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Interviews

[INTERVIEW] Stephen King prépare un nouveau roman avec Holly Gibney, pendant la pandémie

Le weekend dernier, Stephen King participait (en visio-conférence) au festival écossais Bloody Scotland, durant une discussion publique avec l’auteur Linwood Barclay.

Durant cet échange, Stephen King a notamment révélé que son prochain roman est avec Holly Gibney, et se déroulera pendant la pandémie !

 

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Bloodyscotland Festival Stephenking 2021

 

 

La discussion entre Stephen King et Linwood Barclay n’étant pas disponible publiquement, car nécessitant un accès payant (environ 5 euros, si vous êtes intéressé cliquez ici avant le 30 septembre), nous ne sommes pas en mesure de vous partager de retranscription et traduction complète.

Mais nous vous proposons ci-dessous une synthèse et résumé de la discussion.

 

 

 

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Bloodyscotland Stephenking Linwood Barclay 01

 

 

Stephen King porte le maillot d’un club de football écossais, qu’il avait mentionné dans son livre « Si ça saigne », et qui l’avait recontacté en lui envoyant un maillot et une écharpe aux couleurs de l’équipe.

 

 

Les lectures du moment de Stephen King et Linwood Barclay

 

Stephen King débute en montrant sa lecture du moment, qu’il avait récupéré à Londres parce que le livre lui faisait penser à un livre de Linwood Barclay. Il s’agit de « Want you gone » par Chris Brookmyre, et King le trouve « très bon ».

(Le livre est sortit en juin en français, sous le titre : « Les Ombres de la toile« , ndlr) 

Linwood Barclay, qui se présente comme n’étant pas un lecteur rapide, déclare avoir lu « Billy Summers » en deux jours car il l’a adoré. Selon lui, « Billy Summers » lui a fait penser à « 22/11/63 » dans le sens où la quête devient secondaire aux personnages que l’on rencontre en chemin.

King, quant à lui fait les louanges de « Find you first », le nouveau livre de Linwood, qu’il décrit comme un roman génial, de ceux qu’il regrette de ne pas avoir eu l’idée. Il présente l’histoire comme traitant d’un homme qui a une horrible maladie, et qui, ayant fait des dons de sperme, a engendré 9 enfants qui ont une (mal)chance d’avoir la même maladie. Mais quelqu’un tue un à un ses futurs héritiés… King s’avoue un peu jaloux de l’idée.

 

 

 

Les idées trop bonnes qu’il faut s’empresser d’écrire

 

Linwood demande à Stephen King s’il a déjà eu une idée qu’il s’est empressé d’écrire, de peur que quelqu’un écrive une histoire similaire avant lui.
King se rappelle que durant l’écriture des « Tommyknockers« , il y avait un livre de Michael Crichton qui était sortit juste avant qu’il ne finisse l’écriture de son roman et il s’est dit que cela ressemblait trop au sien. « Mais on vit dans un monde riche de monde, et les idées se superposent. Je pense que ce qui est le plus important c’est ce que l’on en fait avec, plutôt que les idées de base. »

Linwood Barclay parle de son livre « Trust your eyes » (publié en français sous le titre « Fenêtre sur Crime« , ndlr), une sorte de version moderne de « Fenêtre sur Cour » dans lequel quelqu’un semble remarquer un meurtre sur Google Maps. L’idée lui a semblé tellement évidente qu’il s’est dépeché d’écrire le livre.

Stephen King déclare ne pas savoir comment Linwood écrit ce qu’il écrit, et s’interroge sur son processus créatif et les surprises qu’il couche sur papier.
Ce dernier évoque alors son processus créatif et évoque avoir une idée, une sorte de plan de ce qu’il veut écrire. Quant aux surprises, il précise que leur impact dépend de leur positionnement dans l’histoire et avant tout de leur positionnement dans les chapitres : à la fin d’un chapitre, les surprises sont plus puissantes, plus impactantes.

S’en suit une discussion sur les différentes capacités et « expertises » des différents auteurs. King dit que les livres de Linwood ont une « texture » absente des livres d’autres auteurs, puis explique les facilités de manipulation du texte qu’ont dorénavant les auteurs à écrire sur ordinateur comparer à l’écriture manuscrite ou à l’époque sur machine à écrire.

