Talisman 3, La Tour Sombre, nouveau roman intitulé « Always Holly »… Stephen King évoque ses projets au podcast « Talking Scared »

Jeremy -
21/07/2024

Neil du podcast « Talking Scared » a récemment discuté avec Stephen King au sujet de son recueil « You Like It Darker »… une discussion d’une heure dans laquelle le romancier américain a discuté de ses projets en cours ou en réflexion, et bien entendu discuté d’autres choses autour de son oeuvre.

On vous a réalisé, ci-dessous, une synthèse de leur discussion : au programme une discussion très riche et intéressante que l’on vous a retranscrit et traduit !

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Ce qui suit n’est pas une retranscription et traduction exhaustive de la discussion, mais plutôt une sorte de synthèse.

Si vous voulez écouter l’intégralité du podcast, on vous invite à le faire directement via le numéro dédié du podcast « Talkig Scared », disponible ici.

Dans les grandes lignes :
– The Music Room : Stephen King avait oublié cette nouvelle, qui sera finalement intégrée à la version poche de « You Like It Darker »
– Always Holly : Stephen King travaille, depuis février 2023 sur un roman intitulé « Always Holly » dans lequel on retrouve Holly Gibney devenue agent de sécurité pour une personne politique. Il s’agit probablement du nouveau titre de « We Think Not » qu’il avait évoqué il y a près d’un an
– The Talisman 3 : Stephen King n’a pas encore commencé à se pencher sur l’écriture de ce roman. Il doit d’ailleurs d’abord relire « Territoires », le deuxième roman
– La Tour Sombre : Stephen King déclare que l’histoire de Roland, et l’histoire principale de L’entre-Deux-Mondes qu’il devait raconter, est finie. Il semble peu probable qu’on obtienne un nouveau livre officiellement de la saga… mais sait-on jamais?

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Concernant le recueil « You Like It Darker » :

Stephen King pense qu’il s’agit du meilleur de ses recueil parce qu’il n’est pas de ces personnes qui se reposent et se relachent, qu’il continue à mettre le pied au plancher. Il avait oublié la nouvelle « The Music Room » (sinon il l’aurait inclut au recueil) mais elle sera ajoutée plus tard dans la version poche.

Pour ce recueil, il voulait que les lecteurs se disent que King est toujours là et fonce toujours à fond.

Neil, l’hôte du podcast déclare apprécier ce recueil car les nouvelles résonnent beaucoup à l’ « ancien » King, multipliant les références à ses autres histoires (Derry, Castle Rock, Duma Key, Harlow, Gate Falls…). Il demande si c’est un moyen de leur dire au revoir.

King répond avec la nouvelle « Two talented bastids » que c’est parce que sont des lieux familiers, que les lecteurs aiment les retrouver, et que lui aussi. Et qu’il se demande souvent ce qui est arrivé à Duma Key et se dit qu’il est possible que ce lieu soit révisité plus tard. Mais il n’aime pas écrire des suites juste pour le principe d’écrire des suites parce qu’une histoire avait été un succès.

Il mentionne alors le film « The Strangers » et la préquelle qui vient de sortir car s’attendent à un succès financiers, « mais ceux qui font quelque chose pour de l’argent, n’en font souvent pas ».

Il écrit donc sur des lieux comme Duma Key, Harlow et Gate Falls parce que ce sont des lieux qu’il connait et aime retrouver.

Au sujet de la nouvelle « Rattlesnakes » (lit.: « Serpents à sonnette ») et l’origine des histoires :

Neil souhaite parler de cette nouvelle, qui est une « suite » de « Cujo », bien qu’il préfèrerai utiliser le terme de « continuation » plutôt que de suite. Il sait que Stephen King n’aime pas qu’on lui demande les origines des histoires, mais lui demande sa genèse, si c’était une suite.

Stephen King déclare qu’il ne l’a jamais envisagé comme une suite à « Cujo« . Mais un jour il se baladait en Floride et a vu deux figures en plastiques, deux garçons verts avec des casquettes sur le bord de la route, des jumeaux et tout d’un coup leur histoire lui est apparu en tête.

