A l’occasion de la sortie du nouveau film « Firestarter », le romancier Stephen King revient sur les chaudes origines de son roman « Charlie » et de l’adaptation avec Drew Barrymore.
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A l’occasion de la sortie du nouveau film « Firestarter », le romancier Stephen King répond à Anthony Breznican, journaliste de Vanity Fair et revient sur les chaudes origines de son roman « Charlie » et de l’adaptation avec Drew Barrymore.
> L’interview d’origine est disponible ici
Ce qui suit n’est pas à proprement parler une traduction complète de l’interview, mais plutôt une synthèse de la discussion durant laquelle Stephen King s’est dit plus intéressé par les remixes des adaptations que leur fidélité. « Je suis toujours curieux de ce que font les gens avec l’histoire d’origine que je leur ai donné. »
Sur les origines du roman « Firestarter », sortit il y a 42 ans :
Stephen King répond penser alors au LSD, drogue qu’il a beaucoup utilisé à l’université. Il s’est alors demandé ce qu’il se passerait si une drogue hallucinogène était testée et que cela résultait en des réactions psychologiques et surnaturelles chez certains personnes. Et que ces personnes avaient un enfant. Il voulait alors spécifiquement avoir un enfant comme personnage principal.
C’était donc l’idée de base associée au fait que durant l’écriture de ce roman il n’avait alors aucune confiance au gouvernement. Puisque les gens parlaient encore de la guerre du Vietnam (1955-1975). Stephen King s’est alors fait la remarque qu’ils voulaient récupérer les enfants et les utiliser.
Il n’est pas impossible que Stephen King ait à l’époque lu des articles de journaux sur des expérimentations de la CIA sur des étudiants en leur donnant des LSD et l’impact de ceci sur des projets de tentatives de télékinésie.
Le roman « Charlie » est dédié à sa fille Naomi :
Le journaliste fait référence à une précédente interview de l’auteur dans laquelle Stephen King avait déclaré qu’avoir des enfants permet de les étudier comme des fourmis.
L’auteur répond que c’est une manière un peu dure de le décrire ainsi mais qu’il y a une part de vérité. Puisque cela permet d’étudier leurs comportements et leur réactions émotionnelles. En l’occurrence, il évoque que Naomi était souvent très colérique parce qu’elle n’avait pas un bon contrôle de ses émotions. Il s’est alors fait la remarque que ce genre pouvoir, entre les mains de mauvaises personnes pourrait être…
Sur l’écriture de « Charlie » :
Interrogé par le journaliste si le roman était difficile à écrire, Stephen King répond que non : il était amusant à écrire!
Parce qu’il s’agit principalement d’une course poursuite et qu’il ne savait pas vers quoi l’intrigue allait porter. Il savait qu’ils allaient être attrapés mais ne savait pas ce qui allait se passer au-delà de cette idée. Il admet qu’à cette époque de sa carrière, il écrivait moins pour son audience potentielle que pour se faire plaisir. Son écriture permettait déjà de payer les factures, était confiant de pouvoir en vivre car avait déjà fait un peu d’argent.
Sur les similarités avec « Carrie » :
Le journaliste lui demande si aussitôt dans sa carrière il n’avait pas peur qu’un autre roman sur une petite fille pouvant démarrer des feux n’allait pas être comparé à « Carrie » qui traite d’une adolescente avec des pouvoirs similaires.
Stephen King répond que oui, les deux choses sont similairess. Mais pour lui, elles sont liées d’une manière logique, et non pas comme un auto-plaggiat. Il déclare que Charlie est une superhéro, tandis que, d’une certaine manière, Carrie est un anti-héro. Elle est très triste. La différence étant la famille de cette dernière : Carrie n’a pas de père tandis que sa mère est folle. A l’inverse, dans « Charlie », Vicky & Andy, les parents de la fille sont très proches et l’élèvent comme ils peuvent. Les histoires sont donc très différentes.