 

 

Photo Stephen King 52

 

 

 

 

La difficulté des fins 

 

Linwood et King discutent de la série « Lost ».

King adore cette série, l’intrigue et les personnages, dont celui incarné par Terry O’Quinn. La série a obtenu une fin, qui ne l’a pas vraiment satisfait, « mais je n’ai jamais ressentit qu’ils (les créateurs / scénaristes, ndlr) avaient une idée en tête avant la dernière saison. »
Il évoque une interview réalisée pour Entertainment Weekly dans laquelle King était avec JJ Abrams, Damon Lindeloff et quand il leur a demandé comment ça se terminait ils l’ont regardé bizarrement. Il continue en déclarant être convaincu que la plupart du temps, le public n’aime pas la fin d’une longue oeuvre, livre (ou série, il évoque « Game of thrones ») car ils ne veulent pas que l’oeuvre arrive à sa fin.

Linwood continue le propos en avançant que les fins sont compliquées, parce que parfois ce qui est amusant c’est de ne pas savoir, de s’interroger et d’essayer de comprendre. Et donc parfois il n’y a pas de fin et réponse satisfaisante, parce que lorsque l’on sait, les mystères ont disparus. Ce qui perd de sa mystique.

 

 

Photo De Stephenking 25

 

 

 

Les motivations d’écrire

 

Linwood demande ce qui motive toujours Stephen King à écrire des livres qui sont ambitieux, car si c’était lui, il ne se prendrai pas la tête, car les gens achèterai ses livres quoi qu’ils soient.

King répond qu’il ne croit pas cela, car il (Linwood) respecte trop son travail et ses histoires. Il y a des auteurs qui réécrivent toujours la même chose, mais King considère que les auteurs qui se soucient à long terme des livres explorent de nouveaux territoires, des choses qu’ils n’ont pas fait auparavant. Mais aussi, il aime ce qu’il fait.

Linwood déclare qu’il démarre chaque projet avec l’envie que le nouveau livre soit le meilleur qu’il ait écrit. Même si ce n’est pas toujours le cas, pas toujours aussi bien que des livres précédents.

 

 

 

 

Le thème de la méchanceté des enfants dans les livres de Stephen King

 

Souvent dans les livres de Stephen King, les grands méchants sont les humains. Et on y retrouve souvent le terme du harcèlement, dans « Carrie« , « Christine« , « Le corps » (Différentes Saisons), le thème de la cruauté que des jeunes ont envers d’autres.
Linwood demande si King a été harcelé enfant ou quelle est la raison de l’intégration de ce thème?

King répond qu’il n’était pas harcelé, mais il était sensible à l’idée du harcèlement. Comme il était grand, les autres enfants l’appelaient « Kong » (parce qu’avec son nom de famille King, ça faisait King Kong). Il avait de grosses dents, donc il était parfois surnommé « Bucky Beaver » (un castor avec de grandes dents, ndlr) , mais en ce qui concerne un harcèlement constant, non il n’en était pas victime.

Mais il en a constaté quand il était étudiant ainsi que quand il était professeur. Il considère que les auteurs utilisent leurs expériences et sensitivité dans leurs histoires.

 

 

 

Sissy Spacek In Carrie

 

 

Est-ce qu’ils écrivent autour du coronavirus? 

 

Stephen King demande a Linwood s’il travaille sur quelque chose autour du coronavirus.

Il répond qu’il n’écrit pas une histoire directe autour du coronavirus, mais qui y fait référence. Car c’est un événement tellement majeur, d’une manière similaire à laquelle on n’écrirait pas fiction dans les années 40-50s sans faire référence à la seconde guerre mondiale.

King raconte alors l’anecdote évoquée à plusieurs reprises du fait qu’il a du reculer l’intrigue de « Billy Summers » pour éviter le covid car ayant besoin de faire partir deux protagonistes du livre en croisière.

Stephen King évoque que le roman sur lequel il travaille est une histoire avec Holly Gibney, se déroulant en 2021 avec donc le coronavirus.

 

Le prochain roman de Stephen King sera avec Holly Gibney et se déroulera en 2021, pendant la pandémie du coronavirus.

