La semaine dernière, l’équipe du podcast « The Losers Club » a partagé un numéro spécial puisqu’ils ont eu l’opportunité de discuter avec Stephen King pour leur podcast!
On vous a réalisé, ci-dessous, une synthèse de leur discussion : au programme une discussion très riche et intéressante que l’on vous a retranscrit et traduit !
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Ce qui suit n’est pas une retranscription et traduction exhaustive de la discussion, mais plutôt une sorte de synthèse.
Si vous voulez écouter l’intégralité du podcast, on vous invite à le faire directement via le numéro dédié du Losers Club, disponible ici.
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Dans les grandes lignes, les sujets principaux qui ressortent sont :
– La découverte par Stephen King du podcast et le ressentit à écouter des personnes décortiquer ses histoires
– Le roman « Fairy Tale » qui sort en septembre
– La possibilité d’un troisième roman « Le Talisman » : il ne sait pas
– Le projet de série « Le Talisman » pour Netflix
– Les adaptations de Stephen King
– La possibilité que Stephen King réécrive un jour sur Grippe-sou (ça ne l’intéresse pas, désolé)
– Rob Reiner et ses adaptations de Stephen King
– Les livres les moins populaires de Stephen King
– L’aspect scatalogique de l’horreur, les aspects transgressifs de l’horreur et l’horreur moderne
– Le sujet des monstres comme métaphore
– L’adoucissement de l’horreur chez King
– Les romans « Revival » (déjà sortit) et « Holly » (à venir)
– L’aspect humain de l’horreur
– La mauvaise perception des fictions de genre
– La possibilité pour un auteur d’arrêter d’écrire
– Si King a écrit quelque chose de méconnu ou pas associé à son nom
– Adulte, comment on fait pour garder des amis quand on grandit
– Les corgis : quand King est devenu fan ; comment Molly se comporte et l’origine de la figurine Funko avec Molly
– Les caméos préférés de Stephen King
– Comment est-ce que Stephen King se repose
La découverte par Stephen King du podcast
La première question des Losers tourne sur l’appréciation de Stephen King du podcast, et s’il s’est déjà dit, en les écoutant qu’ils ne sont que des idiots, et un peu fou.
Il répond que son préféré était celui avec John Darnielle parce qu’il parlait super vite, racontait plein de choses et semblait être superactif.
Stephen King a aussi beaucoup apprécié leurs podcasts sur le livre « Ecriture, mémoires d’un métier » (le podcast en question) parce qu’ils en dévoilaient un peu sur eux-même, que c’était un épisode plus personnel, parce que c’est l’objectif de ce livre, faire réfléchir sur ce que les lecteurs écrivent.
Est-ce qu’il y a quelque chose d’intéressant ou de divertissant à écouter d’autres personnes analyser et décortiquer ses vieilles histoires?
Stephen King répond qu’il avait dit dans leur épisode avec le Kingcast que c’est un peu comme se rendre à ses propres funérailles. On entend des choses positives mais aussi parfois des choses pas aussi positives, et c’est bien.
Il apprécie écouter leurs podcasts et les as découvert il y a environ 6 ans.
Au sujet du roman « Fairy Tale » qui sort en septembre :
Enfant, King appréciait les histoires de Robert E. Howard et Edgar Rice Burroughs. Il parle d’une histoire d’une de ces auteurs qui précise dès l’ouverture « Lis 5 de mes pages, et le monde extérieur sera oublié. »
Pour lui, cela représente bien la fiction et souhaite que ses lecteurs oublient le reste du monde, s’immergent complètement dans l’histoire et se fasse transporter dans un autre monde.
Il apprécie donc ces histoires et Conan le Barbare (de Robert E. Howard justement) et les personnages des livres de Edgar Rice Burroughs qui trouvent des villes désertes et des monstres, et il s’est dit que c’est en quelque sorte comme les contes de fée et a voulu combiner les deux choses.
Stephen King dévoile que le roman contient des illustrations, dont la moitié a été réalisée par Gabriel Rodriguez (illustrateur des BDs « Locke and Key » de son fils Joe Hill).
Il continue en parlant des livres comme John Carter de Mars (personnage de Edgar Rice Burroughs) doivent avoir des personnages musclés, tout en étant intelligent etc, et s’est dit qu’il voulait écrire un personnage de ce genre (musclé et intelligent), tout en voulant apporter une touche de réalité.
