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Interviews

VIDEOS : Stephen King et Richard Chizmar parlent de l’écriture de « Gwendy’s Final Task »

On continue dans nos traduction des interviews et discussions avec Stephen King et Richard Chizmar, dans le cadre de leur promotion du livre « Gwendy’s Final Task » (troisième et dernier volume des livres sur Gwendy).

Cette fois, on vous propose deux vidéos avec Chizmar / King!

 

Gwendy Trilogie Stephenking Richardchizmar

Gwendysfinaltask Couverture Cemeterydance2022

 

 

Le roman « Gwendy’s Final Task », troisième et dernier volume de la trilogie autour du personnage de Gwendy Peterson est sortit il y a quelques semaines en version originale.

Les deux auteurs, Stephen King et Richard Chizmar ont donc participé à un lot d’interviews pour promouvoir ce livre (on vous en a traduit deux : une première interview, et une seconde).

Aujourd’hui, on vous propose de découvrir deux vidéos toujours sur le thème de « Gwendy’s Final Task » :

 

 

Stephen King et Richard Chizmar lisent un extrait de « Gwendy’s Final Task »

 

 

Stephenking Lecture Gwendysfinaltask

 

 

Stephen King et Richard Chizmar discutent de l’écriture et du livre « Gwendy’s Final Task »

 

 

 

La vidéo :

 

 

 

 

Notre retranscription et traduction :

 

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Richard Chizmar : Bonjour, je suis Richard Chizmar, je suis ici avec mon ami et co-auteur de « Gwendy et la boite à boutons« , Stephen King.

Stephen King : Merci Richard, c’est super d’être ici, c’est super de te voir en personne.

 

Richard Chizmar : Steve, merci d’être ici avec moi ce soir pour parler du livre audio de Gwendy et répondre à quelques questions fréquentes des fans de la série.

Stephen King : Je pense que l’on doit commencer par toi, expliquant au public, comment tu as sauvé Gwendy de la tombe.

 

Richard Chizmar : Et bien, je ne sais pas si je l’ai sauvé. Je pense que tôt ou tard, je pense que tu aurais cliqué sur cet icone et l’aurai ramené. Mais ce dont je me rappelle c’est qu’on s’échangeait des emails, on parlait de collaboration et tu as mentionné que tu avais commencé une histoire que tu n’avais jamais été capable de finir. Et honnêtement, le reste est un peu flou. On a eu cette conversation « Oh, j’aimerai bien la lire et je l’ai reçu le lendemain et je me rappelle ta très courte note disant ‘Fais en ce que tu veux’ et j’ai répondu ‘Tu veux que j’essaye de la finir?’. Tu étais trop poli pour dire « Bon dieu, non! » donc tu as répondu ‘Si tu penses pouvoir’, et c’est ainsi que ça a commencé et c’est amusant parce que tu dis que ça se lie avec la première question que l’équipe de Simon & Schuster (le groupe américain de l’éditeur de Stephen King, ndlr) qui était ‘les lecteurs veulent savoir comment Gwendy est arrivée’ et tu en es responsable, parce qu’elle était ta création au début.

Stephen King : Elle était ma création au début et j’ai pensé à une petite fille à Castle Rock qui avait 12 ans, un peu rondelette et essayant de perdre du poids et courrant en montant des escaliers appelés « Les marches des suicidés » et elle rencontre cet étrange homme qui lui donne une boite à boutons, qui a tous ces boutons de couleurs. Il y en a un pour l’Asie, un pour l’Australie, un pour l’Amérique du Nord et du Sud, ils font de mauvaises choses et elle est supposée être la gardienne de cette boite. Et j’ai aimé cette idée. Et j’ai eu cette idée qu’il y avait un bouton rouge qui devait être un bouton pour n’importe quoi et il était possible de penser à quelque chose, mais cela ne se passerait pas comme prévu. Et Gwendy essaie de l’essayer et je me suis dis que peut-être Gwendy Peterson est la cause de Jonestown, Oh!, et puis je me suis dis que je ne savais pas quoi faire ensuite. Et donc je te l’ai envoyé et tu as franchi la ligne de points et tu as continué avec « La plume magique de Gwendy » et c’était fantastique et je me suis dis que Gwendy n’était pas encore finie.