 

 

Hollygibney Stephenking

 

 

 

La Mercedes du livre « Mr Mercedes »

 

Est-ce que Mercedes t’a remercié pour le placement de la marque?

(Rires)

King répond qu’ils ne l’ont jamais fait. Et que c’était lié à une Mercedes qu’ils avaient alors, une « grosse machine ».
Linwood dit que Cadillac avaient envoyé une note de remerciements aux créateurs de la série « X-Files » (voir notre article sur l’épisode co-écrit par Stephen King) après qu’un épisode mettait en scène une de leurs voiture.

Par contre, Stephen King dévoile avoir reçu des objets promotionnels et un masque de la série « La casa de papel » après qu’il ait twitté sur la série il y a quelques temps. D’ailleurs il avait partagé une photo sur Twitter, cf ci-après.

 

 

Stephenking Casa De Papel Money Heist

 

 

 

Les points communs entre Stephen King et Linwood Barclay

 

Linwood souligne leurs points communs : ils ont tous les deux débutés leur carrière en écrivant dans des caravanes et trouvé des femmes qui ont cru en eux. Il demande également si c’est vrai que Tabitha (King) a sauvé « Carrie » de la poubelle

King répond qu’il travaillait dans une blanchisserie pour le salaire minimum et il écrivait alors pour des magazines masculins tels que Playboy, qui payaient 250-300 dollars pour une nouvelle. « Carrie » était à la base l’idée d’une nouvelle qui a grandit, mais après environ 9 pages, il s’était décidé de l’abandonner car il n’avait pas le regard d’une adolescente, et ne connaissait rien de la vie d’une adolescente. Tabitha l’a sauvé de la corbeille et proposé de l’aider.

 

Stephen King interroge Linwood sur son passé de responsable d’un champs de caravanes (sorte de responsable de campings a caravane, ndlr). En réponse il lui raconte des anecdotes assez amusantes sur cette expérience.

 

 

 

L’auteur qui a influencé Linwood Barclay

 

Après une histoire de grosse merde (littéralement), Stephen King demande à Linwood ce qu’il a lu enfant qui l’a incité à devenir auteur de romans à suspense.

Réponse courte : il a lu les romans « Les Frères Hardy« , puis ceux d’Agatha Christie et à l’âge de 15 ans les romans de la saga Lew Archer, par Ross Macdonald « et ceux-ci m’ont imprégné ». Il a depuis passé une soirée avec cet auteur, qui est son auteur préféré, quand Ross MacDonald devait avoir la cinquantaine.

Stephen King lui demande d’en dire plus sur cette rencontre.

Elle a pu avoir lieu parce qu’il voulait écrire une thèse sur le sujet du regard policier dans la littérature, avec un focus particulier sur cet auteur.
Il lui a donc écrit, lui demandant s’il y a d’autres oeuvres qu’il avait écrit qu’il lui recommandait. Il a obtenu une réponse de sa part. Linwood se sent un peu désolé d’avoir fait cela, mais il lui a écrit, quand il avait 19 ans, lui disant qu’il avait écrit un roman et lui demandait s’il pouvait lui envoyer. Macdonald a accepté.

Un peu plus tard, l’auteur lui a dit venir au Canada et lui a proposé d’avoir un diner ensemble. Linwood y a amené un de ses premiers romans pour se le faire dédicacé, sur quoi il a écrit « Pour Linwood, qui, je l’espère, un jour, me dépassera. Ross MacDonald (Kenneth Millar) ». (Kenneth Millar était son vrai nom).

Linwood évoque alors que ce moment était important car a boosté sa confidence et sa capacité d’écrire.

 

Stephen King déclare avoir découvert les romans de cet auteur dans la bibliothèque de son lycée, les avoir dévoré et s’être dit que c’était le genre de chose qu’il voulait faire. Parce qu’il lui a montré « de nouvelles manières de regarder le monde. »

Ils continuent tous les deux à parler de ses livres, puis Linwood évoque les raisons pour lesquelles il pense que Ross MacDonald l’a encouragé (notamment parce qu’il a aussi grandit au Canada).

