrit une lettre dans le journal (« comme toujours, à se la raconter »). Elle a lu la lettre et s’est dit qu’il l’avait fait avant qu’elle ne le fasse (publier une lettre dans le journal de l’université, ndlr). Et elle était très en colère à ce sujet. Quelqu’un lui a un jour pointé Steve du doigt, ce grand gaillard avec des bouts de gomme coupé en guise de chaussures.
Mais ils se sont véritablement rencontré au sein de la bibliothèque, durant un été joueur à la bibliothèque à faire la course avec les chariots de livres etc

 

Stephen King est interrogé sur le fait que le début de « La Tour Sombre » fut écrit sur du papier vert de bibliothèque. Et dans le podcast Kingcast, Stephen King aurait dit que lui et Tabitha avait « emprunté » du papier vert de la bibliothèque.
Tabitha dénie toute implication.
Puisque des personnes de la bibliothèques Foggler sont présentes, y compris une personne y ayant travaillé il y a plus de 30 ans, Sonya Durney demande ce qu’il est vraiment du papier, si il a été hérité, emprunté, volé…

Stephen King blâme Paul à l’époque, parce qu’il lui avait dit avoir plein de cartons de ce papier qui n’était pas bon à grand chose, car trop lourd, de couleur, ne passe pas aux photocopieuses… etc. A l’époque, Stephen était sur un très petit budget… et en plus le papier était parfait pour sa machine à écrire contrairement à d’autres. Il admet donc avoir pris du papier vert, et que Tabitha n’a rien à voir avec cette histoire. Mais elle avait aussi une machine à écrire, qui était bien meilleure… d’ailleurs Stephen King a écrit « Carrie » sur sa machine à écrire, ainsi que « Running Man« .

 

Sonya Durney déclare donc que dans l’ensemble on est tous content qu’il ait eu accès à ce papier et à la bibliothèque.

 

Tabitha a été pendant plusieurs années sur le comité de direction de la bibliothèque de Bangor et a fait une grosse campagne de rénovation.
Ces dernières semaines, Sonya Durney s’est rapproché de plusieurs bibliothèques locales pour obtenir un avis sur l’importance de leur implication. Une des personnes a répondu que « une des plus grandes raisons pour laquelle les Kings sont appréciés à Bangor est leur générosité envers la communauté. (…) Mais rien n’est autant évoqué que leur soutien constant vis à vis de la bibliothèque de Bangor. Leur générosité envers la bibliothèque a débuté avant même le projet de rénovation de 1996. Ils ont pris un role publique pour ces travaux. Ils y ont mis leur nom, leur temps, leur richesse et leur passion derrière les levées de fonds qui ont transformé, mis à jour et développé un batiment de 80 ans alors qu’il n’y avait eu quasiment aucune rénovation depuis l’ouverture en 1913. »

Elle évoque ensuite que s’il existe de nombreuses bibliothèques aux USA, la majorité d’entres elles ont été délaissées de manière à ce que leurs rénovations et développement dépendent du public, et qu’au niveau fédéral des Etats-Unis (les USA au global), il n’y a pas eu de fonds dédié par le congrès aux bibliothèques depuis 1997.
Elle continue en mentionnant que la fondation Stephen et Tabitha King a été très généreuse envers les bibliothèques du Maine et cite des avis et commentaires reçus de la part de bibliothèques au sujet de leur soutien pour rendre les batiments conformes par exemple, pour construire de nouvelles bibliothèques, et mentionne d’autres aides qui ont été possibles grâce à leur soutien.

 

Tabitha King : « J’ai l’impression qu’on vient de mourir » (et donc d’avoir reçu une éloge funèbre, ndlr).
Elle évoque que la bibliothèque de Bangor était celle de son lycée. A l’époque elle se déplaçait en bus entre les villes et le lycée, et ratait souvent le bus, généralement volontairement, et attendait donc le bus suivant à la bibliothèque qui avait un sous-sol frais durant l’été.
« C’était un lieu spécial, unique, et j’ai lu beaucoup de livres dans ces chaises »

Stephen King : Parce que nous sommes tous qui nous sommes, nous avons tous des souvenirs de bibliothèques et de livres. C’est un endroit pour tomber amoureux avec les livres, et quand on tombe amoureux avec les livres, on tombe amoureux avec les pensées et cela m’a construit. Et je ne peux pas penser à quelque chose de mieux à faire avec l’argent que de donner aux bibliothèques. Mais je dois dire que c’était Tabitha qui, au début, a souhaité mettre en place la fondation pour distribuer de l’argent parce qu’on le pouvait. Et Tabby est vraiment le cerveau derrière la manière dont cela a été construit. Elle a dit vouloir rester local autant que possible, rester dans le Maine.