 

Richard Chizmar : Oui, c’était amusant. C’était amusant quand j’ai reçu des sms de ta part, une soirée, disant « Et si Gwendy faisait ça, ou ça », et je me rappelle que mon sourire n’arrêtait pas de s’agrandir et à la fin j’ai demandé ‘Hey, on va écrire ça ensemble? » et tu as répondu « Je pense »

Stephen King : Ca m’a traversé l’esprit de manière complète. Cela n’arrive que rarement. J’ai eu l’idée complète et je me suis dis, « Ca pourrait être le meilleur des trois romans sur Gwendy », et je pense que ça a fini de cette manière.

 

Richard Chizmar : Je suis d’accord. Je suis d’accord. Ce qui est amusant est que tu dis que ca t’es venu à l’esprit en entier. Je me rappelle, et ça mène à la prochaine question, et on est vraiment bon à ça au fait, on devrait animer des programmes télévisés parce qu’on se mène chacun dans la bonne direction comme si on avait fait ça auparavant!
Mais je voulais dire que les lecteurs sont curieux de notre méthode de travail et quand les gens me demandent cela je me dis à chaque fois que ça sonne plus compliqué que ça ne l’était, parce que vraiment on s’envoyait des parties, mais ce qui est intéressant est qu’avec ce troisième livre… quand on collabore on ne sait jamais vraiment ce qui arrive ou vers quoi on va aller, et je me rappelle au sujet du troisième livre être tellement excité. Et puis, je ne vais rien spoiler en parlant de la station spatiale parce que c’est sur la couverture mais je me rappelle ce moment de pure terreur quand j’ai réalisé ne rien savoir au sujet de l’espace, ou de voyage dans le temps, et qu’avons-nous fait? Mais ça a fini par être tellement amusant et merci à Robin Furth, ton experte de recherches qui nous a mis dans le bon chemin.

Stephen King : Robin a fait un travail phénoménal et elle nous a tout dit, à quoi ressemblent les sièges, les angles dans la station spatiale, et beaucoup de choses que nous ne savions pas, la nourriture et comment il faut manger en apesanteur et tout cela.
Et tu as fait tout cela si bien, aussi tu as amené l’histoire à Derry et je l’ai lié à « La Tour Sombre« .
Et tu sais, quand ils parlent de collaboration, Rich(ard, ndlr), c’est un peu comme si on ajoute chacun quelques ingrédients, mais mélangés il est difficile de dire qui a fait quoi.

 

Le fait que Gwendy retourne à Derry est donc l’idée de Richard Chizmar, alors que les liens avec La Tour Sombre sont l’idée de Stephen King

 

Richard Chizmar : C’est le truc, maintenant on en a lu tellement pour en être écoeuré, mais entre les différents échanges pour les éditeurs, c’est le truc, on ne se rappelle plus vraiment qui a écrit quoi, et c’est un bon sentiment, surtout pour moi.

Stephen King : Oui, pour moi c’était génial, et bien entendu, lecteurs, Rich ne voulait pas vraiment dire ça quand il a dit le lire au point d’en être écoeuré. On n’est jamais écoeuré. On l’aime toujours, et vous l’aimerez aussi. (Petite blague en référence à Grippe-sou, « You’ll float too!), ndlr)

 

Derry Maine Carte Ca Stephenking 02

Richard Chizmar : Les gens sont fascinés à ce sujet. Tu as écrit des centaines d’histoires tout seul et tu as décidé que tu allais autorisé quelques personnes à venir jouer dans cet univers, avec Peter Straub (Le Talisman / Territoires), Stewart O’Nan (Faithful / Un visage dans la foule) et moi, les plus cools de tous, Joe (deux nouvelles) et Owen (Sleeping Beauties) tes fils. Qu’est-ce que tu as le plus apprécié avec les collaborations?
Et qu’est-ce qui est le plus difficile?