 

Stephen King parle à son tour de ses encouragements. Il mentionne la nouvelle « The Night of the Tiger » (La nuit du tigre) qu’il a envoyé au magazine « The Magazine of fantasy & science fiction », qu’il admet avoir été inspirée de la série « Le fugitif ». Mais si sa nouvelle a été rejetée à l’époque par le magazine (qui la publiera en 1978 ; publiée en français dans le magazine « Fiction » en 1978 puis retraduite et publiée dans un magazine Bifrost de 2015 dédié à Stephen King), l’éditeur du magazine avait ajouté une note lui recommandant de continuer car « il a du talent ». King déclare que « cela a fait une grande différence » dans sa motivation à continuer à écrire.

 

 

Linwood félicite Stephen King (et Tabitha King) pour leur cinquantième anniversaire de mariage ainsi que pour son 74e anniversaire. Ce à quoi Stephen King répond qu’il donnera un coup de poing au cisage à quiconque dit qu’il est jeune de 74 ans.  

 

 

Stephenking Tabitha King

 

Stephen King félicite à nouveau Linwood pour ses livres, parce qu’ils ont « beaucoup de suspense, sont faciles à lire, mais ont aussi beaucoup d’humour ».
Linwood évoque qu’il avait écrivait par le passé une colonne humoristique dans un journal et raconte une anecdote à ce sujet.

 

C’est l’heure des questions. Linwood plaisante en disant qu’il espère qu’il y aura des questions pour Stephen King.
King évoque alors sa toute première séance de dédicaces pour « Carrie » où il n’y avait que trois personnes pour une dédicace. Est arrivée une quatrième personne, un enfant, qui lui a dit : « Hey, toi, le mec. Où est-ce que vous mettez vos livres sur les nazis? »

 

 

Les questions du public

 

Question pour Stephen King : lorsque vous écrivez, quand savez-vous qu’il est temps d’arrêter de fignoler?

Stephen King : Et bien ce n’est jamais l’heure d’arrêter de bricoler. Il sort des feuilles imprimées, déclarant qu’elles proviennent du nouveau livre et qu’il joue avec mais déclare qu’à un moment donné l’éditeur sort le texte de sa main.

Linwood, lui, déclare qu’après trente années d’expériences dans le journalisme, il faut savoir qu’à un moment donné un faut juste s’arrêter.

 

 

Question pour Linwood : le premier livre de Linwood que la personne posant la question a lu était parce que Stephen King l’avait recommandé. Comment est-ce que d’être reconnu et de partager l’affiche avec Stephen King?

Linwood Barclay : Je dois admettre que c’est plutot impressionnant. Il déclare avoir découvert Stephen King via le film « Carrie » de Brian de Palma, au cinéma, en 1976. « Et les dix dernières secondes du film ‘Carrie’ vous font pisser dans le froc. ». Enfin, il avoue que si à l’époque on lui avait dit qu’il serait sur « scène » avec Stephen King, il ne l’aurai pas cru.

 

Question pour les deux auteurs : que diriez-vous à quelqu’un qui a délaissé l’écriture à cause d’échecs il y a quelques années?

Stephen King répond qu’il ne faut pas vraiment avoir peur des échecs, parce que (l’écriture) se fait dans une pièce, tout seul. Il se dit dans sa tête que quelqu’un lira, un jour, une partie de ce qu’il écrit et qu’il se doit donc de faire du mieux qu’il peut. Mais admet qu’au final, le travail d’écriture est à soi. Il est possible d’être aussi courageux qu’on le veut.

Linwood souhaite ajouter qu’il a toujours peur. Il parle d’un de ses amis, auteur et scénariste de télévision, qui a un jour été interrogé sur ce que c’est qu’être auteur, ce à quoi il a répondu : « C’est une bataille constante avec le doute ».

Stephen King précise que concernant les insécurités ou les peurs de l’échecs, qu’il n’a jamais envoyé un livre à son éditeur sans faire un cauchemar que son éditeur lui dise que son texte est incompréhensible. « Pour l’instant ce n’est jamais arrivé, mais j’en ai toujours peur. »

 

Question pour Stephen King : dans quelle mesure est-ce que vous êtes en mesure d’intervenir quand vos livres sont transformé en film, et avez-vous vraiment haï une adaptation?