 

Nous avons tous des souvenirs de bibliothèques et de livres. C’est un endroit pour tomber amoureux avec les livres, et quand on tombe amoureux avec les livres, on tombe amoureux avec les pensées et cela m’a construit. Et je ne peux pas penser à quelque chose de mieux à faire avec l’argent que de donner aux bibliothèques

Il mentionne alors qu’ils ont tous les deux grandis dans de petites villes, lui dans un patelin encore plus petit, et qu’ils ont réalisé que beaucoup de villes n’ont pas forcément de fonds pour les soutenir, et qu’ils souhaitaient améliorer les choses.
Tabitha avait alors évoqué avoir 2 priorités : les pompiers et services de secours, ce genre de choses, et les bibliothèques pour les garder à jour, les moderniser avec des ordinateurs, du wifi, etc… Stephen King partage une anecdote selon laquelle depuis que la bibliothèque de Lovell, une petite bourgade du Maine, a du wifi, leur parking est rempli de voitures avec des gens qui cherchent à utiliser le wifi.

Stephen King : « On l’a déjà dit, mais les bibliothèques sont importantes »
Tabitha King : « Les livres sont importants » (et Stephen King, acquiesce, en la répétant)

Les bibliothèques sont importantes / Les livres sont importants

 

 

Stephen King : Si ce n’était pas pour les livres, je bosserai à une station essence
Tabitha King : Probablement
Stephen King : Et tu bosserai à un Dunkin Doughnut parce que tu faisais
Tabitha King : Non, j’aurai ma propre boutique de bonbons

 

« Les livres sont notre mémoire collective »

Tabitha déclare que « les livres sont notre mémoire collective »
« Les livres et les bibliothèques sont des pensées et de la mémoire. Parce que nous sommes autorisé à raconter les histoires pour toujours. Certaines histoires sont vraies, d’autres n’ont pas été racontées, d’autres sont de la fiction. Je pense souvent qu’on pourrait débattre de ce qui est de la fiction et ce qui ne l’est pas. Souvent je me dis que la fiction est bien plus grave que ce que l’on appelle de l’horreur. Je ne fais pas confiance aux biographies, elles sont toutes biaisées, il faut donc les prendre avec des pincettes. »

« (les livres) nous apprennent à penser » (…) « et c’est éducatif » et « transpasse les générations », et « c’est comme le monde entier, littéralement des portes qui s’ouvrent sur partout dans le monde ».

 

Sonya Durney souhaite aborder le travail de leur fondation, créée en 1986, et interroge sur les objectifs lors de la création.

Stephen King répond que l’idée était d’aider les communautés qui avaient des difficultés. Stephanie, la soeur de Tabitha gère les demandes, et ils ont constaté que les bibliothèques venaient vers eux parce qu’ils n’obtenaient rien des villes. Parce qu’elles ne sont pas une priorité par rapport aux routes qui doivent être réparées, aux poubelles qui doivent être ramassées, etc. Et pareil avec les brigades de pompiers, notamment dans le Nord, qui avaient beaucoup de difficultés pour aider et sauver les gens. Leur idée est vraiment d’aider les communautés comme ils peuvent, et ils ne veulent pas vraiment en parler beaucoup.

« C’est une occasion spéciale » (là maintenant, ndlr), « mais honnêtement, c’est très embarassant! »

 

Se pose la question du futur de la fondation maintenant à l’ancienne demeure historique des King, où ils sont en train de mettre leurs archives etc.

Stephen King : Nous habitons à Lovell maintenant, car Bangor est devenu un peu fou pour nous avec tous les visiteurs, les bus etc. Il raconte une anecdote durant laquelle il sortait Molly son corgi qui avait besoin de faire ses besoins, tandis qu’un bus rempli de touristes japonais est passé et les mitraillait de photos… ça a été en quelque sorte le point qui les a poussé à faire quelque chose à ce sujet.
Mais ils souhaitaient quand même faire quelque chose pour la communauté, un lien de rencontre pour les chercheurs et séminaires.
Ils y ont donc regroupé leurs archives. Stephen King déclare aimer tous ses anciens livres mais il y a beaucoup de papiers, et c’est donc dans les archives qui pourront être accessibles pour des personnes qui voudraient les étudier dans le futur.