Stephen King : Et bien, ce qui est le mieux est qu’il y a toujours un goût différent. J’ai écris environ 65 livres, et j’ai un certain goût. Bien entendu je peux essayer de le changer un peu, tout le monde le fait, essaye de changer un peu de style, de texture, ce qu’ils appellent une troisième personne.
La première personne, et tout cela, mais principalement tout cela sort de ma tête mais quand j’ajoute Joe au mélange, ou que j’écris avec Owen un livre intitulé « Sleeping Beauties » qui était une expérience formidable. 
Et ensuite écrire avec toi était une expérience formidable, parce qu’elles ont toutes des goûts différents. Et une des choses sur le fait d’écrire avec toi, quand nous étions ensembles, est que l’on obtient des gens ‘normaux’, des personnes de banlieux, de petites villes, qui coupent l’herbe, qui boivent un café et ont un gateau le soir avec leurs parents en faisant un puzzle, et ça a rendu l’écriture avec toi un véritable plaisir. Et aussi, tu es un professionnel et c’est génial de travailler avec un professionnel.

 

 

Stephenking Lecture Gwendysfinaltask Video
Richardchizmar

 

Richard Chizmar : Merci. Et c’était amusant, je n’oublierai jamais le début de « Gwendy’s Final Task« , à un moment donné, au début, tu m’as envoyé un email disant « Rich, attaches-toi, car je ne fais pas plans et on va où on va ».
Et ça a plutôt bien résumé notre expérience parce que c’est ce qu’on a fait. Et à un moment donné je t’ai envoyé un sms qui disait « Hey, je pense que c’est ça que les collaborations doivent-être », « elles doivent avant-tout être amusantes, mais aussi, elles ne doivent pas être aussi serrées et restreintes, je pense qu’on a eu la liberté de faire ce que l’on voulait et comme tu as dit, je nous ai ramené à Derry.
Je ne sais pas comment j’ai eu les couilles de le faire parce que c’est ton pays, ta ville, mais pour une raison j’y ai été attiré et en quelque sorte j’attendais une réponse du genre ‘Hey, c’est plutôt sympas de ta part » ou « Qu’est-ce que t’as foutu? J’efface les 50 dernières pages » (rires)

Stephen King : C’était génial! C’était génial, et tout c’est bien passé. Et on savait, en quelques sortes (je ne vais pas faire de spoilers) mais on savait en quelques sortes comment finir étant donné ce qu’il s’est passé dans « Gwendy et la boite à boutons », au tout début.
Mais surtout, ce livre, « Gwendy’s Final Task« , est une histoire qui se tient par elle-même, mais qui est aussi enrichie par les deux autres livres parce que l’on voit le développement de ce personnage.
Et non, mec, je ne savais pas exactement comment cela allait finir et tu ne le savais pas non plus, mais c’est en partie ce qui est amusant à ce sujet. Parce que si l’on ne sait pas, les lecteurs ne le savent pas non plus.

 

Richard Chizmar : C’est exactement ça. C’était exaltant pour moi, parce que je ne savais pas où nous allions, mais en même temps j’avais une confiance aveugle en toi et au fur et à mesure j’ai commencé à me faire confiance.
Ce qui me prends du temps dans chaque livre, mais le mot que je continue d’utiliser et que les gens vont avoir marre d’entendre, mais je me suis amusé et comme tu le sais, probablement mieux que quiconque, tous les livres ne sont pas amusants.

Stephen King : Quelques-uns sont plus durs que les autres.

 

Richard Chizmar : Je n’arrête pas à dire aux gens que c’est le genre de livres qui m’ont fait tomber amoureux de la lecture, et lire ce livre était comme une capsule de temps (ndlr : un livre qui arrête le temps et fait oublier tout ce qu’il y a autour de soit), m’a ramené en jeunesse, retourné en bibliothèque tous les jours et oui, ça m’a rappelé de ces jours et c’était comme un cadeau, donc merci.

Stephen King : Merci à toi, et je pense que l’objectif d’une bonne histoire est de permettre au lecteur d’oublier leur vie (et leurs problèmes) pour quelques temps et Gwendy fait cela. Et je trouve que c’est une très bonne balade. J’en suis très content.

 

« L’objectif d’une bonne histoire est de permettre au lecteur d’oublier leur vie (et leurs problèmes) pour quelques temps et Gwendy fait cela »
(Stephen King)

 

Richard Chizmar : Moi aussi, moi aussi.

Stephen King : Je suis impatient de l’entendre en livre audio.

 

Richard Chizmar : Nous sommes très chanceux d’avoir Maggie Siff et Marin Ireland pour lire la série Gwendy. Je sais que tu es un fan de longue date des livres audios, non seulement en tant que créateur, mais aussi en tant qu’auditeur. Qu’est-ce qui t’attire autant sur ce format?