Il s’est dit que ce sont des fantômes, les jumeaux d’une femme qui les as perdu depuis longtemps mais qui les garde toujours dans une poussette. Il s’est alors dit que ce serait une histoire sympas de fantômes, mais qu’il avait besoin d’un personnage qui verrait ces fantômes. Et il s’est dit que ce serait peut-être Vic Trenton de « Cujo », et qu’il y aurait son petit garçon et tout s’est en quelque sorte mis en place. « J’aime quand ça se passe comme ça ».

Il évoque alors que c’est un peu comme l’idée des fantômes dans l’histoire « Le tour d’écrou » (Henry James en 1898), puis continue sur une partie de l’histoire qui lui a donné des frissons quand il y a pensé.

Si Stephen King a maintes fois exprimé au fil des années son agacement sur la question de l’origine de ses histoires, Neil signale qu’il (King) n’en semble pas moins fasciné par le sujet. Il lui demande s’il cherche toujours la question de l’origine des histoires.

Stephen King répond qu’il peut dire concernant « Rattlesnakes » qu’il marchait, a vu ces garçons et a eu la vision de ces enfants et que l’histoire lui est apparu. Mais il ne sait pas comment c’est arrivé. De plus, souvent, au fil du temps, l’origine des histoires s’efface et s’il ne l’écrit pas immédiatement au réveil, quelques heures plus tard il peut l’avoir complètement oublié.

Avec « Two talented bastids », King voulait écrire au sujet de deux frères qui rencontrent un autre monde, ils se baladent et voient des formes bouger dans les nuages. Il voulait écrire une histoire contenant cela, un peu comme un film des années 50, et tout est partit de là. (Stephen King en dit plus sur l’histoire, mais on vous épargne les détails pour éviter de vous spoiler… mais disons uniquement que l’histoire fini par aborder la question du processus créatif inné chez certaines personnes, que tout le monde n’a pas forcément le talent qu’ils désirent).

Stephen King écrit souvent autour des écrivains car c’est ce qu’il connait. Lorsqu’il a écrit « Histoire de Lisey« , Tabitha, sa femme, lui a signalé que le roman est très personnel, très proche de sa vie et lui a suggéré de transformer l’écrivain Scott en une autre typologie de personnes créative, comme un chanteur/ une chanteuse.

Il ne voulait pas réécrire tout le livre pour cela, mais il aurait pu. Car s’il est moins familier avec la musique, « la musique est ma petite-amie ». (On rappelle qu’il a participé à un groupe de musique, les Rock Bottom Remainders)

Mais au final, Stephen King ne veut pas nécessairement savoir la réponse de l’origine de sa créativité, de ses histoires. « Car parfois plus on en sait, moins on en sait »

Est-ce qu’il a de la pression en étant Stephen King : est-ce qu’il y pense? Est-ce un poids, un fardeau?

Stephen King pense à l’écriture. Il considère que ce ne serait pas sain de penser qu’il est « en haut de la pyramide » des auteurs.

Il mentionne qu’il y a beaucoup d’autres auteurs qui sont apparus et probablement bien meilleur que lui, mais qui n’ont pas eu son succès. « Tant que j’aurai les pieds sur terre, si je peux continue à répondre au livreur de colis, à sortir la poubelle quand elle est pleine, ou remplir le lave-vaisselle bien que ma femme déteste quand je le fais car je le fais horriblement mal… cela le garde ancré dans la réalité. D’une certaine manière, quand je vais faire les courses, les gens sont plus contents de voir Molly (aka la chose du mal) que moi, parce qu’ils adorent mon chien. Et ça me va. Le truc c’est que ça ne sert à rien d’être arrogant et sûr de soi, car si tu le fais, quelqu’un va finir par te dégonfler (métaphore). »

Il se reconnait très chanceux et se demande parfois pourquoi lui.