Tabitha se moque d’un de leurs petits-enfants, d’un an, qui est « jumeau diabolique » qui mange les livres et sait qu’il ne devrait pas le faire.
Stephen King précise que dans les archives il y aura les premières pages du roman « Shining » gribouillées par son fils Joe.

Tabitha mentionne le roman « King Sorrow » de Joe Hill qui sortira en 2025, et « The Curator » d’Owen King qui est récemment sortit.
Elle continue en évoquant Kelly Braffet, également autrice qui a marrié Owen King.

Elle avait l’habitude de lire les manuscrits de ses enfants, dont Joe, mais comme celui-ci a marrié son ancienne éditrice britannique, Tabitha a perdu cette partie de son boulot.
Stephen King mentionne que sa femme Tabitha est une super éditrice, et raconte alors l’anecdote du début de son roman « Carrie » qu’il avait jeté à la poubelle et qu’elle a repêché en l’incitant à le continuer et en le guidant sur le sujet des règles, des adolescentes à cet âge.

Mais Stephen King ne fait pas toujours ce qu’elle lui suggère… comme avec « Duma Key » à priori.

 

La conversation porte sur le sujet de la censure de livres, une tendance qui accroit fortement aux USA dans les bibliothèques d’écoles et les bibliothèques.
Le couple King est interrogé sur leur réaction à ce sujet et ce qu’ils diraient aux parents qui appellent à la censure.

Stephen King incite les jeunes à découvrir les listes que les parents veulent interdire, et aller les chercher pour les lire.
Il a conscience que les jeune n’ont souvent pas l’argent pour acheter des livres, et que souvent il n’y a pas de librairies dans le Maine.
Et que donc le dernier recours pour lire ces livres sont les bibliothèques et il incite à se battre pour garder ces livres dans les bibliothèques.

Il continue en évoquant qu’il y a beaucoup d’américains qui pronent le second amendement et leur droit de porter et avoir des armes, mais Stephen King rappelle qu’il existe aussi le premier amendement (qui prône la liberté d’expression). Et que ces personnes qui appellent à la censure n’aimeraient pas avoir les mêmes blocages pour les armes et pour armes de tueries comme les fusils d’assaut.

 

Tabitha, elle, évoque que l’union soviétique a perdu parce qu’ils n’ont pas réussi à controler l’information. Ils ont essayé, mais les citoyens se sont révoltés et ont fait tomber le gouvernement suite à cette censure de l’information.
L’information est tellement fluide qu’elle est impossible à contrôler maintenant, et qu’essayer de la contrôler se retourne généralement contre eux. Tabitha se dit fière de la jeune génération qui essaie de se battre contre les tueries dans les écoles, et les choses vont changer, petit à petit.

Stephen King rappelle que lorsque quelqu’un essaie de censurer un livre, la personne ne l’a généralement pas lu et que cela suit généralement un agenda politique. Que c’est une représsion d’idées qui doit être combattue.

Tabitha acquiesce en disant que s’ils n’ont pas lu le livre qu’ils veulent censurer, alors ils ne sont pas qualifiés pour le censurer.

Une personne dans l’audience demande si, en tant qu’auteurs, ils ont déjà été confrontés à la censure de leurs livres.

Stephen King : Et bien… oui! « Beaucoup de mes livres ont été bannis des bibliothèques d’école, et j’en suis fier. »
Il mentionne alors que ses romans « Ca« , « Cujo » ou « Dolores Claiborne » ne sont pas dans les écoles, mais ce n’est pas grave parce qu’ils sont disponibles en librairies et les bibliothèques d’adultes.

Stephen King raconte alors l’anecdote d’un livre avec une couverture pulpeuse qu’on lui avait passé enfant, et le professeur lui avait dit qu’il ne voulait pas lire cette merde. Mais au contraire.

La conversation porte sur leur réputation individuelle d’activistes. Stephen King qui partage ses opinions politiques sur Twitter.

Un crime homophone au début des années 80s à Bangor a inspiré au romancier une scène de « Ca », qui a créé une prise de conscience publique autour de ce crime.

Tabitha, elle, a reçu un prix du Maine sur le thème de l’humanité pour son soutien des communautés et de la lecture. Elle a aussi reçu un prix honorant les femmes inspirantes. Mais les journaux ont facilement tendance à la nommer comme étant « la femme de Stephen King« , ce qui énerve Stephen King (voir notre article de 2019 à ce sujet).