 

 

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Stephen King : Et bien, je pense que ce qu’il y a de mieux au sujet des livres audios est que tu ne peux pas aller jeter un oeil sur ce qu’il va se passer plus tard. Tu ne sais pas, d’un paragraphe à l’autre, ce qu’il va se passer. Tu sais, une des choses avec le fait d’être un lecteur assidu, est que tu peux aller à une certaine page et dire ‘Oh, c’est tout de la narration parce que je ne vois pas de paragraphes courts » et tu tournes une page et tu dis « tout cela est du dialogue parce que je vois beaucoup d’espaces vides ».
Tu ne fais pas cela, parce que tu ne sais pas ce qu’il va se passer avec un livre audio. Les yeux ne peuvent pas aller plus vite, quand tu conduis et que tu écoutes un livre audio, que tu vois quelque chose qui est intéressant et que tu perds le fil pour une minute.
Mais tu peux toujours revenir un peu en arrière , cliquer sur le bouton qui va revenir 15 secondes en arrière, et en tant qu’auteur, tu sais, je ne relis pas mes livres très souvent parce que je n’aurai plus le temps (de faire autre chose, ndlr) parce qu’il y en a temps.
Mais j’écoute toujours les livres audios parce qu’ils sont impardonnables. On entends tout, le bon, le mauvais et le moche, s’il y a un truc mauvais, une erreur, des répétitions de mots, des échos inutiles, on entends tout cela. Et j’aime cela parce que quand ils sont bons, ils sont vraiment bons.
J’ai commencé à m’y intéressé quand j’enseignais au lycée (a la fin des années 70s, ndlr), quand j’avais des vinyls de T.S Elliott lisant « The Wasteland » (La Terre Vaine, un poème de 1922, ndlr) et je me suis dis qu’il est impossible de battre l’expérience sonore. N’est-ce pas la base de toute la narration et le fait de raconter des histoires? C’était une tradition orale auparavant, et il était possible de faire peur aux gens, et il est possible de foutre les jetons aux lecteurs avec un livre audio si la lecture est bonne. Et ces deux femmes sont des professionnelles. Et les gens seront contents quand ils entendront leurs lectures je pense.

 

Stephenking Reading

 

Richard Chizmar : C’est vrai, je suis un convertit aux livres audios. Ca m’a pris du temps, mais je les aime maintenant. Mon fils ainé, Billy, m’a poussé à les essayer et a fini par me convaincre à les écouter. Et je te l’ai déjà dit, mais on a écouté l’ensemble de la série de « La Tour Sombre » à la fois en conduisant et en promenant son nouveau chien. Il le sort en promenade pendant 2 heures tous les matins. Depuis un certain temps, ce n’est plus un chiot maintenant, et c’est facile a deviner parce que je ne sais pas combien de pages fait « La Tour Sombre« , mais il l’a écouté. Il ne l’a pas lu, il l’a écouté en livre audio. Chacun des mots. 

Stephen King : Il a lu chacun des mots. Parce que c’est la même chose. C’est juste comme deux versions différentes d’une même chose, mais c’est essentiellement la même histoire. Et tu le sais parce que tu y a récemment été convertit, mais il faut apprendre à le faire. Il faut apprendre à y mettre son esprit, de la même manière qu’il faut… je me rappelle avoir récupéré un Kindle et avoir dû apprendre à nouveau à lire, sur un écran, plutôt qu’avec des pages. Et tu sais, je ne peux jamais lire un livre sur un Kindle ou écouter un livre audio sans avoir le livre papier quelque part pour y jeter un oeil, je veux avoir les deux. Mais j’aime cette expérience et j’aime l’idée, surtout pendant un long voyage, il n’y a rien d’équivalent à un livre audio pour te transporter (ailleurs, ndlr).