Concernant la ville de Bangor et l’appréciation de l’auteur dans la ville

Neil ne lui avait pas dit la dernière fois, car il ne voulait pas paraitre comme Annie Wilkes, mais il s’est rendu devant sa maison de Bangor et raconte s’être rendu dans la ville, en faisant du couchsurfing gratuitement. Son hôte lui a demandé pourquoi il venait à Bangor et il s’est avéré que la femme, Susan, est la voisine qui habite juste en face de chez lui : sa fenêtre donnant sur son portail. Et elle lui a dit qu’elle voit parfois King lire dans la rue.

Selon Neil, tout le monde semble bienveillant envers Stephen King.

Le romancier dit qu’à Bangor semble être ouvert et accepter les gens. Il évoque que lorsqu’il rencontrait des gens lors d’événements publics, certains fans tremblaient de le rencontrer, mais que cela n’arrive jamais à Bangor parce qu’ils sont habitués à le voir.

Et concernant la lecture dans la rue, il admet que c’est vrai car il y a beaucoup de trottoirs et que c’est plutôt sans dangers et en sécurité de le faire.

Les autres formats de lecture

Stephen King ayant demandé si Neil lit parfois en marchant, celui-ci lui répond qu’il se focalise sur son chien et que s’il arrivait à écouter des livres audios durant son heure de promenade quotidienne cela lui faciliterai la vie. Mais qu’il n’y arrive pas

King répond que l’écoute de livres audios doit se travailler et s’apprendre. Et qu’il lit de plus en plus sur Kindle et iPad parce qu’avec son âge certains livres papier sont difficilement lisibles vu la taille de la police.

Le romancier évoque que les livres audios reviennent à l’idée de la tradition de la narration orale des histoires. Il mentionne que « A Head Full of Ghosts » (de Paul Tremblay) est un livre formidable mais plus puissant encore en version audio.

> Découvrez notre dossier sur les livres audios de Stephen King en français

Sur le sujet de la longueur de ses histoires (nouvelles)

Neil interroge Stephen King sur sa capacité à se contrôler pour l’écriture de nouvelles (de manière à ne pas développer au point de devenir des romans). Stephen King répond avoir de la chance.

Dans son recueil, King avoue que « Danny Coughlin’s Bad Dream » est son histoire préférée. Parce qu’il s’est réveillé un jour en se disant « et si un gars avait un rêve psychique et trouvait un corps? Tout le monde penserait que c’est lui qui l’a fait ».

Il a donc tenu à l’écrire immédiatement et elle s’est un peu plus développée mais pas au point d’être trop gonflée. Mais au fur et à mesure il savait que l’histoire allait être « trop courte pour être longue, mais trop longue pour être courte ».

Quand un éditeur est venu le voir en disant qu’il avait de la place dans une anthologie pour un texte entre 40 000 et 60 000 mots, il savait qu’il ne pourrait jamais écrire la nouvelle pour cela car cela aurait été trop court, comme essayer d’entasser quelque chose dans une valise, donc il l’a laissé se développer naturellement et elle est aussi longue qu’elle devait l’être. Il savait qu’un jour ou l’autre il publiera un recueil de nouvelles et qu’elle pourrait y être intégrée.

Mais s’il se donne de la marge il ne doit pas se donner assez pour pouvoir se pendre et se foirer. A chaque fois qu’il finit un livre il s’interroge s’il ne s’est pas foiré avec le livre en question.

Stephen King évoque travailler sur un livre depuis février 2023, qui s’appelle « Always Holly » (on ne sait pas s’il s’agit du même livre qu’il présentait sous le titre « We think not » il y a un an, mais c’est fort probable) et un de ses cauchemars est que l’éditeur l’appelle pour lui dire que le manuscrit qu’il lui a envoyé ne fais que répéter des mots incompréhensibles pendant 500 pages… ou encore « All work and no play makes Jack a dull boy » pendant 500 pages.

(Fausse couverture par Francois Vaillancourt)

Concernant le prochain roman « Always Holly »

Tout d’abord, il faut savoir que King ne s’est pas dit qu’il DEVAIT écrire un autre roman avec Holly. Il ne peut pas se dire qu’il doit écrire un roman constamment avec le même personnage. Mais de temps en temps il se demandait ce qu’Holly faisait dorénavant.