 

Le couple est alors interrogé sur les conseils qu’ils prodiguent pour défendre des causes, dont les bibliothèques.

Stephen King : Il faut être courageux, il faut se battre pour ses convictions.
Il dit cela parce que c’est la manière dont il a été élevé, que tout le monde est pareil « on est tous pareils quand on est nus ».
Il faut avoir le courage de ses convictions. C’est important de lire, d’apprendre, de ne jamais dire avoir fait sa part du boulot. Il faut être un citoyen de sa communauté et du monde. « Il faut faire de son mieux pour être aussi bon que possible. Et souvent cela veut dire se battre pour des choses qui ne sont pas nécessairement populaires » (comme se battre contre la censure de livres dans les écoles)

« Il faut faire de son mieux », avoue Stephen King, ne sachant pas trop quoi ajouter.
Si ce n’est qu’il pense que cela dépend de la manière dont on a été élevé.

 

 

Stephen King dit qu’ils vont devoir ne pas trop tarder, car sinon les chiens vont faire leurs besoins sur le sol, et demande s’il y a des questions.

 

Une personne, fait écho à sa mère qui aime les livres de Tabitha, et est curieuse de savoir quand sortira son prochain livre.
Tabitha : « Moi aussi »

 

 

Une personne demande ce qu’ils lisaient à la bibliothèque quand ils étaient enfants.

Tabitha répond qu’elle lisait ce qu’il y avait. De la science-fiction, des livres sur les chevaux, des histoires d’espionnage, de crimes… des choses qu’elle n’était pas censée lire.

Une autre personne les interroge sur ce qu’ils pensent que l’intelligence artificielle va changer pour les livres et les auteurs.

Stephen King : Un de ses amis qui fait beaucoup d’informatique lui a envoyé un lien disant qu’une IA avait engorgité une trentaine de livres de Stephen King. Et cette IA est censée être capable d’écrire un roman de Stephen King, sans l’écrire, qu’il serait en mesure d’y poser son nom.
« Si seulement je l’avais su à l’époque »
Il a lu un peu de cette prose soit-disant écrite par Stephen King, mais n’a pas été épaté.

Une autre personne demande ce que Stephen King aurait fait s’il n’avait pas été écrivain car Tabitha n’avait pas sauvé « Carrie » de la poubelle? Et il pose la même question à Tabitha : qu’est-ce qu’elle pense que Stephen aurait fini par faire? 

Tabitha : Il était déjà un écrivain à l’époque de la poubelle. Et je sais que c’était sa destinée. Personne ne nait en sachant ce qu’on est censé faire. Mais je pense que Steve a toujours su, depuis qu’il pouvait lire.

Stephen : Je peux enseigner, mais je préfère écrire des histoires.

 

 

Un lecteur est fasciné par la manière dont King écrit sur le passage des enfants au monde adulte. Il est curieux de savoir si Stephen écrit sur la base de souvenirs ou s’il garde des journaux.

 

Stephen King dit qu’il a enseigné à des enfants et était donc en mesure de les voir grandir. Quand il a écrit « Carrie » il enseignait à temps complet. Sans oublier leurs propres enfants, qu’il a pu observer. Il a toujours été intéressé par les enfants par leur large imagination.

Tabitha : J’ai toujours pensé qu’il avait du être difficile d’élever Steve. Parce qu’il a une mémoire phénoménale de ses jeunes années. Il se rappelle des choses qu’il ne devrait pas. Mais il est vieux maintenant, sa mémoire lui échappe. Des fois je dois lui rappeler des choses.

Stephen : Dieu que je t’aime

 

 

Une question porte sur les conseils pour ceux présents ici pour que nous puissions collectivement travailler nos objectifs.

Tabitha : Sortez et respirez profondément, autant que vous avez besoin. Restez en contact avec le monde. Cela peut sauver votre santé mentale. Allez vous asseoir à coté d’un lac, ou sortez faire une ballade (…), cela vous donne la force de retourner ce vers quoi vous avez besoin de vous retourner. Est-ce que j’ai tort?

Stephen : Non tu as raison, et ce que Tabby fait, c’est qu’elle a un très beau jardin, et quand on y va, si on est un peu déprimé par un truc, quand on en reviens on se sent mieux. Et c’est une bonne chose. C’est important d’être présent dans votre vie autant que possible. C’est court. C’est un flash, un éclair, et ensuite on n’est plus là. C’est important d’être présent et d’en faire partie.

 





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