Stephen King : Il déclare avoir beaucoup d’importance sur les décisions, mais il ne l’utilise pas beaucoup. Il a la possibilité de donner son accord sur le choix du scénariste, du réalisateur, ainsi que celui sur les acteurs/actrices sur la majorité des adaptations, parce qu’il est chanceux au point de ne pas avoir à accepter une grosse avance financière. Il demande dans le contrat d’avoir une part des royalties et peut demander à exiger son accord, parce qu’il n’a plus vraiment besoin de nourrir la famille (comprendre qu’il est financièrement à l’aise, ndlr).

Concernant le fait de haîr certaines adaptations, il ne dit pas qu’il peut en haïr, mais il espère qu’il n’y aura pas d’autres films de la saga « Children of the corn » (Les enfants du maïs). Il admet avoir blagué une fois, sur twitter, disant qu’il aimerait voir « Les enfants du maïs vs alien » ou « vs Predator » ou « vs Leprechaun » dans l’espace…  « Et on m’a dit qu’il y avait un film ‘Leprechaun dans l’espace’ « .

« Je pense qu’il y a beaucoup de personnes qui pensent que je déteste le film ‘Shining’ de Kubrick, mais ce n’est pas vrai. Je ne le déteste pas, simplement je ne l’aime pas vraiment. »

 

Question pour les deux auteurs : que diriez-vous d’une collaboration King/Barclay (et Robertson, l’hôte de la soirée, ndlr)?
(Craig Robertson, l’hote de la soirée, déclare être occupé, mais pouvoir trouver le temps)

Linwood : « Je suis toujours disponible, mais je détesterai réduire les chiffres (de vente, ndlr) »
Stephen King répond qu’il ne réduirai pas ses ventes. Il ajoute avoir collaboré plusieurs fois et que c’est toujours intéressant, « donc tout est possible ».
Linwood le remercie d’un geste de la tête

 

Question pour Stephen King : Concernant 22/11/63, envisageriez-vous de placer Jake Epping sur un autre voyage?

Stephen King : « Probablement pas. Je pense que quand les histoires sont finies, elles sont finies. La seule exception à cela est Holly Gibney, qui ne devait être qu’un personnage secondaire dans le roman ‘Mr Mercedes’ mais qui a finit par prendre toute la place. Et pendant longtemps je me suis dit que j’aimerai avoir une nouvelle affaire pour Holly et lui donner son livre à elle, et quelque chose est finalement apparu dans mon esprit. »
Il admet pouvoir se rappeler quelque chose, quand il n’avait pas d’idées, que cela n’arriverai pas à Linwood Barclay.

 

Question pour les deux auteurs : combien de temps lisez-vous tous les jours?

Stephen King signale que c’est une bonne question.
Linwood Barclay déclare avoir lu plus de livres durant la pandémie qu’avant cela. Il dit lire minimum une heure par jour, mais qu’il y a beaucoup de journées durant lesquelles il lit deux ou trois heures.

Stephen King, lui, pense avoir lu moins de livres durant la pandémie parce qu’il a passé beaucoup de temps sur les plateformes de streaming (Netflix, Hulu, Amazon Prime Video), et parfois, alors qu’il voulait lire il se retrouve à regarder des vidéos de gens danser sur youtube. « Mais je lis autant que possible. Je dirai 1h30 ou 2h par jour, mais ça dépend parfois des livres. Avec les livres de (Linwood) Barclay, je ne veux pas regarder la tv, je veux juste lire le livre. »

 

Question pour Stephen King, d’une auditrice dont c’est son anniversaire. Elle demande si « Histoire de Lisey » est toujours le livre préféré de Stephen King

Stephen King : « Et bien j’aime tous mes enfants de manière égale. Mais j’aime ‘Histoire de Lisey’ un peu plus également, parce que ça parle d’un mariage et j’ai toujours voulu écrire sur cela. » Puis il demande à Linwood son livre préféré.

Linwood Barclay : « Des miens? Je pense que c’est toujours ‘Trust your eyes’ (« Fenêtre sur crime », publié en français chez Belfond, en 2014). »

 

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Conversation avec James Lee Burke : Stephen King parle de l’écriture et de ses peurs
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