Il a d’abord pensé à un élément qui n’est pas dans le livre : le chien de Lady Gaga qui s’est fait kidnappé, ce qui aurai pu être une affaire pour Holly, mais non. Puis il s’est dit qu’Holly pouvait être devenue une garde du corps pour une personne politique clivante, que c’était une bonne idée, et qu’il n’avait qu’à ajouter un harceleur et mélanger le tout.

C’est une partie du livre, donc pas tout le livre.

(On peut se demander, si, au lendemain de la récente tentative d’assassinat de Trump, si King qui méprise l’ancien président, ne va pas puiser dans cet événément ou autre contraire – éditer / adapter cela pour « Always Holly »).

Sur l’écriture du roman « Talisman 3 » et d’une éventuelle reprise de « La Tour Sombre »

Neil se doit de demander ce qu’il en est de l’écriture du « Talisman 3 » que King avait évoqué, et rebondit sur un de ses tweets dans lequel il disait que « Ka is a wheel » et demande donc s’il reviendra à « La Tour Sombre« .

Stephen King dit que l’histoire de Roland, et l’histoire principale de L’entre-Deux-Mondes qu’il devait raconter, est finie. Il est très content des livres et de ce qu’ils sont devenus. « Quelque chose a parlé à travers moi quand j’ai écris ces livres, surtout ‘Magie et cristal’ qui est mon préféré »

Il continue en disant qu’il a fini de relire « Le Talisman » en faisant les notes qu’il devait faire et maintenant il doit relire « Territoires » car il y a une sorte de cliffhanger il dit se rappeler à la fin du livre. Et peut-être que quelque chose en suivra, ou peut-être pas. Il ne sait jamais.

(Donc s’il veut véritablement écrire un troisième roman du « Talisman » comme il l’avait dit il y a quelques mois, ce n’est clairement pas près d’arriver pour le moment… probablement au minimum 2-3 ans, aux USA… si jamais cela se fait).

Stephen King dit que ce serait bien qu’il écrive un troisième livre, de par un élément de la fin du deuxième. D’autant que Peter Straub lui avait envoyé une lettre et qu’il a retrouvé des notes à ce sujet dans tous les cartons de papiers qu’il a gardé.

Il déclare, ce que l’on sait déjà, que Peter Straub voulait faire quelque chose autour du tueur réel Charles Starkweather des années 50. King était lui-même obsédé par ce tueur, ayant un carnet de coupures de journal à l’époque.

La conversation continue sur le roman « 22/11/63« , dont Stephen King adore la mini-série mais il ne sait plus du tout ce qui l’a poussé à écrire ce roman, il aime l’histoire mais a l’impression que cela appartient à un autre auteur. S’il a écrit sur les années 50 c’est parce qu’il a grandit dedans, mais il a du faire énormément de recherches pour ce livre. C’était difficile pour lui, car il aime juste imaginer les choses.

King déclare que même les romans avec Holly sont difficiles à écrire car nécessitent beaucoup de préparations, alors qu’il est un auteur très situationnel : il se base sur des situations, comme par exemple en se promenant et voyant des toilettes de chantier se demande comment une personne en sortirait s’il elle était bloquée dedans. « C’est facile à écrire si tu peux en visualiser tous les détails, ce que j’ai fais avec cette histoire c’est devenu « Un très petit coin » (dans « Juste avant le crépuscule »).

Neil lui demande pourquoi il écrit les livres sur Holly s’il trouve cela difficile : « Parce que j’aime Holly et que je comprends la personne et qu’elle était née pour être une détective, donc je dois lui donner de la matière. Donc je le fais si je le dois. Mais je dois TRAVAILLER et je n’aime pas travailler dur »

Sur la structure narrative et complexité des histoires

Neil lui demande si, avec la complexe structure narrative de ce roman, s’il pense qu’il aurait pu l’écrire quand il l’était plus jeune.