King déclare aimer que dans le nouveau film est très orienté sur la famille, ils semblent être une vraie famille… mais avec un extincteur accroché au mur.
Au sujet du film « Charlie » avec Drew Barrymore :
Si Stephen King avait un avis mitigé au début, il l’apprécie davantage maintenant. King préfère Zac Efron en père (par rapport à David Keith dans le film de 1984) parce qu’il semble bien plus intelligent et ment moins à Charlie.
Sur la création du film de 1984 :
Stephen King se rappelle uniquement que le chèque n’était pas sans provision, qu’il avait été payé! Il a pu obtenir un peu d’argent parce que ce livre n’avait pas été publié par Doubleday (son premier éditeur), dont l’agent prenait la moitié de la somme.
Le film avait été produit par Dino De Laurentiis, qui avait aussi produit « Cat’s Eye« , « Dead Zone » et « Maximum Overdrive« .
King déclare que Dino aimait tout. Il voulait tout adapter.
Le producteur avait mis tous les moyens dans le film « Charlie » de 1984 (qu’il a découvert lors d’une avant-première à Bangor), mais le résultat n’a pas été aussi bon qu’escompté.
Au sujet de Drew Barrymore :
Stephen King a une photo de Drew de l’époque avec le message « Stephen, je vous aime précieusement » qui est accrochée dans son bureau. Il apprécie beaucoup Drew, avec qui il est resté un peu en contact avec elle au fil des années.
Il a même participé à une interview avec elle l’année dernière (découvrez notre retranscription et traduction)
Sur son appréciation du film « Charlie » (1984) :
Stephen King était jeune avec ce film et avoue ne l’avoir jamais revu sa sortie. A l’inverse, il a déjà vu trois fois cette nouvelle adaptation.
Sur sa participation au nouveau film :
Stephen King a lu le scénario et s’est dit qu’ils ont concentré l’histoire et en ont fait une histoire de famille. Il aime cela. Ils ont gardé le coeur principal de l’histoire et ont pris un amérindien pour le role de John Rainbird. Personnage qui a changé et évolué dans cette version.
Si Stephen King semble avoir échangé avec John Lee Hancock, réalisateur du film « Mr Harrigan Phone » (prévu un peu plus tard dans l’année sur Netflix, date de sortie encore inconnue pour le moment) et c’est pareil avec Gary Dauberman le réalisateur du film « Salem’s Lot » (septembre dans les cinémas, y compris en France), sa philosophie est de ne pas les embêter. Il a néanmoins vu un premier montage et demander ce qu’il en pensait.
Est-ce que Stephen King envisage de réécrire sur Charlie Mc Gee?
Le romancier avait l’habitude de dire qu’il pensait que Charlie et Danny Torrance tomberaient amoureux. « Imaginez les enfants! »
Stephen King n’écrira pas à nouveau sur Charlie. Ce qui se rapproche le plus d’une suite serait « L’institut« , qui évoque des enfants avec des pouvoir surnaturaux qui sont emprisonnés par le gouvernement.
Sur l’histoire du nouveau film :
Stephen King déclare que le réalisateur a conçu le film comme le premier d’une trilogie sur Charlie, et qu’il aimerait la voir.
Le journaliste (et Stephen King) pensent que « Charlie » est une bonne entrée aux jeunes lecteurs pour ses livres.
>>>> Voir notre dossier pour découvrir Stephen King
Stephen King déclare que « Charlie« , « Carrie » et « Fairy Tale » (qui sort en septembre) sont presque des romans de jeunes adultes. Ils traitent, du moins, d’enfants mis dans des situations difficiles.
« Fairy Tale » est une aventure d’asdolescent avec beaucoup de gros mots et un peu de sexe parsemé dedans parce que c’est la vrai vie des jeunes et que c’est la réalité des personnes qui émeut les jeunes lecteurs.
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