Il a donc voulu faire un personnage qui est en quelque sorte l’antihéro de Disney, et donner à l’adolescent une aventure dans un autre monde où il pourra écrire ce monde avec des monstres dans des villes désertes et y ajouter ces contes de fée. Et peut-être réussir à faire croire les lecteurs.
Stephen King a essayé d’intégrer tous les contes de fée qu’il connaissait, dont Ariel (la petite sirène de Disney)!
Est-ce qu’il y aura un jour un troisième roman « Le Talisman »?
Un des membres des Losers précise qu’en découvrant l’histoire de « Fairy Tale« , cela lui a fait pensé au « Talisman des Territoires », écrit avec Peter Straub. La question du troisième livre est donc posée : pense-t-il qu’il y aura un jour un troisième roman?
Stephen King ne sait pas : il ne dit pas si il verra le jour ou non.
Il déclare que Peter avait eu une très bonne idée pour le roman. Ils ont tous les deux été occupés, Peter a aussi rencontré des problèmes de santé et donc pour le moment c’est en pause. Mais Stephen King déclare que si le projet de série télévisée produit par les frères Duffer (Stranger Things) voyait le jour sur Netflix, cela aiderai sans doute à donner plus d’attraction pour un troisième livre.
Sur le projet de série « Le Talisman » pour Netflix :
Stephen King ne sait pas qu’elle est l’avancée du projet. Il laisse son agent gérer tout cela et se consacre à ce qu’il sait faire, lui, c’est à dire écrire.
Par contre, il regarde ce soir le film « Le téléphone de Mr Harrigan » (prévu cette année sur Netflix : ce qui veut dire que le projet est fini et on apprendra sans doute bientôt qu’il sortira peut-être fin septembre pour ses 75 ans?), pour lequel il est confiant.
Sur le sujet des adaptations
Stephen King déclare que le nouveau film « Firestarter » n’est sans doute pas ce qu’on avait tous espéré comme film, mais il trouve la jeune actrice très bonne. Et il est content qu’elle n’ait pas été dévorée par Grippe-sou. (L’actrice Ryan Kiera Armstrong se faisant attaquer par Grippe-sou dans le film « Ça – chapitre 2 »)
Comment est-ce que l’auteur réconcilie Stephen King l’homme, l’auteur avec toutes ses propriétés intellectuelles et films, etc?
Il répond que s’il est extrêmement populaire pour le moment, quand il mourrira il sera oublié alors que Grippe-sou lui survivra et ne sera pas oublié.
Mais quand il écrit, il se dit humble d’être en mesure de gagner sa vie en écrivant, sans penser à ce que les lecteurs penseront. Parce qu’il ne veut que raconter une histoire. Il écrit pendant environ 3 heures par jour, et peut vaquer à d’autres occupations le reste de la journée.
Sur le sujet de Grippe-sou
Est-ce que les personnages que Stephen King créé et qui parfois entrent dans la culture populaire, comme avec Grippe-sou, est-ce que cela change sa perception et relation envers ces personnages?
Stephen King répond qu’il n’a plus de relation avec Grippe-sou maintenant, parce qu’il n’a aucune intention de le retrouver. C’est maintenant dans les mains d’Andy et Barbara Muschietti, qui vont probablement explorer le personnages dans la série « Welcome to Derry » qui a été annoncée par HBO.
Il trouve l’idée acceptable de découvrir Grippe-sou avant sa rencontre avec le groupe des Ratés.
Stephen King est toujours curieux de voir ce que les gens et studios font avec les personnages, ce qu’ils changent et si ça marche. Il a l’impression que la plupart du temps, plus ils restent fidèles à ses histoires, plus ça semble bien se passer…
Est-ce que Stephen King est resté en contact avec Rob Reiner?
Sur le fait d’être fidèle à ses histoires, la discussion porte sur la société de production Castle Rock Entertainment, cofondée par Rob Reiner sur le succès du film « Stand By Me ». Il est donc demandé si Stephen King et Rob Reiner sont restés en contacts et si Rob l’a approché pour un troisième film inspiré de son oeuvre.
Ils ne se sont pas vus depuis le covid. Rob étant très impliqué dans la vie politique, il lui demandait s’il voulait participé à un petit film sur la politique.
Rob et William Goldman ont rencontré un grand succès avec le film « Misery », bien qu’ils aient changé des éléments, mais des éléments qui fonctionnaient de leurs manières (cf la scène du pied / et le meurtre du sherif).
Sur les livres moins populaires de Stephen King
Si certains livres de Stephen King sont très populaires, d’autres sont plus décriés par les fans, par exemple « Les Tommyknockers » ou « Dreamcatcher« . Il est demandé à Stephen King s’il y a des éléments qu’il aime sur ces livres.