Stephen King cite un auteur qui disait que « l’histoire est maitre », car il laisse l’histoire se développer à son propre rythme. Quant à sa capacité à l’écrire lorsqu’il était plus jeune, il répond « absolument pas ».

Il cite l’exemple du « Fléau » qui, avec ses 900 pages était trop long pour Doubleday qui lui a demandé de trancher dedans. Il a fini par couper ce qu’il pensait pouvoir délaisser car « un livre est souvent comme un chateau de cartes, il n’est pas possible d’enlever une carte sans que le chateau s’effondre, donc il faut faire attention ».

King finit en déclarant qu’il y a deux types d’auteurs : ceux qui, comme Elmore Leonard, coupent le gras pour ne garder que l’essentiel, et ceux qui développent davantage, comme lui.

Quand il écrivait pour des magazines érotiques (avant de percer avec son premier roman, « Carrie« ), comme Cavalier par exemple, il avait l’habitude de se dire qu’il devait réduire les histoires qu’il écrivait de 5000 mots pour les rendre sous 4000 pour les rendre plus digestes. Et être publiées.

Concernant le roman « Roadmaster » (From a Buick 8, en anglais)

« From a Buick 8 » est un des romans préférés de Neil, qu’il considère comme n’étant pas assez apprécié. Neil lui demande son avis sur ce livre.

Stephen King répond qu’il doit le relire. De temps en temps il prend un de ses livres pour le relire et y percevoir ce qui marche ou ne marche pas.

Il se rappelle que ce roman nécessitait beaucoup de recherches et qu’il avait été écrit sous l’influence d’antidouleurs car ayant été écrits après son accident, mais King s’est rendu dans une bourgade de Pennsylvanie et a passé du temps avec un sherif du coin. Il voulait écrire autour d’un mystère.

Un peu comme avec « Colorado Kid » (écrit plus tard), avec l’idée que parfois il n’y a pas de réponse, que les mystères se suffisent.

Si Neil évoque ce roman c’est parce que sa nouvelle préférée de « You Like It Darker » (la nouvelle « The Answer Man ») lui rappelle « From a Buick 8« . Un peu comme « Le raccourci de Mme Todd » (dans « Brume« ).

King évoque à son tour « Do the dead sing? » (le premier titre américain d’une nouvelle par la suite publiée comme étant « The Reach », soit « Le Chenal » dans « Brume« ).

Concernant la nouvelle « The Answer Man », King mentionne une sorte de sentiment classique et fantastique du chiffre 3 : « Il y a 3 voeux, 3 chances de faire la bonne chose, ou 3 fantomes dans ‘Un chant de Noel’ de Dickens, un chiffre magique et mystique. Il s’est alors dit qu’il pouvait faire des choses autour de l’idée d’un homme qui apparait 3 fois dans la vie d’un personnage : quand il est jeune, a un âge moyen et est plus âgé. »

King avait débuté l’écriture à l’époque de son roman « Salem« , et c’est un de ses petits enfants qui lui a montré cette histoire après l’avoir pioché dans ses vieux écrits, et celle-ci a suscité un intérêt chez Stephen King qui s’est demandé s’il voulait savoir le futur, si une personne pouvait lui dire la date de sa mort.

Recommandations de livres

Pour conclure la discussion, Neil demande des recommandations de livres à Stephen King.

Ce dernier lui suggère :

– « Horror Movie » de Paul Tremblay (2024)

– « Fever House » de Keith Rosson (2023) qu’il a adoré : une formidable combinaison d’une histoire surnaturelle mélangée avec des éléments de CIA / opérations secrètes. Des éléments surnaturels ancrés dans la réalité, dans laquelle on s’investit véritablement dans les personnages… et ça vire dans le chaos.

Neil, à son tour, lui recommande 3 livres :

– Nestlings, par Nat Cassidy (2023) : cet auteur a contribué une histoire à l’anthologie « The end of the world as we know it », à venir s’inscrivant dans l’univers du « Fléau »

– Come With Me, par Ronald Malfi (2021) : qui a aussi contribué à « The end of the world as we know it »

– American Rapture, par C.J. Leede (2024)

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