 

Richard Chizmar : Oui, j’ai commencé à les écouter quand je tonds la pelouse maintenant avec de gros écouteurs, et un jour je foncerai dans le bassin d’eau en écoutant une bonne histoire. Et je l’ai déjà fait en écoutant de la musique. Donc les livres sont moins dangereux pour moi.
La dernière chose que je veux évoquer avec toi maintenant, est un mélange d’une question de lecteurs, que j’ai en quelque sorte triché et transformé. On a tous les deux joué dans le bac à sable de la fiction sombre depuis quelques temps. Et dans quelques uns de nos emails et sms, je nous réfèrent comme des dinosaures du genre, ce qui nous fait tous les deux rires et penser qu’on est chanceux d’être là, mais qu’est-ce qui, selon toi, nous ramène à ce genre de fiction après tellement d’années? Tant en temps que lecteurs et qu’écrivains?

Stephen King : Pour moi, c’est une manière de sortir de la vie quotidienne. J’aime l’idée, par exemple, quand Richard Ferris donne à Gwendy la boite à boutons et lui dit ce qu’elle fait, mon esprit dit : « C’est génial, je suis sortit de la cage de la vie quotidienne dans laquelle des choses arrivent ». Donc j’aime l’envol de l’imagination, mais j’aime aussi me demander ce que je ferai dans cette situation. Mettons-nous dans une situation dans laquelle quelque chose de véritablement inhabituel arrive et demandons-nous ce que cela engendre sur le comportement humain. Et on parle du véritable objectif de la littérature de fiction. Tu as écris un livre intitulé « Chasing the boogeyman » (prévu en 2022 chez Le Livre de Poche, ndlr) qui se déroule dans cette banlieue et il traite d’une soudaine apparition de violence, meurtre, d’étrangetés et de possibles tueurs en séries, il y a des éléments surnaturels dedans, et tu mets cela dans le milieu d’une banlieue américaine. Et tu vois ce que les gens en font. Et je dois croire que c’est ce qui t’y a amené, cette idée de ce que c’est, ce que cela veut dire et ce que cela fait aux gens quand quelque chose d’horrible arrive, parce que l’on fait tous face à d’horribles choses dans nos vies.

 

Livre ChasingtheboogeymanLa version française est prévue en 2022 chez Le Livre de Poche

 

 

Richard Chizmar : Et tu as mis le doigt dessus, il y a un énorme aspect de « ce que je ferais » dans ce livre, mais aussi j’entends tout le temps cela de la part des lecteurs de Gwendy, à cause de cette boite à boutons. Parce qu’ils ont suivi l’ensemble de sa vie dans ces livres et ils sont en mesure de se mettre à sa place, quelque soit leur âge, leur position dans la vie, ils peuvent se mettre à sa place et je trouve que personnellement c’est pourquoi j’ai toujours aimé Gwendy, parce qu’elle est tellement humaine, elle a ses défauts, mais elle a un coeur pur en elle, et c’est ce que nous aspirons tous à être.

Stephen King : C’est pourquoi (Richard) Ferris lui donne la boite à boutons pour commencer. Parce qu’il ressent qu’elle peut résister à la tentation d’appuyer sur ces boutons. Et ensuite il faut se demander. « Est-ce que je pourrais faire cela? » « Est-ce que je résisterai à la tentation d’appuyer sur les boutons? »

 

Richard Chizmar : Oui, ce bouton rouge me pertuberai, je sais cela.

Stephen King : Il me faudrait ces chocolats qu’on obtient en appuyant sur ce levier sur le coté, et ça clarifie ton esprit. Mais en tant qu’ancien addict et alcoolique, ça me conviendrai.

 

Richard Chizmar : Ecoutes, merci, je crois qu’on arrive à bout de temps, mais ça a été un plaisir

Stephen King : C’est toujours un plaisir

 

Richard Chizmar : J’apprécie que tu sois ici, et c’est génial d’échanger avec toi.

Stephen King : Merci Rich

 

Richard Chizmar : Merci d’avoir passé du temps avec moi

Stephen King : Avec plaisir

 

 

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« Gwendy’s Final Task » est le troisième volume de la saga composée de :
– Gwendy et la boite à boutons : écrit par Stephen King et Richard Chizmar
– La plume magique de Gwendy : écrit par Richard Chizmar, édité & préfacé par Stephen King
Gwendy’s Final Task (littéralement : La tâche finale de Gwendy) : écrit par Stephen King et Richard Chizmar

 

La version française de « Gwendy’s Final Task » est prévue pour le premier semestre 2023, chez Le Livre de Poche  

 

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