Il raconte que « Dreamcatcher » a été écrit à la main dans des carnets après son accident parce qu’il ne pouvait être assis au bureau avec un ordinateur.
Stephen King aime tous ses livres, il les considère comme ses enfants. Il était complètement sous l’influence de la cocaine durant l’écriture des « Les Tommyknockers« , mais aimait l’idée de quelqu’un qui tombe sur un ovni, qu’il avait eu lorsqu’il était à l’université.
S’il y a un livre qui a été vraiment massacré par les critiques est « Bazaar ». Qu’il considère comme une comédie hilarante, une pastiche sur l’aspect capitaliste et matérialiste de la société. Il pense que les critiques l’ont descendu parce que ce n’était pas une histoire de monstre, et donc pas ce pour quoi il était connu. Stephen King se dit donc déçu de la réception du livre et considère qu’il méritait mieux.
Sur l’aspect scatologique de l’horreur, que l’on retrouve dans les livres de Stephen King
Un des membres des Losers mentionne l’aspect scatologique de l’horreur, et que l’on en retrouve dans les livres de Stephen King et s’interroge sur les raisons.
King répond ne pas avoir une phobie liée au corps, mais est intéressé par le fait que les livres et films quasiment personne ne va pas aux toilettes. Durant l’écriture de « Dreamcatcher » il s’est demandé ce qu’il se passerai si les créatures étaient ingérées et qu’il fallait les chier. Et qu’elles avaient de grosses dents et s’est dit que personne ne l’avait fait, alors qu’il allait le faire.
Pour en revenir à la question, Stephen King déclare que l’horreur est censée être transgressive et explorer des choses qui ne le sont généralement pas. Il continue en parlant de la scène du roman « Simetierre » dans laquelle (spoiler si vous ne l’avez pas lu : un père déterre et ouvre le cercueil de son fils et voit de la mousse pousser sur son visage mort). King admet qu’il avait longtemps pensé ne pas publier ce livre, mais que les circonstances ont fait qu’il devait l’être publié et que les lecteurs ont un appétit plutot vorace pour l’horreur, comme l’a démontré le succès de Clive Barker avec ses « Livres de sang » qui furent encensés par Stephen King.
Sur ce qui est maintenant transgressif dans l’horreur
Stephen King est interrogé sur ce qui est maintenant considéré comme transgressif dans l’horreur, s’il est possible d’écrire quelque chose de nouveau sans faire des hommages, honorer, recycler ou innover sur quelque chose.
Il admet qu’il y a des sujets vers lesquels il va souvent. Qu’on a tous peur d’être dissous, de tomber en morceaux.
Stephen King révèle avoir écrit une longue nouvelle intitulée « Rattlesnakes » (Crotales / Serpents à sonette), dont l’histoire implique à un moment des jumeaux de 4 ans qui tombe dans un nid de serpents à sonettes. Les serpents les tuent dans une scène horrible.
S’il en parle c’est pour dire qu’en écrivant quelque chose de ce genre, l’idée n’est jamais d’écrire en se disant avoir fait quelque chose de nouveau, mais plutot en écrivant quelque chose de naturel et d’organique à l’histoire.
King ne cherche donc pas volontairement d’être transgressif. Si on lui demande pourquoi il écrit ce genre de choses, il ne saurait pas répondre. Il a toujours gravité vers elles. Il savait que dans « Shining » la chambre 217 allait être effrayante parce ça l’effrayait.
Sur l’horreur moderne
En réponse à la question de ce qui est transgressif dans l’horreur moderne, Stephen King mentionne le film « The Innocents » (2021), un film dans lequel des enfants font le Mal, ils y vont forts et ce n’est pas de l’horreur absurde. Il y est d’ailleurs fait mention d’une scène transgressive avec un chat.
King mentionne également le film « The Strangers » (2008), un film d’invasion à domicile. Il en dit que « c’est un film fantastique d’horreur ».
Le romancier évoque ensuite la scène des ciseaux dans le film « The Dead Zone » de David Cronenberg, qui déclenche de vive réaction de la part des Losers.
La conversation se déplace ensuite vers la fin du film « The Mist », sur laquelle Stephen King est d’accord pour la qualifier comme transgressive, et que beaucoup de monde ont été horrifiées par elle.
Frank Darabont avait pendant longtemps une vision très précise de ce qu’il voulait faire avec le film, avec le moins d’effets spéciaux possibles pour en faire comme un film de drive-in. Mais il ne savait pas quoi faire par rapport à la fin de King… King l’avait laissé volontairement ouverte car ne savait pas ce qui arrivait ensuite, ce qui ne pouvait pas être le cas pour le film. Il ne se rappelle plus nécessairement si c’est lui ou Frank Darabont qui a eu l’idée de (attention spoiler : qu’ils soient tous morts sauf le personnage principal, tandis que la brume disparait).
Il a été brave et a résisté aux studios pour laisser la fin telle quelle.
Sur le sujet des monstres comme métaphore
Stephen King a du mal avec l’idée, parce que cela revient à la question de si le mal est d’origine intérieure ou extérieure.
L’origine extérieure est selon lui bien plus optimiste, considérant que ce n’est pas la personne qui l’a fait.
Dans « Désolation« , Tak est un mal extérieur. Tandis que dans « Simetierre » c’est davantage un mal intérieur, réalisé consciemment.
Stephen King s’annonce impatient de découvrir le film « Nope » de Jordan Peele, qui semble jouer sur l’idée d’un mal extérieur, mais rien n’est sur.
Sur l’adoucissement de l’horreur de Stephen King au fil des années, et une horreur devenue plus optimiste?
Il était énervé, plus jeune, quand il a écrit « Carrie« , « Marche ou crève« , « Rage » qui a été retiré du circuit de l’édition. Et vers l’époque du « Fléau« , qu’il était marrié avec des enfants, il s’est rendu compte qu’il y avait des gens bons et que parfois le bien peut l’emporter sur le mal.
Stephen King décrit « Simetierre » et « Cujo » comme étant deux livres acides, et dévoile que la nouvelle « Rattlesnakes » (Crotales / Serpents à sonettes) est en réalité une suite à « Cujo ».
Vers 2010, on a fait la connaissance d’Holly Gibney, qu’il décrit comme ce que serait devenue « Carrie » si elle avait pu grandir sans ce qu’elle a vécu, qu’elle s’était faite des amis comme Holly avec Bill Hodges. Et c’est l’idée optimiste que Stephen King a : que les gens peuvent changer pour le mieux.
Sur « Revival »
Plaisantant qu’après des livres optimistes ou moins horrifiques tels que « Mr Mercedes » est apparu « Revival » un livre coup de poing, Stephen King dit qu’il ne voulait pas que les gens pensent qu’il se soit attendri.
Le livre est un mélange du « Grand Dieu Pan » et HP Lovecraft.
Sur le roman « Holly » à venir
King dévoile que le personnage d’Holly continue d’évoluer, et de plutôt bonne manière. Mais de manière surprenante King annonce qu’elle est aussi très mauvaise de bien des manières, qu’elle fait des choses très horribles aussi dans ce livre.
En disant cela, King souris parce que « le livre est tellement sombre ».
Sur l’aspect « humain » de l’horreur
Stephen King cherche à écrire des histoires qui semblent réalistes, que les lecteurs pensent que cela puisse leur arriver.
Si la majeure partie du roman « Fairy Tale » se déroule dans un autre monde le premier tiers se passe dans le notre, en 2014, et l’adolescent est au lycée. Joue au football, a un petit boulot. Tout cela pour que le lecteur ait le sentiment de le connaitre et donc décide de le suivre quand les choses vont virer à l’étrange.
Sur la mauvaise perception des fictions de genre
La discussion porte sur la perception des fictions de genre. Stephen King raconte une anecdote de son enfance, dans laquelle un camarade de classe lui avait passé un livre montrant une femme dénudée en couverture… la professeure l’a vu et lui a pris le livre, disant qu’il ne voulait pas lire des merdes de ce genre. Et au contraire, c’est ce qu’il voulait lire… si le livre en question n’était pas terrible, d’autres l’étaient.
Pour King, beaucoup de critiques refusent de considérer les fictions de genre parce qu’ils n’ont pas de passé avec. Alors que les oeuvres devraient être étudiées sous le prisme du mérite littéraire.
Est-ce qu’il est possible pour un auteur d’arrêter d’écrire?
Stephen King ne sait pas. Il écrit trois ou quatre heures par jour. S’il ne peut pas écrire, le créneau sur lequel il écrit d’habitude (env 8h30-12h30), il ne sait pas quoi faire. Végéter devant la télévision ou regarder une série, et même lire semble inadéquat.
Quand il commence à écrire une histoire, il ne sait pas vers quoi il va. Stephen King parle de l’écriture de « La Ligne Verte » en ayant des bribes d’idées qui sont venues et se sont assemblées au fur et à mesure par son subconscient.
En laissant son subconscient travailler sur les histoires il n’a pas tellement rencontré de mur.
Est-ce qu’il a écrit quelque chose de méconnu qui n’a pas été associé à son nom?
King mentionne avoir fait la narration de l’album « Black Ribbons » de Shooter Jennings, et c’était plutot amusant. Il continue en évoquant qu’il joue de la guitarre avec les Rock Bottom Remainders et sinon il écrit et c’est à peu près tout.
Si les Rock Bottom Remainders ont fait deux sessions depuis le covid, le groupe semble se retrouver le mois prochain pour un concert (le 18 juin au festival Nantucket), mais Stephen King ne peut pas y aller parce que c’est le jour de l’anniversaire de son fils et qu’il sera donc à la maison à la place. De plus, ils n’ont pas besoin de lui. S’il s’est amélioré, il ne joue pas très bien selon ses dires.
Adulte, comment est-ce que l’on conserve un groupe d’amis, quand on grandit?
Selon King, on n’a jamais beaucoup d’amis vraiment proches, peut-être deux ou trois. Deux de ses amis sont récemment décédés. Il admet qu’en grandissant on perd des amis et des parties de soi, comme l’incapacité de courir pour monter les escaliers. Mais il a encore deux bons amis avec qui il échange autant que possible.
Stephen King dit qu’il avait de très bons amis à l’université, puis il s’est marrié et s’est concentré sur sa femme et ses enfants pour quand il n’écrivait pas. En grandissant, les enfants sont partis et il s’est fait depuis de bons amis. Mais comme il le dit dans « Stand by me« , on n’a jamais d’aussi bons amis que quand on est enfants.
Quand est-ce qu’il est devenu fan des corgis? Et quels trucs un peu amusants fait Molly?
La discussion porte sur les chiens et donc sur Molly, le corgi de Stephen King.
Aux questions de savoir quand il est devenu fan des corgis et quels trucs amusants fait Molly, King répond qu’à son centre, l’histoire de Molly est celle d’un garçon avec son chien.
Il y a environ 30-35 ans, le beau-frère de Stephen King s’est présenté avec un corgi nommé Jeremy. Qui était ridicule : énorme, mais intelligent, amoureux et social. Ils ont donc eu un corgi, nommé Bill, qui était épileptique. Par la suite ils ont pris un autre corgi, Marlowe qui a vécu toute sa vie. Si il dit que Molly peut-être très pénible et une véritable peste, elle est très aimante, intelligente, s’entend très bien avec les gens. Et les gens l’aiment.
« Ce sont de très petits chiens qui pensent être très importants »
Sur la figurine Funko de Molly
Stephen King dévoile que c’est Funko qui l’ont approché pour faire une figurine avec Molly qui est très appréciée en ligne!
« Parce qu’ils ne la connaissent pas »
Au sujet caméos préférés de Stephen King
Son caméo préféré était le personnage de Bachman, un nettoyeur dans la série « Sons of Anarchy ». Ils lui ont promis de le mettre sur une Harley et ça l’a convaincu.
S’il ne se dit pas être un acteur très talentueux, il a apprécié être le vendeur d’une boutique dans « Ça – Chapitre 2« : à la base, Andy Muschietti avait une idée intéressante pour le caméo. Il voulait son fils Joe Hill pour incarner Stephen King jeune, mais le tournage a pris plus de temps que prévu et ça ne s’est pas fait.
> Découvrez notre dossier sur les caméos de Stephen King
Comment est-ce que Stephen King repose son cerveau?
Parfois il a des idées qu’il met de coté, de manière à les laisser se reposer. Et pareil il dit qu’il est nécessaire de parfois se reposer, que sa femme pense qu’il ne se repose jamais, alors qu’il le fait.
Stephen King dit qu’il a une super idée en ce moment, mais qu’il est trop occupé en ce moment parce qu’il devait finir des révisions sur le manuscrit de « Holly ». (Ce qui implique que ce livre sortira probablement en mars 2023 en version originale)
Par contre, il considère que l’idée restera si elle est bonne : les mauvaises finissent par disparaitre tandis que les bonnes restent.
Mais Stephen King admet qu’il ne rajeunit pas et veut utiliser son temps autant que possible, il veut divertir les gens. C’est ce qui lui importe.
Sur les questions de pourquoi il fait ce qu’il fait, il n’en a pas idées. Il fait ce qu’il fait, il va complètement à l’intuition. Ce qui le rend ancrer, les pieds sur terre.
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